FR2722991A1 - Utilisation de la beta2-glycoproteine i sous au moins une de ses formes comme agent anti-infectueux et composition pharmaceutique corrrespondante - Google Patents
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Abstract
Utilisation de la beta2-glycoprotéine I sous au moins une de ses formes pour l'obtention d'un médicament destiné au traitement des maladies infectieuses.
Description
UTILISATION DE LA ss2-GLYCOPROTEINE I SOUS AU MOINS
UNE DE SES FORMES COMME AGENT ANTI-INFECTIEUX ET
COMPOSITION PHARMACEUTIQUE CORRESPONDANTE.
UNE DE SES FORMES COMME AGENT ANTI-INFECTIEUX ET
COMPOSITION PHARMACEUTIQUE CORRESPONDANTE.
L'invention concerne l'utilisation d'une protéine plasmatique comme agent anti-infectieux et une composition pharmaceutique injectable contenant ladite protéine.
La ss2-glycoprotéine I est une glycoprotéine plasmatique, qui a été notamment séquence dans les articles de J. LOZIER et coli.
Proc. Natl. Acad. Sci. ISA, Vol. 81, pages 3640-3644, Juillet 1984 et de T. KRISTENSEN et coll., FEBS Letters, Vol. 289, 1991, pages 183-186. La B2-glycoprotéine I est également appelée Apolipoprotéine
H (en abrégé ApoH). Les 20 premiers acides aminés de cette glycoprotéine à compter de l'extrémité N-terminale sont les suivants Gly-Arg-Thr-Cys-Pro-Lys-Pro-Asp-Asp-Leu-Pro-Phe-Ser-Thre-Val-
Val-Pro-Leu-Lys-Thre .
H (en abrégé ApoH). Les 20 premiers acides aminés de cette glycoprotéine à compter de l'extrémité N-terminale sont les suivants Gly-Arg-Thr-Cys-Pro-Lys-Pro-Asp-Asp-Leu-Pro-Phe-Ser-Thre-Val-
Val-Pro-Leu-Lys-Thre .
Une forme de la ss-2 glycoprotéine I, à savoir la ss-2' glycoprotéine I, est décrite dans la demande de brevet français n" 93 01 399 déposée par les demandeurs le 9 Février 1993 sous le titre "Procédé d'obtention d'une composition aqueuse protéinique, composition correspondante, glycoprotéine contenue et son utilisation".
Cette ss2'-glycoprotéine I est caractérisée par son isolation à partir du résidu fixé sur une colonne de chromatographie d'affinité sur un gel portant des groupes sulfate, utilisée dans un procédé de purification de l'albumine du plasma sanguin décrit dans FR-A-2 690 444. La B2'-glycoprotéine I diffère de la B2-glycoprotéine I par le fait que, dans la région comprise entre les acides aminés 315 à 321, qui a été décrite par J. LOZIER et coll (voir référence ci-dessus), une différence d'un acide aminé apparaît : il s'agit de la présence d'une sérine à la place d'une thréonine. Selon ce document, on sépare l'albumine des autres protéines par un procédé chromatographique en phase liquide, dans lequel on fait passer la solution aqueuse contenant l'albumine dans au moins une colonne de chromatographie dite "hydrophobe" remplie d'un matériau particulaire apte à retenir une partie des protéines autres que l'albumine ; pour compléter la séparation, on propose également de faire passer la solution aqueuse d'albumine dans au moins une colonne de chromatographie d'affinité contenant un support particulaire neutre ou voisin de la neutralité chargé d'un composé polysulfaté. L'effluent obtenu par ce procédé est constitué par une solution d'albumine purifiée, la majeure partie des protéines autres que l'albumine étant fixée, soit sur la (les) colonne(s) de chromatographie hydrophobe, soit sur la (les) colonne(s) de chromatographie d'affinité. En soumettant le support de la (des) colonne(s) de chromatographie d'affinité précitée(s) à une élution, de préférence à une élution par augmentation de la force ionique, on obtient une composition protéinique, dont le contenu protéinique comporte au moins 5 % en poids de ss2'-glycoprotéine I et à partir de laquelle on peut purifier la B2'-glycoprotéine I.
La demande de brevet français 93 01 400 déposée le 9 Février 1994 ayant pour titre "Procédé de détection et/ou de dosage de composés viraux et support portant une glycoprotéine" montre que certains composés viraux se fixent sur la B2'-glycoprotéine I et décrit un procédé de détection et de dosage des composés viraux par la B2'-glycoprotéine I.
Selon la présente invention, on a maintenant trouvé que, de façon inattendue, la B2-glycoprotéine I a un effet anti-infectieux. Un objet de l'invention est donc l'utilisation de la B2-glycoprotéine I pour la préparation de médicaments destinés à combattre les états infectieux.
La maladie infectieuse peut être provoquée notamment par un microbe tel qu'une bactérie, un virus, un parasite ou un champignon.
On a, notamment, constaté que l'on pouvait utiliser la B2glycoprotéine I pour le traitement d'une maladie infectieuse incluse dans le groupe formé par l'hépatite B, l'herpes simplex, la déficience immunitaire générée par HIV1, HIV2 ou SIV, la leishmaniose, le paludisme, la toxoplasmose, I'amibiose, la candidose, I'aspergillose, les borellioses.
La B2-glycoprotéine I peut être utilisée sous forme de la
B2'-glycoprotéine I décrite ci-dessus. Elle peut être mise en oeuvre sous forme d'une composition protéinique, de préférence la composition protéinique aqueuse obtenue par élution d'une colonne de chromatographie d'affinité dans le procédé de purification de l'albumine humaine décrit dans FR-A-2 690 444.
B2'-glycoprotéine I décrite ci-dessus. Elle peut être mise en oeuvre sous forme d'une composition protéinique, de préférence la composition protéinique aqueuse obtenue par élution d'une colonne de chromatographie d'affinité dans le procédé de purification de l'albumine humaine décrit dans FR-A-2 690 444.
