FR2500573A1 - Appareil de montage et de demontage de dispositifs de raccordement de troncons cylindriques creux, par exemple de pipe-lines - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE LES APPAREILS DE MONTAGE ET DE DEMONTAGE DE DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT. ELLE SE RAPPORTE A UN APPAREIL COMPRENANT UNE PREMIERE COURONNE 20 DESTINEE A ETRE FIXEE SUR UNE TULIPE 12 D'UN RACCORD, ET UNE SECONDE COURONNE 22 PORTEE PAR DES TIGES 52 DE GUIDAGE AFIN QU'ELLE PUISSE SE DEPLACER EN TRANSLATION ET EN ROTATION ET QU'ELLE PUISSE AINSI VENIR SERRER UNE BAGUE 16 DANS LA TULIPE 12. APPLICATION AU RACCORDEMENT DE TUYAUTERIES DE GRAND DIAMETRE TELLES QUE LES PIPE-LINES.

Description

Appareil de montage et de démontage de dispositifs de raccordement de tronçons cylindriques creux, par exemple de pipe-lines.

La présente invention concerne un appareil de montage et de démontage de dispositifs de raccordement de tronçons cylindriques creux, par exemple d'éléments de ca nalisationstellesque les pipe-lines. Plus précisément, elle se rapporte au montage et au démontage de dispositifs de raccordement du type qui comporte une partie femelle et une partie mâle, cette dernière étant destinée à être maintenue dans la partie femelle par une bague de serrage vissée dans cette partie femelle.

Il existe déjà de nombreux raccords ayant des bagues vissées. En général, le montage et le démontage de ces raccords ne posent pas de problèmes particuliers étant donné la petite dimension des raccords, le diamètre ne dépassant pas en général quelques dizaines de centimètres.

Des problèmes particuliers se posent cependant lorsque les raccords sont destinés à des canalisations dont le diamètre peut être par exemple de 0,5, 1 ou 1,5 m et plus. En effet, dans de tels raccords, les bagues de serrage ont un poids si important et les forces a exercer pour leur vissage sont si grandes qu'on ne peut pas envisager le montage sans un appareillage.

Jusqu'à présent, les canalisations de grand diamètre, par exemple les pipe-lines, ont été réalisées par soudage de tronçons les uns aux autres, et non par des dispositifs de raccordement. Cependant, la demande de brevet européen n0 80401631.9 décrit un dispositif de raccordement étanche de canalisations de grand diamètre, destiné à la réalisation de pipe-lines. L'utilisation de ces dispositifs de raccordement nécessite donc la disponibilité d'un appareillage convenable de montage et de démontage.

L'invention concerne un tel appareillage.

Avant la description d'un tel appareillage, il convient de considérer les conditions matérielles dans lesquelles s'effectue la pose de tels dispositifs de raccor dement. Dans le cas des pipe-lines soudés, une fosse est creusée dans le sol et les tronçons de canalisation sont soudés bout à bout à l'extérieur de la fosse, à une distance suffisante au-dessus de celleci pour que les soudeurs puissent disposer d'un espace suffisant. L'extrémité de la canalisation déjà soudée est portée par un ou plusieurs chevalets, au-dessus du sol, et une première grue maintient le tronçon à souder en face du tronçon précédent. Une seconde grue porte un appareillage qui maintient en face les deux parties de canalisation.Les soudeurs doivent donc disposer d'un espace important non seulement pour effectuer leur travail mais aussi pour vérifier ensuite celui-ci, par des appareils de radiographie.

L'invention concerne un appareil de montage et de démontage de dispositifs de raccordement qui nécessite un espace relativement faible si bien que le raccordement peut être effectué pratiquement au niveau du sol ou même à l'intérieur de la fosse le cas échéant.

L'appareil selon l'invention forme un tout qui peut être manipulé simplement par une grue, la seule autre opération nécessaire étant la mise du tronçon à raccorder en face du tronçon précédent.

L'appareil selon l'invention permet un raccordement très rapide, étant donné la simplicité de son fonctionnement.

L'appareil permet en outre un raccordement fiable, par application de forces réglables et très reproductibles.

