- 1 - La présente invention est du domaine technique des sports et loisirs, elle concerne un véhicule terrestre d'un nouveau type, mieux adapté aux déplacements urbains, intermédiaire entre la bicyclette pliable et la trottinette pliable, équipé d'un moyen de propulsion musculaire, et pouvant être utilisé comme un siège. Un trajet urbain typique comporte des sections de déplacement autonome et des sections d'utilisation des transports en commun (train métro, bus, ..). Les sections de déplacement autonome comportent entre autre des trottoirs, des rues, des pavés, des escaliers, des quais de gares, des couloirs, des parvis, des salles de gares, des sas, des ascenseurs etc. L'utilisation des transports en communs comportent également des temps de station immobile, en attente de l'arrivée du train, que ce soit à l'intérieur ou en dehors de celui-ci.
Les personnes qui souhaitent diminuer les temps de déplacements autonomes ont recours à ce jour à l'utilisation de la bicyclette ou de la trottinette. Ces deux objets présentent de nombreux avantages, mais également certains inconvénients en fonction des caractéristiques des différentes sections listées ci- dessus. La bicyclette est constituée d'un cadre porté par deux roues de grandes tailles, d'un guidon permettant de diriger la roue avant, d'un système de propulsion comportant un pédalier et une chaîne permettant d'entraîner la roue arrière, et d'une selle sur laquelle s'assoit l'utilisateur pour agir sur le système de propulsion avec les deux pieds. Il existe des bicyclettes pliables permettant d'en réduire l'encombrement dans les transports en commun. La bicyclette pliable reste cependant peu utilisée dans certaines situations, par exemple pour se rendre à son lieu de travail pour les raisons suivantes : le mouvement des jambes effectué pour propulser la bicyclette alors que l'utilisateur est assis sur une selle provoque froissement et usure des vêtements; ce même mouvement induit un risque élevé de salir ou déchirer les vêtements au niveau de la chaine d'entraînement ou du pédalier. 35 Ces risques de froissement, de tâches et de déchirures sont incompatibles avec l'usage de la plupart des vêtements utilisés au cours d'une journée de travail en ville. Le moyen de propulsion constitué par le pédalier et la chaine d'entraînement, d'une part, et la structure du cadre nécessaire pour permettre la position 40 assise de l'utilisateur, d'autre part, rendent le pliage complexe et -2- peu ergonomique, d'une part, et, d'autre part, la bicyclette pliée reste encombrante, lourde et donc difficilement manipulable dans les transports en commun ; enfin, il existe un risque que le moyen de propulsion salisse également les vêtements des autres usagers, dans les transports en commun aux heures de pointe. Pour toutes ces raisons, l'usage de la trottinette pliable a tendance à se développer lors des déplacements urbains incluant des sections de transport en commun. Nous verrons toutes fois les limitations des produits existants et la nouveauté apportée par la présente invention. La trottinette était d'abord un jouet d'enfant, composé d'une planche (portée par deux ou trois roues) sur laquelle l'utilisateur pose son pied, l'autre jambe étant utilisée pour se propulser; la trottinette possède un guidon qui permet de diriger la roue avant. On connaît la trottinette pliable légère. Ces trottinettes comportent des roues de petite taille 15 présentant l'inconvénient d'être peu adaptées à la variété des sections de chemin rencontrées dans un trajet urbain décrit ci-dessus et pouvant être d'un usage dangereux, la roue avant pouvant se bloquer dans différentes anfractuosités ou irrégularités de la chaussée, provoquant des chutes. On connaît par ailleurs des véhicules de type 20 trottinettes équipées de grandes roues, pouvant être utilisées sans les inconvénients précédents dans différents types de chemins, mais les dispositifs de pliages utilisés présentent l'inconvénient que ces trottinettes restent difficilement manipulables dans les transports en commun par exemple du fait de leur poids et de leur encombrement. 25 Egalement, dans les transports en commun souvent encombrés aux heures de pointe, les trottinettes pliables connues à ce jour ne peuvent occuper une position verticale stable en mode replié, ce qui est la position qui occupe la moindre surface au sol ; elles n'ont en outre, en mode replié, aucune utilité : elles sont ainsi actuellement en mode 30 replié un objet gênant et encombrant au point parfois d'en décourager l'utilisation; En particulier, il n'existe pas sur les trottinettes actuelles un dispositif spécifique qui permette d'utiliser la trottinette repliée comme un siège lors des temps d'attente des trains ou dans les trains lorsque toutes les places assises sont occupées et qui permettent de s'assoir 35 comme sur un strapontin. Un autre inconvénient de l'usage des trottinettes actuelles est la fatigue occasionnée à la jambe fléchie qui ne participe pas à la propulsion de la trottinette. Enfin un autre inconvénient est que le système traditionnel consistant à propulser la trottinette avec une jambe en contact avec le sol n'offre pas de moyens efficace de démultiplication du mouvement : l'effort développé par l'utilisateur est important en regard de la vitesse obtenue et il n'existe pas de moyen d'entretenir la vitesse au prix d'un effort faible comme cela est le cas sur une bicyclette. On connaît différents moyens alternatifs de propulsions utilisant les bras ou les pieds pour actionner des pédales ou des leviers sur les trottinettes. Ces mécanismes pénalisent souvent l'encombrement des trottinettes repliées et leur poids ou n'offrent pas une fonction efficace de démultiplication d'un ample mouvement du bras ou de la jambe. On connait en particulier un dispositif utilisant une chaine de bicyclette reliée, d'une part, à un ressort fixé à la trottinette et, d'autre part, à une pédale et passant par une roue dentelée montée en roue libre sur une roue motrice de la trottinette. L'amplitude des mouvements exercés sur la pédale de ce dispositif permettant de propulser la trottinette est très limitée et rend donc difficile l'obtention d'une vitesse élevée. Enfin, les guidons pliables des trottinettes actuelles mettent en oeuvre deux dispositifs de pliage séparés, un pour la partie droite du guidon et un pour la partie gauche du guidon, multipliant ainsi les opérations pour le pliage et le dépliage de la trottinette. La Trottinette Urbaine Pliable Tout Chemin objet de la présente invention propose un véhicule terrestre d'un nouveau type intermédiaire entre la bicyclette et la trottinette ; elle a pour but de remédier aux inconvénients de ces deux produits listés ci-dessus; ses caractéristiques améliorent l'utilité, le confort et la sécurité d'utilisation des solutions existantes dans toutes les sections rencontrées lors d'un même trajet, en particulier d'un trajet urbain. Elles en font un nouveau produit mieux adapté à la diversité des sections rencontrées lors d'un même trajet, en particulier d'un trajet urbain. Ainsi, la Trottinette Urbaine Pliable Tout Chemin objet de la présente invention propose un moyen de pliage-verrouillage d'un nouveau type adapté à une trottinette équipée de roues de moyenne ou grande taille et ayant des éléments de structure tubulaire proche de ceux d'une bicyclette, un moyen de béquillage permettant, d'une part, de maintenir la trottinette pliée en position verticale stable, et, d'autre part, de rouler la trottinette repliée au sol, évitant ainsi d'en supporter le poids, un moyen de support permettant d'utiliser la trottinette repliée comme un siège ou un strapontin lors des temps de station dans les transports en commun, un moyen de propulsion musculaire d'un nouveau type permettant de remédier aux inconvénients de froissement, salissure ou déchirure des vêtements, de remédier au problème de fatigue de s la jambe fléchie et de démultiplier un ample mouvement du bras ou de la jambe, et enfin un guidon pliable d'un nouveau type permettant le verrouillage ou le déverrouillage des deux parties droite et gauche du guidon pliable grâce à la