La présente invention a également pour objet une composition pharmaceutique contenant, dans un support pharmaceutiquement acceptable, au moins un agent anti-infectieux contenant une quantité active de B2 '-glycoprotéine I sous au moins une de ses formes.
Dans le cas du traitement des mammiferes, en particulier l'homme, une dose totale de 8 à 80 mg de protéine active par kg de sujet traité est convenable dans un traitement par injection. Cependant, des doses supérieures peuvent être utilisées dans la mesure où on n'observe pas d'effet indésirable.
Les exemples donnés ci-après montrent l'effet antiinfectieux de la ss2'-glycoprotéine I. Dans les essais effectués, on a suivi in vivo l'infection de souris BALB/C par Leishmania Mexicana
Amazonensis, ci-après désigné par LMA, parasite humain infectant les macrophages (Mc ELRATH M.J., KAPLAN G., MUSVAT A. and
COHN, Z.A. Cutaneous Leishmaniasis. The defect in T. cell influx in
BALB/c mice. J. Exp. Med (1987) 165 p. 546).
Amazonensis, ci-après désigné par LMA, parasite humain infectant les macrophages (Mc ELRATH M.J., KAPLAN G., MUSVAT A. and
COHN, Z.A. Cutaneous Leishmaniasis. The defect in T. cell influx in
BALB/c mice. J. Exp. Med (1987) 165 p. 546).
Préparation de la B2'-glycoprotéine I
On utilise, comme matière première de départ, un plasma humain fractionné selon le procédé décrit par KISTLER ET
NITSCHMAN (Vox Sang. 7, 414-424 (1962)), qui est une méthode dérivée de celle de COHN.
On utilise, comme matière première de départ, un plasma humain fractionné selon le procédé décrit par KISTLER ET
NITSCHMAN (Vox Sang. 7, 414-424 (1962)), qui est une méthode dérivée de celle de COHN.
On part du surnageant IV, qui comprend 40 % (en volume) d'éthanol et qui a un pH de 5,85 + 0,05, on dilue de moitié le surnageant avec une solution de NaCl à 7 g/l. Le pH est ajusté à 7,45
+ 0,05 avec une solution de soude 1N. On préconcentre l'albumine jusqu'à 90 g/l dans une cassette d'ultrafiltration de type "Oméga" (Filtron) mise en oeuvre dans un système d'ultrafiltration "Minisette SS
Cell N7r Cell" (Filtron Techn. Corp.). Cette cassette a une surface filtrante de 0,07 m2 et un seuil de rétention de 30 KDa. La circulation est assurée par une pompe péristaltique à une pression qui varie de 2 x 105 Pa au début de l'opération à 5 x 105 Pa vers la fin. Lorsque l'on a atteint la concentration de 90 g/l en albumine, on ajoute à la solution d'albumine une solution de NaCl à 9 g/l et on continue à dialyser à volume constant jusqu'à obtenir un taux d'éthanol inférieur à 0,1 % en volume. Lorsque l'éthanol a été ainsi éliminé, on poursuit la dialyse en concentrant la solution jusqu'à 200 g d'albumine par litre.
+ 0,05 avec une solution de soude 1N. On préconcentre l'albumine jusqu'à 90 g/l dans une cassette d'ultrafiltration de type "Oméga" (Filtron) mise en oeuvre dans un système d'ultrafiltration "Minisette SS
Cell N7r Cell" (Filtron Techn. Corp.). Cette cassette a une surface filtrante de 0,07 m2 et un seuil de rétention de 30 KDa. La circulation est assurée par une pompe péristaltique à une pression qui varie de 2 x 105 Pa au début de l'opération à 5 x 105 Pa vers la fin. Lorsque l'on a atteint la concentration de 90 g/l en albumine, on ajoute à la solution d'albumine une solution de NaCl à 9 g/l et on continue à dialyser à volume constant jusqu'à obtenir un taux d'éthanol inférieur à 0,1 % en volume. Lorsque l'éthanol a été ainsi éliminé, on poursuit la dialyse en concentrant la solution jusqu'à 200 g d'albumine par litre.
On ajuste le pH à 7,10 + 0,05 avec une solution d'acide chlorhydrique 1N.
La solution d'albumine ainsi préparée à partir du surnageant IV est alors filtrée stérilement (filtre "Millex-GS" de 0,2 micron (Millipore)).
La solution aqueuse brute d'albumine obtenue subit d'abord une chromatographie d'affinité. Cette chromatographie est réalisée dans une colonne de 50 ml (2,5 cm x 10 cm) (Biorad), chargée avec un matériau particulaire vendu par la société "SIGMA" sous la dénomination commerciale "DEXTRAN BEADS SULFATED". La colonne est préalablement équilibrée en faisant passer dans le lit 3 volumes de colonne de sérum physiologique. La solution d'albumine est alors envoyée sur cette colonne.
Le déroulement de la chromatographie est suivi en mesurant la densité optique à 280 nm des fractions en sortie de colonne. Le débit de la colonne est de 16 cm/heure ; la chromatographie est effectuée entre 20 et 25 C.
Après passage de la solution d'albumine, la colonne d'affinité est lavée avec un tampon constitué de phosphates mono- et disodique à 0,01 mole/l, et de chlorure de sodium à 0,15 mole/l ayant un pH de 7,00 + 0,05 jusqu'à ce que la densité optique de l'effluent soit inférieure à 0,1. Les protéines fixées sur la colonne d'affinité sont alors éluées, en augmentant la force ionique, par passage d'une solution 2 M de NaC1. Le lavage et l'élution sont effectués à température ambiante, les débits de lavage et d'élution étant de 16 cm/h.
On a effectué, sur la solution obtenue, une électrophorèse dénaturante SDS-Page. On a obtenu une composition aqueuse contenant 55 % en poids de B2'-glycoprotéine I par rapport aux protéines totales.
