FR2463668A1 - Procede et appareil pour le sechage d'une feuille de placage pour contre plaque - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE L'INDUSTRIE DU BOIS. PROCEDE DE SECHAGE D'UNE FEUILLE PLACAGE3, COMPRENANT DES OPERATIONS D'ASSOUPLISSEMENT AVEC AU MOINS UN ROULEAU 15, FORMANT ENCLUME ET UN ROULEAU D'ASSOUPLISSEMENT16, PAR FORMATION DE NOMBREUSES PETITES CRAQUELURES DANS LA FEUILLE POUR AUGMENTER L'INTERVALLE D'ELASTICITE DANS UNE DIRECTION SENSIBLEMENT PERPENDICULAIRE AU GRAIN, ET DES OPERATIONS DE COMPRESSION PENDANT LE SECHAGE. APPLICATION A LA FABRICATION DU CONTRE PLAQUE.

Description

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L'invention concerne un procédé et un appareil de sècha-

ge d'une feuille de placage pour contre-plaqué et plus particu-

Fièrement un procédé de séchage qui permet de minimiser ou de pratiquement éliminer le craquelage de la feuille qui résultait

usuellement d'un tel traitement.

Les procédés connus de fabrication de contre-plaqué com-

rennent une opération de séchage des feuilles de placage, à l'ai-

de d'un sèchoir. Mais une fois séchées, les feuilles de placage

subissent des craquelures concentriques, irrégulièrement loca-

lisées, qui rendent leur qualité médiocre, même si celle-ci était très bonne avant le séchage. Les portions craquelées des feuilles

doivent être découpées et rejetées, ce qui constitue un gaspil-

lage et diminue le rendement de la production de ces feuilles.

Pour résoudre ce problème, on a tenté, mais seulement dans une portion minoritaire de cette industrie, de former d'abord une feuille de placage assouplie par un grand nombre de fentes

de courte longueur, avant de la soumettre au traitement de sè-

chage (procédé désigné ci-après sous le nom de "procédé Y"). Com-

parativement au procédé sans assouplissement (désigné ci-après

comme "procédé X"), le procédé Y permet de diminuer dans une cer-

taine mesure la tendance des feuilles de placage au craquelage concentrique au cours du séchage, et a donné jusqu'à présent des

résultats acceptables. Toutefois, cette technique n'est pas plei-

nement satisfaisante dans le mesure o elle ne permet pas l'éli-

mination totale des craquelures attribuées au traitement de sè-

chage. Il apparait que les craquelures d'une feuille de placage dûes au séchage et couramment observées dans les procédés usuels résultent de la contraction de3l feuille quand on la soumet à ce traitement. Lorsque les éléments de convoyage dans un sèchoir comprennent des filets inférieur et supérieur, dans un sèchoir à filets par exemple, ils gênent la contraction d'une feuille de

placage, qui devrait s'effectuer graduellement au cours du sè-

chage, et favorisent la formation de tensions à l'intérieur de la feuille. La feuille se rompt ou se craquèle dans les zones de plus haute concentration des tensions. En vue de ce problème,

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le procédé Y d'assouplissement a pour but d'éviter les craque-

lures par décentralisation des tensions dans la feuille de pla-

cage, au moyen d'un grand nombre de courtes fentes, et de réduire ainsi la tendance à l'éclatement dans son ensemble. Au cours des essais pour déterminer l'avantage des feuilles de placages as- souplies, on constate que l'intervalle d'élasticité dans lequel la feuille s'allonge sans craqueler, lorsqu'on l'étire dans une direction perpendiculaire à son grain, est plus grand pour les

feuilles assouplies que pour les feuilles non assouplies.

La présente invention a pour objet d'améliorer la qua-

lité et le rendement des feuilles de placage pour contre-plaqué en empêchant ou minimisant les craquelures dMes au séchage. Le procédé de l'invention permet de résoudre les problèmes énoncés ci-dessus, provenant de l'opération de séchage dans l'industrie

du contre-plaqué, qui souffre d'une pénurie dans l'approvision-

nement en rondins. L'invention a encore pour objet un fonction-

nement automatique de l'opération de séchage et des autres pro-

cessus ultérieurs, en conférant une élasticité favorable aux

feuilles de placage.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la des-

cription détaillée qui suit et à l'examen des dessins annexés, qui représentent à titre d'exemples non limitatifs, divers modes de réalisation suivant l'invention. Sur ces dessins La figure 1 est un schéma comparatif de l'inventïon-et de l'art antérieur;

Lesfigures 2 et 3 représentent le dispositif d'assou-

plissement, respectivement en plan et de face;

