FR3074547A1 - Agrafe de fixation sur un bord de tole pour un vehicule automobile - Google Patents

Abstract

Agrafe (100) de fixation sur un bord d'un élément, tel qu'une tôle (124) d'un véhicule automobile, comportant : - une pince (112) sensiblement en U comportant un corps qui est en matériau plastique rigide et qui comporte deux jambes (112a, 112b) reliées par une âme (114) et définissant entre elles, à l'état libre, une ouverture (116) dans laquelle est destiné à être reçu ledit bord (124), lesdites jambes étant conformées de façon à définir, à l'état libre, une zone d'étranglement (Z1) de ladite ouverture, et - une cage (114) comportant deux bras (114a, 114b) définissant entre eux un logement (122) de réception de ladite pince, lesdits bras étant configurés pour exercer une force sur lesdites jambes, lorsque la pince est engagée dans ledit logement, de façon à déformer élastiquement ces jambes et provoquer un rapprochement de celles-ci et un serrage de celles-ci sur ledit bord, caractérisée en ce que lesdites jambes sont conformées de façon à définir, à l'état libre, au niveau de leurs extrémités libres opposées à ladite âme, une zone de rétrécissement (Z4) de ladite ouverture, lesdites zones d'étranglement et de rétrécissement étant recouvertes de patins (132) en matériau plastique souple destinés à être serrés sur ledit bord dans la position de serrage.

Description

Agrafe de fixation sur un bord de tôle pour un véhicule automobile

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention concerne notamment une agrafe de fixation sur un bord d’un élément, tel qu’une tôle d’un véhicule automobile, un dispositif de fixation comportant une telle agrafe, et un procédé de fabrication de cette agrafe.

ETAT DE L’ART

Un véhicule automobile est équipé de nombreux dispositifs de fixation par exemple pour fixer des câbles électriques. Certains de ces câbles doivent être fixés le long d’un bord de tôle de la carrosserie du véhicule et les dispositifs de fixation utilisés comprennent en général des agrafes.

Les dispositifs de fixation à agrafes habituellement utilisés comprennent une pince métallique sertie dans une cage en matériau plastique. La pince a une forme en U et est destinée à être engagée à cheval sur le bord de tôle. La pince comprend des griffes déformables dont les pointes glissent sur la tôle lors du montage et sont aptes à enserrer entre elles la tôle pour éviter un démontage accidentel. L’inconvénient de ce type de dispositifs et d’agrafes est lié à l’utilisation de pinces métalliques. Les pinces et en particulier leurs griffes ont tendance à rayer la tôle et à abîmer leur revêtement anti-corrosion. Des risques de corrosion existent donc au niveau des zones d’installation des agrafes. Par ailleurs, les griffes glissent sur la tôle lors du montage et il est difficile pour un opérateur de savoir si l’agrafe est bien montée sur la tôle, c'est-à-dire de savoir si la tôle est suffisamment engagée au fond de l’ouverture de l’agrafe.

La demande de brevet US-A1-20110154623 concerne une agrafe en matières plastiques et décrit les caractéristiques du préambule de la revendication 1. Une agrafe en matière plastique ne risque pas d’abîmer ni de rayer le bord de tôle sur lequel elle est montée. Par ailleurs, l’agrafe peut être configurée de façon à ce qu’un bruit au montage renseigne l’opérateur sur le fait que l’agrafe est correctement montée.

La présente invention propose un perfectionnement à cette technologie, qui permet notamment d’augmenter la force nécessaire à l’arrachement de l’agrafe et réduit donc le risque de démontage accidentel de cette agrafe.