La ss2'-glycoprotéine I est ensuite séparée et purifiée de la façon suivante : la composition protéinique obtenue par élution de la colonne de chromatographie d'affinité à l'aide d'une solution saline de
NaCl à 2 moles/litre, est diluée 10 fois dans un tampon constitué de phosphates mono- et disodique, notamment à 0,01 mole/litre, dans des proportions donnant un pH de 6,8 + 0,05. Elle subit alors une chromatographie sur gel phosphaté. Cette chromatographie est réalisée dans une colonne de 50 ml (2,5 cm x 10 cm) (Biorad), chargée avec un matériau particulaire vendu par la société "BIGRAD" sous la dénomination commerciale "BIO-GEL HTP". La colonne est préalablement équilibrée en faisant passer dans le lit 3 volumes de colonne de tampon constitué de phosphates mono- et disodique, notamment à 0,01 mole/litre, dans des proportions donnant un pH de 6,8 + 0,05. L'éluat protéinique de la précédente chromatographie, dilué, est alors envoyé sur cette colonne. La chromatographie est effectuée avec un débit d'environ 15 cm/heure à une température de 20 C. L'effluent est éliminé et le support chromatographique subit ensuite un lavage effectué à l'aide d'un tampon phosphaté, identique à celui ayant servi à équilibrer la colonne. Le lavage est maintenu tant que la densité optique de l'effluent est supérieure à une valeur prédéterminée, par exemple 0,1 UDO (unité de densité optique).
NaCl à 2 moles/litre, est diluée 10 fois dans un tampon constitué de phosphates mono- et disodique, notamment à 0,01 mole/litre, dans des proportions donnant un pH de 6,8 + 0,05. Elle subit alors une chromatographie sur gel phosphaté. Cette chromatographie est réalisée dans une colonne de 50 ml (2,5 cm x 10 cm) (Biorad), chargée avec un matériau particulaire vendu par la société "BIGRAD" sous la dénomination commerciale "BIO-GEL HTP". La colonne est préalablement équilibrée en faisant passer dans le lit 3 volumes de colonne de tampon constitué de phosphates mono- et disodique, notamment à 0,01 mole/litre, dans des proportions donnant un pH de 6,8 + 0,05. L'éluat protéinique de la précédente chromatographie, dilué, est alors envoyé sur cette colonne. La chromatographie est effectuée avec un débit d'environ 15 cm/heure à une température de 20 C. L'effluent est éliminé et le support chromatographique subit ensuite un lavage effectué à l'aide d'un tampon phosphaté, identique à celui ayant servi à équilibrer la colonne. Le lavage est maintenu tant que la densité optique de l'effluent est supérieure à une valeur prédéterminée, par exemple 0,1 UDO (unité de densité optique).
La B2'-glycoprotéine I qui se fixe sur le gel phosphaté, est alors éluée en augmentant la force ionique, notamment au moyen d'une solution de KCI ayant une concentration voisine de 1M. Cette solution d'élution est constituée de phosphates mono- et disodique, notamment à 0,01 mole/litre, dans des proportions donnant un pH de 6,8 + 0,05 et de KCl 1 mole/litre. Le déroulement de la chromatographie est suivi en mesurant la densité optique à 280 nm des fractions en sortie de colonne. Le débit d'équilibrage de la colonne, de charge, de lavage et d'élution est de 16 cm/h. La chromatographie est effectuée à 200 C.
L'éluat est récupéré, puis dialysé, de préférence dans de l'eau injectable. La B2'-glycoprotéine I isolée est alors lyophilisée et conservée à -25 C. Au moment de l'emploi, la dose voulue est dissoute dans du sérum physiologique (NaCl 0,15 M).
On peut suggérer diverses explications sur l'origine de l'effet anti-infectieux inattendu de la ss2'-glycoprotéine I, étant entendu que ces hypothèses ne peuvent, en aucun cas, être considérées comme susceptibles de limiter l'invention.
On peut, en premier lieu, penser à une reconnaissance du non-soi. Celle-ci pourrait être confirmée par le lien de la
B2'-glycoprotéine I avec des composés viraux qui est décrit dans la demande de brevet français 93/01 400. La liaison directe entre
B2-glycoprotéine I et l'antigène de surface de HBV a été confirmée (HAIDER MEHDI, M. J. KAPLAN, F.Y. ANLAR, X. YANG, R.
B2'-glycoprotéine I avec des composés viraux qui est décrit dans la demande de brevet français 93/01 400. La liaison directe entre
B2-glycoprotéine I et l'antigène de surface de HBV a été confirmée (HAIDER MEHDI, M. J. KAPLAN, F.Y. ANLAR, X. YANG, R.
BAYER, K. SUTHERLAND and M. E. PEEPLES, Hepatitis B Virus
Surface Antigen Binds to Apolipoprotein H. J. of Virol (1994) 68, p.
Surface Antigen Binds to Apolipoprotein H. J. of Virol (1994) 68, p.
2415-2424).
On a testé, par ailleurs, la fixation de la
B2'-glycoprotéine I sur un certain nombre d'agents pathogènes fixés sur lame par acétone à froid. Dans chaque cas, la lame subit un lavage au tampon PBS, après quoi on met la préparation en contact avec une
B2'-glycoprotéine marquée par un composé fluorescent. Ce contact est maintenu pendant 30 mn à température ambiante et il est effectué avec des compositions aqueuses contenant respectivement 2 yg/ml, 20 ygtml et 100 Fg/ml de protéine. On effectue ensuite deux lavages de 5 mn chacun au tampon PBS et on observe au microscope à ultra-violets les lames ainsi obtenues. On constate que des résultats positifs sont obtenus avec les agents infectieux suivants - 4 protozoaires
Entamoeba histolytica, Toxoplasma gondii, Plasmodium falciparum, tous trois positifs jusqu'à la concentration de 20 yg/ml;
Leishmania infantum positif jusqu'à la concentration de 2 yg/ml.
