La présente invention concerne un arceau destiné à former une armature d'un abri comportant au moins une paroi de toile, ainsi qu'une armature et un abri comprenant un tel arceau. Il est connu de l'état de la technique d'employer des arceaux composés de plusieurs tiges reliées entre elles par un moyen d'articulation élastique. Ce moyen d'articulation facilite le rangement des tiges qui peuvent ainsi être entreposées les unes contre les autres dans un sac afin de gagner de la place. Il prévient également la perte d'une tige, ce qui rendrait la tente inutilisable.
D'une façon connue, le mode opératoire pour ériger une tente, consiste dans un premier temps à assembler manuellement plusieurs tiges les unes aux autres afin de former un arceau. Plusieurs ensembles de tiges sont ainsi assemblés afin de former un ensemble d'arceaux. Le nombre d'arceaux dépend essentiellement du gabarit de la tente ainsi que de la complexité de son architecture. Une tente de grande dimension peut par exemple être subdivisée en plusieurs parties formant chacune une pièce à l'intérieur de la tente. L'assemblage des tiges se fait généralement par emboitement d'une tige dans une autre. Une fois les arceaux assemblés, ceux ci sont dans un deuxième temps enfilés à travers des passants se trouvant sur la toile de tente.
La disposition des passants sur la toile va induire une courbure générale des différents arceaux afin de conférer à la tente une forme stable, définitive et prédéterminée. Le montage d'une tente selon ce mode opératoire peut s'avérer long et fastidieux surtout dans le cas d'une tente de grande taille possédant 25 plusieurs compartiments. Il est également connu de l'état de la technique d'employer des tentes à montage rapide qui ne nécessitent ni l'assemblage des tiges entres elles ni le passage des arceaux dans les passants, utilisant des armatures flexibles. 30 Cependant de telles tentes sont restreintes au niveau de leur taille et de leur modularité. Elles ont une architecture très figées et sont de plus très encombrantes au transport car les arceaux ne sont pas composés d'une multitude de tiges. Une telle tente se plie généralement sur elle-même en une multitude de cercles avec un rayon de courbure plus ou moins importante afin 35 de pouvoir ranger la tente à l'intérieur d'un sac. Les dimensions de la tente sont donc dépendantes du rayon de courbure des arceaux. Un rayon de courbure trop grand permet la réalisation d'une tente de grande dimension mais induira un encombrement conséquent au transport. De la même manière un rayon de courbure trop petit permet un encombrement réduit au transport mais induira une faible dimension de tente.
Il est également connu notamment du document EP0507012 d'utiliser des tentes présentant une armature de type parapluie restant à demeure dans la toile de tente, et pouvant être repliée avec un système de bielles. Un tel système contraint la forme de la tente et sa structure complexe diminue sa fiabilité.