EXPOSE DE L’INVENTION

L’invention propose à cet effet une agrafe de fixation sur un bord d’un élément, tel qu’une tôle d’un véhicule automobile, comportant :

- une pince sensiblement en U comportant un corps qui est en matériau plastique rigide et qui comporte deux jambes reliées par une âme et définissant entre elles, à l’état libre, une ouverture dans laquelle est destiné à être reçu ledit bord, lesdites jambes étant conformées de façon à définir, à l’état libre, une zone d’étranglement de ladite ouverture, et

- une cage comportant deux bras définissant entre eux un logement de réception de ladite pince, lesdits bras étant configurés pour exercer une force sur lesdites jambes, lorsque la pince est engagée dans ledit logement, de façon à déformer élastiquement ces jambes et provoquer un rapprochement de celles-ci et un serrage de celles-ci sur ledit bord, caractérisée en ce que lesdites jambes sont conformées de façon à définir, à l’état libre, au niveau de leurs extrémités libres opposées à ladite âme, une zone de rétrécissement de ladite ouverture, lesdites zones d’étranglement et de rétrécissement étant recouvertes de patins en matériau plastique souple destinés à être serrés sur ledit bord dans la position de serrage.

Dans la présente demande, on entend par « zone d’étranglement » de l’ouverture de la pince, une zone où la largeur de l’ouverture est plus faible que la largeur maximale de la portion d’ouverture située au-dessus de cette zone, ainsi que de la largeur maximale de la portion d’ouverture située au-dessous de cette zone. On entend par « zone de rétrécissement » de l’ouverture de la pince, une zone où la largeur de l’ouverture est plus faible que la largeur maximale de la portion d’ouverture située au-dessus ou au-dessous de cette zone.

Par ailleurs, les termes « rigide » et « souple » doivent être compris comme qualifiant des matériaux plastiques ayant des rigidités différentes. Naturellement, un matériau plastique qualifié de souple est moins rigide qu’un matériau plastique qualifié de rigide (et a par exemple une dureté Shore inférieure à un matériau plastique rigide).

En plus de la zone d’étranglement et de serrage de la tôle entre les jambes de la pince, l’invention propose donc une zone additionnelle de rétrécissement et de serrage de la tôle entre ces jambes. Il y a donc un double serrage de la tôle avec la pince de l’agrafe selon l’invention, ce qui permet de garantir une fixation optimale de l’agrafe.

L’agrafe selon l’invention peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément les unes des autres ou en combinaison les unes avec les autres :

- l’agrafe présente un plan médian de symétrie qui passe sensiblement entre lesdites jambes, par le milieu de ladite ouverture,

- chacune desdites jambes comprend deux dièdres respectivement supérieur et inférieur et dont les sommets sont orientés vers l’extérieur de ladite ouverture, le dièdre supérieur ayant son extrémité supérieure reliée à ladite âme et son extrémité inférieure reliée à une extrémité supérieure du dièdre inférieur,

- l’extrémité inférieure du dièdre supérieur et l’extrémité supérieure du dièdre inférieur qui sont situées dans ladite zone d’étranglement, et le dièdre inférieur comprend une extrémité inférieure qui est située ladite zone de rétrécissement,

- les sommets desdits dièdres comprennent des premiers rebords d’accrochage configurés pour coopérer avec des seconds rebords d’accrochage prévus dans le logement de ladite cage,

- ladite cage comprend des seconds rebords d’accrochage supérieurs configurés pour coopérer avec lesdits premiers rebords d’accrochage des dièdres supérieurs lorsque la pince est dans une position d’engagement intermédiaire dans ledit logement, et des seconds rebords d’accrochage inférieurs configurés pour coopérer avec lesdits premiers rebords d’accrochage des dièdres inférieurs lorsque la pince est dans une position d’engagement complet dans ledit logement,

- les patins sont uniquement situés sur lesdites zones d’étranglement et de rétrécissement,

- les patins sont formés d’une seule pièce et reliés ensemble par une bande de matière s’étendant le long des jambes et de l’âme, à une extrémité axiale seulement de celles-ci,

- ladite âme comprend un bossage supérieur en saillie configurée pour coopérer par emboîtement avec un évidement de forme complémentaire de ladite cage lorsque ladite pince est engagée dans ledit logement,

- la cage est réalisée en matériau plastique rigide,

- la cage a une forme sensiblement en U et ses bras sont reliés par une âme,

- le logement de la cage est ouvert en direction axiale et ses bras comprennent à chacune de leurs extrémités axiales des rebords de retenue aptes à coopérer avec ladite pince,

- lesdits rebords de retenue sont crénelés, les dents des rebords au niveau de chacune desdites extrémités axiales étant de préférence disposées en quinconce,

- la pince et la cage sont réalisées simultanément et sont reliées par au moins un pont de matière,

- la pince et la cage sont positionnées de façon à ce que la pince soit située à l’entrée dudit logement, une simple translation de la pince dans le logement suffisant à rompre ledit au moins un pont de matière et à engager au moins partiellement la pince dans le logement,

- la cage est non déformable élastiquement.