Les figures 4 et 5 sont des vues en perspective de feuil-

les de placage assouplies; Lesfigures 6 sont des vues à grande échelle de fentes formées sur d'autres feuilles de placage assouplies; La figure 7 représente un mode de réalisation préféré de l'invention;

Lesfigures 8 à 10 représentent un autre mode de réalisa-

tiôn de l'invention, respectivement de côté, partiellement de face et partiellement en coupe; La figure 11 est une vue en plan en partie arrachée de la figure 3;

La figure 12 est une vue de côté du dispositif d'assou-

plissement de la figure Il; La figure 13 est une vue partielle de côté à grande échelle du dispositif d'assouplissement; La figure 14 représente une variante du mode de réali- sation de la figure 3; La figure 15 est une vue de côté d'une autre variante La figure 16 est une vue de côté d'un autre arrangement du dispositif de la figure 15; La figure 17 est une vue partielle de côté à grande échelle représentant des éléments extensibles modififés; Les figures 18(A) à 18(C)- sont des vues en coupe suivant la ligne XVIII-XVIII de la figure 17, montrant divers exemples des éléments extensibles, et, Les figures 19 et 20 sont des vues de côté d'une autre

variante de la figure 3.

La figure 1 représente un schéma comparatif d'un procédé

de base selon l'invention. Sur cette figure, les lignes se rap-

portent, à titre de comparaison, à des procédés connus X et Y de séchage, et au procédé Z de la présente invention. L'indice de référence 100 sur l'ordonnée, indique une longueur/ibre d'une feuille de placage, fraîchement découpée au tour, dans un rondin, de façon usuelle, dans une direction perpendiculaire au grain (la feuille de placage présentant des craquelures au dos, mais non devant, et pas de craquelures secondaires). Le procédé X comprend la seule opération de séchage P, le procédé Y comprend une opération d'assouplissement Q et une opération de séchage P,

et le procédé Z de l'invention comprend une opération d'assouplis-

sement Q, une opération de compression R et une opération de sè-

chage P. Dans ces procédés, la référence A désigne une feuille de placage non traitée, ne comportant que des craquelures au dos, la référence B désigne une feuille de placage assouplie comportant de nombreuses fentes courtes, la référence C désigne une feuille de placage compressée et la référence D désigne une feuille de placage séchée. La longueur des feuilles varie, comme le montre

la figure 1, lorsqu'on les traite selon les trois procédés dif-

férents X, Y et Z. Il est d'une importance capitale, pour la com-

préhension de l'invention, de déterminer si les variations de

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longueur peuvent se produire dans les limites de l'intervalle d'élasticité pour les feuilles de placage. Par exemple suivant le procédé connu X, une feuille de placage ayant subi l'opération de séchage, tend à rétrécir de 5 % (valeur moyenne) malgré un intervalle d'élasticité de pratiquement 1 % de la feuille A, mesuré expérimentalement. En d'autres termes, la feuille A tend à rétrécir de 4 % au-delà de l'intervalle d'élasticité et, de ce fait, elle est tout à fait susceptible de craqueler au cours du séchage. Suivant l'autre procédé connu Y, la feuille de placage A est assouplie par un grand nombre de fentes courtes avant le séchage, pour obtenir un taux d'expansion de 2 %, tandis que

l'intervalle d'élasticité s'est alors étendu à pratiquement 3,5%.

En conséquence, l'opération ultérieure de séchage P fait rétré-

cir la feuille A de 5 %, ce qui dépasse l'intervalle d'élasticité

de 1,5 %. Ceci est moins grave que dans le procédé X, mais iu-

plique.néanmoins la possibilité de craquelures. Il apparaît donc que les procédés connus ne permettent pas la prévention de la possibilité de craquelage des feuilles de placage dû au séchage et que des craquelures apparaissent toujours lorsque les feuilles sont fermement retenues comme par fixation à leurs extrémités opposées, perpendiculairement au grain. A ce point de vue, la technique utilisée pour diminuer la charge de retenue sur les

feuilles de placage n'a été que la technique utilisée pour empê-

cher les craquelures au cours du séchage, dans les différents types de séchoirs connus. Ceci peut se déduire du fait que les séchoirs à filets, les séchoirs à rouleaux et autres séchoirs le plus souvent utilisés, sont couramment du type à circulation d'air chaud, dans lesquels on souffle de l'air chaud sur les

feuilles de placage pour éviter leur forte contrainte.

