Dispositif de contrôle de repérage sur une bande en mouvement
La présente invention vise un dispositif de con trôle du repérage ; d'opérations se répétant sur une bande en mouvement.
Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend un explorateur de bande destiné à déceler les erreurs de repérage, un moteur correcteur, une source de courant alternatif monophasé alimentant ce moteur, un redresseur commandé au silicium reliant ladite source au moteur un second redresseur commandé au silicium inversé par rapport au premier et reliant également ladite source au moteur, une source de fréquence double agissant sur l'un ou l'autre des redresseurs commandés au silicium, dans le but ;
de le rendre conducteur, un circuit contrôlé par l'explo- rateur et dont le but est d'alimenter en courant à double fréquence l'électrode commandant celui des redresseurs au silicium provoquant l'entraînement du moteur correcteur dans la direction tendant à réduire l'erreur de repérage, des moyens étant en outre prévus, limitant chaque intervention du moteur correcteur à un instant bref prédéterminé.
Le dessin annexé représente une forme d'exécu tion de l'objet de l'invention, donnée à titre ; d'exemple.
La fig. 1 est un diagramme schématique compor tant des ; caractéristiques de l'invention.
La fig. 2 explique le fonctionnement d'un micromètre de phase utilisé en fig. 1.
La fig. 3 est un ; diagramme horaire montrant la relation existant entre une impulsion d'un explorateur et des impulsions de portes adjacentes.
La fig. 4 est un circuit électrique représentant le schéma des connexions utilisé dans le dispositif.
La fig. 5 montre une Inodification de l'appareil représenté à la fig. 1.
En se référant maintenant au dessin, et plus par fleullièrement à la fig. 1, on voit une bande préimprimée 32 dévidée d'une bobine 34 par l'intermédiaire d'un cylindre transporteur 36 coopérant avec un cylindre de pression 38. Le cylindre dévideur 36 est entraîné à partir de l'arbre 40, lequel entraîne également un cylindre rotatif 42, qui peut être un cylindre imprimeur ou encore porter des couteaux ou des matrices. Du fait que le cylindre dévideur ou transporteur 36 présente un diamètre invariable déterminé, tandis que le cylindre 42 est adapté à la longueur répétée des impressions que porte la bande, le rapport de vitesse d'entraînement du cylindre 42 doit être variable. Dans le cas présent, l'entraînement se fait par l'intermédiaire d'un variateur de vitesse 44.
Celui-ci entraîne un arbre 46, entraînant à son tour un arbre 48 par l'intermédiaire d'un accouplement planétaire ou différentiel 50. La position repérée du cylindre 42 peut être ajustée par un moteur correcteur 52, placé sous la dépendance du circuit d'un ordinateur 54.
La bande 32 est explorée par un ceil électrique ou explorateur à cellule photo-électrique 56, émettant des impulsions-repère, qui sont comparées à des impulsions émises par un micromètre de phase 58 tournant à même vitesse que le cylindre 42. De tels indicateurs de phase 58 sont en eux-mêmes connus, en sorte qu'il n'est pas nécessaire de les décrire plus en détail.
Leur disposition générale ressort de la fig. 2. Ils comprennent un disque ou cuvette 60, mis en rotation par l'arbre 62 et présentant une paire de fentes 64 et 66 décalées l'une par rapport à l'autre. Elles sont éclairées par des lampes fixes 68 et 70, dont la lumière atteint les cellules photo-électriques 72 et 74.
Les fentes 64 et 66 embrasseront un arc de 100 par exemple pour une relativement grande longueur d'impression à contrôler, comme par exemple 50 à 100 cm, et elles sont angulairement décalées en sorte de laisser une zone morte entre elles. La longueur des fentes sera inversement proportionnelle aux longueurs répétées à contrôler.
L'explorateur est également un élément en luimême connu et ne nécessitant pas de description détaillée. Il comporte une lampe, une cellule photoélectrique, un système optique et un amplificateur qui sera de préférence transistorisé.