La présente invention a pour objectif de proposer une solution à ces inconvénients. A cet effet, la présente invention a pour objet un arceau destiné à former une armature d'un abri comportant au moins une paroi de toile comprenant au moins deux tiges reliées l'une à l'autre sur l'une de leur extrémité par des moyens d'articulation caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de blocage soumis à l'action de moyens élastiques, les moyens de blocage étant mobile entre une première position dans laquelle les moyens d'articulation autorisent un mouvement relatif des tiges entre elles selon au moins un degré de liberté de rotation, et une seconde position dans laquelle les deux tiges sont maintenues en position selon une orientation relative prédéterminée, les moyens de blocage coopérant sous l'action des moyens élastiques avec au moins l'une des tiges sur une partie de leur déplacement entre la première et la seconde position pour ramener les tiges selon l'orientation relative prédéterminée, et les moyens d'articulation comprenant un organe en matériau déformable. Cette disposition permet de plier l'arceau selon les moyens d'articulation se trouvant entre les différentes tiges afin d'obtenir un minimum d'encombrement de l'arceau et ainsi de faciliter son rangement à l'intérieur d'un sac par exemple. Mais surtout cette disposition permet l'érection facilitée de l'arceau grâce à l'alignement de toutes les tiges adjacentes selon une orientation relative prédéterminée. Cette orientation est tout d'abord rendue possible par l'action des moyens d'articulation qui tendent à rapprocher les orientations des extrémités de deux tiges reliées, puis par l'action des moyens élastique sur les moyens de blocage qui vont pousser sur la paroi latérale extérieure de la tige afin de la redresser puis de la bloquer dans les moyens de blocage lorsque celle-ci sera suffisamment redressée. L'emploi d'un matériau déformable permet aux tiges de se mouvoir facilement l'une par rapport à l'autre conférant ainsi le degré de liberté en rotation. Selon un mode de réalisation, les moyens de blocage possèdent une extrémité formant un fourreau de guidage de la tige afin de la ramener 5 selon son orientation relative prédéterminée. Cette disposition permet aux moyens de blocage de prendre appui sur la surface latérale extérieure de la tige à redresser et de la guider vers l'intérieur du fourreau. Une fois à l'intérieur du fourreau, la tige est maintenue fixe dans les moyens de blocage sous l'action des moyens élastiques. 10 Avantageusement, le matériau déformable est un matériau élastique, notamment un élastomère. Cette disposition permet d'obtenir une première force de rappel dirigée à l'encontre des moyens de blocage. Dans un mode de réalisation, les moyens de blocage comprennent 15 des moyens favorisant sa préhension. Ces moyens sont utiles au moment du pliage de l'arceau. En effet, lors du pliage il faut ramener les organes de blocage suivant leur première position ce qui va à l'encontre de la position d'équilibre des moyens élastiques, notamment du ressort. Un opérateur doit pouvoir se saisir facilement des 20 moyens de blocage afin d'exercer une force sur les moyens élastiques, ce qui permettra le dégagement de la tige de l'intérieur du fourreau et donc le pliage de l'arceau en effectuant successivement la même opération à l'ensemble des moyens d'articulations. Avantageusement, l'élément élastique est entièrement caché par 25 les moyens de blocage. Cette disposition rend l'arceau plus esthétique mais permet surtout d'éviter que les doigts ou la main de l'opérateur ne soient pris par les moyens élastiques lors de leur passage de la deuxième à la première position. Selon un mode de réalisation, au moins une portion des tiges est 30 tubulaire. Cette disposition facilite la solidarisation des tiges avec les moyens d'articulation, notamment dans le cas de l'utilisation d'un élastomère pouvant être serti ou collé à l'intérieur de cette portion. Selon le même mode de réalisation, les moyens d'articulation sont 35 fixés dans les portions tubulaires des tiges.
Cette fixation dans les portions tubulaires des tiges permet d'exercer la force de rappel des moyens d'articulation vers l'intérieur de la tige et d'orienter les tiges suivant leur axe de symétrie, ce qui aide à l'orientation de la tige à l'intérieur du fourreau.