manipulation d'un unique moyen de serrage. La Trottinette Urbaine Pliable Tout Chemin est constituée d'un 10 Ensemble Avant (1), relié de manière pivotante à un Ensemble Arrière (2), par le biais d'un moyen de pliage-verrouillage (4) constitué d'un Moyen de pliage et d'un Moyen de verrouillage. L'Ensemble Avant (1) est constitué d'une Roue Avant (11), dont l'axe (111) est monté sur la Fourche Avant (12) solidaire d'une Colonne de 15 Direction (14), au sommet de laquelle est monté le Guidon Pliable (15) équipé d'une poignée de frein avant (910), un fourreau appelé Axe de Direction (13) solidaire du Cadre Avant (16) et dans lequel passe la partie inférieure (141) de la Colonne de Direction (14). Le Cadre Avant (16) est constitué par une tige robuste qui suit la forme 20 arrondie de la Roue Avant (11) dans sa partie supérieure, et se prolonge dans sa partie inférieure appelée la partie basse du cadre avant (161). L'Ensemble Arrière (2) est constitué du Châssis Repose Pied (24), dont la partie centrale est constituée par un tube Support repose Pied 25 (241) sur lequel est fixée une Planche Repose pied (28), la partie arrière du Châssis Repose Pied (24) est constituée par la Fourche Arrière (22) sur laquelle sont montés les Paliers Arrières (23) supportant l'axe (211) de la Roue Arrière (21). La Trottinette Urbaine Pliable Tout Chemin peut en outre être équipée 30 de différents moyens utilisés traditionnellement sur les bicyclettes, tels que Moyens d'éclairage avant et arrière, Moyens de freinage avant et arrière agissant sur les roues avant et arrière, Protections contre les projections de boues (17 et 27) montées autour des roues arrière et avant. La Trottinette Urbaine Pliable Tout Chemin peut être équipée 35 de roues de grande ou moyenne taille, moins sensibles aux anfractuosités ou obstacles rencontrés, pouvant être de type roues de bicyclette avec jantes, rayons et pneumatiques et, permettant l'usage -5- traditionnel de la trottinette sur tout type de chemins, de manière plus confortable et plus sure. La roue arrière, présentant une sensibilité moindre vis-à-vis de ces inconvénients, peut être d'une taille légèrement inférieure à la roue avant afin de réduire l'encombrement de la trottinette, ce qui est utile en particulier lorsque la trottinette est repliée. Dans la suite on utilisera les adverbes avant, arrière, droite, gauche, haut, bas, horizontal, vertical, en référence à une trottinette dépliée dont les roues sont en contact avec le sol, l'utilisateur regardant dans 10 le sens où avance la trottinette dans une utilisation normale. On dira que la trottinette est en position debout lorsque qu'elle est repliée, la colonne de direction étant en position verticale. Selon une caractéristique de l'invention, le Moyen de pliage est constitué, d'une part, de deux Pièces de maintien latérales (162) 15 reliées à la partie basse du cadre avant (161) par le biais d'une Pièce de liaison (168), chacune des Pièces de maintien latérales (162) étant percée d'un premier orifice (1621) et, d'autre part, d'une Pièce de maintien centrale (242) percée d'un orifice (2421), la Pièce de maintien centrale (242) étant reliée au support repose pied (241) par le 20 biais de la Pièce de liaison (243), les orifices (1621) et (2421) étant traversés par un axe (244) constituant l'axe de basculement de l'ensemble arrière (2) sur l'ensemble avant (1), le dit axe de basculement (244) pouvant être constitué par un boulon (2441) comportant un filetage (2442) sur lequel vient se visser un écrou 25 (2443), le Moyen de verrouillage est constitué par un orifice (1622) percé sur chacune des deux Pièces de maintien latérales (162) et par un orifice (2422) percé sur la Pièce de maintien centrale (242), ces trois orifices (1622, 2422) étant traversés par une clef de verrouillage (245) assurant ainsi la rigidité de la liaison entre l'ensemble avant (1) 30 et l'ensemble arrière (2) lorsque la trottinette est dépliée, la dite clef de verrouillage (245) étant constituée d'une tige (2451) pouvant être coudée, et d'un moyen existant qui permette d'assurer soit le coulissement de la tige (2451) dans les orifices (2422, 1622), soit le maintien de la tige (2451) dans les dits orifices (2422,1622), ce 35 moyen pouvant être par exemple une lamelle (2453) reliée de manière pivotante à l'extrémité non coudée de la tige coudée, la dite clef de verrouillage (245) étant reliée par une liaison souple à la partie basse - 6 - du cadre avant (161) afin d'éviter qu'elle ne se perde. Réalisé à partir de Pièces de maintien centrale (242) et latérales (162) ayant des formes en contact similaires, convexes et arrondies, les parties en contact pouvant être des portions de disques de même forme convexes, de surface supérieure à la moitié du disque, ce Moyen de pliage verrouillage ne présente aucune zone de pincement ou de cisaillement risquant de blesser l'utilisateur lorsqu'elles sont mises en pivotement l'une par rapport à l'autre. Selon une autre caractéristique de l'invention, chacune des deux 10 Pièces de maintien latérales (162) comporte sur ses surfaces intérieures en en vis-à-vis de la pièce de maintien centrale (242) une rainure (163) qui ne traverse pas totalement les Pièces de maintien latérales (162) et comportant une partie de rainure circulaire (1633), la Pièce de maintien centrales (242) comporte sur chacune de ses 15 surfaces un ergot (2423) venant coulisser dans la rainure circulaire (1633), les ergots (2423) venant en butée sur l'une ou l'autre des extrémités de la rainure circulaire (1633) selon que la trottinette est pliée ou dépliée. Ce dispositif permet de limiter l'amplitude du pivotement de l'ensemble arrière (1) sur l'ensemble avant (2) et de 20 définir en particulier la position angulaire de l'ensemble arrière (2) relativement à l'ensemble avant (1) lorsque la trottinette est dépliée pour faciliter le verrouillage ultérieur de la trottinette. Selon une autre caractéristique de l'invention, la rainure (163) comporte deux rainures radiales (1631, 1632) débouchant sur la dite 25 rainure circulaire (1633), destinées à recevoir les ressorts (164, 166) exerçant une pression sur les pennes (165, 167) coulissant dans les dites rainures (1631, 1632), le dit ergot (2423) se trouvant bloqué aux extrémités de la rainure circulaire (1633) par les pennes (165, 167) venant fermer la rainure circulaire (1633) sous l'action des ressorts 30 (164, 166), le tout constituant un mécanisme de serrure participant au système de verrouillage de la trottinette en position pliée ou dépliée. Deux fentes (1634, 1635) sont pratiquées sur la surface extérieure du disque (162) permettant le passage de deux tiges (1651, 1671) chacune d'elle étant reliée aux pennes (165, 167), l'utilisateur pouvant 35 faire coulisser ces tiges (1651, 1671) dans les rainures (1631, 1632) de manière à libérer l'ergot (2423) pour déverrouiller la trottinette afin de la plier ou de la déplier. Les éléments mobiles les uns par rapport - 7 - aux autres, constituant le moyen de pliage verrouillage décrit ci-dessus, se trouvent protégés par les surfaces extérieures des pièces de maintien latérales (162) et ne présentent ainsi aucune zone de pincement ou de cisaillement risquant de blesser l'utilisateur lors du pliage et dépliage de la trottinette. Les surfaces des ergots (2423) et des rainures (1633) sont constituées par un matériau présentant une certaine adhérence afin d'éviter la chute brutale de l'ensemble arrière (2) vers le sol lors du dépliage de la trottinette. Selon une autre caractéristique de l'invention, la Trottinette Pliable Tout Chemin comporte un Moyen de Béquillage (25) comportant en particulier une béquille, comportant deux bras (251), qui permet à la trottinette, en configuration pliée, de reposer au sol verticalement en équilibre stable, en y occupant la surface au sol la plus réduite, optimisant ainsi l'encombrement de la trottinette pliée dans les 15 transports en commun aux heures d'affluence, la trottinette pliée reposant sur au moins trois points d'appuis, l'un des points d'appuis étant constitué par le point de contact de la roue avant (11) avec le sol, les autres étant