Lorsque le repérage est correct, c'estJàzdire lorsque la position angulaire du cylindre correspond aux impressions portées par la bande, une impulsion provenant de cette dernière (80 en fig. 3) vient se placer entre les impulsions d'avance et de retard ou portes représentées en 82 et 84. Si, par contre, l'impulsion provenant de la bande tombe sur l'une ou l'autre des impulsions d'avance ou de retard, une correction de la position de la bande est effectuée par l'intermé- diaire du moteur réversible 52.
Ce moteur sera de préférence du type à aimant permanent. Les deux enroulements d'excitation correspondant aux deux phases sont représentés en 132 et 134 à la fig. 4. L'impulsion correctrice est de très courte durée, par exemple un dixième de seconde.
L'impulsion provenant de la bande, émise par l'explorateur 56, traverse un bloc 4 représentant un commutateur à deux positions, correspondant à une augmentation ou à une diminution de luminosité, et placé en position correspondante, selon qu'il s'agisse de lire un repère clair sur fond foncé ou un repère foncé sur fond clair. En d'autre terme, on placera le commutateur en position d'augmentation de luminosité si le repère est clair et en position diminution de luminosité si le repère est foncé.
L'impulsion est alors amplifiée par l'amplificateur 5 puis est transmise à un commutateur dit de sensibilité du bloc 6. Celui-ci se trouvera normalement en position dite sensible, permettant au dispositif de réagir à de faibles écarts de luminosité du repère de la bande, mais lors d'une mise en train, c'est-à-dire de l'introduction d'une nouvelle bande, on aura avantage à placer ce commutateur dans une position de moindre sensibilité, pour éviter que des variations de teintes de fond n'affectent le système.
L'impulsion est accentuée et conditionnée par un circuit de trigger de Schmidt ST3, puis traverse une porte et 25 pour être conduite ensuite aux portes et 7 et 8.
Les impulsions d'avance ou de retard du micromètre de phase 58 sont transmises aux circuits de trigger de Schmidt ST1 et ST2, qui émettent des impulsions de porte qui sont raides et d'amplitude constante. Elles se combinent à l'impulsion conditionnée de repère aux portes et 7 et 8.
Le circuit entourant l'interrupteur à cinq pâles S1 constitue un circuit électronique départageant les contrôles, non décrit jusqu'ici, mais qui le sera plus loin. Pour l'instant, l'interrupteur est supposé occu- per sa position extrême gauche, auquel cas il ne se produit aucun choix parmi les contrôles effectués, c'est-à-dire que toute impulsion Ide repérage provenant de l'explorateur 56 est transmise et utilisée au contrôle de chaque longueur répétée, comme s'il n'y avait pas de circuit pour les départager.
Il en est ainsi du fait que la porte et 25 reçoit par le conducteur 150 une tension continue d'un niveau tel qu'elle agit comme si elle était alimentée, ce qui la met en état de recevoir toutes les impulsions provenant de l'explorateur 56. L'alimentation n'est en elle-même pas représentée en détail, la fig. 4 étant un schéma conventionnel représenté en bloc, dont les détails sont par conséquent conventionnels.
La sortie de la porte et 25 est appliquée à chacune des portes et 7 et 8 et se combine avec l'une ou l'autre des impulsions des portes d'avance ou de retard, en sorte d'actionner un multivibrateur monostable se trouvant dans le bloc 9, respectivement dans le bloc 10. Ainsi, l'impulsion provenant de la bande apparaît à l'une ou l'autre des deux portes de retard ou d'avance et met en action le muiti- vibrateur approprié, qui agira à son tour sur l'une ou l'autre des portes 11 ou 12. Ces portes sont aussi des portes et .
L'autre alimentation des portes et 1 1 et 12 est un courant alternatif à fréquence double, prove- nant d'un oscillateur 13. Ainsi, que l'un ou l'autre des circuits 9 ou 10 soit alimenté, il se produira une tension de fréquence double à la sortie de l'une ou l'autre des portes 11 ou 12. Dans le cas présent, où le moteur 52 est alimenté par du courant alternatif à 50 périodes, la fréquence double de la source 13 sera 100 cycles par seconde.