La présente invention concerne également un dispositif de fixation d’un moyen tel qu’un câble électrique, sur un bord d’un élément, tel qu’une tôle, caractérisé en ce qu’il comprend une agrafe telle que décrite précédemment, et un organe de fixation dudit moyen, tel qu’un serre câble électrique.

La présente invention concerne également un procédé de fabrication d’une agrafe telle que décrite ci-dessus, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes consistant à :

- réaliser simultanément un ensemble monobloc comportant ladite cage et ledit corps de pince, ladite cage et ledit corps de pince étant reliés par au moins un pont de matière,

- réaliser lesdits patins soit simultanément par bi-injection, soit postérieurement par surmoulage.

DESCRIPTION DES FIGURES

L’invention sera mieux comprise et d’autres détails, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante faite à titre d’exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue schématique d’une agrafe de fixation selon la technique antérieure,

- la figure 2 est une vue schématique en perspective d’une agrafe de fixation selon l’invention,

- la figure 3 est une vue de face de l’agrafe de la figure 2, sa pince et sa cage étant dans une position post-fabrication,

- la figure 4 est une vue de côté de l’agrafe de la figure 2, dans la position de la figure 3,

- la figure 5 est une vue de côté et en coupe axiale de l’agrafe de la figure 2, dans la position de la figure 3,

- la figure 6 est une vue de face de l’agrafe de la figure 2, dans une position pré-assemblée ou de livraison,

- la figure 7 est une vue de face de l’agrafe de la figure 2, dans une position de fixation sur un bord de tôle, et

- la figure 8 est une vue en perspective de l’agrafe de la figure 2, dans la position de la figure 7.

DESCRIPTION DETAILLEE

La figure 1 illustre une agrafe de fixation 10 de la technique antérieure, du type de celle décrite dans la demande antérieure US-A120110154623.

L’agrafe 10 comprend une pince 12 et une cage 14 qui sont toutes les deux sensiblement en U. La pince 12 comprend deux jambes 12a, 12b définissant une ouverture 16 de réception d’un bord de tôle.

Les jambes 12a, 12b sont réalisées dans un matériau plastique rigide et sont recouvertes, du côté de l’ouverture 16, d’un revêtement 18 en matériau plastique souple, qui s’étend sur toute la hauteur des jambes.

Si on fait abstraction du revêtement 18, les jambes 12a, 12b sont conformées de façon à définir, à l’état libre, une zone d’étranglement Z1 de l’ouverture dans un plan transversal P1.

Même si on considère que les extrémités supérieures des jambes 12a, 12b forment une zone Z2 de rétrécissement de l’ouverture, cette zone n’est pas une zone d’étranglement au sens de l’invention et la pince n’est pas apte à enserrer la tôle dans cette zone du fait de la rigidité conférée par l’âme 20 de liaison des jambes. Par ailleurs, même si le revêtement 18 pourrait être surépaissi aux extrémités inférieures libres des jambes pour rétrécir l’ouverture, cette zone de rétrécissement Z3 ne serait pas obtenue par la conformation des jambes et n’assurerait pas non plus un serrage optimal de la tôle.

Les figures 2 à 7 illustrent un mode de réalisation préféré d’une agrafe de fixation 110 conforme à l’invention.

L’agrafe 110 comprend une pince 112 et une cage 114.

La pince 112 a une forme générale sensiblement en U et comporte un corps en matériau plastique rigide, par exemple en polyamide. Le corps comporte deux jambes 112a, 112b dont les extrémités supérieures sont reliées par une âme 120 et dont les extrémités inférieures sont libres.