Plus précisément, l'invention concerne un appareil de raccordement de tronçons cylindriques creux portant l'un une partie femelle et l'autre une partie m le d'un dispositif de raccordement, la partie mâle étant destinée à être maintenue dans la partie femelle par une bague de serrage vissée dans la partie femelle ; selon l'invention, cet appareil comprend
- une première couronne destinée à être montée sur la partie femelle du dispositif de raccordement ou sur le tronçon soudé à cette partie femelle, en position fixe mais de manière amovible,
- une seconde couronne destinée à être montée autour de la partie mâle du dispositif de raccordement ou autour du tronçon soudé à cette partie mâle, la seconde couronne laissant du jeu entre elle et la partie m le ou le tronçon soudé sur elle, la seconde couronne portant un dispositif de coopération avec la bague de serrage du dispositif de raccordement,
- un ensemble de guidage porté par la première couronne et destiné à guider la seconde couronne afin qu'elle puisse tourner sensiblement autour de l'axe des tronçons cylindriques,
- un dispositif d'entralnement en translation de la seconde couronne par rapport à la première couronne, et
- un dispositif d'entrainement en rotation destiné à faire tourner la seconde couronne par rapport à l'ensemble de guidage et à la première couronne,
si bien que, lorsque le dispositif de coopération de la seconde couronne est en coopération avec la bague de serrage et lorsque le dispositif d'entratnement en rotation fonctionne, la seconde couronne visse la bague de serrage dans la partie femelle du dispositif de raccordement.

Dans un premier mode de réalisation, la première couronne comporte au moins deux parties articulées autour d'un axe de rotation, et la seconde couronne est formée de plusieurs parties séparables si bien que, lorsque la première couronne s'ouvre par pivotement de ses parties, les parties de la seconde couronne se séparent les unes des autres.

Dans un second mode de réalisation, la seconde couronne comporte deux parties articulées autour d'un axe de rotation, et la première couronne comporte au moins trois parties mobiles les unes par rapport aux autres de manière qu'elles permettent la rotation des deux parties de la seconde couronne autour de leur axe de rotation.

Ainsi, dans le premier mode de réalisation, c'est l'axe d'articulation de la première couronne qui guide l'ouverture des delv couronnes alors que, dans le second mode de réalisation, c'est l'axe d'articulation de la seconde couronne qui guide l'ouverture des deux couronnes.

Il est avantageux que la première couronne porte au moins deux dispositifs d'accrochage placés sur deux parties différentes de cette couronne de manière que, lorsque l'appareil est soulevé par application de forces aux deux dispositifs d'accrochage, les deux couronnes seouvrent et permettent ainsi la séparation de l'appareil et des tronçons cylindriques sur lesquels il est monté.

L'ensemble de guidage comporte avantageusement au moins deux, avantageusement au moins trois et de préférence quatre dispositifs de guidage, comportant chacun au moins une tige de guidage en translation portée par la première couronne en direction sensiblement parallèle à l'axe des tronçons cylindriques, et au moins un organe de guidage en rotation coopérant avec la seconde couronne.

Le dispositif d'entrainement en translation comporte avantageusement au moins un premier dispositif moteur, tel qu'un vérin pneumatique ou hydraulique, destiné à déplacer au moins un organe de guidage en rotation le long d'une tige de guidage en translation.

Le dispositif d'entralnement en rotation comporte avantageusement une denture formée sur la seconde couronne et au moins un organe d'entrainement entrainé en rotation par un second dispositif moteur. La denture est avantageusement formée à l'extérieur de la seconde couronne afin que les forces exercées sur celle-ci aient tendance à la refermer.

L'organe d'entraînement est par exemple un pignon ou une vis sans fin. Le second dispositif moteur est choisi par exemple dans le groupe qui comprend les moteurs hydrauliques et pneumatiques et les vérins hydrauliques et pneumatiques associesà un embrayage à roue libre.

La première couronne comporte avantageusement un dispositif de blocage sur la partie femelle, ce dispositif comprenant par exemple un axe à excentrique tournant dans deux parties de la première couronne, ou des patins formés par deux coins coulissant l'un sur l'autre, ou un dispositif de coopération avec des saillies prévues sur la partie femelle ou sur le tronçon cylindrique associé.

Le dispositif de blocage comporte en outre avantageusement des supports destinés à prendre appui contre la face de la partie femelle qui est opposée à celle par laquelle pénètre la bague de serrage, ces supports étant destinés à encaisser les efforts appliqués par le premier dispositif moteur et transmis par les tiges de guidage.