constitués par les points de contact de la dite béquille (25) avec le sol. 20 Selon un mode particulier de l'invention, la dite béquille (25) est constituée par le prolongement de la partie avant du Châssis repose pied (24) selon deux bras (251) fixés à celui-ci ; le fait de plier la trottinette alors que la roue avant (11) est en contact avec le sol et l'axe de direction orienté vers le haut, amène l'extrémité des bras 25 (251) de la béquille (25) en contact avec le sol ; le béquillage de la trottinette est ainsi réalisé automatiquement lors du pliage de la trottinette sans nécessiter une manipulation spécifique supplémentaire. Selon une réalisation particulière de l'invention, la colonne de direction (14) présente une ouverture en se divisant en 30 deux tiges parallèles ou une courbure (1412) afin de dégager un espace pour le placement de la roue arrière (21) lors du pliage de la trottinette, la dite roue arrière (21) pouvant également avoir un diamètre inférieur à celui de la roue avant (11), ces dispositions particulières améliorant la compacité de la trottinette repliée et 35 augmentant la stabilité de la trottinette en configuration debout. Selon un mode particulier de l'invention, sur l'extrémité de chaque bras de la béquille (251) est disposée un moyen de roulement (252) -8- constitué principalement par une roulette (2523) montée sur un axe (2522) constitué par une tige fixée à une pièce formant le support de roulette (2521), afin de permettre le roulage confortable de la trottinette repliée sur le sol. Cette caractéristique permet à la Trottinette Pliable Tout Chemin d'être facilement roulée au sol sans fatigue dans les couloirs de gares par exemple, comme une valise à roulette, malgré le poids résultant de l'utilisation de roue de taille moyenne ou grande. Selon une caractéristique de l'invention, la Trottinette Pliable Tout Chemin comporte un Moyen de Support (26) constitué principalement par une planchette (261) d'assise, laquelle peut être disposée sensiblement horizontalement en appui sur la trottinette repliée, la trottinette étant en appui au sol par le biais de la roue avant (11) et de la béquille (25), la dite planchette prenant appui , d'une part, sur un point fixe de la trottinette par exemple sur un point d'ancrage (1411) au niveau de la colonne de direction (14), et, d'autre part, prenant appui sur l'extrémité de l'ensemble arrière (223) de la trottinette repliée, permettant ainsi à la trottinette d'être utilisée comme un siège, rendant la trottinette utile en mode repliée et améliorant son confort d'utilisation, en évitant la station debout prolongée par exemple dans les transports en communs aux heures d'affluence, ou lors des temps d'attente. Cette caractéristique permet également de porter un sac ou une mallette. Selon un mode particulier de l'invention, la planchette (261) est fixée de manière pivotante à la colonne de direction (14) au niveau du point d'ancrage (1411) par le biais d'une articulation type charnière (263). Selon une réalisation particulière de l'invention la planchette (261) est reliée de manière rigide à deux tiges (262) par le biais de boulons (264) insérés, d'une part, dans des trous (2624) pratiqués dans les tiges (262) et, d'autre part, dans des trous (2611) pratiqués dans la planchette, des écrous (265, 266) venant se visser sur le filetage des boulons (264). Les tiges (262) débordent légèrement de la surface de la planchette au niveau d'une de leurs extrémités, la dite extrémité de chacune des tiges (262) étant percée d'un orifice (2626). Un tube cylindrique creux (1411) est fixé aux environs du milieu de la colonne de direction (14). Un boulon (2631) traverse les orifices (2626) et le tube creux (1411) pour former l'axe de rotation (263) de la planchette (261), un écrou (2632) venant se visser sur le filetage du boulon (2631). -9- Selon une réalisation préférée de l'invention les deux bras de la fourche arrière du châssis repose pied se prolongent au-delà de la roue arrière, et peuvent se rejoindre au niveau de leur extrémité (223) selon une forme en U par le biais d'une tige (222), de telle sorte que la tige formant la base de la forme en U (222) puisse servir de support à la planchette (261). Une petite plaque (2221), percée d'un orifice (2222), est fixée de manière rigide sur la tige (222). Un trou (2615) traverse la planchette (261) de sorte que la plaquette (2221) puisse loger dans le trou (2615) de la planchette (261), lorsque la trottinette est repliée, la planchette (261) reposant sur la tige (222). Dans cette configuration, la trottinette peut être utilisée comme un siège, la force exercée par le poids de l'utilisateur assis sur la planchette (261) assurant le calage de la plaque parallélépipédique (2221) à l'intérieur du trou (2615) et empêchant la trottinette de se déplier. Un autre trou (2613) est pratiqué dans la planchette (261), partant de la tranche de la Planchette (261) opposée au point d'ancrage (1411) de la Planchette (261) sur l'axe de direction (13) et débouchant au niveau du trou (2615). Une tige verrou est constituée d'une tige (267) percée d'un trou taraudé (2671) sur lequel vient se visser une manette de manipulation (2672). Une rainure (2614) est pratiquée dans la planchette (261), parallèle au trou (2613), sur la surface inférieure de celle-ci lorsque celle-ci repose sur la tige (222). La tige cylindrique (267) vient se loger dans le trou cylindrique (2613), la dite rainure (2614) permettant le passage et le glissement de la manette de manipulation (2672) du verrou (267). Une plaque parallélépipédique de renfort (2621) est disposée sur la même surface inférieure de planchette (261) aux abords du trou parallélépipédique (2615) sans obstruer celui-ci, la dite plaque de renfort (2621) étant fixée de manière rigide aux tiges (262) et à la planchette (261). Une autre petite plaque parallélépipédique (144), percée d'un orifice (1441), est fixée de manière rigide sur la partie arrière de la colonne de direction (14), la plaque parallélépipédique (144) pouvant se loger dans le trou (2615), lorsque la planchette (261) est disposée parallèlement à la colonne de direction (14). L'utilisateur verrouille la trottinette en position repliée en faisant reposer les grandes tiges (2621) de la planchette (261) sur la tige (222) de la forme en U de la fourche arrière (22), la plaquette (2221) étant logée dans le trou (2615), l'utilisateur - 10 - agissant sur la manette de manipulation (2672) afin de faire coulisser la tige verrou (267) à l'intérieur de l'orifice (2222) de la plaquette (2221). Ce verrouillage solidarise l'ensemble arrière (2) et la colonne de direction (14) pour les mouvements de lacets et de tangage, permettant de tirer la trottinette par le guidon (14213) comme on tire un caddy de golf sans que l'ensemble arrière (2) ne pivote autour de la colonne de direction (14). Il est possible de désolidariser la planchette (261) de l'ensemble arrière (2) en agissant sur la manette de manipulation (2672) afin de faire coulisser la tige verrou (267) en dehors de l'orifice (2222) de la plaquette (2221). La trottinette peut alors être dépliée, et la planchette (261) placée en position verticale le long de la colonne de direction (14), la plaque parallélépipédique (144) étant logée dans le trou (2615) de la planchette (261). L'utilisateur agit alors sur la manette de manipulation (2672) afin de faire coulisser la tige verrou (267) à l'intérieur de l'orifice (1441) de la plaquette (144). La planchette (261) est alors maintenue verrouillée parallèlement à la colonne de direction (14) permettant ainsi l'utilisation traditionnelle de la trottinette dépliée. Selon un mode particulier de l'invention, la planchette (261) possède une fente (2612) dont la taille permet l'intégration d'une poignée classique, articulée pour ne pas gêner l'assise, ou le passage des doigts de la main à travers la planchette pour saisir et transporter la trottinette repliée. Selon une caractéristique de l'invention, il est possible de caler la roue avant de manière à pouvoir empêcher le déplacement de la trottinette lorsqu'elle est utilisée comme un siège, ou lors des