FR2715712A1 - Dispositif perfectionné d'assemblage et son application notamment aux sièges. - Google Patents

Abstract

Ce dispositif d'assemblage à emboîtement et verrouillage comprend une pièce mâle (10) avec un corps (11) délimité par deux tranches (111) opposées, par deux faces (112) opposées et par un bout (113) libre, deux ailes (12) latérales, un trou (13) et un appui (14), une pièce femelle (20) avec une embase (21) avec une découpe (210) axiale, une rampe (22) transpercée d'une fente (220) transversale; et une agrafe (30) élastique. Application par exemple aux sièges d'automobiles.

Description

La présente invention concerne un dispositif perfectionné d'assemblage à emboîtement et verrouillage pour réunir deux pièces l'une mâle et l'autre femelle, et son application notamment aux armatures pour sièges de véhicules automobiles terrestres.

Dans de nombreux secteurs techniques, il est nécessaire de réunir deux pièces, l'une mdle et l'autre femelle, et pour ce faire on a déjà proposé des dispositifs d'assemblage à emboîtement et verrouillage.

Un secteur technique où il est nécessaire de réunir deux pièces l'une mâle et l'autre femelle est, par exemple, celui relatif à la fabrication des sièges pour véhicules automobiles terrestres.

Les sièges pour véhicules automobiles sont généralement munis d'armatures qui comprennent, habituellement, un cadre de dossier et un cadre d'assise associés l'un à l'autre à l'aide d'au moins une articulation latérale faite d'un axe qui joint deux flasques dont l'un est solidaire du cadre de l'assise et l'autre du cadre du dossier.

Ces armatures sont habituellement revêtues de coussins ou rembourrages. Ces coussins ou rembourrages, que ce soit celui de l'assise ou celui du dossier, sont le plus souvent constitués d'un revêtement extérieur du type housse ou coiffe, par exemple textile ou autre, à l'intérieur duquel se trouve une matelassure ou garniture généralement à base d'une mousse d'une matière synthétique. Le revêtement extérieur est souvent retenu en place en faisant appel à des fils métalliques qui sont fixés sur les cadres ou armatures et sur lesquels le revêtement est maintenu par exemple à l'aide d'agrafes ou similaires. La matelassure est souvent supportée et ou renforcée par un réseau ou nappe de fils élastiques, métalliques ou synthétiques servant de support ou de soutien et ancrés aux cadres ou armatures. Cette mousse assure le remplissage du revêtement, housse ou coiffe et contribue à procurer du confort à un occupant assis sur le siège et qui repose sur les coussins. De plus, souvent d'autres fils métalliques réunissent pas exemple des côtés opposés des cadres ou armatures pour contribuer à leur donner de la rigidité et/ou à maintenir leur stabilité dimentionnelle et servant par exemple de tirants.

Une technique classique pour la confection d'un tel coussin consiste à utiliser un moule dans lequel est placé le revêtement extérieur notamment, et dans lequel on injecte une composition moussante qui générera la mousse qui formera un tout indissociable notamment avec le revêtement extérieur. Cette technique est habituellement dénommée technique de garnissage in situ.

Les coussins ainsi fabriqués sont ensuite fixés à l'armature du siège.

On a déjà aussi proposé d'associer cette technique de garnissage in situ à celle dite de garnissage par surmoulage. Selon cette technique dite de surmoulage, l'armature du siège proprement dite et/ou une nappe ou réseau de fils, le plus souvent métalliques sont placés dans le moule en question où l'on procède ensuite à la technique de garnissage in situ pour fabriquer les coussins.

On comprend donc que lorsqu'on confectionne des sièges en associant la technique de garnissage in situ à celle de surmoulage de l'armature et éventuellement de sa nappe élastique, il est nécessaire de disposer d'une armature de siège dont les cadres du dossier et de l'assise sont dissociés.

Ensuite, il faut joindre le cadre du dossier et le cadre de l'assise qui sont habituellement réunis par au moins une articulation faite d'un axe qui joint deux flasques dont l'un est solidarisé au cadre du dossier et l'autre à celui de l'assise.

Des dispositifs de jonction d'éléments mâle et femelle ont été déjà proposés. Un état de la technique est illustré par exemple par le document US 2 380 682.