La pince 112 est élastiquement déformable et ses jambes sont mobiles depuis une position libre sans contrainte, représentée aux figures 2 à 4, jusqu’à une position contrainte représentée aux figures 7 et 8. Pour obtenir cette dernière position, la pince 112 est engagée dans un logement 122 de la cage 120. La figure 6 représente la pince 112 dans une position intermédiaire dans laquelle elle peut être contrainte également.

A l’état libre sans contrainte, les jambes 112a, 112b sont écartées l’une de l’autre. Lorsque la pince 112 est contrainte, les jambes sont rapprochées l’une de l’autre. Le rapprochement des jambes est recherché de façon à ce qu’elles enserrent un bord de tôle 124 qui serait engagé dans l’ouverture 116 de la pince et sur lequel devrait être fixée l’agrafe 110.

La pince 112 présente un plan médian de symétrie P1 qui passe entre les jambes 112a, 112b et au milieu de l’ouverture 116 définie par les jambes. La coupe de la figure 5 est réalisée dans le plan P1. Le plan P1 peut également être considéré comme un plan axial qui comporte une pluralité d’axes dont au moins un axe de flexion des jambes.

L’âme 120 s’étend majoritairement dans un plan transversal P2 perpendiculaire au plan P1, et comprend dans l’exemple représenté un bossage supérieur 126 en saillie vers l’extérieur de l’ouverture 116. Les jambes 112a, 112b s’étendent vers le bas depuis des côtés opposés de l’âme 120 et comprennent chacune deux dièdres ou portions en dièdre.

Chaque jambe 112a, 112b comprend un dièdre supérieur 112aa, 112ba et un dièdre inférieur 112ab, 112bb, les sommets 112a1, 112a2, 112b1, 112b2 de ces dièdres étant orientés vers l’extérieur de l’ouverture. Le sommet 112a1, 112b1 du dièdre supérieur est situé dans un plan transversal P3 et le sommet 112a2, 112b2 du dièdre inférieur est situé dans un plan transversal P4.

Le dièdre supérieur 112aa, 112ba a son extrémité supérieure qui est reliée à l’âme 120 dans le plan transversal P2, et son extrémité inférieure qui est reliée à une extrémité supérieure du dièdre inférieur 112ab, 112bb dans le plan transversal P5. Enfin les extrémités inférieures des dièdres inférieurs 112ab, 112bb sont situées dans un plan transversal P6. Les différents plans transversaux sont parallèles et positionnés de la façon suivante, depuis les extrémités libres des jambes 112a, 112b jusqu’à l’âme 120 de la pince : P6, P4, P5, P3 et P2.

Au niveau de ses sommets, chaque jambe 112a, 112b comprend un rebord d’accrochage 128 mieux visible à la figure 6. Chaque rebord 128 s’étend sur toute la dimension axiale du sommet et de la pince 112, comme on le voit à la figure 2. Chaque rebord 128 est formé en saillie sur le sommet et comprend un épaulement 128a orienté vers le bas. On comprend donc que les rebords 128 sont situés respectivement dans le plan P3, pour ceux situés sur les dièdres supérieurs, et dans le plan P4, pour ceux situés sur les dièdres inférieurs. Ces rebords 128 sont destinés à coopérer avec des rebords complémentaires de la cage 112, comme cela sera décrit plus en détail dans ce qui suit.

La largeur maximale de la pince, au niveau des rebords 128 des dièdres supérieurs, est noté Umaxl. La largeur maximale de la pince, au niveau es rebords 128 des dièdres inférieurs, est notée Umax2. Dans l’exemple représenté, Umax2 est supérieur à Umaxl.

Au niveau de leurs extrémités libres, les jambes 112a, 112b peuvent en outre comprendre une dent 130 (figure 6). Chaque dent 130 est formée en saillie et définit une cavité 130a orientée vers le haut. On comprend que les dents 130 sont sensiblement situées dans le plan P6. Ces dents 130 peuvent être destinées à coopérer avec un outil d’extraction de la pince de son moule de fabrication.