L'inversion du sens de marche du moteur 52 peut être expliquée en se référant à la partie supérieure de la fig. 4, en supposant tout d'abord que les redresseurs commandés au silicium SCR1 et
SCR2 sont remplacés par un interrupteur simple et, de manière analogue, que les redresseurs commandés au silicium SCR3 et SCR4 sont également remplacés par un interrupteur simple. Si l'interrupteur supérieur est fermé, l'enroulement d'excitation 132 sera mis sous tension directement de la source à 110 V par le conducteur 140, tandis que l'autre enroulement sera alimenté par une capacité 136 décalant la phase. Le moteur se mettra donc à tourner dans une direction donnée.
Si, au lieu de cela, on ferme l'interrupteur correspondant aux redresseurs SCR3 et SCR4, ce sera l'enroulement d'excitation 134 qui recevra le courant issu de la source de 110 V, directement par le conducteur 142, tandis que l'autre enroulement 132 sera alimenté par la capacité 136 décalant la phase. Le moteur tournera donc en sens inverse de ce que l'on vient de décrire.
Dans ce système, l'erreur agit ou n'agit pas et le moteur correcteur 52 tourne ou ne tourne pas. Si une impulsion se produit dans la zone morte, il n'y a pas de correction. Si une impulsion se produit dans la zone de la Iporte d'avance ou de la porte de retard, une correction appropriée est introduite par les redresseurs au silicium. Deux redresseurs sont nécessaires, du fait que le moteur est alimenté tant par des demi-périodes négatives que positives. Plus brièvement, la paire peut être désignée comme un interrupteur par redresseurs commandés au silicium pour courant alternatif. L'autre paire est nécessaire à l'alimentation du moteur dans le cas où il tourne en sens inverse du premier.
A la fig. 4, l'armature du moteur (non représentée) est placée sous la dépendance des enroulements d'excitation 132 et 134. Un conducteur commun d'alimentation en courant alternatif est représenté en 138. L'autre conducteur d'alimentation sera, soit le conducteur 140, soit le conducteur 142, selon que le transformateur T1 ou le transformateur T2 soit excité et fournisse l'impulsion de déclenchement. Vu que chaque interrupteur comporte deux redresseurs au silicium commandés placés en opposition l'un de l'autre, chaque transformateur possède deux secondaires. Les électrodes commandant les redresseurs au silicium reçoivent les impulsions de la source 13 à double fréquence, qui leur sont transmises par Fun ou l'autre des transformateurs T1 ou T2.
La durée de ces séries d'impulsions est déterminée par la tem porisation des muitivibrateurs monostables 9 et 10.
Le sens de rotation dépend de celui des transformateurs qui reçoit les impulsions doubles à 100 périodes par seconde.
Afin de rendre le système plus stable, il est indiqué de pouvoir sélectionner les erreurs à corriger plutôt que de les déterminer et corriger pour chaque longueur répétée successive. Il en est ainsi du fait qu'il faut un certain temps pour qu'une correction effectuée se manifeste à l'endroit de l'explorateur.
Ainsi, une erreur apparaîtra encore, quoique suffisamment corrigée, ce qui conduit alors à des surcorrections et à de l'instabilité lorsqu'on cherche à atteindre une très grande exactitude.
Dans le présent dispositif, il est prévu un circuit contrôlé par un interrupteurzsélecteur, permettant de sélectionner les erreurs relevées, soit sur chaque longueur répétée successive, soit sur toutes les deux, quatre, huit ou seize longueurs seulement.
Le sélecteur électronique assure la stabilité, malgré le retard inhérent au système, c'est-à-dire malgré le fait que la correction est immédiatement effectuée sur la bande, mais que le résultat de cette correction n'apparaisse pas instantanément dans l'explorateur, qui ne la constate que plus tard lorsque l'équilibre est rétabli. Le circuit correcteur absorbe le temps nécessaire à permettre de reconnaître la correction exécutée.