B2'-glycoprotéine I sur un certain nombre d'agents pathogènes fixés sur lame par acétone à froid. Dans chaque cas, la lame subit un lavage au tampon PBS, après quoi on met la préparation en contact avec une
B2'-glycoprotéine marquée par un composé fluorescent. Ce contact est maintenu pendant 30 mn à température ambiante et il est effectué avec des compositions aqueuses contenant respectivement 2 yg/ml, 20 ygtml et 100 Fg/ml de protéine. On effectue ensuite deux lavages de 5 mn chacun au tampon PBS et on observe au microscope à ultra-violets les lames ainsi obtenues. On constate que des résultats positifs sont obtenus avec les agents infectieux suivants - 4 protozoaires
Entamoeba histolytica, Toxoplasma gondii, Plasmodium falciparum, tous trois positifs jusqu'à la concentration de 20 yg/ml;
Leishmania infantum positif jusqu'à la concentration de 2 yg/ml.
- 2 souches de champignons : Candida krusei, Aspergillus fumigatus positifs jusqu'à la concentration de 100 llg/ml.
Cette expérience montre le lien de la B2' -glycoprotéine I avec des structures du non-soi autres que les virus et permet de considérer que l'activité anti-infectieuse observée ci-après avec les
Leishmanies s'étend à d'autres agents pathogènes tels que ceux cités cidessus.
Leishmanies s'étend à d'autres agents pathogènes tels que ceux cités cidessus.
On peut, en second lieu, penser que la B2'-glycoprotéine I intervient dans la défense de l'organisme, sa concentration plasmatique pouvant être diminuée lors de l'infection, notamment au cours des hépatites virales (MOZER C., H. GEIGER, D. FEIST, Quantitative determination of single serum proteins during acute hepatitis in chlidhood, Eur. J. of Pediatria (1978), 128, p. 123-128).
Par ailleurs, elle présente une homologie de séquence avec la "virokine", dite aussi "protéine majeure sécrétoire" du virus de la vaccine (KOTWAL G. J. MOSS B : Vaccinia virus encodes a secretory polypeptide structurally related to complement control proteins. Nature (1988) 335, p. 176-178). Plusieurs articles ont montré que certaines protéines virales étaient des facteurs de virulence car elles ont un effet de blocage des défenses non spécifiques de l'organisme. Ainsi, la glycoprotéine C1 du virus de l'Herpes Simplex (HSV) fonctionne comme un récepteur du C3b sur les cellules infectées par le virus et inhibe la lyse par le complément (Harris, S.L., Franck
I., Yee A., Cohen G.H., Eisenberg R.J. and Friedman H.M.,
Glycoprotein C of Herpes Simplex Virus type 1 prevents complement mediated cell lysis and virus neutralization. J. Infect. Dis. (1990) 162, p. 331-337). De même, le virus de Epstein-Barr (EBV) fonctionne comme un récepteur du 3ème composant du complément (Mold C.,
Bradt M.B. Nemerow G. R., Cooper M.R., Epstein-Barr virus regulates activation and processing of the third component of complement, J. Exp. Med. (1988) 168, p. 949-969). Herpès Virus
Saimiri code pour une protéine dénommée CCPH (Complement
Control Protein Homolog) qui montre une homologie de séquences significative avec des protéines de régulation connues pour interagir avec le C3b et le C4b ; ce virus code aussi pour une autre protéine qui montre 48 % d'homologie avec une protéine régulatrice de l'action du
C9 (Hu CD 59) (Rother R.P., Rollins S.A., Fodor W.L., Albrecht
J.C., Setter E., Fleckenstrein B. and Squinto S.P., Inhibition of
Complement Mediated Cytolysis by the Terminal Complement
Inhibitor of Herpes Virus Saimiri, J. of Virol. (1994), 68, p. 730-737).
I., Yee A., Cohen G.H., Eisenberg R.J. and Friedman H.M.,
Glycoprotein C of Herpes Simplex Virus type 1 prevents complement mediated cell lysis and virus neutralization. J. Infect. Dis. (1990) 162, p. 331-337). De même, le virus de Epstein-Barr (EBV) fonctionne comme un récepteur du 3ème composant du complément (Mold C.,
Bradt M.B. Nemerow G. R., Cooper M.R., Epstein-Barr virus regulates activation and processing of the third component of complement, J. Exp. Med. (1988) 168, p. 949-969). Herpès Virus
Saimiri code pour une protéine dénommée CCPH (Complement
Control Protein Homolog) qui montre une homologie de séquences significative avec des protéines de régulation connues pour interagir avec le C3b et le C4b ; ce virus code aussi pour une autre protéine qui montre 48 % d'homologie avec une protéine régulatrice de l'action du
C9 (Hu CD 59) (Rother R.P., Rollins S.A., Fodor W.L., Albrecht
J.C., Setter E., Fleckenstrein B. and Squinto S.P., Inhibition of
Complement Mediated Cytolysis by the Terminal Complement
Inhibitor of Herpes Virus Saimiri, J. of Virol. (1994), 68, p. 730-737).
La virokine est connue pour être un composant important pour la virulence in vivo (Chang P., Lai A.C., Pogo B.G., Attenuated deletion mutant of vaccinia virus IHD.W recovered virulence by reinsertion of a terminal restriction fragment, Microbiol. Pathogenesis (1992), 13, p.
49-59). Son action est, au moins partiellement, expliquée par les homologies de séquences (38 %) avec la première moitié du gène de la
C4BP et par sa liaison avec C3b et C4b qui provoque, in vitro, l'inhibition de l'action du complément (Mc Kenzie R., Kotwal G.P.,
Moss B., Hammer C.H., Frank M.M., Regulation of complement activity by vaccinia virus complement control protein, J. of Infect. Dis.