Comme on le voit aux figures 3 et 6, lorsque la pince est à l’état libre sans contrainte ou partiellement contrainte, l’ouverture 116 a une forme générale en quille de bowling. Les dièdres supérieurs 112aa, 112ba définissent entre eux une portion supérieure de l’ouverture et donc la tête ou extrémité supérieure de la quille. Un étranglement de l’ouverture 116 a lieu au niveau des liaisons des dièdres supérieurs et inférieurs, et correspond à l’étranglement de la quille de bowling. Les dièdres inférieurs 112ab, 112bb définissent entre eux une portion inférieure de l’ouverture et donc le corps ou partie inférieure de la quille. Enfin, un rétrécissement a lieu au niveau des extrémités libres des jambes et donc des extrémités inférieures des dièdres inférieurs, ce qui correspond à l’extrémité inférieure rétrécie d’une quille de bowling.

Les portions supérieure et inférieure de l’ouverture 116 sont ainsi séparées par une zone d’étranglement Z1. La largeur maximale de la portion supérieure de l’ouverture, qui est ici située dans le plan P3, est notée Lmaxl. La largeur maximale de la portion inférieure de l’ouverture, qui est ici située dans le plan P4, est notée Lmax2. Lminl est ici la largeur minimale de l’ouverture, qui est ici mesurée entre les jambes (et non pas les patins qui seront décrits dans ce qui suit), au niveau du plan P5. Lmin2 est la largeur minimale de l’ouverture, qui est ici mesurée entre les jambes, au niveau du plan P6. De préférence, Lminl est inférieure à Lmin2. De préférence, Lmaxl est inférieure à Lmax2. De préférence, Lminl et Lmin2 sont inférieures à Lmaxl et Lmax2.

En plus de son corps, la pince 112 comprend des patins 132 en matériau plastique souple, par exemple en TPE (élastomère thermoplastique). Les patins 132 tapissent de préférence une partie seulement des faces intérieures en regard des jambes 112a, 112b. Dans l’exemple représenté, les patins sont au nombre de quatre dont une paire est située au niveau de la zone d’étranglement S1, en regard l’un de l’autre, et une autre paire est située au niveau de la zone de rétrécissement Z4, également en regard l’un de l’autre.

Avantageusement, comme cela est visible à la figure 2, les patins 132 s’étendent sur toute la dimension axiale des jambes. Les patins sont formés en surépaisseur sur les faces intérieures des jambes et réduisent d’autant les largeurs Lminl et Lmin2 précitées. On comprend que les jambes sont aptes à venir en appui par l’intermédiaire des patins 132 sur le bord de tôle 124, ce dernier étant alors enserré entre les patins lorsque les jambes sont contraintes et rapprochées l’une de l’autre (figure 7).

Les patins 132 peuvent être formés d’une seule pièce et reliés ensemble par une bande de matière 134 s’étendant le long des jambes et de l’âme, à une extrémité axiale seulement de celles-ci (cf. figure 2). Pour éviter aux patins 132 ainsi qu’à la bande de matière 134 de se désolidariser du corps de la pince, cette bande 134 peut être logée dans un chanfrein ou lamage 136 du corps, qui s’étend sur les jambes et l’âme. Les flancs axiaux libres de la bande 134, des jambes 112a, 112b, et de l’âme 120 seraient ainsi coplanaires. Les patins 132 peuvent quant à eux être reliés à des pieds en queue d’aronde emmanchés dans des cavités 138 de forme complémentaire du corps (cf. figure 6).

La cage 114 a une forme générale en U et comprend deux bras 114a, 114b dont les extrémités supérieures sont reliées ensemble par une âme 140 et dont les extrémités inférieures sont libres. Le logement 122 définit par la cage 114 a son entrée au niveau des extrémités libres des bras. Autrement dit, la pince 112 est engagée dans le logement 122 en passant à travers son entrée et donc entre les extrémités libres des bras.