Les fonctions de ce sélecteur sont les suivantes
Les circuits flip-flop FF1, FF2, FF3 et FF4 sont des éléments bistables, connectés en sorte de constituer un compteur binaire capable de compter jusqu'à seize. Il n'est pas indiqué de sélectionner directement les impulsions des explorateurs de bande car, avant qu'une porte ait agi, il peut se produire des impulsions en excès ou de fausses impulsions, provenant de tout ce qui est imprimé sur la bande, en sorte que ce n'est qu'après qu'une porte du micromètre de phase 58 ait agi que l'impulsion correspondant au repérage désiré est choisie parmi toutes les autres impulsions. Pour ces motifs, le compteur sélectionneur présentement décrit sera de préférence appliqué à une impulsion déterminée par une porte, plutôt qu'aux impulsions provenant de l'explorateur.
La porte d'avance est utilisée, pour la raison qu'elle précède l'impulsion fournie par le repère et que, soumise à l'action du sélecteur, elle active la porte et > 25, lui permettant de recevoir l'impulsion de repérage durant l'intervalle sélectionné.
Dans le cas présent, l'interrupteur rotatif S1 comporte cinq pâles. Faisant abstraction du pôle inférieur 152, les quatre pôles supérieurs concernent les quatre circuits flip-flop précédemment cités. Dans la première position, la plus à gauche, de l'interrupteur, les quatre étages de circuits flip-flop sont hors circuit. Il en est ainsi du fait que la partie gauche de chaque étage flipplop est mise à la terre, comme représenté en 154, ce qui l'empêche de fonctionner.
La porte 14 est, dans ce cas, alimentée par les quatre conducteurs y conduisant, en sorte qu'elle alimente constamment le conducteur 150 qui, à son tour alimente la porte 25, comme cela a été précédemment expliqué, lui permettant de recevoir toutes les impulsions de l'explorateur.
Lorsque l'interrupteur S1 occupe la seconde position, les circuits flip-fiop FF2, FF3 et FF4 sont mis à la terre en 154 et de ce fait inopérants, comme précédemment décrit. Le circuit flip-flop FF1 par contre est actif, vu que sa sortie n'est pas mise à la terre, le contact du pôle gauche de l'interrupteur étant ouvert dans toutes les positions excepté la première. Ainsi, il passera du courant à chaque seconde impulsion de la porte d'avance et la porte et 25 sera activée par l'intermédiaire du conducteur 150 pour chaque deuxième longueur répétée seulement.
Dans la troisième position de l'interrupteur SI, les circuits flip-flop FF3 et FF4 sont mis à la terre en 154, tandis que les circuits flip-flop FF1 et FF2 sont actifs, émettant du courant toutes les quatre impulsions, c'est-à-dire sélectionnant chaque quatrième longueur répétée. De manière similaire, dans la quatrième position de l'interrupteur le seul dernier circuit flip-flop est mis à la terre et le circuit n'agit que pour chaque huitième longueur répétée et, dans la cinquième position enfin, le circuit n'entre en action que pour chaque seizième longueur répétée, aucun des circuits flip-flop n'étant mis à la terre.
En général une partie seulement, admettons le 66 /o, de la correction totale à effectuer est enregistrée par l'explorateur dans l'intervalle de temps que met la bande pour passer d'une paire de cylindres transporteurs à la suivante. Il est désirable de placer le sélecteur dans la position de sélection la plus basse possible, afin d'effectuer la plus grande correction possible à chaque cycle de correction, ceci afin de diminuer le plus possible les pertes de bande imprimée causées par les grandes erreurs. Ces conditions sont toutefois incompatibles avec un fonctionnement stable, car une succession d'importantes corrections produit de l'instabilité.
En l'absence d'intervalles sélectionnés, les accroissements de la correction provoqués par les circuits monostables 9 et 10 devraient être extrêmement courts, si l'on veut atteindre une marche stable, et la correction relative à chaque longueur répétée serait trop petite et inefficace.
En procédant à une sélection et en ne corrigeant qu'à certains intervalles, la stabilité peut être assurée en prévoyant de suffisamment grands intervalles, tels que le circuit monostable 9 et 10 puisse déclencher une correction totale plus grande. En outre, le fait d'user d'une sélection compense le décalage causé par le tronçon de bande se trouvant entre les paires de cylindres entraîneurs successives et qui, dans certains cas, peut être important, en sorte que cette compensation contribue à la stabilité. Le meilleur réglage sera celui par lequel le décalage provenant de la sélection devient équivalent à celui qui est inhérent au fonctionnement du dispositif, et qui sera généralement proportionnel à la longueur de bande comprise entre les deux paires de cylindres entraîneurs considérées.