Le dispositif qui fait l'objet de ce document concerne un support pour projecteur cinématographique avec des pieds en deux tronçons tubulaires qu'il faut joindre. Si un tel dispositif semble convenir pour l'usage auquel il est destiné, il n'est nullement approprié pour des sièges de véhicules automobiles qui en outre doivent satisfaire à des normes de sécurité qui sont édictées par les
Pouvoirs Publics ou des organismes professionnels et qui imposent des performances de robustesse bien précises pour des besoins de sécurité.

L'invention a pour but de confectionner un dispositif perfectionné d'assemblage qui permet de réunir deux pièces par emboîtement et verrouillage.

Le dispositif perfectionné d'assemblage à emboîtement et verrouillage comprend notamment une pièce mâle et une pièce femelle et est destiné à les réunir.

Ce dispositif est remarquable en ce que la pièce mâle a la configuration d'une queue longiligne qui présente un corps délimité par deux tranches opposées, par deux faces opposées et par un bout libre, deux ailes latérales qui sont situées dans le prolongement de l'une de ces deux faces opposées et qui chacune débordent de l'une de ces deux tranches opposées, un trou qui transperce le corps de l'une de ses deux faces à l'autre, et un appui situé sur l'une de ces deux faces opposées. Ce dispositif est remarquable en ce que la pièce femelle a la configuration d'un support longiligne qui présente une embase avec une découpe axiale qui est délimitée par deux flancs opposés destinés à coopérer avec les tranches du corps de la pièce mâle afin de les guider et recevoir, par une ouverture à une de ses extrémités et par un fond à l'autre de ses extrémités opposées, une rampe qui est inclinée relativement à l'embase et qui est transpercée d'une fente transversale qui est délimitée par une arête et qui communique avec cette découpe par son ouverture et qui est destinée à coopérer avec les ailes de la pièce mâle pour les guider et recevoir, et une butée qui est reliée à ce fond et qui est destinée à recevoir le bout libre du corps. Ce dispositif est remarquable en ce qu'il comprend une agrafe élastique qui a la configuration d'une équerre double qui présente une branche libre qui est destinée à coopérer avec le trou du corps de la pièce mâle afin de s'y engager librement, une branche médiane qui est reliée à cette branche libre et une branche ancrée qui est reliée à cette branche médiane et qui est destinée à être fixée à l'appui du corps de la pièce mâle. De la sorte, lorsque ces pièces mâle et femelle sont engagées l'une dans l'autre et lorsque le bout libre du corps de la pièce mâle est au contact de la butée de la pièce femelle, la branche libre de l'agrafe saillante au travers du corps traverse la fente de la rampe et repose contre son arête pour verrouiller l'une sur l'autre les deux pièces.

L'invention a aussi pour objet l'application d'un tel dispositif perfectionné notamment à un siège d'automobiles terrestres avec assise et dossier destinés à porter des coussins où cette partie mâle est solidaire de l'armature de l'un au moins de ces dossier et assise et où cette branche ancrée de l'agrafe est un prolongement d'un fil porté par cette armature.

D'autres caractéristiques de l'invention ressortiront de la lecture de la description et des revendications qui suivent, ainsi que de l'examen du dessin annexé, donné seulement à titre d'exemple, où
- la Figure 1 est une vue perspective partielle schématique éclatée d'un mode de réalisation d'un dispositif perfectionné selon l'invention; et
- la Figure 2 est une vue de côté partiellement en coupe du dispositif selon la Figure 1 à l'état assemblé, emboîté et verrouillé.

Dans ce qui suit, le mode de réalisation décrit et représenté de l'invention est exposé à propos de son application particulière aux sièges pour véhicules automobiles terrestres. Les techniques de fabrication des sièges en général et de ceux pour ces véhicules étant bien connues dans la technique, on ne décrira dans ce qui suit que ce qui concerne directement ou indirectement l'invention. Pour le surplus, l'Homme du Métier de la technique considérée puisera dans les solutions classiques courantes à sa disposition pour faire face aux problèmes particuliers auxquels il est confronté.

Dans ce qui suit, un même numéro de référence identifie toujours un élément homologue, quel que soit le mode de réalisation ou sa variante d'exécution.

Pour la commodité de l'exposé, on décrira successivement chacun des constituants d'un mode de réalisation d'un dispositif perfectionné selon l'invention avant d'en exposer la fabrication au besoin, et sa mise en oeuvre.