De façon facultative, la cage 114 peut comprendre des raidisseurs 142 qui peuvent se présenter sous la forme de nervures de raidissement s’étendant sur l’âme 140 et les bras 114a, 114b, du côté opposé au logement 122. La cage 114 est avantageusement non déformable élastiquement.

A l’intérieur du logement 122, l’âme 140 comprend un évidement 144 de forme complémentaire au bossage 126 précité de la pince. A l’intérieur du logement, les bras portent les rebords d’accrochage 146, 148 qui sont destinés à coopérer avec les rebords d’accrochage 128 de la pince.

Les bras comportent une première paire de rebords 146, dits rebords supérieurs, en regard l’un de l’autre, et une seconde paire de rebords 148, dits rebords inférieurs, en regard l’un de l’autre. Les rebords supérieurs 146 sont destinés à coopérer avec les rebords 128 des dièdres supérieurs des jambes, et les rebords sont destinés à coopérer avec les rebords 128 des dièdres inférieurs des jambes. Les rebords 148 sont situés aux extrémités inférieures libres des bras 114a, 114b.

Chaque rebord 146, 148 s’étend sur sensiblement toute la dimension axiale du bras correspondant, comme on le voit à la figure 5. Chaque rebord 146, 148 est formé en saillie sur la face intérieure du bras et comprend un épaulement 146a, 148a orienté vers le haut. On comprend donc les rebords 128 sont destinés à coopérer avec les rebords 146, 148 par appui de leurs épaulements 128a sur les épaulements 146a, 148a des rebords 146, 148.

Les rebords 146, 148 sont agencés de façon à ce qu’ils ne coopèrent pas simultanément avec les rebords 128.

La figure 6 représente une position de livraison ou d’engagement partiel de l’agrafe de fixation 110, c'est-à-dire une position dans laquelle l’agrafe serait commercialisée et prête à être utilisée. Dans cette position, la pince 112 est partiellement engagée dans la cage 114 et les rebords 128 des dièdres supérieurs des jambes coopèrent avec les rebords supérieurs 146 de la cage. Les rebords 128 des dièdres inférieurs des jambes ne coopèrent pas avec les rebords inférieurs 148 de la cage. Les extrémités inférieures des bras 114a, 114b sont en appui sur les jambes (par exemple au niveau des dièdres inférieurs) ou sont à distance des jambes. Par ailleurs, Umaxl peut être sensiblement égale ou légèrement inférieure à la largeur ou distance entre les bras. Les jambes sont ainsi non contraintes ou partiellement contraintes dans cette position de livraison.

La figure 7 représente une position d’engagement ou d’engagement complet de la pince dans laquelle les rebords 128 des dièdres inférieurs des jambes coopèrent avec les rebords inférieurs 148 de la cage. Dans cette position et comme représenté, le bossage 126 de la pince peut être engagé dans l’évidement 144 de la cage. Les rebords 128 des dièdres supérieurs des jambes ne coopèrent pas avec les rebords supérieurs 146 de la cage. Umax2 est supérieure à la largeur ou distance entre les bras si bien que les jambes sont contraintes et sollicitées l’une vers l’autre dans cette position d’engagement.

Le passage de la position de la figure 6 à celle de la figure 7 est obtenu en appliquant une force d’appui sur la pince ou sur la cage de façon à ce que la pince rentre davantage dans le logement de la cage. Un point dur doit être franchi, qui est ici obtenu par l’appui et le franchissement des rebords 128, 148 lors de cet engagement. Lors de l’appui des rebords 148 sur les rebords 128, les jambes se déforment élastiquement jusqu’à ce que les épaulements des rebords s’engagent par encliquetage élastique les uns sur les autres, ce qui peut générer un bruit audible par un opérateur. L’engagement du bossage 126 dans l’évidement 144 peut également produire un bruit audible assurant l’opérateur sur la bonne fixation de l’agrafe.

En pratique, le bord de tôle 124 est engagé dans l’ouverture de la pince jusqu’à venir en appui sur son âme 120. Une force d’appui est appliquée vers le bas sur la cage, dont les extrémités inférieures des bras vont glisser sur les dièdres inférieurs et provoquer leur fléchissement vers l’intérieur. La force est maintenue jusqu’à l’encliquetage élastique précité, les patins étant alors serrés transversalement sur les faces opposées du bord de tôle.