Le procédé Z de l'invention comprend une compression R entre les opérations d'assouplissement Q et de echage R. comme le montre la figure l.-Plus particulièrement, dans cet exemple, les dimensions de la feuille de placage A augmentent par étirage dans l'opération d'assouplissement Q, diminuent par compression dans l'opération R pour donner une feuille comprimée C, qui est ensuite soumise à l'opération de séchage P. La feuille de placage

qui conserve un intervalle d'élasticité de 3,5 %, subit une com-

pression de 2 %, puis est soumise au séchage, moment à partir duquel elle commence à rétrécir. La compression dans la feuille

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est alors libérée, lorsque 2 0 de la contraction de 5 % sont

atteints, tandis que les 3 9 résiduels de contraction sont com-

pensés par le domaine potentiel d'élasticité de 3,5 % conféré à

la feuille de placage dans l'opération d'assouplissement. Le pro-

cédé Z peut de la sorte pratiquement éliminer la possibilité de craquelage pendant le séchage, en restreignant la contraction dans les limites de l'intervalle d'élasticité. On peut éviter le craquelage même si le séchoir exerce une charge relativement élevée de contrainte sur la feuille de placage. En outre, le procédé Z de l'invention ouvre la voie à l'utilisation pratique de séchoirs du type mettant les feuilles de placage en contact direct avec les plaques chauffées et les séchant efficacement

avec une force de contrainte relativement élevée.

Cette prévention des craquelures obtenues suivant l'in-

vention, provient de la combinaison efficace de l'assouplissement et de la compression, avec le séchage, dans le procédé Z. Les

conditions préalables de base à cette combinaison sont que l'as-

souplissement ait lieu pendant ou avant le séchage et la composi-

tion ait lieu pendant le séchage. A cette condition, le court intervalle d'élasticité relatif à la quantité de la contraction

est compensé par les opérations d'assouplissement et de compres-

sion et, en conséquence, on peut éviter les craquelures qui se

produiraient autrement, lorsque la contraction dépasse l'inter-

valle d'élasticité. On peut produire l'assouplissement sans l'ai-

de de moyens qui réduisent notablement l'intervalle d'élasticité, comme déjà mentionné. La compression, si on l'utilisait seule, serait nécessairement très élevée, et, en vue de la difficulté présentée par la compression de différents types de feuilles de placage, ayant des vitesses différentes de contraction, un large

intervalle de forcés de compression serait nécessaire pour con-

venir à toutes les feuilles. Un tel taux de compression tend à endommager les feuilles et cette tendance n'est pas facilement

évitable. La combinaison de l'invention permet aux deux diffé-

rentes sortes de procédés de réduire mutuellement leurs taux

nécessaires de traitement, à tel point que les traitements indi-

viduels, particulièrement celui de compression, peut être faci-

lement effectué. La présente invention permet donc d'empêcher

facilement et efficacement le craquelage des feuilles de placage.

Un autre avantage provient de la combinaison intrinsèque des

intervalles d'élasticité fournis par la compression et l'assou-

plissement. On peut choisir librement l'intervalle global d'élas-

ticité, en raison de la combinaison de l'intervalle déterminé d'élasticité (fournis par compression) et de l'intervalle libre

(fournis par assouplissement); en conséquence l'intervalle d'é-

lasticité choisi peut compenser toute irrégularité dans la dis-

tribution de compression des feuilles et donc compenser facilement toute contraction qui pourrait différer, d'une zône à une autre,

sur une feuille de placage. Grace à cet avantage, on peut facile-

ment compenser la contraction des feuilles sur un large intervalle

pour pouvoir satisfaire aux propriétés des feuilles de placage.

Par exemple, dans le procédé Z représenté à la figure 1, on ob-

tient l'effet désiré sans aucun ajustement, bien que le taux de

contraction puisse varier de 2 % à 5,5 %.

Suivant l'invention, une feuille de placage peut être assouplie et puis comprimée, ou bien comprimée et puis assouplie,

ou bien comprimée et assouplie en même temps. Toutefois, le pro-

cédé selon lequel l'assouplissement précède la compression est préférable aux autres procédés car, lorsque l'assouplissement étire une feuille de placage comme dans le procédé Z de la figure 1 par exemple, au moins la portion étirée de la feuille est facilement compressible. Des exemples préférés du procédé complet utilisant cet ordre favorable d'assouplissement et de

compression sont donnés par un procédé selon lequel l'assouplis-

sement est effectué avant le séchage, puis la compression s'ef-

fectue pendant le séchage et par un procédé selon lequel l'assou-

plissement s'effectue pendant le séchage, suivi de la compres-

sion. Dans le cas o l'assouplissement et la compression, s'effec-

tuent dans l'ordre inverse ou en se recouvrant, ils se produisent

au cours du séchage, étant donné que la compression doit s'effec-

tuer pendant le séchage, dans tous les cas. Comparativement à

l'ordre idéal, ces séquences différentes présentent des diffi-

cultés pour la compression d'une feuille dans une direction per-

pendiculaire à son grain ou pour le maintien de l'état comprimé de la feuille. On peut néanmoins facilement concevoir de tels procédés en raison du fait que la compression nécessaire est

beaucoup plus faibleMans les procédés l'utilisant seule.