I1 est clair que bien que le dispositif perfectionné selon l'invention soit exposé à propos de son application particulière aux sièges de véhicules automobiles terrestres, cette application est seulement donnée à titre d'exemple et n'est pas la seule possible.

Comme on le voit en se reportant en particulier aux figures du dessin, un dispositif perfectionné d'assemblage à emboîtement et verrouillage selon l'invention comprend notamment une pièce mâle 10, une pièce femelle 20, une agrafe 30 élastique et s'il y a lieu un étui ou capuchon 40.

La pièce mâle 10 a la configuration d'une queue longiligne qui présente un corps 11 par exemple parallélépipèdique, des ailes 12 latérales, un trou 13 et un appui 14. Le corps 11 est délimité par deux tranches 111 opposées, deux faces 112 opposées et un bout 113 libre. Les ailes latérales 12 sont situées dans le prolongement de l'une des deux faces opposées 112 et débordent, chacune, de 1 'une des deux tranches opposées 111. Le corps avec ses ailes est, par exemple, fait à partir d'un tube métallique convenablement mis en forme par exemple par écrasement afin de lui donner, en section droite, un profil en chapeau ou similaire comme cela apparaît clairement à l'examen de la Figure 1 du dessin.

Le trou 13, par exemple circulaire, transperce le corps 11 de l'une de ses deux faces opposées 112 à l'autre. Ce trou est obtenu par perçage, poinçonnage ou toute autre technique convenable appropriée. L'appui 14 est situé sur l'une des deux faces opposées 112 du corps et de préférence sur celle qui n'est pas prolongée par les deux ailes. Cet appui se présente par exemple comme illustré clairement sur le dessin sous la forme d'une languette découpée dans le corps 11 et repliée approximativement à angle droit vers l'extérieur.

La pièce femelle 20 a la configuration d'un support longiligne qui présente une embase 21, une rampe 22, une butée 23 et, s'il y a lieu au moins un rebord 24.

Dans l'embase 21 est ménagée une découpe 210 axiale qui est délimitée par deux flancs 211 opposés ou lèvres, une ouverture 212 à l'une des extrémités de la découpe et un fond 213 à l'autre opposée des extrémités de celle-ci.

La rampe 22 est inclinée relativement à l'embase 21 et est transpercée d'une fente 220 transversale qui est délimitée par une arête 221 et qui communique avec la découpe 210 par son ouverture 212 de manière à former deux encoches terminales qui s'étendent au-delà de la découpe axiale comme cela ressort particulièrement bien sur la Figure 1. La butée 23 est reliée au fond 213 de la découpe 210 et est formée par exemple par une patte contre-coudée ou déversée comme illustré. Un rebord 24 est ménagé par exemple sur l'un des côtés et de préférence sur les deux côtés de l'embase et de la rampe comme illustré, pour conférer de la rigidité à la pièce femelle si besoin est. Ces rebords sont parallèles entre eux comme dessiné ou bien obliques relativement l'un à l'autre.

Pour les raisons qui apparaîtront par la suite, les deux flancs opposés 211 de la découpe axiale 210 ménagée dans l'embase 21 sont destinés à coopérer avec les tranches opposées 111 du corps 11 afin de les guider et les recevoir. La fente 220 et ses encoches terminales ménagées dans la rampe 22 sont destinées à coopérer avec les ailes latérales 12 et avec la face correspondante 112 de la pièce mâle 10 afin de les guider et recevoir. La butée 23 est destinée à recevoir le bout libre 113 du corps 11 de la pièce mâle 10 pour fixer la position de cette dernière par rapport à la pièce femelle 20 et aussi la maintenir.