Enfin, il est avantageux que la seconde couronne porte des pièces de centrage de la bague, destinées à se glisser entre la bague et le tronçon cylindrique correspondant, de manière que cette bague s'engage en bonne position dans le taraudage de la partie femelle.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels
- la figure 1 est une perspective d'un premier mode de réalisation d'appareil selon l'invention
- la figure 2 est une coupe d'une partie de l'appareil de la figure 1, représentant plus en détail la constitution des deux couronnes
- la figure 3 est une coupe schématique d'un dispositif d'entrainement en rotation de l'appareil de la figure 1
- la figure 4 est une perspective d'une variante d'appareil selon l'invention, avec des. parties arrachées
- la figure 5 est une coupe analogue à la figure 3, représentant un autre dispositif d'entralnement en rotation de la seconde couronne ; et
- la figure 6 est une élévation partielle représentant une variante de dispositif d'entralnement en rotation de la seconde couronne.

La figure 1 est une perspective d'un appareil de montage et de démontage de dispositifsde de raccordement se- lon l'invention. Un tronçon 10 de canalisation porte la partie femelle d'un dispositif de raccordement, représentée sous forme d'une tulipe cylindrique 12. Un autre tronçon 14 de canalisation porte une partie mâle non représentée puisqu'elle est logée dans la tulipe 12, et une bague 16 de serrage destinée à se visser dans la tulipe 12. Les encoches 18 de la bague 16 permettent son vissage.

L'appareil selon l'invention comporte essentiellement une première couronne 20, une seconde couronne 22 et un ensemble de guidage 24.

La première couronne 20 comporte deux demi-couronnes 26 et 28, articulées autour d'un axe 30. A leur extrémité opposée à l'axe 30, les deux demi-couronnes 26 et 28 portent l'une un prolongement 32 traversé par un alésage et l'autre une fourche 34 percée de trous permettant le logement d'une goupille 36. La première couronne porte aussi plusieurs ensembles de support repérés par la référence 38. Bien qu'on n'ait représenté que deux ensembles de support sur la figure 1, dans des positions telles que l'appareil paraisse comporter trois ensembles de support, il est avantageux que l'appareil comprenne en fait quatre ensembles de support avec quatre ensembles de guidage 24.

On n'a cependant représenté que deux ensembles de support et deux ensembles de guidage pour la clarté des dessins.

Chaque ensemble 38 de support comporte un patin 40. Celui-ci comporte une partie fixe 42 et une partie mobile 44. La partie fixe 42 est solidaire de la demicouronne 26 par exemple sur laquelle elle est montée par serrage d'un boulon 46. La partie mobile 44 peut se déplacer en translation contre la partie fixe 42. On a repré- senté ces deux parties 42 et 44 de patin avec des formes en coin, Si bien que, lorsque la partie 44 glisse contre la partie 42, sa surface interne se rapproche ou s'éloigne de l'axe central de la canalisationet du dispositif de raccordement. Les deux parties 42, 44 de chaque patin 40 sont montées de manière qu'elles ne puissent pas se separer complètement et elles contiennent avantageusement des billes ou des galets facilitant le glissement.On note sur la figure 1 que la disposition relative des coins est telle que, lorsque la première couronne tend à être entrainée en rotation dans un sens tel que la partie représentée vers l'avant de la figure s'abaisse, les patins 44 qui supportent la couronne sur la tulipe 12 restent fixes sur cette tulipe et se rapprochent donc de l'axe du dispositif de raccordement. En conséquence, les autres patins qui peuvent être éloignés de la tulipe 12 s'en rapprochent et viennent finalement à son contact, et, lorsque tous les patins sont au contact de la tulipe, la couronne 20 est bloquée en rotation sur cette tulipe.

Il faut noter aussi que la première couronne 20 porte deux dispositifs d'accrochage 48 dont un seul est représenté sur la figure 1. En outre, des supports 50 sont destinés à prendre appui contre la face de la tulipe 12 qui est opposée à celle par laquelle la bague 16 pénètre dans la partie femelle. Ces supports 50 sont montés sur des tiges 52 de guidage faisant partie des ensembles 24 de guidage.