Les propriétés élastiques des feuilles de placage sont décrites en détail ci-après, relativement au procédé préférable

d'assouplissement, en se référant aux figures 2 à 6.

Il semble que les propriétés élastiques des feuilles de placage soient dues à diverses/sortes de craquelures qui s'y trouvent dispersées. Par étirage à la main, les craquelures d'une feuille sont suffisamment agrandies pour laisser passer les rayons de lumière visible. Plus particulièrement, un nombre accru de rayons de lumière transmise sont visibles lorsqu'on applique un taux convenable- d'assouplissement à une feuille non traitée,

comportant des craquelures au dos. Ceci est suffisant pour assu-

mer que l'assouplissement augmente l'intervalle d'élasticité.

On observe en outre que l'élasticité résulte de la flexion, par exemple de portions étroites et allongées de bois finement divisé par de nombreuses craquelures. La figure 4 représente une feuille de placage assouplie pourvue de craquelures ou fentes 2 formées indépendamment de son grain 1 (indiquant la direction du grain), par exemple à l'aide d'un rouleau comportant un certain nombre d'éléments perçants sous forme d'arêtes tranchantes. La figure 5 représente une autre feuille de placage assouplie dont les fentes 2 s'étendant sensiblement le long du grain sans endommager les fibres. La tendance à l'élasticité est accrue de façon plus stable dans la feuille de la figure 5 dont les fibres ne sont pas coupées que dans la feuille de la figure 4, dont les fibres sont coupées en travers. Toutefois, la feuille de la figure 5 tend à laisser les fentes ménagées, ou agrandies par assouplissement, se réunir en se transformant en grandes craquelures. A ce point de vue, la

feuille de la figure 4 est désirable, car la distribution arti-

ficelle de fentes est aisée. Une feuille de placage assouplie selon l'une ou l'autre des deux manières représentées, gagne beaucoup plus d'élasticité que toute feuille non assouplie. La présente invention a pour objet un procédé et un appareil qui, comme décrit ci-après, combinent les avantages des deux méthodes

d'assouplissement pour donner aux feuilles de placage un inter-

valle d'élasticité accru, particulièrement favorable.

Le procédé de l'invention comprend un assouplissement primaire et un assouplissement secondaire qui peut s'effectuer simultanément avec, ou après, l'assouplissement primaire. Pour l'assouplissement primaire, une feuille de placage est pourvue

de fentes, distribuées selon une configuration préférable, per-

cées par des éléments tranchants ou des éléments à bords tran-

" chants sur la périphérie d'un rouleau; on peut encore employer des moyens convenables pour former de courtes-fentes, dont des craquelures peuvent dériver. Dans l'assouplissement secondaire, des fentes, qui tendent à s'étendre le long des fibres de la

feuille sont formées au moyen d'un appareil représenté aux fi-

gures 2 et 3. Ce procédé selon lequel on assouplit en deux étapes

simultanées ou successives, supprime les communications irrégu-

lières entre fentes adjacentes et permet une distribution des fentes semblable à celle de la figure 6(a), et non à celle de

la figure 6 (b).

Il est bien entendu préférable que les fentes suivent la configuration de la figure 6(a), plutôt que celle de la figure 6(b), et encore mieux qu'elles s'étendent le long du grain du

bois. Cette configuration la plus favorable augmente aussi l'in-

tervalle d'élasticité de façon significative.

Les figures 2 et 3 représentent un appareil d'assouplis-

sement nouveau convenant au procédé de l'invention. Cet appareil comprend un rouleau 8, recouvert sur sa périphérie externe d'une couche de maitère élastique comme du caoutchouc, et un rouleau 6 de plus petit diamètre, comportant un grand nombre d'évidements 7 adaptés pour guider des ressorts à boudin 4 allongés. Dans leur fonctionnement, les rouleaux 6 et 8 tournent comme indiqué par les flèches, et pincent entre eux une feuille de placage 3, pour l'envoyer dans la direction indiquée par la flèche. Des moyens de pression (non représentés), associés aux rouleaux 6 ou 8, exercent alors une pression sur la feuille 3 en mouvement, tandis 3Q que les ressorts à boudin 4 allongés se déplacent, dans le sens de la flèche, en contact avec la périphérie du rouleau 6, sous