I1 se pose un problème lorsqu'on dévide et découpe une bande précédemment imprimée. I1 est possible qu'il se produise une erreur variant des couches extérieures aux couches intérieures de la bobine. L'extérieur peut par exemple être humide, auquel cas les longueurs répétées différeront de celles de l'intérieur, où la bande sera très sèche. Le présent système comporte un circuit apte à déceler une telle tendance. Si par exemple quatre mesures sur cinq révèlent une avance, un moteur correcteur intervient pour corriger cette tendance jusqu'à atteindre la condition de marche normale, où l'erreur oscille de part et d'autre de zéro.
Le circuit correcteur d'une telle tendance n'est habituellement utilisé que lorsqu'on travaille sur une bande préimprimée, mais peut être utilisé en tout temps pour corriger un glissement indésirable. Un procédé permettant de compenser les variations de longueurs répétées d'une bobine préimprimée est très avantageux, car de telles longueurs varient considérablement d'une bobine à l'autre d'une réserve ou encore du début à la fin d'une même bobine. Le circuit considéré, visible dans la partie inférieure gauche du schéma, analyse par groupes le nombre de corrections d'avance ou de retard provenant du calculateur, et effectue une correction appropriée de la vitesse d'entraînement par l'intermédiaire d'un second moteur correcteur 90, de manière à obtenir une distribution plus uniforme des corrections d'avance ou de retard.
Le moteur 90 à son tour sera de préférence biphasé, alimenté par une seule phase et commandé par un groupe de redresseurs au silicone eux-mêmes commandés et par des impulsions de fréquence double passant par les transformateurs T3 et T4. La source de courant à fréquence double se trouve en 160. Le circuit comprendra un interrupteur bipolaire S2, permettant de modifier la valeur d'erreurs dirigées voulue, c'estzà-dire le nombre d'impulsions d'erreurs de même direction prises en groupes, nécessaire à faire apparaître un sens de correction prédominant et exigeant l'intervention d'une correction d'ordre général.
Le présent circuit, chargé de cette correction, présente l'avantage de n'être pas périodique, c'està-dire qu'il répond à des groupes prédéterminés d'impulsions d'erreurs, mais se remet à zéro à la fin de chaque groupe, prêt à répondre à un nouveau groupe et écartant ainsi toute erreur aléatoire provenant des groupes précédents. Si par exemple la remise à zéro est prévue après six longueurs répétées, ce circuit n'enregistrera une prédominance que sur la base de quatre ou six longueurs répétées.
Afin d'assouplir le mode d'action de ce circuit, ses conditions de fonctionnement peuvent être modi- fiées, ce qui est obtenu dans le présent cas en variant l'importance du groupe. En particulier, le présent circuit effectuera une correction dans le cas de quatre longueurs répétées sur quatre, sur cinq, sur six ou sur sept. La détermination du groupe s'effectue au moyen d'un compteur binaire à trois étages, mais en ajoutant un étage supplémentaire, le groupe peut être porté à seize longueurs, et ainsi de suite. D'autres calculateurs totalisent le nombre d'impulsions d'avance ou de retard et, dans le cas présent, lesdits calculateurs ont deux étages correspondant à un total de quatre, mais il est évident que des étages supplémentaires peuvent être prévus.
En se référant maintenant à la partie droite inférieure de la fig. 4, on voit que les circuits flip-flop
FF5, FF6 et FF7 sont des éléments bistables, connectés en sorte d'agir comme compteurs de groupes, jusqu'à un total de huit erreurs, l'interrupteur S2 permettant de réaliser la connexion indiquée à une porte et 16 et par une autre porte 17, de telle façon que le compteur soit remis à zéro toutes les cinq, six, sept ou huit longueurs répétées ou signaux reçus du sélecteur électronique. Ainsi, les trois étages forment un compteur à régénération, le nombre de longueurs répétées qu'il enregistre dans chaque cas étant déterminé par la position de l'interrupteur S2.