Chaque ensemble de guidage 24 comprend, dans le mode de réalisation représenté, deux tiges 52 portées par la première couronne 20 mais pouvant coulisser dans celleci. A l'extrémité opposée à la première couronne, les tiges 52 portent un vérin 54 dont la tige 56 est tournée vers la première couronne. Une articulation 58 laissant du jeu latéralement raccorde la tige 56 à des organes 60 de guidage, représentés plus clairement sur la figure 3.

Sur la figure 3, on note que chaque organe 60 de guidage a des trous 62 destinés à loger des coussinets permettant le glissement le long des tiges 52. L'organe 60 porte un moteur hydraulique 64 qui a un arbre 66 solidaire d'un pignon 68, représenté sous forme d'un pignon droit.

Ce pignon est en prise avec la denture externe 70 de la couronne 22.

Comme indiqué sur les figures 2 et 3, la couronne 22 a une section en L si bien qu'elle délimite une face radiale 72, sensiblement plane, et une face axiale, c'està-dire cylindrique, 74, tournée vers l'axe du dispositif de raccordement.

L'organe 60 porte au moins deux jeux de galets de guidage. Le premier jeu de galets comporte des galets 76 pouvant tourillonner autour d'axes radiaux et roulant contre la face 72 de la seconde couronne 22. Les galets 78 du second jeu prennent au contraire appui contre la face 74.

En outre, on note que le bord de la couronne, vers l'inte- rieur et limitant la surface 74, a un chanfrein 80 permettant un centrage automatique de la couronne 22 lorsqu'elle se rapproche des organes 60 de guidage. On note en effet sur la figure 3 que la couronne 22 est libre de se déplacer par rapport à l'organe 60 de guidage, en direction parallèle à l'axe 66 du moteur 64, c'est-à-dire parallèlement à l'axe du dispositif de raccordement. Par contre, dans un plan perpendiculaire, la couronne est guidée d'une part par les galets 76 et d'autre part par les pignons 68.

On note en outre,sur les figures 1 et 2, que la couronne 22 porte des pièces 82 de centrage, ayant un bord effilé tourné vers la bague 16. En outre, la seconde couronne 22 porte des organes 84 en saillie destinés à pénétrer dans les encoches 18 de la bague 16.

On note sur la figure 1 que la seconde couronne 22 est formée de plusieurs parties, cette disposition étant représentée par le trait 86 représentant les surfaces de coo pération de différentes parties de la seconde couronne.

On considère maintenant le fonctionnement de l'appareil représenté sur la figure 1. On décrit ce fonctionnement à partir de la position indiquée sur la figure 1.

Dans cette position, l'appareil vient d'être monté sur un dispositif de raccordement et va serrer celui-ci. La couronne 22 est portée par les organes 60 de guidage#en rotation et les vérins 54 sont commandés afin qu'ils-fassent avancer leur tige 56. La couronne 22 se rapproche donc jusqu'à ce que les parties antérieures des pièces 82 de centrage se glissent entre la bague 16 et le tronçon 14 de canalisation. Ces pièces 82 centrent alors la bague et la repoussent jusqu'à l'entrée de la tulipe 12. A ce moment, comme la bague est retenue en translation, les pièces 82 de centrage pénètrent en totalité jusqu'à ce que les saillies 84 viennent en butée contre la bague 16.A ce moment, les moteurs 64 des organes de guidage sont mis en rotation (à moins qu'ils soient déjà en fonctionnement) si bien qu'ils font tourner les saillies 84 qui, à un moment déterminé, se trouvent en face des encoches 18. A ce moment, comme les vérins 54 continuent à pousser la couronne 22 vers la gauche sur la figure 1, les saillies 84 pénètrent dans les encoches 18. Comme les moteurs 64 continuent à faire tourner la couronne 22, celle-ci entrain en rotation la bague 16. Comme celle-ci est centrée, elle commence à se visser dans le taraudage de la tulipe 12.

Lorsque la bague 16 a pénétré au maximum dans la tulipe 12, un blocage peut être assuré par application d'une force réglée à la valeur voulue par les moteurs 64.

En effet, la pression du fluide transmis à ces moteurs permet un réglage précis de la force exercée.