L'agrafe élastique 30 a la configuration d'une équerre double de préférence non plane ou d'un double L inversé non plan par exemple. Cette agrafe présente une branche 31 libre, une branche 32 médiane qui est reliée à la branche libre 31 et une branche 33 ancrée qui est reliée à la branche médiane 32 de préférence de manière à être située hors du plan défini par les branches libre 31 et médiane 32 comme cela apparaît clairement sur la Figure 1 du dessin. La branche libre 31 se termine par un biseau 311 ou pan coupé pour les raisons que l'on comprendra par la suite. Cette agrafe est par exemple faite en un fil métallique élastique, de préférence, comme on le comprendra par la suite obtenue à partir d'un prolongement d'un des fils par exemple de la nappe du coussin, des tirants ou autres fils associés à l'armature. La branche libre 31 est destinée à coopérer avec le trou 13 de manière à y être engagée normalement librement. La branche ancrée 33 est fixée à demeure par exemple par soudage ou autre technique sur la languette ou appui 14. L'agrafe élastique est montée sur la pièce mâle de manière que la branche libre traverse normalement le corps et que son extrémité biseautée fasse saillie audelà de la face 112 du corps qui est prolongée par les ailes latérales 12, comme cela apparaît clairement à l'examen de la Figure 2.

S'il y a lieu et de préférence, un étui ou capuchon 40 est placé sur la pièce femelle de manière à chevaucher ou coiffer notamment les lèvres de la découpe et de la fente. Cet étui ou capuchon protège des bavures acérées et/ou tranchantes qui résultent des techniques de fabrication, et sert aussi à rattraper les jeux entre pièces mâle et femelle et à combattre le bruit qui pourrait en résulter, que ce jeu résulte des tolérances de fabrication ou du fonctionnement. Cet étui ou capuchon est fabriqué de préférence en une matière synthétique convenablement appropriée et est obtenu par exemple par moulage. La branche libre 31 à proximité de son biseau 311, est destinée à coopérer avec l'arête 221 de la fente 220 alors que le biseau 331 est destiné à coopérer avec la rampe 22 comme on le comprendra par la suite.

A l'état initial, les pièces mâle et femelle d'un dispositif selon l'invention sont dans la situation illustrée sur la Figure 1, tout en notant que la branche libre de l'agrafe est engagée dans le trou pratiqué dans le corps de la pièce mâle de manière à occuper une situation similaire à celle illustrée sur la Figure 2.

Pour mettre en oeuvre le dispositif perfec tionné d'assemblage à emboîtement et verrouillage selon l'invention, on procède comme indiqué par la suite.

On engage la pièce mâle dans la pièce femelle en faisant en sorte que les ailes pénètrent dans les encoches terminales de la fente de la rampe et en veillant à ce que les tranches du corps suivent les flancs de la découpe. En poursuivant l'engagement, lorsque le biseau de la branche libre de l'agrafe rencontre la rampe, la branche libre est automatiquement repoussée dans le trou du corps, à l'intérieur duquel elle s'escamote partiellement à l'encontre de la sollicitation élastique développée notamment par flexion de la branche médiane et/ou par torsion de la branche ancrée. Lorsque le bout libre du corps rencontre la butée du fond de la découpe de l'embase et repose sur cette dernière, le biseau de la branche libre de l'agrafe échappe à l'arrête de la fente de la rampe et reprend spontanément la position illustrée sur la Figure 2, du fait de son élasticité inhérente.

En observant la Figure 2, on voit alors que la pièce mâle est immobilisée et verrouillée dans la pièce femelle. En effet, on observera que la pièce mâle est maintenue et retenue dans son plan par la coopération des tranches latérales du corps avec les flancs de la découpe de l'embase. On observera aussi que selon une direction normale à ce plan, la pièce mâle est maintenue et retenue du fait de l'engagement des ailes dans les encoches terminales de la fente transversale, et aussi du fait du contact des surfaces des ailes avec la surface de l'embase, d'une part, et de la patte contre-coudée de la butée qui retient la face du corps à proximité de son bout libre, d'autre part. En direction axiale, la pièce mâle est immobilisée dans la pièce femelle du fait du contact mutuel du bout libre avec la butée en forme de patte contre-coudée et, d'autre part, de la branche libre de l'agrafe avec l'arrête de la fente comme cela apparaît clairement sur la figure 2. On voit donc que les pièces mâle et femelle une fois engagées correctement l'une dans l'autre sont condamnées en position.

Si maintenant, pour une raison quelconque on souhaite désolidariser les pièces mâle et femelle, il suffit de repousser l'agrafe à l'encontre de sa sollicitation élastique de manière à escamoter sa branche libre dans le trou pour la faire échapper à l'arrête de la fente. Pour faire ceci, il suffit d'agir sur le biseau de la branche libre ou bien d'insérer par exemple une lame d'un outil tel un tournevis entre la branche médiane et le corps de la pièce mâle.