accélérations du train lorsque la trottinette repose pliée verticalement dans celui-ci. Selon une réalisation particulière, une sangle (156) est attachée aux abords de la poignée du frein avant (910), cette sangle pouvant être enroulée de plusieurs tours autour de la poignée de frein avant (910) serrée de façon à ce que celle-ci soit maintenue serrée. Cette sangle (156) peut comporter une attache type velcro ou bouton pression afin de se maintenir enroulée autour de la poignée de frein serrée. Selon une autre caractéristique de l'invention, la Trottinette Pliable 35 Tout Chemin possède un moyen de propulsion musculaire (5) comprenant une poulie motrice (51) à gorge creuse, montée en roue libre sur l'axe d'une des roues de la trottinette, par exemple l'axe (111) - 11 - de la roue avant (11), la dite poulie motrice (51) étant constituée d'un élément cylindrique creux (512), formant le fond de la gorge de la poulie motrice, bordé de deux couronnes (510, 511), cette poulie motrice (51) étant montée en roue libre sur un élément cylindrique (513) percé d'un trou taraudé (5131) venant se visser sur le cylindre fileté (1111) fixé sur l'axe (111) de la roue avant (11), le dit système de propulsion comprenant également un câble souple (54) dont l'une des extrémités (542) est fixée en un point intérieur (5101) de la poulie motrice (51) au fond de sa gorge creuse, le dit câble souple (54) pouvant être enroulé de plusieurs tours dans la gorge creuse de la poulie motrice (51), le dit câble souple (54) étant guidé par une ou plusieurs poulies jusqu'à l'utilisateur sans interférer avec les éléments de structure de la trottinette, l'une de ces poulies (56) pouvant pivoter autour de son axe (561) fixé de manière rigide sur la colonne de direction (14), une pièce en U (562) empêchant le câble souple (54) de quitter la gorge creuse de la poulie (56), le dit câble souple (54) étant attaché par son autre extrémité à un étrier (57) sur lequel l'utilisateur peut exercer une tension avec la main ou avec le pied, la dite tension transmise au câble souple (54), puis à la poulie motrice (51) et enfin à la roue avant (11), ayant tendance à faire avancer la trottinette, le dit système de propulsion comprenant également un ressort (515) de rappel attaché, d'une part, à la poulie motrice (51) et, d'autre part, à un élément fixe de la trottinette, par exemple à la fourche avant (12), le dit ressort (515) étant comprimé lorsque l'utilisateur tire sur l'étrier (57) pour faire avancer la trottinette, le dit ressort (515) comprimé ayant tendance à faire tourner la poulie motrice (51) en vue de rembobiner le câble souple (54) lorsque l'utilisateur relâche la tension exercée sur l'étrier (57). La grande longueur de câble souple (54) pouvant s'enrouler dans la poulie motrice (51) permet à ce nouveau moyen de propulsion musculaire de démultiplier et transmettre un ample mouvement du bras ou de la jambe à la roue avant, permettant d'acquérir une vitesse plus importante avec moins d'effort qu'avec les trottinettes existantes tout en améliorant le confort de l'utilisateur en apportant une solution au problème de fatigue de la jambe fléchie. En comparaison avec le système de propulsion de la bicyclette, la propulsion selon la présente invention étant obtenue par l'utilisateur en position debout, le risque de - 12 - froisser des costumes utilisés au cours d'une journée de travail est considérablement réduit. Le risque de déchirer ou salir un vêtement est également réduit. Ce dispositif peut en outre être combiné avec et agir sur un système de pignons à l'intérieur de l'axe de la roue, permettant une démultiplication variable du mouvement. Selon l'invention le guidon pliable (15) est constitué principalement de deux disques latéraux (1512) et un disque central (1421), ces disques (1512, 1421) étant reliés par une tige (154) passant par les orifices (15121, 14211) percés en leur centre, le disque central (1421) étant fixé de manière rigide au sommet de la colonne de direction (142), les surfaces en contact des trois disques présentant une rugosité ou une adhérence ou des éléments de formes imbriquées évitant le glissement des disques l'un contre l'autre lorsque les disques sont serrés les uns contre les autres par le biais d'une manette de serrage (153), une barre de guidon (1511) étant fixée de manière rigide de chaque coté de chacun des deux disques latéraux (1512), pouvant occuper une position dépliée horizontale ou pliée verticale le long de la colonne de direction (142). Ce mécanisme présente ainsi l'avantage de verrouiller les deux barres de guidon droite et gauche (1511) en actionnant une seule manette de serrage (153) ce qui améliore l'ergonomie et le confort d'utilisation. Selon l'invention, une poignée (14213) est disposée au sommet du disque central (1421) permettant de tirer la trottinette pliée roulant au sol, ou de conduire la trottinette dépliée d'une seule main, l'autre main étant occupée à entretenir la vitesse de la trottinette par le biais du moyen de propulsion musculaire. Les dessins annexés illustrent une réalisation particulière de l'invention. La figure 1 représente une vue de profil de la trottinette pliée objet 30 de l'invention. La figure 2 représente une vue de face de la dite trottinette dépliée. La figure 3 représente une vue de profil de la dite trottinette dépliée. La figure 4 représente une vue de profil de l'ensemble avant de la dite trottinette. La figure 5 représente une vue de profil de l'ensemble arrière de la dite trottinette. La figure 6 35 représente une vue de dessus de l'ensemble arrière de la dite trottinette. La figure 7 représente une vue de profil éclatée de la partie du système de pliage verrouillage destinée à être fixée de manière rigide à l'ensemble avant (1). On y voit apparaitre en - 13 - particulier les deux pièces de maintien latérales (162), l'une présentant sa surface extérieure sans la rainure apparente (163), l'autre sa surface intérieure ave la rainure (163) apparente. La figure 8 représente une vue de profil de la partie du système de pliage verrouillage destinée à être fixée de manière rigide à l'ensemble arrière (2). L'orientation des figures 7 et 8 est contraire à celle des autres figures de profil de manière à faire apparaitre certains détails. Les figures 09 et 10 représentent une vue de profil du moyen de pliage verrouillage de la trottinette en position respectivement ouverte, et fermée. La figure 11 représente une vue de derrière éclatée du moyen de pliage verrouillage. La figure 12 représente une vue de derrière du moyen de pliage verrouillage assemblé. La figure 13 représente une vue de face de la planchette fixée à la colonne de direction. La figure 14 représente une vue de dessous de la planchette. La figure 15 représente une vue de profil de la planchette fixée à la colonne de direction. La figure 16 représente une vue de face du moyen de propulsion. La figure 17 représente une vue de profil du ressort de torsion et de la poulie motrice. La figure 18 représente une vue de profil de la fixation du câble souple sur la poulie motrice La figure 19 représente une vue de face du guidon pliable en position pliée. La figure 20 représente une vue de face éclatée des éléments constitutifs du guidon pliable. La figure 21 représente une vue de face du guidon pliable en position dépliée. La figure 22 représente une vue de dessus du guidon pliable en position pliée. La figure 23 représente une vue de profil du système de béquillage sans roulette. La figure 24 représente une vue de dessus du système de béquillage sans roulette. La figure 25 représente une vue de dessus du système de béquillage avec roulettes. La figure 26 représente une vue de profil du système de béquillage avec roulettes. Sur ces figures, Is traits en pointillés représentent certaines lignes intérieures cachées pour en faciliter la compréhension. En référence à ces figures, une réalisation particulière de la Trottinette objet de l'invention est constituée d'un Ensemble Avant (1) représenté sur la figure 4 et d'un Ensemble Arrière (2) représenté sur les figures 5 et 6, relié de manière pivotante par un Moyen de Pliage/Verrouillage (4) représenté sur les figures 7 à 12. L'Ensemble Avant (1) est constitué d'une Roue Avant (11) dont l'axe (111) est monté sur la Fourche Avant (12) solidaire -14- d'une Colonne de Direction (14) au sommet de laquelle est monté le Guidon Pliable (15) équipé d'une pognée de frein avant (910), et d'un fourreau appelé Axe de Direction (13) solidaire du Cadre Avant (16) et dans lequel passe la partie inférieure (141) de la Colonne de Direction (14). Le Cadre Avant (16) est constitué par une tige robuste qui suit la forme arrondie de la Roue Avant (11) dans sa partie supérieure et se prolonge dans sa partie inférieure appelée la partie basse du cadre avant (161). L'Ensemble Arrière (2) est constitué du Châssis Repose Pied (24) dont la partie centrale est constituée par un tube Support repose Pied (241) sur lequel est fixée une Planche Repose pied (28), la partie arrière du Châssis Repose Pied (24) est constituée par la Fourche Arrière (22) sur laquelle sont montés les Paliers Arrières (23) supportant l'axe (211) de la Roue Arrière (21). En référence aux figures 7 à 12, selon une réalisation particulière de l'invention, le Moyen de Pliage/Verrouillage de la Trottinette Pliable Tout Chemin est constitué d'un Moyen de pliage et d'un Moyen de verrouillage, le Moyen de pliage étant constitué, d'une part, de deux Pièces de maintien latérales (162) pouvant avoir la forme d'une portion de disque, disposées parallèlement, chacune d'elle étant fixée de manière rigide à une pièce de liaison (168) pouvant avoir la forme d'une plaque parallélépipédique, elle-même fixée de manière rigide à la partie basse du cadre avant (161), les Pièces de maintien latérales (162) étant légèrement écartées, chacune des portions de disque étant percée au centre de son disque porteur d'un orifice (1621) et, d'autre part, d'une Pièce de maintien centrale (242) de même taille et forme que les Pièces de maintien latérales (162), percé, au centre de son disque porteur, d'un orifice (2421), la Pièce de maintien centrale (242) étant reliée de manière rigide au support repose pied (241) par 30 le biais de la Pièce de liaison (243) pouvant avoir la forme d'une plaque parallélépipédique, la dite Pièce de maintien centrale (242) étant placée entre les deux Pièces de maintien latérales (162), les orifices (1621) et (2421) étant alignés et traversés par une tige appelée axe de basculement (244) constituant l'axe de basculement 35 de l'ensemble arrière (2) sur l'ensemble avant (1), le dit axe de basculement (244) étant constitué par un boulon (2441) comportant un filetage (2442) sur lequel vient se visser un écrou (2443), le Moyen de verrouillage étant constitué par un orifice (1622) percé aux abords de - 15 - la périphérie des Pièces de maintien latérales (162) et par un orifice (2422) percé aux abords de la périphérie de la Pièce de maintien centrale (242), ces deux orifices se trouvant en vis-à-vis lorsque le trottinette est en position dépliée et traversés par une clef de verrouillage (245) assurant ainsi la rigidité de la liaison entre l'ensemble avant et l'ensemble arrière pour les mouvements de tangage, la dite clef de verrouillage (245) étant constituée d'une tige coudée (2451), et d'un moyen existant qui permette d'assurer soit le coulissement, soit le maintien de la tige coudée (2451) dans les dits orifices (2422,1622), ce moyen pouvant être par exemple une lamelle (2453) reliée de manière pivotante à une extrémité de la tige coudée par le biais d'un axe (2452) situé à proximité de l'extrémité de la tige (2451), la dite lamelle pivotante (2453) pouvant être disposée dans le prolongement de l'extrémité de la tige coudée pour permettre son coulissement dans les orifices 2422 et 1622, ou être disposée perpendiculairement à celle-ci pour garantir le maintien de celle-ci dans les dits orifices (2422) et (1622), la dite clef de verrouillage (245) étant reliée par une liaison souple à la partie basse du cadre avant (161) afin d'éviter qu'elle ne se perde. Les parties des Pièces de maintien centrale (242) et latérales (162) en contact l'une de l'autre ont des formes similaires et arrondies permettant à ces pièces de pivoter les unes par rapport aux autres sans présenter aucune zone de pincement ou de cisaillement pour l'utilisateur. Chacune des deux Pièces de maintien latérales (162) comporte sur les surfaces en vis-à-vis une rainure (163) qui ne traverse pas totalement les Pièces de maintien latérales (162), et comportant une partie de rainure circulaire (1633) concentrique de l'orifice (1621) ; la Pièce de maintien centrale (242) comporte sur chacune de ses surfaces un ergot (2423) en vis-à-vis de la rainure (1633) venant coulisser dans la dite rainure circulaire (1633), les ergots (2423) venant se caler à l'une ou l'autre des extrémités de la rainure circulaire (1633) selon que la trottinette est pliée ou dépliée, la position et la taille angulaire de la rainure circulaire définissant les positions angulaires extrêmes de l'ensemble arrière (1) par rapport à l'ensemble avant (2) lorsque la trottinette est pliée ou dépliée, la position angulaire extrême de la trottinette dépliée coïncidant avec - 16 - l'alignement des trois orifices (1622, 2422) permettant l'insertion de la clef de verrouillage (245). Selon une autre caractéristique de l'invention, la rainure (163) de l'une des deux pièces de maintien latérales (162) comporte deux rainures radiales (1631, 1632) communiquant avec la rainure circulaire (1633) aux abords de ses extrémités ; au fond de chacune des rainures radiales (1631, 1632) est logé un ressort (164, 166), chacun des dits ressorts exerçant une pression respectivement sur les pennes (165, 167) coulissant dans les dites rainures radiales (1631, 1632), les dits pennes (165, 167) présentant une forme en biseau du coté du centre de la rainure circulaire (1633), de telle sorte que la pression exercée par les ergots (2423) se déplaçant vers les extrémités de la rainure circulaire (1633) repousse les pennes (165, 167) à l'intérieur des rainures radiales (1631, 1632), comprimant les ressorts (164, 166), et libérant le passage des ergots (2423), les dits ergots (2423) se trouvant alors en butée aux extrémités de la rainure circulaire (1633), bloqués par les pennes (165, 167) revenant eux même en butée sur la rainure circulaire (1633) sous l'action de la force exercée par les ressorts (164, 166) comprimés, ce mécanisme constituant un mécanisme de serrure participant au système de verrouillage de la trottinette en position pliée ou dépliée. Deux fentes (1634, 1635) sont creusées sur la surface extérieure de la Pièce de maintien latérale (162) permettant le passage de deux tiges (1651, 1671), chacune d'elle étant reliée de manière rigide aux pennes (165, 167) ; les dites tiges (1651, 1671) permettant d'agir manuellement sur les pennes (165, 167) de manière à les faire coulisser dans les rainures radiales (1631, 1632) de manière à débloquer l'ergot (2423), provoquant le déverrouillage de la trottinette et rendant possible sa transition entre les modes plié et déplié. Selon différentes variantes de l'invention ce système de verrouillage est placé sur l'une seule ou sur les deux pièces de maintien latérales (162). Selon une réalisation particulière de l'invention, la Pièce de maintien centrale (242) a une forme obtenue à partir d'un disque duquel on a extrait une section selon la corde (2423) de telle sorte que la surface restante de la portion de disque soit supérieure à celle du demi disque, la Pièce de liaison (243) a la forme d'un parallélépipède et est placée tangentiellement à la partie circulaire de la pièce de maintien centrale (242), ces deux éléments - 17 - (242) et (243) étant unis selon une pièce unique, la partie de cette pièce correspondant à la Pièce de liaison (243) débordant de part et d'autre de la circonférence du disque, la partie arrière de la pièce de liaison (2432) ayant une épaisseur égale à celle de la pièce de maintien centrale (242), étant insérée et fixée par exemple par soudure dans le manchon creux du support repose pied (241) constitué par un tube métallique creux selon le mode de fabrication communément