Lorsque la bague 16 est bloquée, les vérins 54 retirent les organes 60 de guidage vers la droite sur la figure 1, avec la couronne 22. Si celle-ci n'est pas maintenue par les organes 60, elle peut rester contre la bague de serrage. Comme cette caractéristique n'est pas toujours souhaitable, il est avantageux qu'un organe quelconque permette le déplacement de la couronne 22 avec les organes 60.

Par exemple, une rondelle peut être montée au bout de l'arbre 66, au-delà du pignon 68, avec un diamètre supérieur à celui de ce pignon, si bien que, lorsque les organes 60 sont déplacés vers la gauche sur la figure 3, les rondelles ramènent la couronne 22 avec elles.

Lorsque les pièces 82 de centrage se sont totalement dégagées de la bague 16 et de la tulipe 12, l'appareil peut être démonté. A cet effet, l'utilisation d'une grue est avantageuse pour le soulèvement de l'appareil. Une élingue est fixée aux deux crochets 48 placés de part et d'autre de l'appareil et la goupille 36 est alors retirée à la main. Il s'agit d'une pièce relativement légère si bien que cette opération n'est pas gênante. On peut cependant aussi prévoir un vérin assurant l'enlèvement de la goupille 36 au moment opportun.

Avant le soulèvement de l'appareil, les moteurs 24 sont entraînés en rotation jusqu'à ce que l'une des deux surfaces 86 de séparation de la bague 22 en deux parties se trouve à la hauteur de l'axe 30. De cette manière, chacune des deux moitiés de la couronne 22 est maintenue par deux organes 60 de guidage.

Une élingue est alors fixée aux deux crochets 48 placés de part et d'autre de la première couronne. Une grue soulève alors cette première couronne et, comme les crochets 48 se trouvent à l'extérieur de celle-ci, les deux moitiés 26 et 28 s'écartent en pivotant autour de l'axe 30.

Lorsque l'ouverture est suffisante, les ensembles 24 de guidage se sont écartés du tronçon 14 de canalisation et ont entraîné avec eux les deux moitiés de la seconde couronne 22. L'appareil peut alors être soulevé dans son ensemble ; Si les crochets sont bien disposés,il reste horizontal.

La grue qui porte l'appareil ouvert se déplace alors jusqu'd l'endroit du raccordement suivant. L'autre extrémité du tronçon 14 représenté a été posée préalable- ment sur un chevalet, et une seconde grue présente le tron çon suivant en face de la tulipe. La grue qui porte l'appareil descend alors celui-ci sur le nouveau dispositif de raccordement, après écartement suffisant des dispositifs de guidage vers la droite sur la figure 1, Si bien que les deux demi-couronnes 26 et 28 viennent en appui contre la tulipe 12. Lorsque la grue continue à baisser l'appareil, celui-ci se referme automatiquement sur la tulipe 12, et il ne reste plus qu'à placer la goupille 36, manuellement ou automatiquement.

Le démontage d'un raccord s'effectue en sens inverse.

La figure 2 représente une variante de l'articulation des deux couronnes. Alors que, sur la figure 1, l'axe d'articulation est formé par un axe 30 de la première couronne 20, la seconde couronne étant formée en deux parties qui s'écartent l'une de l'autre, le mode de réalisation de la figure 4 est tel que la seconde couronne pivote autour d'un axe d'articulation, la première couronne se déplaçant en conséquence.

Plus précisément, sur la figure 4, la première couronne comporte encore deux demi-couronnes 26', 28' qui, à leur partie supérieure, sont maintenues en coopération par une bielle 88. Chacune des deux demi-couronnes 26' et 28' porte un axe 90, 92 respectivement, dépassant latéralement. La bielle 88 a des orifices allongés 94 dans lesquels sont disposées les extrémités des axes 90 et 92.

La seconde couronne est en deux parties articulées autour d'un axe 96. Des dégagements 98 sont formés dans les parties de couronne afin que celles-ci puissent pivoter autour de l'axe 96 en s'écartant suffisamment pour qu'elles permettent le passage du tronçon de canalisation.

Lors de l'utilisation de l'appareil de la figure 4, c'est l'axe 96 d'articulation de la seconde couronne qui guide l'ouverture de l'appareil. Lorsque la seconde couronne s'ouvre, les deux moitiés 26' et 28' de la première couronne pivotent et les axes 90 et 92 se rapprochent en glissant dans les orifices de la bielle 88.