un rayon de courbure relativement faible, en s'ouvrant individu-

ellement, et en assouplissant ainsi la feuille 3. Plus particu- -

lièrement, cet appareil d'assouplissement met en oeuvre une version améliorée du système d'assouplissement dit de Elemendorf, c'est à dire qu'il utilise, en combinaison avec le principe d'Elemendorf, les actions d'ouverture des portions externes des spires adjacentes de chaque ressort à boudin 4, qui se produisent, relativement entre elles, lorsque les ressorts à boudin sont guidés dans la courbe. Le dispositif allonge donc la feuille 3 à ses extrémités opposées, en formant ou en agrandissant les

craquelures, par flexion et assouplissement de la feuille de pla-

cage, avec formation de pas, préférablement petits. Le dispositif d'assouplissement comprend en outre des éléments de guidage 5 et ' pour la feuille de placage et un convoyeur 9 pour introduire

la feuille.

Il faut remarquer que l'assouplissement" n'implique ici pas seulement la formation ou l'agrandissement d'un grand nombre de petites craquelures permettant l'étirage d'une feuille

de placage. Même si une feuille traitée ne présente pas d'allon-

gement, il suffit qu'elle comporte un grand nombre de petites craquelures (y compris les petites fentes percées ou formées par un instrument comme un couteau) pour voir son intervalle d'élasticité accru dans une direction perpendiculaire à celle

du grain.

La compression d'une feuille de placage sera décrite ci-après en relation avec un mode de réalisation du procédé de

l'invention.

La figure 7 représente un appareil de traitement d'une feuille de placage, comprenant un système d'assouplissement dont la majeure partie consiste en un rouleau 15 formant enclume et un rouleau 16 d'assouplissement comportant un grand nombre d'éléments à bord tranchant. Ce système d'assouplissement est suivi d'un trajet de transfert défini par un certain nombre de paires de rouleaux 17, 17' et 17" et de plaques de guidage 18 dont chacune intervient entre les paires adjacentes de rouleaux. Bien qu'il ne soit pas toujours nécessaire de relier le trajet de transfert au système d'assouplissement 15, 16 par un convoyeur, ils doivent être reliés entre eux de façon sensiblement semblable à celle d'une connection par convoyeur, afin qu'une feuille de placage non traitée puisse être assouplie à l'avance par le système

d'assouplissement. Le trajet de transfert, qui s'étend pratique-

ment jusqu'au système d'assouplissement 15,16, comprend une zône de décélération qui recouvre une longueur en amont du trajet de

transfert. Cette zône de décélération comporte une source de com-

mande 9 et un mécanisme réducteur de vitesse 20 et 21, tel que la seconde paire de rouleaux 17' tourne à une vitesse inférieure à celle de la première paire de rouleaux 17 et que la troisième paire de rouleaux 17" tourne à une vitesse inférieure à celle de la seconde paire de rouleaux. En conséquence, la feuille de

placage qui traverse cette zône particulière du trajet de trans-

fert est comprimée par les paires de rouleaux de transfert. Dans le reste du trajet de transfert, une quatrième paire de rouleaux

et ainsi de suite, fonctionnent à la même vitesse que la troi-

sième paire 17" et convoyent la feuille de placage en la mainte-

nant dans son état de compression. Pendnant ce temps, de l'air chaud circule dans l'enceinte définie par des parois isolantes 22, de façon à sécher la feuille comprimée. Un rondin 10 et un couteau 11 peuvent être reliés au système d'assouplissement 15,

16, soit directement, soit par l'intermédiaire de toute opéra-

tion connue de traitement. De cette façon, si la compression est

appliquée à une feuille de placage qui est transférée, un passa-

ge de décélération de transfert, utilisant des réducteurs de

vitesse, est défini entre un certain point sur le trajet de trans-

fert, et un autre point en aval. On voit clairement d'après la figure 7 qu'une feuille de placage est progressivement comprimée par la première paire de rouleaux 17 jusqu'à la troisième paire 17', et qu'elle est maintenue dans son état de compression même après avoir dépassé la troisième paire de rouleaux. Ceci permet

la compression de la feuille jusqu'à ce que sa tension de com-

pression s'annule sous l'effet du séchage. Dans ce cas, l'opéra-

tion de sèchage P, qui utilise des moyens de chauffage, s'effectue en combinaison avec l'opération de compression R et l'opération d'assouplissement Q a lieu sensiblement en amont du séchage et de la compression, dans le trajet de transfert. Bien entendu, le dispositif d'assouplissement peut être localisé dans l'enceinte définie par les parois 22, afin d'assouplir la feuille pendant

le séchage. En tous cas, il est préférable que le système d'as-

souplissement soit localisé dans la zône de décélération du tra-

jet de transfet, ou dans une position en amont de la zône de décé-

lération, afin de faciliter la compression et de simplifier le

mécanisme du dispositif.