C4BP et par sa liaison avec C3b et C4b qui provoque, in vitro, l'inhibition de l'action du complément (Mc Kenzie R., Kotwal G.P.,
Moss B., Hammer C.H., Frank M.M., Regulation of complement activity by vaccinia virus complement control protein, J. of Infect. Dis.
(1992), 166, p. 1245-1250). L'homologie de séquence entre la virokine et la B2-glycoprotéine I pourrait aussi expliquer cette virulence si cette dernière a un rôle dans la défense de l'organisme.
En troisième lieu, l'effet anti-infectieux pourrait être dû à son affinité pour les lipides phosphorylés. En effet, dans la Malaria, les phospholipides libérés par le Plasmodium auraient une action toxique hypoglycémiante et seraient capable d'induire la libération par les macrophages de "tumor necrosis factor" (TNF). La ss2'-glycoprotéine I est susceptible de lier ces phospholipides, inhibant leur nocivité (TAYLOR K., BATE C. AW., CAN R. E., BUTCHER G. A.,
TAVERNE J., PLAYSAIR J. H. L. Phospholipid containing toxic malaria antigens induce hypoglycemia, Clin. Exp. Immunol., (1992) 9Q, p. 1-5).
TAVERNE J., PLAYSAIR J. H. L. Phospholipid containing toxic malaria antigens induce hypoglycemia, Clin. Exp. Immunol., (1992) 9Q, p. 1-5).
En quatrième lieu, l'effet anti-infectieux pourrait tenir à l'interaction de la B2'-glycoprotéine I sur l'Heparane sulfate. En effet, l'augmentation de production d'Heparane sulfate dans les tissus en état d'inflammation chronique peut provoquer la production par les macrophages de prostaglandine E2 (PG E2) ou d'autres substances susceptibles de freiner la réaction immune (N.S. IHRCKE, L.E.
WRENSHALL, B.J. LINDMAN and J.L. PLATT, Role of Heparan sulfate in immune system blood vessel interactions, Immunol. Today (1993) 14, P. 500-505) ; or, il a été décrit que la B2-glycoprotéine I est susceptible de se lier à l'Heparane sulfate (E. PLZE, WURM H.,
KOSTNER G.M. Investigations on B2-glycoprotein I in the rat isolation from serum and demonstration in lipoprotein density fraction.
KOSTNER G.M. Investigations on B2-glycoprotein I in the rat isolation from serum and demonstration in lipoprotein density fraction.
Int. J. of Biochem (1979) 11, P. 265-270). Une inhibition de l'action de l'Heparane sulfate par la ss2'-glycoprotéine I est donc possible et pourrait rendre compte de l'action anti-infectieuse de cette protéine.
EXEMPLE I
Protocole expérimental
On injecte par voie sous-cutanée dans les coussinets des pattes de souris BALB/C une dose d'amastigotes de LMA obtenus par culture in vitro selon l'article de Mc ELRATH et coll. cité ci-dessus.
Protocole expérimental
On injecte par voie sous-cutanée dans les coussinets des pattes de souris BALB/C une dose d'amastigotes de LMA obtenus par culture in vitro selon l'article de Mc ELRATH et coll. cité ci-dessus.
La dose d'amastigotes est mélangée à 25 yl de milieu de culture RPMI 1640. Le diamètre des pattes, qui augmente avec la progression de l'infection, est mesuré à différents temps, à l'aide d'un pied à coulisse.
On a observé 4 souris BALB/C femelles agées de 5 semaines ayant un poids compris entre 10 et 25 g - une souris témoin (ST) n'est ni infectée ni traitée par la ss2'-
glycoprotéine I, - une souris contrôle (SD) non infectée reçoit dans la patte arrière
droite 30 Zl d'une solution de 132'-glycoprotéine I dans le sérum
physiologique à 1 mg/ml (soit 30 yg), - une souris (SL) reçoit dans chacune des deux pattes arrière 500 000
amastigotes de LMA, - une souris (SDL) reçoit simultanément
- dans la patte arrière gauche (SDL/PG) 500 000 amastigotes de
LMA et 30 y1 de sérum physiologique,
- dans la patte arrière droite (SDL/PD) 500 000 amastigotes de
LMA et 30 yl d'une solution de 132'-glycoprotéine I à 1 mg/ml
(soit 30 Zg)-
Résultats
Les diamètres des pattes, mesurés en mm, sont donnés dans le tableau I ci-après. La figure 1 annexée montre l'évolution dans le temps du diamètre moyen des pattes arrière pour chacune des souris
ST, SD et SL. L'évolution du diamètre de chaque patte arrière de la souris SDL est donnée pour la patte droite SDL/PD et pour la patte gauche SDL/PG.
glycoprotéine I, - une souris contrôle (SD) non infectée reçoit dans la patte arrière
droite 30 Zl d'une solution de 132'-glycoprotéine I dans le sérum
physiologique à 1 mg/ml (soit 30 yg), - une souris (SL) reçoit dans chacune des deux pattes arrière 500 000
amastigotes de LMA, - une souris (SDL) reçoit simultanément
- dans la patte arrière gauche (SDL/PG) 500 000 amastigotes de
LMA et 30 y1 de sérum physiologique,
- dans la patte arrière droite (SDL/PD) 500 000 amastigotes de
LMA et 30 yl d'une solution de 132'-glycoprotéine I à 1 mg/ml
(soit 30 Zg)-
Résultats
Les diamètres des pattes, mesurés en mm, sont donnés dans le tableau I ci-après. La figure 1 annexée montre l'évolution dans le temps du diamètre moyen des pattes arrière pour chacune des souris
ST, SD et SL. L'évolution du diamètre de chaque patte arrière de la souris SDL est donnée pour la patte droite SDL/PD et pour la patte gauche SDL/PG.