Avantageusement, les moyens de blocage comprennent des moyens de coopération avec des moyens de blocages d'une articulation appartenant à un arceau distinct du même type. L'invention porte également sur une armature pour un abri comportant au moins une paroi de toile comprenant au moins un arceau. Enfin, l'invention porte également sur un abri comportant au moins une paroi de toile présentant des passants dans lesquels passe un arceau. L'application de ce type d'arceau à l'armature d'un abri comportant au moins une paroi de toile, par exemple une tente de camping, permet le repli d'une tente sans avoir à retirer les arceaux des passants de la toile de tente et permet l'érection de celle-ci par le simple fait de relâcher librement les arceaux de toute contrainte extérieure forçant les moyens de blocage de ses articulations à se maintenir dans leur deuxième position. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs formes d'exécution d'un arceau pour tente selon l'invention. Les figures 1 a et 1 b présentent respectivement une vue en coupe de l'articulation d'un arceau suivant un premier mode de réalisation de l'invention dans sa première position dite ouverte et dans sa seconde position dite fermée. Les figures 2a et 2b présentent respectivement l'articulation d'un arceau suivant un deuxième mode de réalisation de l'invention dans sa première position dite ouverte et dans sa seconde position dite fermée. Les figures 3a à 3d présentent l'articulation d'un arceau suivant un troisième mode de réalisation. La figure 4 montre la vue partiel d'une tente de camping équipé d'arceaux selon l'invention. Selon un premier mode de réalisation, l'arceau présenté sur les figures la et 1 b comprend un semble de tiges 2a, 2b. Au niveau d'une articulation entre deux tiges adjacentes, ces deux tiges 2a, 2b comportent chacune sur leur extrémité un tube 16a, 16b emmanché jusqu'à une butée 17 disposée transversalement sur une portion des tubes 16a, 16b. Pour une meilleure stabilité, ces tubes 16a, 16b sont collés aux tiges 2a, 2b sur toute leur surface intérieure en contact avec les tiges 2a, 2b. La butée 17 permet de faire ressortir une portion tubulaire 11 de ces deux tubes 16a, 16b de l'extrémité de chacune des tiges 2a, 2b. Ces deux portions tubulaires 11 sont utilisées pour sertir un élastomère 8 servant à relier élastiquement les deux tiges 2a, 2b entres elles. Le tube 16a présente de plus un épaulement 18 sur son extrémité ayant été inséré dans la tige 2a. Cet épaulement 18 sert d'appui à un ressort 5 hélicoïdal disposé autour du tube 16a. Le ressort 5 possède un diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre extérieur du tube 16a, le tube 16a sert ainsi de guide au ressort 5 qui ne peut ainsi exercer qu'une force dirigée selon l'axe 19 de la tige 2a. Un moyen de blocage 4 est disposé coaxialement à la tige 2a. Ce moyen de blocage 4 est dans ce mode de réalisation composé de deux pièces distinctes : une première pièce constituant le corps 20 du moyen de blocage 4 et une deuxième pièce constituant une butée 21 du moyen de blocage 4 sur sa partie inférieure 6b. Le corps 20 du moyen de blocage recouvre entièrement le tube 16a ainsi que le ressort 5 s'y rapportant. Ce corps présente un épaulement 22 sur sa surface intérieure servant d'appui à la deuxième extrémité du ressort hélicoïdal. Cet épaulement 22 est sensiblement d'un diamètre égal au diamètre extérieur du ressort 5 hélicoïdal et de l'épaulement 18 servant de premier appui à ce même ressort 5. Le ressort 5 se retrouve ainsi emprisonné à l'intérieur d'un logement délimité par le tube 16a, le corps 20 ainsi que leur épaulement respectif 18, 22. La butée 21 est quant à elle montée coulissante dans la tige 2a avant l'insertion du tube 16a. Cette butée 