On voit que, parmi les systèmes utilisant les procédés de l'invention, un système de traitement continu d'une feuille de placage comprend un trajet de transfert pour convoyer la il 2463668

feuille, une zCne de décélération recouvrant une certaine lon-

gueur en amont du trajet d#ransfert et utilisant des mécanis-

mes de décélération, un système d'assouplissement localisé dans

une position convenable en amont, aussi de la zône de décéléra-

tion, et des moyens de chauffage opposés au trajet de transfert

et aussi de la zône de décélération. On peut remplacer les pla-

ques de guidage 18 employées en combinaison avec les paires de rouleaux, à la figure 7, par des cordes à piano, ou autres éléments semblables allongés, s'étendant le long des surfaces inférieure et supérieure d'une feuille de placage, du moment qu'ils définissent le trajet de transfert en combinaison avec les paires de rouleaux. Dans la pratique, on peut omettre de tels moyens de guidage, selon l'espacement entre paires de rouleaux adjacentes. En outre, la zône de décélération du trajet de transfert n'est pas nécessairement localisée dans une portion

d'entrée du trajet de transfert comme représenté, Il est préfé-

rable que cette zone s'étende depuis une position o la teneur en humidité de la feuille devient sensiblement égale à 30 % et provoque un rétrécissement notable, jusqu'à une position en

aval de la première position.

La figure 8 est une vue de côté d'un autre système de traitement d'une feuille de placage, représentant un dispositif préféré de séchage. La figure 9 représente une vue partielle de face de ce système et la figure 10 est une vue en coupe suivant la ligne X-X de la figure 8. Le dispositif représenté est celui d'un système de séchage du type à plaque chauffée, utilisé dans le procédé de l'invention, tel que décrit ci- dessus. Ce type de système de séchage s'est précédemment révélé impraticable car il restreint la feuille avec une force relativement élevée et, de ce fait, est cause de craquelures visibles dans la feuille,

au cours du séchage. La présente invention permet son utilisa-

tion, en appliquant le principe de séchage énoncé plus haut et en l'améliorant encore pour promouvoir le séchage d'une feuille

en cours de transfert.

Les figures 8 à 10 représentent un système comprenant deux groupes d'éléments multiples allongés 24 et 25, comme par exemple des ressorts à boudin, qu'on fait passer par-dessus plusieurs rouleaux 26a - 26h pour définir un trajet de transfert

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en zigzag, tout en intercalant une feuille de placage 23. Cha-

cun des rouleaux 26a - 2Gh comporte sur sa périphérie des canaux multiples annulaires dans lesquels ceux des éléments allongés,

plus proches du rouleau que la feuille 23, sont introduits, jus-

qu'à y être entièrement dissimulés. Par exemple, comme partiel- lement représenté à la figure. 10, le rouleau 26a comporte des

canaux annulaires 27a et le rouleau 26b comporte les canaux annu-

laires 27b. La feuille de placage 23 est donc directement serrée contre les surfaces périphériques des rouleaux individuels. Les rouleaux 26a 26h sont individuellement chauffés à la vapeur,

ou un moyen analogue, par l'intérieur et ils sont reliés, à tra-

vers des mécanismes réducteurs. de vitesse 28a - 28h, à une source de commande 29. La vitesse de rotation décroît progressivement depuis le rouleau le plus en amont jusqu'au rouleau le plus en aval par rapport à la direction de transfert, en définissant de la sorte une zone dedécélération de transfert. Des rouleaux 30 font tourner la direction de la course des éléments allongés 24

et 25.

Pendant le fonctionnement, les rouleaux 26a - 26h sont entraînés dans les directions des flèches, pour transférer la feuille 23 pendant son chauffage. En même temps, les rouleaux

qui tournent à des vitesses successivement décroissantes, com-

priment la feuille aux points respectifs de décroissement d'un rouleau à un autre. Les craquelures dues au séchage peuvent donc être raisonnablement supprimées par les opérations simultanées de séchage et de compression, même sans assouplissement. On peut réaliser une prévention plus efficace du craquelage en réglant les mécanismes de réduction de vitesse 28a - 28h de façon à

adapter la décélération de transfert à la contraction des diver-

ses portions de la feuille. De plus, le système représenté con-

voye la feuille 23 de façon désirable. Etant donné que les élé-

ments allongés guident la feuille d'un rouleau à un autre, en la maintenant entre les rouleaux, le système permet de surmonter tous défauts possibles de la feuille, tels que des points de décomposition ou des noeuds, en la convoyant uniformément, sans

interruption et sans la soulever, sur les rouleaux chauffés.