La figure 5 représente une variante du dispositif d'entrainement en rotation de la seconde couronne. Ce dispositif comporte une vis sans fin 100 qui coopère avec une denture 102 formée à l'extérieur de la seconde couronne.

Bien entendu, la vis 100 est entraînée en rotation par un moteur convenable, non représenté, dont l'axe est perpendiculaire à celui du moteur 64 représenté sur la figure 3.

La figure 6 représente un autre mode de réalisation du dispositif d'entrainement en rotation de Xa seconde couronne. L'organe 104 de guidage, ayant des orifices 106 permettant son coulissement sur les tiges de guidage, porte un embrayage 108 à roue libre solidaire d'un pignon droit qui coopère avec la denture 70 de la seconde couronne 22.

L'embrayage est commandé par un vérin 110. Celui-ci fait tourner l'organe d'entrée de l'embrayage lorsque sa tige 112 s'allonge, le vérin pivotant autour d'un axe 114 porté par l'organe 104 de guidage. Un ressort assure le rappel.

Il est bien entendu que l'invention n'a été décrite et représentée qu'à titre d'exemple préférentiel et qu'on pourra apporter toute équivalence technique dans ses éléments constitutifs sans pour autant sortir de son cadre.

Ainsi, bien qu'on ait indiqué que les tiges 52 des ensembles de guidage 24 pouvaient coulisser dans les ensembles 38 de support de la première couronne, cette disposition n'est pas indispensable. En effet, les tiges peuvent être carrément fixées sur la couronne, les supports pouvant être par exemple solidaires des parties mobiles 44 des patins 40. Cette dernière caractéristique présente l'avantage de permettre l'utilisation d'un même appareil pour différents diamètres de tubes. En effet, lorsque le diamètre de la tulipe change, il suffit de changer la partie mobile de chaque patin 40, avec éventuellement le support 50, lorsqu'il est solidaire de cette partie mobile.

En outre, bien qu'on ait indiqué le blocage de la première couronne sur la tulipe 12, ce blocage peut être réalisé au raccord de la tulipe 12 et du tronçon 10. A cet effet, des nervures peuvent être prévues au raccord de la tulipe et du tronçon, éventuellement pour les renforcer, et la première couronne peut comprendre des encoches pour le logement de ces nervures. Par ailleurs, des saillies ou des cavités quelconques peuvent être prévues sur la tulipe 12 ou le tronçon 10 afin que des cavités ou saillies complémentaires respectivement de la première couronne permettent le blocage de celle-ci par rapport à la tulipe 12.

On a indiqué que le blocage de la première couronne 20 sur la tulipe 12 était assuré par les patins 40.

Ceux-ci peuvent être supprimés et remplacés, au niveau de la goupille 36 ou de l'axe 30, par un axe à excentrique.

La rotation de l'excentrique provoque un rapprochement plus ou moins grand des deux demi-couronnes si bien que le blocage est assuré. Les dispositifs à excentrique ou à came utilisés à cet effet sont bien connus des spécialistes et on ne les décrit donc pas plus en détail.

Bien qu'on ait indiqué que les différents dispositifs moteurs étaient de type hydraulique ou pneumatique, ils peuvent être en fait de tout type, par exemple électrique ou autres, le type étant en général choisi en fonction des conditions d'utilisation. Dans le cas de la pose des pipelines, l'énergie peut provenir d'un groupe électrogène ou d'un compresseur convenable.

Certains dispositifs de raccordement ont une bague 16 formée de plusieurs parties. Dans ces circonstances, les parties de la bague 16 peuvent être préalablement montées sur la seconde couronne 22, par exemple par fixation temporaire sur les pièces de centrage 82 ou par maintien sur la seconde couronne 22 par des électro-aimants. De tels dispositifs sont bien connus des hommes du métier et on ne les décrits donc pas en détail.

Enfin, il faut noter que l'appareil selon l'invention a un faible encombrement et un poids relativement faible. Il peut ainsi être utilisé pratiquement à la surface du sol ou même dans une fosse creusée pour l'enterrement d'une canalisation. Sa mise en oeuvre ne nécessite qu'une seule grue, une autre grue assurant la manipulation de chaque tronçon à raccorder.

