FR3011810A1 - Roue arriere directrice avec potence a double pivotement pour les velos et cyclomoteurs a 2 et 3 roues - Google Patents

Abstract

L'invention consiste en une roue arrière directrice dotée d'une potence à double articulation. Cette potence est reliée à la partie avant-centre du vélo par le pivot P1 et à la roue arrière par le pivot P2. La potence situe son extrémité antérieure P1 centrée dans l'axe longitudinal du vélo ou cyclomoteur et peut déplacer son extrémité postérieure P2 sur un arc, à gauche comme à droite. Ce mouvement déporte ainsi la partie antérieure de la roue lui permettant d'amorcer un virage dans la direction choisie. Ce système apporte les qualités dynamiques propres à lui assurer une meilleure stabilité et une meilleure sécurité. En particulier grâce au déport extérieur de X' le point de contact au sol de la roue par rapport à G le centre de gravité de l'ensemble.

Description

La présente invention concerne la direction par la roue arrière d'un vélo, bicyclette ou cyclomoteur à deux ou trois roues Le vélo actuel est pour une immense majorité dirigé par la roue avant, ce qui en limite les performances aérodynamiques et l'efficacité en raison de la position du cycliste «assis-debout» sur la selle ; beaucoup plus rares sont les vélos adoptant la position «couché» bien que celle-ci apporte plus de performances (le cycliste allongé offre beaucoup moins de résistance à l'air, il profite d'une meilleure ergonomie favorisant son efficacité au pédalage et d'un centre de gravité plus bas). L'invention du vélo couché n'est pas nouvelle mais on peut aussi constater que ces vélos «couchés» sont également embarrassés d'une roue avant directrice ne leur permettant pas d'exploiter toutes les qualités que pourrait avoir ce type de vélo : La transmission par la longue chaine allant du pédalier avant à la roue arrière fait perdre en dynamisme ; le guidon et le débattement la roue avant situés entre les jambes du cycliste affectent aussi son efficacité de pédalage. C'est pourquoi une direction par la roue arrière est souhaitée car elle peut éliminer ces inconvénients, malheureusement il n'en existe pas de véritablement satisfaisante, les très rares solutions déjà éprouvées n'offrent qu'une conduite instable et peu sécurisante. L'invention a donc le but d'apporter une solution satisfaisante de roue arrière directrice. Cette invention consiste en une roue arrière dirigée avec une potence à double articulation. Cette potence comporte à chaque extrémité un pivot vertical, le pivot P1 qui la relie à la partie avant-centrale du vélo et le pivot P2 qui la relie à ta roue arrière directrice. L'articulation P1, située dans l'axe longitudinal du cadre et derrière l'assise du cycliste, permet de diriger* 25 la potence dans la direction choisie. La potence en rotation sur le pivot P1 déplace te pivot P2 sur un arc. Ainsi dans son déplacement le pivot P2 entraine la partie antérieure de la roue arrière qui se trouve déportée ouvrant un angle vers l'avant et du côté opposé à la direction choisie pour accomplir le virage. (Différents angles sur le(s) pivot(s) P1 et/ou P2 autorisent des réglages variés). 30 *(au moyen d'un guidon, d'un volant, ou de commandes à câbles, à tringles, hydrauliques ou motorisées) Le double pivot de la potence qui articule la roue arrière directrice permet notamment d'amener celle-ci vers l'extérieur du virage, ainsi X' son point de contact au sol (selon l'axe passant par Y X' les points de contacts au sol des roues AV et AR) se trouve également à l'extérieur de la courbe. Simultanément G le 35 centre de gravité de l'ensemble pilote-machine s'inscrit lui à l'intérieur de la courbe, favorisant un bon appui en virage, une meilleure stabilité et plus de sécurité. Cette roue directrice arrière peut profiter au vélo couché en améliorant ses qualités dynamiques de tenue de route mais aussi ses performances par l'ergonomie, le dynamisme et l'aérodynamisme: Le cycliste 40 peut ainsi pédaler les jambes serrées, plus proches et en traction sur la roue avant (meilleur rendement : chaîne ou transmission plus courte) ; la roue avant n'ayant plus la fonction de direction donc pas de débattement, accorde ainsi un meilleur CX à l'ensemble. De même la position «couchée» du cycliste réduit sa surface frontale de moitié, épargne ses efforts, lui procure plus de puissance avec un meilleur appui dorsal et un centre de gravité plus bas. A noter également que cette meilleure ergonomie favorise 45 aussi l'utilisation additionnelle d'un carénage pouvant être encore mieux profilé. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente la roue arrière avec le dispositif vue de dessus.

50 La figure 2 représente la roue arrière et le dispositif adapté sur un vélo vue de dessus et vue en coupe En références de ces dessins : P1 le pivot antérieur de la potence, P2 le pivot postérieur de la potence, X et X' le point de contact au sol de la roue arrière, Y le point de contact au sol de la roue avant, G le centre de gravité de l'ensemble pilote machine. 55

Claims (2)

1. REVENDICATIONS1) Roue arrière directrice pour vélos et cyclomoteurs à deux ou trois roues ; l'invention est caractérisée par une potence articulée avec deux pivots, un à chaque extrémité. Le pivot P1 fixé à la partie avant-centrale du vélo et l'autre pivot P2 au cadre antérieur de la roue arrière directrice. 60 Pour diriger la roue arrière le pilote du vélo ou cyclomoteur souhaitant changer de direction actionne un moyen de transmission (guidon, volant ou autre) relié à la potence qui se met en rotation sur le pivot P1, ainsi la potence décrit un arc avec son autre extrémité : Le pivot P2 articulé à la roue arrière. Déplaçant ainsi P2 de côté, la partie antérieure de la roue arrière ouvre un angle vers l'avant et du côté opposé au virage ; son point de contact avec le sol se déplace aussi vers l'extérieur de la courbe. 65 L'utilisation de ce dispositif avec une double articulation de la direction de la roue arrière permet notamment, de placer X' le point de contact de la roue arrière à l'extérieur du virage, et G le centre de gravité à l'intérieur de l'axe passant par Y X' les points de contact au sol des roues AV et AR. Cette géométrie favorise ainsi une meilleure stabilité en courbe. Le pilote après avoir effectué son changement de direction relâche son effort sur le guidon et la roue reprend alors sa droite ligne. 70
2. 2 )Dispositif selon la revendication 1, la potence articulée au niveau du pivot P2 comporte un couple d'engrenages et/ou crémaillère permettant de contraindre l'angle d'ouverture de la roue arrière.