Ceci s'applique éga lement aux feuilles de largeur relativement faible. Le système permet donc d'éviter tout grippage de la feuille et autres accidents de ce genre et se révèle satisfaisant

d'un point de vue pratique.

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Pour être conforme au principe de séchage de l'inve-

tion, le système d'assouplissement est placé dans toute position convenable, qui est basiquement en tête du dispositif de séchage ou dedans. Il occupe, de préférence, une position à l'intérieur de la zône de décélération, ou une position convenable en tête de cette zone, comme une position indépendante de cette zOne, pour introduire une feuille de la façon représentée à la figure

8. Dans la pratique, bien que non représenté, le système d'assou-

plissement peut être placé au voisinage du dispositif d'introduc-

tion du système de la figure 8, ou immédiatement après le tour à découper une feuille de placage situé plus en amont, ou il peut être remplacé par un tour à découper du type qui assouplit la feuille de placage pendant son découpage dans le rondin. Lorsqu'

il est placé dans la zOne de séchage, le dispositif d'assouplis-

sement peut prendre la forme d'un rouleau d'assouplissement, muni d'éléments perçants, consitué par-le rouleau 26a à la figure 8. Selon une variante, le système d'assouplissement dans la zOne de séchage peut utiliser les mécanismes réducteurs de vitesse 28a et 28b, en faisant tourner le rouleau 28b à une vitesse plus élevée que le rouleau 28a, de sorte que ces rouleaux associés exercent une traction légère sur une feuille placée entre eux,

pour en agrandir les craquelures.

Ce n'est pas une nécessité préalable d'utiliser tous les rouleaux 26a-26h de la figure 8 pour constituer la zOne de

décélération. Par exemple, on peut omettre certains des réduc-

teurs de vitesse représentés, pour définir une zône de décélé-

ration par un nombre convenable des réducteurs de vitesse et de

leurs rouleaux associés. La zone de décélération devient parti-

culièrement efficace lorsqu'elle recouvre une région comprise entre la position o la teneur en humidité de la feuille est

sensiblement de 30 % et une certaine position en aval. Les réduc-

teurs de vitesse individuels peuvent être commandés à un taux variable de réduction de vitesse, en vue de tenir compte de diverses teneurs en humidité et de divers degrés de contraction

des feuilles de placage. On peut effectuer la compression rela-

tivement à l'état d'une feuille traitée par un dispositif d'as-

souplissement en vue d'optimiser la compression. Pour simplifier le système, on peut faire varier les diamètres des rouleaux pour

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constituer un mécanisme de réduction substantielle de vitesse.

Non seulement ce système permet de réaliser les avanta-

ges inhérents au procédé de l'invention, mais encore il fonc-

tionne avec une efficacité excellente-car une feuille de placage est au contact direct des surfaces chauffées des rouleaux pour

être séchée, sa face opposée étant continuellement retournée.

Il en résulte que l'opération de séchage ne consomme que peu de

* temps et que son coûit est peu élevé. De plus, en raison du trans-

fert régulier de la feuille, on peut produire la longueur désirée de plaques chauffantes par la simple installation de plusieurs rouleaux additionnels de petit diamètre. Le transfert de la

feuille d'un rouleau à l'autre s'effectue de façon régulière.

On voit d'après la figure 9 que les éléments allongés 24 et 25 sont installés en nombre correspondant à la largeur de la feuille de placage 23. On emploie de préférence des ressorts à boudin comme éléments allongés parce qu'ils transfèrent la feuille. de façon désirable, même dans la zône de décélération, sans glisser ni dessus, ni dans les canaux annulaires sur les rouleaux. Lorsque les éléments allongés sont constitués par des ressorts à boudin, les deux séries verticales de rouleaux de la figure 8 peuvent être légèrement espacéesentre elles pour rendre

plus régulier le transfert de la feuille d'un rouleau sur l'autre.

Les systèmes d'assouplissement des figures 2 et 3 sont

décrits ci-après en détail.