Pour éviter un retrait accidentel de la pince 112 du logement de la cage, par glissement dans le plan P1, la cage comprend des rebords 150 de retenue axiale de la pince dans le logement. Ces rebords 150 sont crénelés et comprennent des dents150a, 150b. Les dents 150a, 150b situées sur un même côté de la cage sont disposées en quinconce, c'est-àdire que les dents 150a situées sur le bord axial de l’une des jambes sont décalées le long du plan P1 par rapport aux dents 150b situées sur le bord axial de l’autre des jambes. Chacun de ces bords comprend ici deux dents de forme générale rectangulaire ou carrée.

Le matériau plastique rigide de la pince 112 est de préférence identique au matériau plastique rigide de la cage 114. Avantageusement, le corps de la pince et la cage sont réalisés simultanément lors d’une étape d’injection moulage. Ils sont alors de préférence réalisés d’une seule pièce, la cage et le corps de pince étant reliés par au moins un pont de matière 152.

Dans l’exemple représenté, la cage et le corps de pince peuvent être réalisés simultanément dans la position représentée à la figure 3, dans laquelle le corps de pince est positionné à l’entrée du logement de la cage. Un ou des ponts de matière 152 peuvent s’étendre alors entre l’âme 120 de la pince et les bras 114a, 114b de la cage.

Les patins 132 sont réalisés dans un matériau plastique souple et peuvent être réalisés, soit simultanément à la cage et au corps de pince, par bi-injection, soit postérieurement par surmoulage.

Comme cela est schématiquement représenté à la figure 8, l’agrafe 110 selon l’invention peut être associée à un organe 154 de fixation par exemple d’un câble électrique, sur le bord de tôle 124, cet organe de fixation 154 étant par exemple un serre câble électrique. Le bord de tôle 124 peut avoir une épaisseur comprise entre 0,5 et 3mm. A l’état libre sans contrainte, les largeurs Lminl et Lmin2 sont comprises entre 0,5 et 3mm environ.

Claims (17)

1. REVENDICATIONS

   1. Agrafe (100) de fixation sur un bord d’un élément, tel qu’une tôle (124) d’un véhicule automobile, comportant :

   - une pince (112) sensiblement en U comportant un corps qui est en matériau plastique rigide et qui comporte deux jambes (112a, 112b) reliées par une âme (114) et définissant entre elles, à l’état libre, une ouverture (116) dans laquelle est destiné à être reçu ledit bord (124), lesdites jambes étant conformées de façon à définir, à l’état libre, une zone d’étranglement (Z1) de ladite ouverture, et