Dans l'application particulière à propos de laquelle l'invention a été décrite, la pièce mâle est constituée par une partie du cadre de l'armature et la pièce femelle est par exemple constituée par l'un des flasques correspondant d'une articulation comme il bien connu. De même, le fil dont le prolongement sert à constituer l'agrafe fait partie de l'un de ceux qui sont assujettis au cadre et/ou armature, par exemple l'un de ceux de la nappe de garnissage qui est utilisée pour y fixer la mousse de la matelassure ou l'un de ceux qui servent à maintenir le tissu de recouvrement ou bien encore l'un de ceux qui sont utilisés pour y fixer un carter ou analogue assurant la "finition" du dos du dossier.

On observera que grâce au dispositif perfectionné selon l'invention, on peut opérer "en aveugle" pour l'assemblage des pièces mâle et femelle et cela par simple encliquetage automatique sans avoir à utiliser d'outil tout en permettant toutefois une désolidarisation ultérieure. Dans le cas de l'application spécifique à un siège, on notera qu'une fois assemblage fait des pièces mâle et femelle, le siège conserve son aspect habituel sans partie métallique visible.

Ce qui précède met bien en lumière les particularités distinctives de l'invention, l'intérêt qu'elle offre et les avantages qu'elle procure.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1 - Dispositif d'assemblage à emboîtement et verrouillage comprenant notamment une pièce mâle et une pièce femelle et destiné à les réunir, caractérisé en ce que la pièce mâle (10) a la configuration d'une queue longiligne qui présente un corps (11) délimité par deux tranches (111) opposées, par deux faces (112) opposées et par un bout (113) libre, deux ailes (12) latérales qui sont situées dans le prolongement de l'une de ces deux faces opposées (112) et qui chacune débordent de l'une de ces deux tranches opposées (111), un trou (13) qui transperce le corps (11) de l'une de ces deux faces opposées (112) à l'autre et un appui (14) situé sur l'une de ces deux faces opposées (112), en ce que la pièce femelle (20) a la configuration d'un support longiligne qui présente une embase (21) avec une découpe (210) axiale qui est délimitée par deux flancs (211) opposés destinés à coopérer avec les tranches (111) du corps de la pièce mâle (10) afin de les guider et recevoir, par une ouverture (212) à une extrémité et par un fond (213) à l'extrémité opposée, une rampe (22) qui est inclinée relativement à l'embase (21) et qui est transpercée d'une fente (220) transversale qui est délimitée par une arête (221) et qui communique avec cette découpe (210) par son ouverture (212) et qui est destinée à coopérer avec les ailes (12) de la pièce mâle (10) pour les guider et recevoir, et une butée (23) reliée au fond (213) et destinée à recevoir le bout libre (113) du corps (11), en ce qu'il comprend une agrafe (30) élastique qui a la configuration d'une équerre double qui présente une branche (31) libre qui est destinée à coopérer avec le trou (13) de la pièce mâle (10) afin d'y être engagé librement, une branche (32) médiane qui est reliée à cette branche libre (31) et une branche (33) ancrée qui est reliée à cette branche médiane (32) et qui est destinée à être fixée à cet appui, de manière que lorsque ces pièces mâle (10) et femelle (20) sont engagées l'une dans l'autre et lorsque le bout libre (113) est au contact de la butée (23), la branche libre (31) de l'agrafe (30) traverse la fente (220) et repose contre son arête (221) pour verrouiller l'une sur l'autre ces deux pièces.

2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la branche libre (31) est terminée par un biseau (311).

3 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que l'appui (14) est une languette.

4 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la butée (23) est une patte contre-coudée.

5 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le corps (11) est fait d'un tube écrasé.

6 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que embase (21) et rampe (22) sont munies d'au moins un rebord (24) de rigidification.

7 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les ailes latérales (12) et l'appui (14) sont sur chacune des faces opposées (112).

8 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'agrafe est non-plane, la branche ancrée (33) étant hors du plan défini par les branches libre (31) et médiane (32).

9 - Application d'un dispositif conforme à l'une quelconque des revendications précédentes à un siège avec assise et dossier destinés à porter des coussins notamment de véhicule automobile où cette partie mâle est solidaire de l'armature de l'un au moins de ces dossier et assise et où cette branche ancrée est un prolongement d'un fil porté par cette armature.