Il faut surtout noter que, grâce à cet appareil, le raccordement de deux tronçons de tuyauterie s'effectue en quelques minutes alors que, lors de l'utilisation des techniques de soudage, le temps nécessaire est bien plus important.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Appareil de raccordement de tronçons cylindriques creux portant l'un une partie femelle et l'autre une partie mâle d'un dispositif de raccordement, la partie mâle étant destinée à être maintenue dans la partie femelle par une bague de serrage vissée dans cette partie femelle, ledit appareil étant caractérisé en ce qu'il comprend

- une première couronne (20) destinée à être montée sur la partie femelle tel2) du dispositif de raccordement ou sur le tronçon (10) soudé à cette partie femelle, en position fixe mais de manière amovible,

- une seconde couronne (22) destinée à être montée autour de la partie mâle du dispositif de raccordement ou autour du tronçon (14) soudé à cette partie mâle, la seconde couronne laissant du jeu entre elle et la partie male ou le tronçon soudé sur elle, la seconde couronne portant un dispositif (84) de coopération avec la bague de serrage (16) du dispositif de raccordement,

- un ensemble de guidage (24) porté par la première couronne (20) et destiné à guider la seconde couronne (22) afin qu'elle puisse tourner sensiblement autour de l'axe des tronçons cylindriques,

- un dispositif (54) d'entrainement en translation de la seconde couronne par rapport à la première, et

- un dispositif (64) d'entrainement en rotation destiné à faire tourner la seconde couronne par rapport à l'ensemble de guidage et à la première.couronne,

si bien que, lorsque le dispositif de coopération de la seconde couronne est en coopération avec la bague de serrage et lorsque le dispositif d'entrainement en rotation fonctionne, la seconde couronne visse la bague de serrage dans la partie femelle du dispositif de raccordement.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première couronne (20) comporte au moins deux parties (26, 28) articulées autour d'un axe (30) de rotation, et la seconde couronne (22) est formée de plusieurs parties séparables.

3. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde couronne comporte deux parties articulées autour d'un axe (96) de rotation, et la première couronne comporte au moins trois parties (26', 28', 88) mobiles les unes par rapport aux autres de manière qu'elles permettent la rotation des deux parties de la seconde couronne autour de leur axe (96) de rotation.

4. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la première couronne (20) porte au moins deux dispositifs d'accrochage (48) placés sur deux parties différentes (26, 28) de cette couronne de manière que, lorsque l'appareil est soulevé par application de forces aux deux dispositifs d'accrochage (48), les couronnes (20, 22) s'ouvrent et permettent la séparation de l'appareil et des tronçons cylindriques.

5. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'ensemble de guidage comporte au moins deux et avantageusement au moins trois dispositifs (24) de guidage comportant chacun au moins une tige (52) de guidage en translation portée par la première couronne (20) en direction sensiblement parallèle à l'axe des tronçons cylindriques et au moins un organe (60) de guidage en rotation, coopérant avec la seconde couronne (22).

6. Appareil selon l'une quelconque des revendications1 à 5, caractérisé en ce que le dispositif (54) d'entratne- ment en translation comporte au moins un premier dispositif moteur, tel qu'un vérin pneumatique ou hydraulique, destiné à déplacer au moins un organe (60) de guidage le long d'une tige (52) de guidage au moins.

7. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le dispositif d'entrainement en rotation comporte une denture (70) formée sur la seconde couronne (22), de préférence à l'extérieur de celle-ci, et au moins un organe d'entraînement (68), tel qu'un pignon ou une vis sans fin, entrainé en rotation par un second dispo sitif moteur (64), par exemple de type hydraulique, pneumatique ou électrique.

8. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la première couronne (20) comporte un dispositif (40) de blocage sur la partie femelle, ce dispositif de blocage étant choisi dans le groupe qui comprend un axe à excentrique tournant dans deux parties de la première couronne, des patins formés par deux coins coulissant l'un sur l'autre, et un dispositif de coopération avec des saillies prévues sur la partie femelle ou sur le tronçon cylindrique associé.

9. Appareil selon la revendication 8, caractérisé en ce que le dispositif de blocage comporte en outre un support (50) destiné à prendre appui contre la face de la partie femelle qui est opposée à celle par laquelle pénètre la bague de serrage (16).

10. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la seconde couronne (22) porte des pièces (82) de centrage de la bague (16) destinées à se glisser entre la bague (16) et le tronçon cylindrique.