<tb> JPI <SEP> SDL/PD <SEP> SDL/PG <SEP> SL <SEP> SD <SEP> ST
<tb> <SEP> 0 <SEP> 2,1 <SEP> 2,3 <SEP> 2,2 <SEP> 2,3 <SEP> 2,2
<tb> 17 <SEP> 2 <SEP> 2,5 <SEP> 2,4 <SEP> 2,3 <SEP> 2,1
<tb> 20 <SEP> 2,3 <SEP> 2,7 <SEP> 2,6 <SEP> 2,3 <SEP> 2,2
<tb> 23 <SEP> 2,6 <SEP> 2,4 <SEP> 2,8 <SEP> 2,4 <SEP> 2,3
<tb> 41 <SEP> 4,9 <SEP> 3,5 <SEP> 4,3 <SEP> 2,3 <SEP> 2,2
<tb> 54 <SEP> 4,4 <SEP> 4,1 <SEP> 5,4 <SEP> 2,3 <SEP> 2,3
<tb> 71 <SEP> 4,5 <SEP> o <SEP> <SEP> 4 <SEP> 7,1 <SEP> 2,4 <SEP> 2,3
<tb> 86 <SEP> 2,8 <SEP> 5 <SEP> 8,9 <SEP> 2,4 <SEP> 2,4
<tb> JPI = jours post-infection
Les résultats montrent: 1) qu'il n'y a pas de différence significative entre les diamètres des
pattes des souris ST et SD, ce qui montre que la B2'-glycoprotéine I
seule ne provoque pas d'inflammation mesurable 2) une augmentation croissante du diamètre des pattes de la souris SL
infectée et non traitée par la 132'-glycoprotéine I, ce qui montre
linfectiosité de l'inoculum de LMA utilisé 3) une faible augmentation du diamètre de la patte droite de la souris
SDL (SDL/PD), notamment après le 54ème jour; 4) une augmentation du diamètre de la patte gauche de la souris SDL
(SDL/PG) qui est nettement plus faible que dans le cas de la souris
SL, ce qui montre que la 132'-glycoprotéine I injectée uniquement
dans la patte droite (SDL/PD) a diffusé et a agi à distance sur le
foyer infectieux de la patte gauche (SDL/PG).
<tb> <SEP> 0 <SEP> 2,1 <SEP> 2,3 <SEP> 2,2 <SEP> 2,3 <SEP> 2,2
<tb> 17 <SEP> 2 <SEP> 2,5 <SEP> 2,4 <SEP> 2,3 <SEP> 2,1
<tb> 20 <SEP> 2,3 <SEP> 2,7 <SEP> 2,6 <SEP> 2,3 <SEP> 2,2
<tb> 23 <SEP> 2,6 <SEP> 2,4 <SEP> 2,8 <SEP> 2,4 <SEP> 2,3
<tb> 41 <SEP> 4,9 <SEP> 3,5 <SEP> 4,3 <SEP> 2,3 <SEP> 2,2
<tb> 54 <SEP> 4,4 <SEP> 4,1 <SEP> 5,4 <SEP> 2,3 <SEP> 2,3
<tb> 71 <SEP> 4,5 <SEP> o <SEP> <SEP> 4 <SEP> 7,1 <SEP> 2,4 <SEP> 2,3
<tb> 86 <SEP> 2,8 <SEP> 5 <SEP> 8,9 <SEP> 2,4 <SEP> 2,4
<tb> JPI = jours post-infection
Les résultats montrent: 1) qu'il n'y a pas de différence significative entre les diamètres des
pattes des souris ST et SD, ce qui montre que la B2'-glycoprotéine I
seule ne provoque pas d'inflammation mesurable 2) une augmentation croissante du diamètre des pattes de la souris SL
infectée et non traitée par la 132'-glycoprotéine I, ce qui montre
linfectiosité de l'inoculum de LMA utilisé 3) une faible augmentation du diamètre de la patte droite de la souris
SDL (SDL/PD), notamment après le 54ème jour; 4) une augmentation du diamètre de la patte gauche de la souris SDL
(SDL/PG) qui est nettement plus faible que dans le cas de la souris
SL, ce qui montre que la 132'-glycoprotéine I injectée uniquement
dans la patte droite (SDL/PD) a diffusé et a agi à distance sur le
foyer infectieux de la patte gauche (SDL/PG).
Pour confirmer la diffusion de la ss2'-glycoprotéine I, on a réalisé
une injection intrapéritonéale de 500 yg de 132'-glycoprotéine I dans
la souris SDL 71 jours après infection. Un phénomène de nécrose
localisée et bien délimitée de la patte droite (SDL/PD) a été observé
après 4 jours, suivi d'une rétraction de la zone nécrosée après 6
jours. Au 11ème jour, le tissu cicatriciel sous-jacent était visible, le
diamètre de la patte droite se réduisant (2,8 mm au 86ème jour).
une injection intrapéritonéale de 500 yg de 132'-glycoprotéine I dans
la souris SDL 71 jours après infection. Un phénomène de nécrose
localisée et bien délimitée de la patte droite (SDL/PD) a été observé
après 4 jours, suivi d'une rétraction de la zone nécrosée après 6
jours. Au 11ème jour, le tissu cicatriciel sous-jacent était visible, le
diamètre de la patte droite se réduisant (2,8 mm au 86ème jour).
L'injection péritonéale de B2'-glycoprotéine I a donc agi sur
l'infection au niveau de la patte droite.
l'infection au niveau de la patte droite.
EXEMPLE 2
Protocole expérimental
Il est le même que dans l'exemple 1, sauf que
a) l'infection a été effectuée par injection de 10 millions de promastigotes de LMA dans chaque patte arrière de 10 souris BALB/C mâles jeunes adultes ; 2 souris témoins n'étaient pas infectées.
Protocole expérimental
Il est le même que dans l'exemple 1, sauf que
a) l'infection a été effectuée par injection de 10 millions de promastigotes de LMA dans chaque patte arrière de 10 souris BALB/C mâles jeunes adultes ; 2 souris témoins n'étaient pas infectées.
b) la 132'-glycoprotéine I était injectée par voie intrapéritonéale en concentrations variables dans un volume constant de 250 Ctl de sérum physiologique.