Si l'on fait usage, comme c'est le cas ici, d'un circuit sélecteur, les longueurs répétées dont il est question ci-dessus se réfèrent aux longueurs sélectionnées. C'est dire que si la sélection ne prévoit un contrôle que toutes les quatre longueurs répétées, un groupe de cinq comprend en réalité cinq fois ces quatre longueurs, soit réellement vingt longueurs répétées, un groupe de six en comprenant vingt-quatre et ainsi de suite.
La longueur répétée effectivement sélectionnée (dépendant de la position de l'interrupteur S1) se manifeste par le conducteur 162, reliant le sélection neur au compteur de groupe. En supposant que l'interrupteur S2 occupe sa position extrême de gauche ou première position, le groupe sera de cinq, comme indiqué. Partant de zéro, le compteur comptera, jusqu'à cinq, après quoi la sortie du flip-flop
FF7 se combinera avec la sortie du flipflop FF5 à l'entrée de la porte et 16. Par la porte 17 et le conducteur 164, la sortie de la porte 16 provoque la remise à zéro du compteur. Cette opération se répète toutes les cinq longueurs sélectionnées.
Le compteur des signaux d'avance comporte les éléments bistables ou flip-flops FF8 et FF9 et le compteur des signaux de retard les éléments bistables ou fiip-fiops FF10 et Full. Ceux-ci sont remis à zéro lorsque le compteur de groupe est remis à zéro par le conducteur 164. Leur remise à zéro provient également des portes 16 et 17, mais alors par le conducteur 166.
Si quatre signaux d'avance (ou signaux d'avance sélectionnés) sont émis avant la remise à zéro du compteur, le flip-flop FF9 émet un signal de sortie par la porte et 19 et active un circuit monostabie 21, lequel fixe la durée de chaque correction effectuée par le moteur 90, soit par exemple un dixième de seconde. La sortie du circuit monostable 21 se combine à la porte et 23 au circuit à double fréquence 160, appliquant ainsi les impulsions à double fréquence au transformateur T3, fermant ainsi l'interrupteur du courant alternatif constitué par les redresseurs au silicium commandés SCR5 et SCR6, comme cela a été expliqué plus haut eu égard au moteur correcteur de position 52.
L'examen du schéma montre que le moteur 90 est également un moteur biphasé alimenté en monophasé, l'un de ses enroulements étant alimenté directement et l'autre par une capacité décalant la phase, comme cela a été expliqué pour le moteur 52. On voit également que le sens de marche du moteur 90 est déterminé par deux paires de redresseurs au silicone commandés et de polarité inversée, les électrodes de commande de ces redresseurs étant alimentées par les impulsions provenant des transformateurs T3 et
T4, dont chacun possède deux secondaires, le tout comme décrit pour le moteur 52.
Rappelons, en se référant à la fig. 1, que le moteur 90 modifie la vitesse de transport de la bande.
Le moteur 90 tournera à cet effet dans une direction propre à réduire l'erreur constante.
Sans tout répéter en détail, qu'il soit précisé que quatre impulsions de retard se suivant provoquent l'accouplement de la source 160 à double fréquence aux électrodes commandant les redresseurs au silicium SCR7 et SCR8, par l'intermédiaire de la porte
et 24 et du transformateur T4, ce qui a pour effet de faire tourner le moteur 90 en sens inverse et de réduire l'erreur unidirectionnelle.
L'interrupteur sélecteur S2 étant placé en position 5 , le compteur de groupe se remettra à zéro après chaque cinquième longueur répétée ou sélectionnée. I1 faut quatre signaux d'avance ou de retard pour déterminer une impulsion, de sortie. Vu qu'une impulsion de signal d'erreur d'avance ou de retard suit (dans le temps) un signal de porte passant par le compteur, il est possible que ce dernier marque une unité alors que le compteur de groupe marque zéro. Elle précède ou suit dans le temps, du fait que le compte de groupe part du front de l'impulsion de porte, ce qui fait qu'elle est nécessairement en avance sur l'impulsion de l'explorateur.
Vu que les compteurs d'erreurs ne comportent que deux étages binaires, ils se remettent automatiquement à zéro après avoir compté jusqu'à quatre.