   - une cage (114) comportant deux bras (114a, 114b) définissant entre eux un logement (122) de réception de ladite pince, lesdits bras étant configurés pour exercer une force sur lesdites jambes, lorsque la pince est engagée dans ledit logement, de façon à déformer élastiquement ces jambes et provoquer un rapprochement de celles-ci et un serrage de celles-ci sur ledit bord, caractérisée en ce que lesdites jambes sont conformées de façon à définir, à l’état libre, au niveau de leurs extrémités libres opposées à ladite âme, une zone de rétrécissement (Z4) de ladite ouverture, lesdites zones d’étranglement et de rétrécissement étant recouvertes de patins (132) en matériau plastique souple destinés à être serrés sur ledit bord dans la position de serrage.
2. 2. Agrafe (100) selon la revendication précédente, dans laquelle elle présente un plan médian de symétrie (P1) qui passe sensiblement entre lesdites jambes (112a, 112b), par le milieu de ladite ouverture (116).
3. 3. Agrafe (100) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle chacune desdites jambes (112a, 112b) comprend deux dièdres respectivement supérieur (112aa, 112ba) et inférieur (112ab, 112bb) et dont les sommets (112a1, 112b1, 112a2, 112b2) sont orientés vers l’extérieur de ladite ouverture, le dièdre supérieur ayant son extrémité supérieure reliée à ladite âme (120) et son extrémité inférieure reliée à une extrémité supérieure du dièdre inférieur.
4. 4. Agrafe (100) selon la revendication précédente, dans laquelle l’extrémité inférieure du dièdre supérieur (112aa, 112ba) et l’extrémité supérieure du dièdre inférieur (112ab, 112bb) sont situées dans ladite zone d’étranglement (Z1), et le dièdre inférieur comprend une extrémité inférieure qui est située dans ladite zone de rétrécissement (Z4).
5. 5. Agrafe (100) selon la revendication 3 ou 4, dans laquelle les sommets (112a1, 112b1, 112a2, 112b2) desdits dièdres comprennent des premiers rebords d’accrochage (128) configurés pour coopérer avec des seconds rebords d’accrochage (146, 148) prévus dans le logement (122) de ladite cage (114).
6. 6. Agrafe (100) selon la revendication précédente, dans laquelle ladite cage (114) comprend des seconds rebords d’accrochage supérieurs (146) configurés pour coopérer avec lesdits premiers rebords d’accrochage (128) des dièdres supérieurs lorsque la pince (112) est dans une position d’engagement intermédiaire dans ledit logement, et des seconds rebords d’accrochage inférieurs (148) configurés pour coopérer avec lesdits premiers rebords d’accrochage (128) des dièdres inférieurs lorsque la pince est dans une position d’engagement complet dans ledit logement.
7. 7. Agrafe (100) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle les patins (132) sont uniquement situés sur lesdites zones d’étranglement (Z1) et de rétrécissement (Z4).
8. 8. Agrafe (100) selon la revendication précédente, dans laquelle les patins (132) sont formés d’une seule pièce et reliés ensemble par une bande de matière (134) s’étendant le long des jambes (112a, 112b) et de l’âme (120), à une extrémité axiale seulement de celles-ci.
9. 9. Agrafe (100) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle ladite âme (114) comprend un bossage supérieur (126) en saillie configurée pour coopérer par emboîtement avec un évidement (144) de forme complémentaire de ladite cage (114) lorsque ladite pince (112) est engagée dans ledit logement (122).
10. 10. Agrafe (100) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle la cage (114) est réalisée en matériau plastique rigide.
11. 11. Agrafe (100) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle la cage (114) a une forme sensiblement en U et ses bras (114a, 114b) sont reliés par une âme (140).
12. 12. Agrafe (100) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle le logement (122) de la cage (114) est ouvert en direction axiale et ses bras (114a, 114b) comprennent à chacune de leurs extrémités axiales des rebords de retenue (150) aptes à coopérer avec ladite pince.
13. 13. Agrafe (100) selon la revendication précédente, dans laquelle lesdits rebords de retenue (150) sont crénelés, les dents (150a, 150b) des rebords au niveau de chacune desdites extrémités axiales étant de préférence disposées en quinconce.
14. 14. Agrafe (100) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle la pince (112) et la cage (114) sont réalisées simultanément et sont reliées par au moins un pont de matière (152).
15. 15. Agrafe (100) selon la revendication précédente, dans laquelle la pince (112) et la cage (114) sont positionnées de façon à ce que la pince soit située à l’entrée dudit logement (122), une simple translation de la pince dans le logement suffisant à rompre ledit au moins un pont de matière (152) et à engager au moins partiellement la pince dans le logement.
16. 16. Dispositif de fixation d’un moyen tel qu’un câble électrique, sur un bord d’un élément, tel qu’une tôle, caractérisé en ce qu’il comprend une agrafe (100) selon l’une des revendications précédentes et un organe de fixation dudit moyen, tel qu’un serre câble électrique.
17. 17. Procédé de fabrication d’une agrafe selon l’une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes consistant à :

    - réaliser simultanément un ensemble monobloc comportant ladite cage (114) et ledit corps de pince (112), ladite cage et ledit corps de pince étant reliés par au moins un pont de matière (152),

    - réaliser lesdits patins (132) soit simultanément par bi-injection, soit 5 postérieurement par surmoulage.