21 présente sur sa surface intérieure un épaulement 23 dont le diamètre correspond sensiblement au diamètre extérieur du corps 20 pris dans cette zone. La butée 21 est rendue solidaire du corps 20 par vissage ou par tout autre moyen équivalent. Le corps 20 présente sur sa partie supérieure une ouverture constituant un fourreau 7 pour l'autre tige 2b. Les bords de cette ouverture sont fraisés afin de faciliter l'entrée de l'extrémité de la tige 2b ou plus précisément dans ce mode de réalisation de l'extrémité du tube 16b emmanché dans la tige 2b. La surface extérieure du corps présente également plusieurs gorges sensiblement annulaires destinées à accueillir des doigts de la main. Une position d'équilibre d'une articulation 3 peut être définie comme étant la position dans laquelle le ressort 5 est détendu à son maximum dans son logement et l'extrémité du tube 16b se trouve insérée dans le fourreau 7. Comme il est possible de le voir sur la figure 4, les arceaux sont reçus dans les passants 15 d'une toile 14 de tente 13, un ensemble d'arceau constituant une armature 12 pour cette tente. Selon un second mode de réalisation présenté aux figures 2a et 2b, l'articulation 3 d'un arceau 1 comprend deux tiges 2a et 2b. Ces deux tiges 2a, 2b comportent une portion tubulaire 11 sur leur extrémité concordante. Un élastomère 8 est directement serti dans les portions tubulaires 11 de ces tiges 2a, 2b afin de les relier entre elles. Une pièce 10 servant d'appui au ressort 5 est disposée sur la tige 2a. Cette pièce est de forme sensiblement annulaire et est maintenue fixe sur la tige 2a par l'intermédiaire d'une vis 24 appuyant directement sur la tige 2a et se vissant dans un filetage transversal à la tige 2a taraudé directement dans cette même pièce 10. Le ressort 5 a une géométrie hélicoïdale et est emmanché directement sur la tige 2a à l'encontre de la pièce 10, le diamètre intérieur du ressort 5 et le diamètre extérieur de la tige 2a étant sensiblement égaux afin de permettre une poussée uniforme du ressort 5 le long de la tige 2a. Un moyen de blocage 4 est ensuite monté coulissant sur la tige 2a. Ce moyen de blocage 4 est dans ce mode de réalisation constitué d'une seule pièce de forme générale cylindrique assimilable au corps 20 du moyen de blocage selon le précédent mode de réalisation. Ce corps comporte une extrémité inférieure 6b tournée vers le ressort et une extrémité supérieure 6a tournée vers l'autre tige 2b. L'extrémité inférieure 6b comporte un épaulement 22 servant d'appui à la seconde extrémité du ressort 5 et une partie cylindrique de diamètre légèrement supérieur au diamètre extérieur du ressort 5 s'étendant à partir de cet épaulement 22 en direction du ressort 5. L'extrémité supérieure 6a comporte elle aussi un épaulement 25 avec une partie conique puis cylindrique s'étendant en direction de la tige 2b à partir de cet épaulement 25. Cette extrémité supérieure 6a ainsi qu'une portion du corps 20 cylindrique disposé tout de suite en aval de l'épaulement 25 servent de fourreau 7 à la tige 2b. Le diamètre intérieur du corps 20 du moyen de blocage 4 est sensiblement inférieur au diamètre extérieur de la tige 2b afin de permettre à l'arceau 1 de s'arquer selon une courbure générale et de permettre son utilisation comme armature 12 pour une toile 14 de tente 13. Dans ce second mode de réalisation, la surface extérieure de la partie du corps 20 se trouvant entre les deux épaulements 22 et 25 sert de moyen de préhension 9 du moyen de blocage 4. La position d'équilibre de l'articulation dans ce second mode de réalisation est ici définie de la même manière que pour le premier mode de réalisation mise à part que dans ce mode de réalisation le ressort ne se trouve pas emprisonné à l'intérieur d'un logement.