utilisé dans l'industrie de la bicyclette. Selon une réalisation particulière de l'invention, chaque Pièce de maintien latérale (162) a une forme obtenue à partir d'une portion de disque de même forme et taille que celui participant à la pièce de maintien centrale (242), et la Pièce de liaison (168) a la forme d'un parallélépipède, et placé tangentiellement à la partie circulaire de la pièce de maintien latérale (162), ces deux éléments étant réunis selon une pièce unique, la Pièce de liaison (168) ayant une épaisseur supérieure à celle de la pièce de maintien centrale (162), de sorte que, lorsque les deux pièces de liaisons (168) sont juxtaposées, un espace permette le placement de la pièce de maintien centrale (242) entre les deux pièces de maintien latérales (162). Selon une réalisation particulière de l'invention, la partie basse du cadre avant (161) est constituée par un manchon creux couramment utilisée dans l'industrie de la bicyclette ; il est percé dans sa partie basse de deux orifices (1611) placés l'un au dessus de l'autre ; chacune des deux pièces de liaisons (168) vient se juxtaposer à l'intérieur du manchon creux (161), et sont percées de deux orifices (1681) en vis-à-vis des orifices (1611) ; un boulon (246) traverse chacun des orifices (1611, 1681) et un écrou (2461) se visse sur le boulon (246) pour assurer la fixation rigide des pièces de liaisons (168) à l'intérieur de la partie basse du cadre avant (161).
Les ressorts (164, 168), les pennes (165, 167), les ergots (2423), les rainures (163), constituant le moyen de pliage verrouillage décrit ci-dessus, sont tous localisés à l'intérieur d'un volume délimité par les surfaces externes des deux pièces de maintien latérales (162) et sont donc d'un accès protégé par celle-ci, évitant ainsi la présence de zone 35 de pincement ou de cisaillement pour les doigts ou main de l'utilisateur lorsque les pièces sont mises en pivotement l'une par rapport à l'autre. Selon une réalisation particulière, les surfaces des ergots (2423) et - 18 - des rainures (1633) sont recouvertes par un matériau plastique présentant une certaine adhérence de sorte que le mouvement de pivotement de la pièce de maintien centrale (242) par rapport aux pièces de maintien latérales (162) s'effectue ainsi avec un léger frottement permettant de freiner le mouvement de l'ensemble arrière (2) entraîné par son poids lors du dépliage de la trottinette. La Trottinette Pliable Tout Chemin comporte un Moyen de Béquillage (25) constitué en particulier d'une béquille, qui selon une réalisation particulière décrite sur les figures 23 et 24, consiste en deux tiges (251) formant les deux bras de la béquille fixés à la partie avant de la pièce de liaison (2431) par exemple par un système de boulons (2512) et d'écrous (2511) chaque boulon (2512) et écrou (2511) solidarisant les deux tiges (251) avec la pièce de liaison (243), chaque tige ayant une forme telle que les deux extrémités des tiges (251) sont éloignées l'une de l'autre et de l'axe longitudinal de la trottinette, chaque tige étant disposée de manière symétrique par rapport à cet axe, de telle manière que l'extrémité de chaque tige (251) repose sur le sol lorsque la trottinette pliée est disposée verticalement, le centre de gravité de la trottinette dans cette position se projetant verticalement à l'intérieur du triangle formé par le point de contact de la roue avant (11) avec le sol et des deux points de contacts des tiges (251) avec le sol. Des moyens de renfort non représentés permettent d'éviter la déformation de la béquille en fonction des forces exercées sur la béquille. Le plan porté par les deux bras de la béquille (251) peut former un angle avec la ligne du châssis repose pied (241), de telle sorte que les extrémités de la béquille sont plus éloignées du point de contact de la roue avant (11) avec le sol lorsque la trottinette est repliée, renforçant ainsi la stabilité de la trottinette pliée disposée verticalement. Les coordonnées de l'axe de basculement (2421) dans le référentiel de l'ensemble avant (1) et celle de l'extrémité de la béquille (251) par rapport à l'axe de basculement ont été calculés de telle sorte que' d'une part, l'extrémité de la béquille (251) n'est en contact ni avec le sol, ni avec la roue avant (11) lorsque la trottinette est en position dépliée, et se trouve en contact avec le sol lorsque la trottinette est repliée, celle-ci pouvant alors reposer en position verticale stable sur la roue avant (11) et la béquille (251), le centre de gravité de la trottinette se projetant verticalement à l'intérieur du triangle constitué - 19 - par le point de contact de la roue avant (11) avec le sol et des deux points de contacts des bras (251) de la béquille avec le sol, et, d'autre part, il n'existe pas de zone de pincement des doigts entre le cadre avant (16) et la planche repose pied (28) lorsque la trottinette est repliée. Selon une réalisation particulière de l'invention, la colonne de direction (14) présente une ouverture ou une courbure (1412) dont la convexité est orientée vers l'avant de la trottinette afin de dégager un espace dans la concavité de cette courbure pour le placement de la roue arrière (21) lors du pliage de la trottinette, améliorant la compacité de la trottinette repliée et augmentant la stabilité de la trottinette disposée verticalement en position pliée. De même, le périmètre de la roue arrière (21) peut être inférieur à celui de la roue avant (11) pour diminuer l'encombrement de la trottinette repliée. Selon un mode particulier de l'invention, l'extrémité de chaque bras de la béquille (251) est constitué par un moyen de roulement (252), dont une réalisation particulière est représentée sur les figures 25 et 26, constitué par une roulette (2523) montée sur un axe (2522) constitué par une tige fixée à une pièce en U (2521) formant le support de roulette (2521), le dit support de roulette (2521) étant fixé de manière rigide à la tige (251). La trottinette repliée et en position verticale peut ainsi être roulée au sol en appui sur la roue avant (11) et le moyen de roulement (252), comme une valise à roulette. En référence aux figures 13, 14 et 15, la Trottinette Pliable Tout Chemin comporte un Moyen de Support (26) constitué par une planchette (261) d'assise ayant une forme rectangulaire ou ovale, d'une taille adaptée à la morphologie des personnes pour une station assise confortable, laquelle peut être disposée sensiblement horizontalement sur la trottinette repliée en position verticale, la trottinette étant en appui au sol par le biais de la roue (11) avant et de la béquille (51), la dite planchette prenant appui , d'une part, par exemple sur un point d'ancrage de la colonne de direction (1411), et, d'autre part, prenant appui sur l'extrémité de l'ensemble arrière (223) de la trottinette repliée, permettant ainsi à la trottinette d'être utilisée comme un siège. Selon un mode particulier de l'invention, la planchette (261) est raccordée de manière pivotante sur la colonne de direction (14) par le biais d'une charnière (263) dont une réalisation particulière est décrite dans les lignes suivantes. La planchette (261) est reliée de - 20 - manière rigide à deux tiges (262) de taille sensiblement égale à la grande longueur de la planchette (261), disposées parallèlement à sa plus grande longueur, par le biais de boulons (264) insérés, d'une part, dans des trous (2624) pratiqués dans les tiges (262) 5 et, d'autre part, dans des trous (2611) pratiqués dans la planchette en vis-à-vis des trous (2624), des écrous (265, 266) venant se visser dans les boulons (264), les dits boulons (264) pouvant être intégrés dans des trous pratiqués dans la planchette (261) de manière à ne pas émerger de la surface de celle-ci. Des 10 rainures sont pratiquées dans la planchette (261) pour permettre le logement des tiges (262). Les tiges (262) débordent légèrement du contour de la planchette au niveau d'une de leurs extrémités, la dite extrémité de chacune des tiges (262) étant percée d'un orifice (2626) dont l'axe est perpendiculaire aux tiges 15 (262) et parallèle à la surface de la planchette (261). Un tube