1) 2 souris ont reçu 1 mg de B2'-glycoprotéine I, chacune en deux
injections intrapéritonéales, à 55 et 66 jours après infection par
LMA, 2) 1 souris a reçu 0,5 mg de 132'-glycoprotéine I en une injection
intrapéritonéale à 55 jours, 3) 1 souris a reçu 0,1 mg de 132'-glycoprotéine I en une injection
intrapéritonéale à 55 jours, 4) 1 souris a reçu 0,5 mg de 132'-glycoprotéine I en 7 injections
quotidiennes intrapéritonéales à partir de 55 jours après l'infection
par LMA, 5) 3 souris ont reçu 0,5 mg de 132'-glycoprotéine I en 14 injections
intrapéritonéales quotidiennes de 35 yg à partir de 55 jours après
l'infection, 6) pour un contrôle positif de l'infection, 2 souris infectées n'ont pas
reçu de B2'-glycoprotéine I, 7) pour un contrôle négatif, 2 souris non infectées n'ont pas reçu de
B2'-glycoprotéine I.
injections intrapéritonéales, à 55 et 66 jours après infection par
LMA, 2) 1 souris a reçu 0,5 mg de 132'-glycoprotéine I en une injection
intrapéritonéale à 55 jours, 3) 1 souris a reçu 0,1 mg de 132'-glycoprotéine I en une injection
intrapéritonéale à 55 jours, 4) 1 souris a reçu 0,5 mg de 132'-glycoprotéine I en 7 injections
quotidiennes intrapéritonéales à partir de 55 jours après l'infection
par LMA, 5) 3 souris ont reçu 0,5 mg de 132'-glycoprotéine I en 14 injections
intrapéritonéales quotidiennes de 35 yg à partir de 55 jours après
l'infection, 6) pour un contrôle positif de l'infection, 2 souris infectées n'ont pas
reçu de B2'-glycoprotéine I, 7) pour un contrôle négatif, 2 souris non infectées n'ont pas reçu de
B2'-glycoprotéine I.
L'augmentation du diamètre moyen des pattes à partir du jour de la première injection de 132'-glycoprotéine I, soit 56 jours après l'infection par LMA, ainsi que les écarts-type, sont donnés dans le tableau II ci-après.
La figure 2 annexée montre les courbes correspondantes et les écarts-type correspondants.
Cet essai ayant montré que l'on obtient des résultats identiques pour les injections de 0,5 mg en petites doses séquentielles pendant 7 ou 14 jours ou en dose unique, les résultats ont été reportés dans la même colonne du tableau II (D = 0,5 mg) ci-après.
Par ailleurs, on n'a observé aucun effet néfaste pour les doses les plus fortes (D = 1 mg).
JPI <SEP> D=1 <SEP> mg <SEP> D=0,5 <SEP> mg <SEP> D=0,1 <SEP> mg <SEP> D=O <SEP> Con
<tb> <SEP> n=2 <SEP> n=5 <SEP> n=1 <SEP> n=2 <SEP> trônes <SEP>
<tb> 56 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> o <SEP> <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> 66 <SEP> 0,09 <SEP> + <SEP> 0,17 <SEP> 0,02 <SEP> + <SEP> 0,05 <SEP> 0.75 <SEP> + <SEP> 0,49 <SEP> 0,05 <SEP> + <SEP> 0,10 <SEP> 0
<tb> 78 <SEP> 0,08 <SEP> + <SEP> 0,26 <SEP> 0,04 <SEP> + <SEP> 0,09 <SEP> 1,10 <SEP> + <SEP> 0,28 <SEP> 0,053 <SEP> + <SEP> 0,19 <SEP> 0
<tb> 84 <SEP> 0,09 <SEP> + <SEP> 0,27 <SEP> 0,03 <SEP> + <SEP> 0,10 <SEP> 1,85 <SEP> + <SEP> 0,35 <SEP> 0,75 <SEP> + <SEP> 0,26 <SEP> 0
<tb>
<tb> <SEP> n=2 <SEP> n=5 <SEP> n=1 <SEP> n=2 <SEP> trônes <SEP>
<tb> 56 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> o <SEP> <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> 66 <SEP> 0,09 <SEP> + <SEP> 0,17 <SEP> 0,02 <SEP> + <SEP> 0,05 <SEP> 0.75 <SEP> + <SEP> 0,49 <SEP> 0,05 <SEP> + <SEP> 0,10 <SEP> 0
<tb> 78 <SEP> 0,08 <SEP> + <SEP> 0,26 <SEP> 0,04 <SEP> + <SEP> 0,09 <SEP> 1,10 <SEP> + <SEP> 0,28 <SEP> 0,053 <SEP> + <SEP> 0,19 <SEP> 0
<tb> 84 <SEP> 0,09 <SEP> + <SEP> 0,27 <SEP> 0,03 <SEP> + <SEP> 0,10 <SEP> 1,85 <SEP> + <SEP> 0,35 <SEP> 0,75 <SEP> + <SEP> 0,26 <SEP> 0
<tb>
<tb> <SEP> 91 <SEP> 0,13 <SEP> 0,32 <SEP> 0,01 <SEP> 0,013 <SEP> 2,15 <SEP> 0,07 <SEP> 0,93 <SEP> 0,05 <SEP> 0 <SEP>
<tb> JPI <SEP> = <SEP> Jour <SEP> post <SEP> infection
<tb> D <SEP> = <SEP> dose <SEP> de <SEP> B2'-glycoprotéine <SEP> I
<tb> n <SEP> = <SEP> nombre <SEP> de <SEP> souris
<tb>
Ce tableau montre: 1) une augmentation nettement plus faible du diamètre des pattes à 84
et 91 jours après l'infection entre les souris traitées par des doses
de 1 mg et 0,5 mg et les souris non traitées ou traitées à dose faible
(0,1 mg), 2) l'existence, dans cet exemple, d'une dose d'efficacité maximale de
0,5 mg par souris.