Selon un troisième mode de réalisation, les extrémités des tubes 16a, 16b sont surmoulés par l'élastomère 8. Ce surmoulage cache les extrémités des tubes 16a, 16b ce qui les rend moins vulnérables surtout lors du repli des arceaux 1 de la tente 13. Dans ce troisième mode de réalisation, les moyens favorisant la préhension de la poignée sont constitués par un revêtement agrippant. Pour le reste, ce troisième mode de réalisation reprend les caractéristiques structurelles du premier mode de réalisation susmentionné. Pour ériger une tente 13 de camping équipée d'une armature 12 constituée d'arceaux 1 selon l'invention, le campeur retire dans un premier temps la tente de son conditionnement en maintenant la tente 13 à l'état plié. Dans cet état les tiges adjacentes de chaque arceau sont maintenues dans la position telle que représentée à la figure 3d. Ce conditionnement (non représenté) sert à protéger et à maintenir la tente pliée afin de minimiser son encombrement. Il peut être directement constitué par la toile 14 de tente 13 mais est typiquement constitué d'un sac afin de protéger également la toile 14 de tente 13. A l'état plié, les articulations 3 des arceaux 1 de la tente 13 ne se trouvent pas à l'état d'équilibre défini précédemment et ont tendance à exercer une force afin de rejoindre cet état. Les moyens de blocages 4 se trouvent alors dans une position P1 autorisant un mouvement relatif des tiges 2a, 2b entre elles selon au moins un degré de liberté de rotation. Le campeur dispose alors la tente 13 au sol. Chaque articulation se retrouve sous la contrainte du ressort 5 et de la pièce en élastomère 8. La pièce élastomère n'étant pas dans son état de repos ; l'articulation va s'ouvrir dans un premier temps grâce à la force de rappel de la pièce élastomère qui est loin de sa position de repos. L'articulation sera ensuite verrouillée grâce au déplacement du coulisseau, actionné alors par le ressort dont l'efficacité augmente lorsque les tiges deviennent co-axiales grâce à la poussée de l'élastomère. Cet état de verrouillage est représenté par les figures 1 b, 3a et 3b. Proche de la co-axialité, la force de l'élastomère est faible car proche de sa position repos, par contre la force du ressort est grande car il est dans sa zone de fonctionnement optimale. Il est à noter que les contributions de l'élastomère et du ressort dans le mouvement dépendent du choix de la raideur réciproque de ceux-ci.: Le moyen de blocage se retrouve alors dans une position P2 illustrée par les figures 1 b, 2b, 3a et 3b dans laquelle les deux tiges 2a, 2b sont maintenues en position selon une orientation relative déterminée et conditionnée par les passants 15 de la toile 14 de tente 13. Par le biais d'une armature 12 de tente 13 constituée d'arceaux 1 selon l'invention, on obtient donc une tente 13 sans contraintes de dimensionnement et dont l'érection est facilitée. Pour replier la tente 13, le campeur saisi un par un les moyens de blocage 4 de chaque articulation 3 par son moyen de préhension 9 et exerce une force à l'encontre du ressort 5 permettant de ramener le moyen de blocage 4 en position P1 et ainsi de libérer la tige 2b de ce moyen de blocage 4, comme montré sur les figures la et 3c. L'élastomère 8 permet de plier l'articulation 3 afin de ramener l'ensemble des tiges selon une position permettant de les maintenir avec les deux mains comme illustré sur les figures 2a et 3d. Le campeur roule ensuite l'ensemble des tiges ainsi pliées dans la toile 14 de la tente 13 pouvant servir au maintient de cette position de repli. Le campeur range ensuite le tout dans le conditionnement de la tente 13, typiquement un sac.
Selon une variante, il serait également possible de faciliter la préhension par la présence d'un revêtement de surface évitant le glissement. Selon une variante, il est possible de prévoir des moyens de coopération entre les moyens de blocages de différentes articulations appartenant à des arceaux différents permettant de les entraîner ensemble pour débloquer les articulations correspondantes. Ces moyens de mise de coopération peuvent comporter notamment : un revêtement agrippant, ou un système mécanique d'emboîtement entre les moyens de blocages, ou encore des passants pouvant être réunis par un élément de liaison comme une sangle. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux deux modes de réalisation préférentiels décrits ci-dessus, à titre d'exemple non limitatif ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes, en particulier la combinaison de deux modes de réalisation où une seule des tiges 2a, 2b peut comporter un tube 16a emmanché sur son extrémité tandis que l'extrémité de l'autre tige 2b comporte directement une portion tubulaire 11 servant à sertir l'élastomère 8. Il est à noter également qu'il existe de nombreuses possibilités de réalisations de l'emmanchement de l'élastomère, notamment par ajustement serré, réalisé par différence de température par exemple, par usinage, rivetage ou goupilles, par sertissage de l'extrémité du tube ou d'une section, par collage, par moulage (injection plastique) ou surmoulage ou encore par l'intermédiaire d'une pièce de liaison. Les arceaux peuvent comporter un nombre variable de tiges et d'articulation selon la taille et la forme de l'armature recherchée.