Si le signal suivant concerne une erreur de même direction, le compteur enregistre une unité et est alors régénéré lorsque le cycle de groupe recommence. Si le compte des erreurs n'est que d'une unité dans les compteurs FF8, FF9 (ou dans les compteurs FF10, Full), la remise à zéro est effectuée comme décrit plus haut, par le conducteur 166.
Reste à résoudre le cas où les compteurs d'erreurs ont enregistré plus d'une erreur et moins de quatre en fin de compte d'un groupe, et de leur remise à zéro.
Un circuit retardateur 18 est incorporé au conducteur 168 conduisant de la porte et 16 aux portes et 19 et 20 inhibitées. Ceci n'affecte pas l'opération que l'on vient de décrire, mais devient maintenant significatif. Les flip-flops FF8 et FF9 ayant compté deux ou trois unités, le flip-flop FF9 émettra une impulsion par le conducteur 166 lorsqu'il sera remis à zéro. Cette impulsion donnerait toutefois lieu à un signal erroné qui, à son tour mettrait le moteur correcteur en marche. Afin de prévenir cela, l'impulsion de remise à zéro du compteur de groupe est retardée de telle façon que les portes et 19 et 20 soient inhibitées avant que le compteur d'erreurs soit remis à zéro par le conducteur 166, ceci du fait de leur liaison au compteur de groupe par le conducteur 168.
Le retard apporté par ce circuit est de l'ordre de grandeur d'une microseconde, en sorte qu'il n'exerce aucune action sur les opérations normales précédemment décrites.
Les portes 19 et 20 sont des portes et inhibitées qui, en l'absence d'un signal du conducteur 168, laissent passer les impulsions provenant de n'importe quel compteur d'erreurs. Lorsqu'un signal passe par le conducteur 168, ces portes sont inhibitées et leurs sorties bloquées.
Toute impulsion de remise à zéro du compteur de groupe est précédée d'une impulsion d'inhibition des portes 19 et 20. Au moment où l'impulsion de régénération apparaît dans le conducteur 166 par suite dune remise à zéro, une impulsion de sortie de la porte 16 apparaît dans le circuit de retardement 18. En raison du retard, cette impulsion empêche les portes 19 et 20 de transmettre une impulsion provenant des flip-flops FF9 ou FF11 lors de leur remise à zéro. Normalement, les portes 19 et 20 sont bloquées, elles sont conductrices lorsqu'un signal traverse le conducteur 168, mais dans le cas présent ce signal est retardé, en sorte que les portes 19 et 20 ne conduisent pas.
Jusqu'ici, le groupe a été admis être de cinq unités. En déplaçant l'interrupteur S2 dans sa seconde position, la longueur du groupe serait de six. Le fonctionnement est alors pratiquement le même que décrit jusqu'ici, sauf que le compteur de groupe ne serait remis à zéro qu'après avoir compté jusqu'à six, le signal de remise à zéro transmis par le conducteur 166 dans le but de remettre le compteur d'erreurs à zéro s'appliquant alors à un groupe de six unités.
Dès lors, il faut qu'il y ait quatre impulsions d'erreur sur cinq, au lieu de quatre sur quatre, la dernière impulsion du groupe
Les longueurs répétées susceptibles d'être tra vaillées peuvent varier dans une très large mesure, si le variateur 44 autorise des variations de vitesse dans les mêmes proportions. On peut toutefois, et si néces saire, joindre une boîte de changement de vitesse au variateur 44 finement réglable. Ainsi, les variateurs connus sous les noms de Graham ou de Reeves n'autorisent des variations que dans de faibles limites et exigent par conséquent l'adjonction d'une boîte de vitesses.
Les circuits et leurs composants du présent système sont utilisables pour de petits et de plus puissants moteurs correcteurs en raison des grandes limites de puissance entre lesquelles peuvent fonctionner les redresseurs au silicone. Les mêmes redresseurs peuvent alimenter des moteurs de 1/100 de cheval à un cheval, si l'on admet qu'à 110 volts les unités utilisées laissent passer 6 ampères, ce qui correspond à une grandeur se trouvant à bon marché dans le commerce.