<tb> JPI <SEP> = <SEP> Jour <SEP> post <SEP> infection
<tb> D <SEP> = <SEP> dose <SEP> de <SEP> B2'-glycoprotéine <SEP> I
<tb> n <SEP> = <SEP> nombre <SEP> de <SEP> souris
<tb>
Ce tableau montre: 1) une augmentation nettement plus faible du diamètre des pattes à 84
et 91 jours après l'infection entre les souris traitées par des doses
de 1 mg et 0,5 mg et les souris non traitées ou traitées à dose faible
(0,1 mg), 2) l'existence, dans cet exemple, d'une dose d'efficacité maximale de
0,5 mg par souris.
Claims (8)
1 - Utilisation de la 132-glycoprotéine I sous au moins une de ses formes pour l'obtention d'un médicament destiné au traitement des maladies infectieuses.
2 - Utilisation selon la revendication 1 pour l'obtention d'un médicament destiné au traitement d'une maladie infectieuse incluse dans le groupe formé par l'hépatite B, l'herpes simplex, la déficience immunitaire générée par HIV1, HIV2 ou SIV, la leishmaniose, le paludisme, la toxoplasmose, l'amibiose, la candidose, l'aspergillose, les borellioses.
3 - Utilisation selon la revendication 2 pour l'obtention d'un médicament destiné au traitement de la leishmaniose.
4 - Utilisation selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que l'on met en oeuvre la 132-glycoprotéine I sous sa forme B2'-glycoprotéine I.
5 - Utilisation selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que l'on met en oeuvre la 132-glycoprotéine I sous forme d'une composition aqueuse.
6-Utilisation selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que l'on utilise une ss2-glycoprotéine I extraite du plasma sanguin humain.
7 - Composition pharmaceutique contenant, dans un support pharmaceutiquement acceptable, au moins un agent antiinfectieux, caractérisée par le fait qu'elle contient, comme agent antiinfectieux, une quantité active de 132-glycoprotéine I sous au moins une de ses formes.
8 - Composition selon la revendication 7, caractérisée par le fait qu'elle est constituée d'une composition aqueuse administrable par injection à une dose totale de 8 à 80 mg de 132-glycoprotéine I par kg de sujet traité.
Priority Applications (2)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR9409527A FR2722991B1 (fr) | 1994-08-01 | 1994-08-01 | Utilisation de la beta2-glycoproteine i sous au moins une de ses formes comme agent anti-infectueux et composition pharmaceutique corrrespondante |
PCT/FR1995/001030 WO1996004006A1 (fr) | 1994-08-01 | 1995-07-31 | UTILISATION DE LA β2-GLYCOPROTEINE I SOUS AU MOINS UNE DE SES FORMES COMME AGENT ANTI-INFECTIEUX ET COMPOSITION PHARMACEUTIQUE CORRESPONDANTE |
Applications Claiming Priority (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR9409527A FR2722991B1 (fr) | 1994-08-01 | 1994-08-01 | Utilisation de la beta2-glycoproteine i sous au moins une de ses formes comme agent anti-infectueux et composition pharmaceutique corrrespondante |
Publications (2)
Publication Number | Publication Date |
---|---|
FR2722991A1 true FR2722991A1 (fr) | 1996-02-02 |
FR2722991B1 FR2722991B1 (fr) | 1996-10-11 |
Family
ID=9465959
Family Applications (1)
Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
---|---|---|---|
FR9409527A Expired - Fee Related FR2722991B1 (fr) | 1994-08-01 | 1994-08-01 | Utilisation de la beta2-glycoproteine i sous au moins une de ses formes comme agent anti-infectueux et composition pharmaceutique corrrespondante |
Country Status (2)
Country | Link |
---|---|
FR (1) | FR2722991B1 (fr) |
WO (1) | WO1996004006A1 (fr) |
Families Citing this family (2)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
US6858210B1 (en) | 1998-06-09 | 2005-02-22 | La Jolla Pharmaceutical Co. | Therapeutic and diagnostic domain 1 β2GPI polypeptides and methods of using same |
SG158919A1 (en) | 2005-01-24 | 2010-02-26 | Univ Texas | Constructs binding to phosphatidylserine and their use in disease treatment |
-
1994
- 1994-08-01 FR FR9409527A patent/FR2722991B1/fr not_active Expired - Fee Related
-
1995
- 1995-07-31 WO PCT/FR1995/001030 patent/WO1996004006A1/fr active Application Filing
Non-Patent Citations (2)
Title |
---|
H. MEHDI ET AL.: "HEPATITIS B SURFACE ANTIGEN BINDS TO APOLIPOPROTEIN H.", JOURNAL OF VIROLOGY, vol. 68, no. 4, April 1994 (1994-04-01), WASHINGTON, DC, US, pages 2415 - 2424 * |
H.P. MCNEIL ET AL.: "ANTI-PHOSPHOLIPID ANTIBODIES ARE DIRECTED AGAINST A COMPLEX ANTIGEN THAT INCLUDES A LIPID-BINDING INHIBITOR OF COAGULATION: BETA 2-GLYCOPROTEIN I (APOLIPOPROTEIN H).", PROCEEDINGS OF THE NATIONAL ACADEMY OF SCIENCES OF USA., vol. 87, June 1990 (1990-06-01), WASHINGTON US, pages 4120 - 4124 * |
Also Published As
Publication number | Publication date |
---|---|
WO1996004006A1 (fr) | 1996-02-15 |
FR2722991B1 (fr) | 1996-10-11 |
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Legal Events
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---|---|---|---|
CL | Concession to grant licences | ||
ST | Notification of lapse |
Effective date: 20120430 |