cylindrique creux (1411) est soudé aux environs du milieu de la colonne de direction (14) sur sa partie arrière, son axe étant parallèle à l'axe (111) de la roue avant (11). La planchette (261) est disposée horizontalement de façon à ce que les tiges (262) 20 soient sur la surface inférieure de la planchette (261), et que les axes des orifices (2626) se confondent avec l'axe du tube cylindrique creux (1411). Un boulon (2631) traverse les orifices (2626) et le tube creux (1411) pour former l'axe de rotation (263) de la planchette (261), un écrou (2632) venant se visser sur le 25 filetage du boulon (2631). L'axe du tube cylindrique creux (1411) est suffisamment éloigné de l'axe de direction pour permettre le positionnement de la planchette (261) le long de la colonne de direction (14). Selon une réalisation préférée de l'invention les deux bras de 30 fourche arrière (22) se prolongent au-delà de la roue arrière (21) comme représenté sur les figures 5 et 6, une tige (222) étant fixée de manière rigide à chacune des extrémités (223) des deux bras de fourche arrière (22) formant avec celle-ci une forme en U, de telle sorte que la forme en U puisse servir de support à la 35 planchette (261) lorsque la trottinette est repliée. La tige (222) se trouve sensiblement à la même distance du sol que le châssis repose pieds (24) lorsque la trottinette est dépliée de manière à ce que son point de contact avec la planchette (261) lorsque la trottinette est repliée soit suffisamment éloigné du point d'ancrage 40 de la colonne de direction (1411) afin de supporter efficacement - 21 - la planchette (261) au plus près de son extrémité, de telle sorte que le centre de gravité de l'ensemble trottinette et utilisateur assis sur la planchette (261) se projette, en un point intérieur au triangle formé par les points de contact de la trottinette avec le sol. Une petite plaque parallélépipédique (2221), percée d'un orifice (2222), est fixée de manière rigide au milieu de la tige (222) sur la partie arrière de la trottinette, l'axe de l'orifice (2222) étant vertical lorsque la trottinette est dépliée. Un trou parallélépipédique (2615) traverse la planchette (261). Celui ci a une taille et une position telle que la plaquette (2221) puisse loger dans le trou (2615), lorsque la trottinette est repliée, la planchette (261) reposant sur la tige (222). Dans cette configuration, la trottinette peut être utilisée comme un siège, la force exercée par le poids de l'utilisateur assis sur la planchette (261) assurant le calage de la plaque parallélépipédique (2221) à l'intérieur du trou (2615) et empêchant la trottinette de se déplier. Un autre trou cylindrique (2613) est pratiqué dans la planchette (261), parallèle au grand axe de la planchette, passant par le milieu de sa largeur et de son épaisseur, partant du coté de la Planchette (261) opposé au point d'ancrage (1411) de la Planchette (261) sur l'axe de direction (13) et débouchant au milieu du trou (2615). Une tige verrou est constituée d'une tige cylindrique (267), percée d'un trou taraudé (2671) sur lequel vient se visser, perpendiculairement à l'axe de la tige (267), une manette de manipulation (2672) constituée par une petite tige dont l'une des extrémités est filetée. Une rainure (2614) est pratiquée dans la planchette (261), parallèle au trou cylindrique (2613), sur la surface inférieure de celle-ci lorsque celle-ci repose sur la tige (222). Lors du montage de la trottinette, la tige cylindrique (267) est logée dans le trou cylindrique (2613), puis la manette de manipulation (2672) est vissée dans le trou taraudé (2671) disposé en vis-à-vis de la rainure (2614), la dite rainure (2614) permettant le passage et le glissement de la manette de manipulation (2672) du verrou (267). Une plaque parallélépipédique de renfort (2621), percée de deux trous (2622), est disposée sur la même surface inférieure de planchette (261) aux abords du trou parallélépipédique (2615) sans obstruer celui-ci, les trous (2622) étant en vis à vis de deux des trous (2624) et de deux des trous (2611), la dite plaque de renfort (2621) étant fixée de manière rigide aux tiges (262) et à la planchette (261) par - 22 - les boulons (264) traversant les couples d'orifices (2622, 2624, 2611) sur lesquels se vissent les écrous (266). Une petite plaque parallélépipédique (144), percée d'un orifice (1441), est fixée de manière rigide à la colonne de direction (14) sur sa partie arrière, l'axe de l'orifice (2222) étant parallèle à la colonne de direction (14), la plaque parallélépipédique (144) ayant une taille et une position telle qu'elle puisse loger dans le trou (2615), lorsque la planchette (261) est disposée parallèlement à la colonne de direction (14) Le verrouillage de la trottinette repliée se fait en faisant reposer les grandes tiges (2621) de la planchette (261) sur la tige (222) de la forme en U de la fourche arrière (22), la plaquette (2221) étant logée dans le trou (2615), l'utilisateur agissant sur la manette de manipulation (2672) afin de faire glisser la tige verrou (267) à l'intérieur de l'orifice (2222) de la plaquette (2221). Ce verrouillage 15 assure une liaison rigide entre l'ensemble arrière (2) et la colonne de direction (14): celle-ci est ainsi solidarisée de l'ensemble arrière à la trottinette (2) pour les mouvements de lacets et de tangage, permettant de tirer la trottinette par le guidon (14213) comme on tire un caddy de golf sans que l'ensemble arrière (2) ne pivote autour de la 20 colonne de direction (14). Pour désolidariser la planchette (261) de l'ensemble arrière (2), l'utilisateur agit sur la manette de manipulation (2672) afin de faire glisser la tige verrou (267) en dehors de l'orifice (2222) de la plaquette (2221). La planchette (261) peut alors être placée en position verticale le long de la colonne de direction (14), la 25 plaque parallélépipédique (144) étant logée dans le trou (2615). L'utilisateur agit alors sur la manette de manipulation (2672) afin de faire glisser la tige verrou (267) à l'intérieur de l'orifice (1441) de la plaquette (144). La planchette (261) est alors maintenue parallèlement à la colonne de direction (14) permettant ainsi 30 l'utilisation traditionnelle de la trottinette dépliée. Selon un mode particulier de l'invention, la planchette (261) possède en son centre une fente (2612) parallèle à la grande longueur de la planchette (261) dont la taille permet l'intégration d'une poignée classique articulée pour ne pas gêner l'assise ou le passage des 35 doigts de la main à travers la planchette pour saisir et transporter la trottinette repliée. La plaque de renfort (2621) vient renforcer la planchette (261) à proximité du point de verrouillage correspondant au point ou la tige verrou (267) s'insère à l'intérieur de l'orifice (2222) de - 23 - la plaquette (2221). Ce renfort peut être utile en fonction de la robustesse de la planchette lorsque la trottinette pliée est transportée par le biais de la poignée constituée par la fente (2612). Selon une réalisation particulière illustrée par les figures 16, 17 et 18, l'invention possède un moyen de propulsion musculaire (5) comprenant une poulie motrice (51) à gorge creuse, montée en roue libre sur l'axe d'une des roues de la trottinette, par exemple l'axe (111) de la roue avant (11), la dite poulie motrice (51) étant constituée d'un élément cylindrique creux (512), formant le fond so de la gorge de la poulie motrice, bordé de deux couronnes (510,511) fixées de manière rigide au cylindre creux (512), une couronne intérieure (510), qui selon une réalisation particulière est vissée à l'élément cylindrique creux (512) par le biais de boulons (5103), et une couronne extérieure (511) pouvant être soudée à l'élément 15 cylindrique creux (512), la couronne extérieure (511) présentant dans sa surface extérieure un creux (5113) en forme de couronne destinée à recevoir un ressort circulaire de torsion (515), la poulie motrice (51) étant montée en roue libre sur un élément cylindrique (513) percé d'un trou taraudé (5131) venant se visser sur le cylindre fileté (1111) fixé de 20 manière rigide sur l'axe (111) de la roue avant (11), le dit système de propulsion comprenant également un câble souple (54) dont l'une des extrémités (542) est munie d'une surépaisseur comme cela est pratiqué sur les extrémités de câble de frein de bicyclette ou d'un sertissage (541), l'autre extrémité du câble (543) étant enfilée dans un 25 anneau (5101) fixé de manière rigide en un point intérieur (5101) de la poulie motrice (51) au fond de sa gorge creuse, la dite extrémité (542) se trouvant bloquée dans l'anneau (5101), le dit câble souple (54) pouvant être enroulé de plusieurs tours dans la gorge creuse de la poulie motrice (51), le dit câble souple (54) étant guidé par une ou 30 plusieurs poulies afin de guider le câble jusqu'à l'utilisateur sans interférer avec les éléments de structure de la trottinette, l'une de ces poulies (56) à gorge creuse pivotant autour de son axe (561) fixé de manière rigide à la colonne de direction (14), une pièce en U (562) étant fixée de manière rigide à l'axe (561) de la poulie (56) afin 35 d'empêcher le câble souple (54) de quitter la gorge creuse de la poulie (56), l'autre extrémité (543) du dit câble souple (54) formant une boucle ou étant attaché à un étrier (57), le dit étrier comportant, selon - 24 - une réalisation particulière, une boucle (573), deux petites plaques (571) de même forme, chacune percée de deux trous taraudés (574) en vis-à-vis, l'une des petites plaques (571) étant fixée de manière rigide à la boucle (573), l'autre étant vissée sur la première par le biais de deux boulons (572) venant se visser dans les trous taraudés (574), le câble souple (54) étant pincé entre les deux plaques (571), l'utilisateur pouvant exercer sur le câble souple (54) une tension avec la main ou avec le pied, la dite tension étant transmise au câble souple (54), puis à la poulie motrice (51) par le biais du sertissage (541) calé dans l'anneau (5101), et enfin à la roue avant (11), ayant tendance à faire avancer la trottinette, le dit système de propulsion comprenant également un ressort (515) circulaire de rappel type ressort de torsion dont l'une des extrémités (5152) est fixée de manière rigide à la poulie motrice (51) par une vis (5114) vissée dans un trou taraudé (5111) de 15 la poulie motrice (51), et dont l'autre extrémité est constituée par une boucle (5151) reliée à la fourche avant (12) par le biais un écrou (122) vissé dans un oeillet (121), le dit oeillet étant fixé de manière rigide à la fourche avant (12), l'écrou passant dans la boucle (5151) du ressort (515). Pour utiliser ce système de propulsion, l'utilisateur peut placer 20 son pied dans l'étrier (57) qui se trouve aux abords de la poulie (56), le câble souple (54) étant rembobiné dans la gorge de la poulie motrice (51) ; le pied de l'utilisateur effectue un mouvement de l'avant vers l'arrière proche du mouvement effectué sur une trottinette traditionnelle, cependant le rapport entre le diamètre de la poulie 25 motrice (51) et celui de la roue avant (11) crée une démultiplication du mouvement. Lors de ce mouvement de pied, l'utilisateur tire sur l'étrier (57), le ressort (515) est comprimé, la trottinette est propulsée vers l'avant. Lorsque l'utilisateur ramène le pied logé dans l'étrier (57) vers l'avant, cela a pour effet de relâcher la tension exercée sur l'étrier (57), 30 le ressort (515) a tendance à faire tourner la poulie motrice (51) en vue de rembobiner le câble souple (54). La souplesse du câble (54), sa section, la raideur du ressort de torsion (515) et la largeur de la gorge creuse de la poulie motrice (51) sont déterminées de façon à ce que le rembobinage du câble (54) s'effectue sans que le câble ne s'emmêle.
35 Le pied agissant sur l'étrier (57) n'a pas besoin d'être en contact avec le sol, évitant ainsi le fléchissement et donc la fatigue de l'autre jambe. Le câble souple peut être réalisé à partir de différents matériaux - 25 - traditionnellement utilisés dans l'industrie de la voile (corde, nylon, ..). Selon une réalisation particulière, le câble souple peut être constitué par un câble métallique utilisé dans l'industrie des voiliers, recouvert ou non d'une gaine plastifiée. Ces réalisations ne nécessitent pas de lubrification du câble souple (54). La grande longueur de câble souple (54) pouvant s'enrouler dans la poulie motrice (51) permet la démultiplication et la transmission d'un ample mouvement du bras ou de la jambe à la roue avant, permettant d'entretenir la vitesse acquise avec un faible effort et de l'augmenter significativement tout en évitant de fléchir l'autre jambe, de froisser, déchirer ou salir ses vêtements. Ce dispositif peut en outre être combiné et agir sur un système de pignons dans l'axe de la roue, permettant une démultiplication variable du mouvement. En référence aux figures 19, 20, 21 et 22 le guidon pliable est constitué d'un disque central (1421), percé en son centre par un orifice (14211), fixé de manière rigide au sommet de la colonne de direction (14), le disque (1421) étant disposé parallèlement à un plan porté par l'axe de la roue avant (111) et celui de la colonne de direction (14), et de deux disques latéraux (1512), percés en leur centre par un orifice (15121), disposés parallèlement du disque central (1421), de part et d'autre de celui ci, les disques latéraux (1512) étant reliés de manière pivotante par le biais d'une tige (154) passant par les orifices (14211) et (15121), les surfaces en contact des trois disques (1512, 1421) étant recouvertes par une matière antidérapante ou présentant une rugosité ou des éléments de formes imbriquées évitant le glissement des disques l'un contre l'autre lorsque ceux-ci sont serrés les uns contre les autres, solidarisés par la force de pression exercée par une manette (153) et un boulon (155) situés de chaque coté de la tige (154), une barre de guidon (1511) étant fixée horizontalement de manière rigide sur la partie supérieure de chacun des deux disques latéraux (1512), tangentiellement à sa circonférence, une barre de guidon étant fixée sur la partie droite d'un disque latéral (1512), l'autre barre de guidon étant fixée sur la partie gauche de l'autre disque latéral (1512), les barres de guidon (1511) pouvant ainsi occuper une position dépliée horizontale à droite et à gauche de chaque disque ou pliée verticale vers le bas, à droite et à gauche le long de la colonne de direction (14). L'utilisateur peut verrouiller les deux barres de - 26 - guidon (1511) en position verticale ou horizontale en agissant sur la manette (153), celle-ci provoquant un serrage des disques (1421, 1512), dont les surfaces rugueuses en vis-à-vis ne peuvent plus glisser l'une sur l'autre. L'utilisateur peut déverrouiller les deux barres de guidon (1511) afin de les faire changer de position en agissant sur la manette (153), celle-ci provoquant un desserrage des disques (1421, 1512), dont les surfaces rugueuses en vis-à-vis peuvent à nouveau glisser l'une par rapport à l'autre. Le réglage de la manette (153) permet de maintenir les deux disques (1421, 1512) desserrés relativement proches l'un de l'autre de sorte que la rugosité des surfaces permette le maintien des deux barres de guidon (1511) horizontales, cela facilitant le dépliage du guidon. Selon une réalisation particulière, une sangle (156) est attachée en un point (1561) aux abords de la poignée du frein avant (910), cette sangle pouvant être enroulée de plusieurs tours autour de la poignée de frein avant (910) serrée de façon à ce que celle-ci soit maintenue serrée et que les patins de freins soient maintenus en pression contre la jante de la roue avant (11). Cette sangle (156) peut comporter un velcro afin de se maintenir enroulée autour de la poignée de frein serrée. Le moyen de tenir la sangle enroulée autour de la poignée peut être une attache velcro ou un bouton pression ou tout type d'attache existant. Selon l'invention, une poignée (14213) pouvant avoir la forme ovale et dont le grand axe est parallèle à l'axe (111) de la roue avant (11) est fixée de manière rigide au sommet du disque central (1421) afin de faciliter le roulage au sol de la trottinette pliée, ou de conduire la trottinette dépliée d'une seule main.