Sur les figures il à 13, un dispositif d'assouplissement comprend, suivant l'invention, plusieurs éléments parallèles extensibles 4 ou soufflets flexibles, comme des ressorts à

boudin. Ces éléments extensibles, des ressorts à boudin 4, s'é-

tendent perpendiculairement à l'axe d'un rouleau 8, de façon qu'un trajet de convoyage pour une feuille de placage 3 se trouve

défini entre les ressorts à boudin 4 et le rouleau 8. La péri-

phérie externe du rouleau 8 est recouverte d'une couche élastique de caoutchouc, par exemple, et on fait tourner le rouleau, pour transferer la feuille 3. Un rouleau 6, ou autre élément presseur cylindrique, est situé au dos des ressorts à boudin 4, qu'il presse vers le rouleau 8, de sorte que les ressorts à boudin 4 qui se déplacent avec la feuille 3 sont pressés contre la surface

de la feuille.

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Dans ce dispositif, le rouleau presseur 6 cambre les ressorts à boudin 4 vei-s le rouleau 8, ensemble avec la feuille

3, en agrandissant de la sorte l'espacement entre spires adja-

centes de chaque ressort à boudin. Plus particulièrement, les portions des ressorts 4 engagées avec la feuille 3, s'allongent dans le sens de la longueur. Ceci a pour effet de soumettre localement la feuille 3 à une force de tension dont résulte les formations successives de petites craquelures 2 dans la feuille, en relation avec la rotation du rouleau 8. Il faut remarquer que puisque l'intensité de la force de tension qui s'exerce sur la

feuille de placage dépend du taux d'ouverture des spires adja-

centes des ressorts en position cambrée, les craquelures 2 peu-

vent être formées à peu près indépendamment de diverses condi-

tions comme l'épaisseur, la résistance et la vitesse de trans-

fert de la feuille, ainsi que de la présence ou l'absence de

craquelures au dos de la feuille et de l'orientation de ces cra-

quelures éventuellement présentes. La couche élastique sur le

rouleau 8 facilite la formation et l'agrandissement des craque-

lures 2 dans la face de la feuille 3 opposée aux ressorts 4, en

raison de la variation locale de sa vitesse résultant de sa dé-

formation. Cependant ceci ne favorise pas l'agrandissement des craquelures au-delà du degré nécessaire, parce que l'extension des craquelures 2 est commandée par les ressorts 4. Pour cette raison et parce que le craquelage dû- à la tension ne s'accompagne

pas d'une coupure en travers du grain de la feuille, le disposi-

tif représenté exerce un effet d'assouplissement efficace et adéquate ainsi qu'une extension, sans nuire à la résistance de

la feuille de placage.

Les ressorts à boudin constituent un exemple des élé-

ments extensibles 4, préférables pour former de fines craquelures qui élargissent le domaine- d'application du système et facilitent un entretien facile. La figure 17 représente un exemple d'une variante des éléments extensibles, comprenant un grand nombre de blocs 4b disposés dans la direction longitudinale des éléments

extensibles, en contact intime ou légèrement espacés entre eux.

Les blocs 4b sont reliés entre eux, sur un côté, par une courroie 4a, d'une matière relativement dure. Chaque bloc peut avoir une coupe comme celle représentée aux figures 18a ou lOb; les blocs

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4b et la courroie 4a peuvent aussi être intégralement constitués d'une résine dure ou d'un caoutchouc dur, par exemple, çomme représenté à la figure 18c, les blocs étant disposés dans une configuration en forme de peigne. On peut utiliser tout autre dispositif pour les éléments extensibles 4, dans la mesure o leurs portions engagées- sous pression avec la feuille de placage, sont alignées dans le sens de la longueur, et o l'espacement entre lesdites portions adjacentes engagées peut être accru par

cambrure des éléments extensibles, comme précédemment décrit.

Comme déjà mentionné, l'intensité de la tension ou la dimension

des petites craquelures, dépendent du degré d'ouverture des por-

tions voisines des éléments extensibles en position cambrée. Il

est donc préférable de choisir l'espacement des portions adja-

centes d'engagement, la longuer (épaisseur) de chaque portion d'engagement, etc... en fonction d'une application spécifique et du degré de courbure attribué au rouleau presseur. Les éléments extensibles sont, de préférence, convenablement espacés, comme représenté à la figure 11, afin d'éviter toute interférence entre

éléments extensibles adjacents, ainsi qu'entre craquelures voi-

sines. Si les éléments extensibles sont des éléments sans fin,

l'ensemble du système est de petites dimensions, ce qui est favo-

rable. Les ressorts à boudin sont généralement en fer, ou en un alliage de fer, mais un tel métal réagit avec la sève des feuilles de placage, en changeant leur couleur en brun. En conséquence, quand on utilise le système pour assouplir une feuille de placage fraîche, il est'préférable d'employer des ressorts à boudin dont les surfaces externes sont recouvertes de caoutchouc ou de couches plaquées, à condition que ces couches n'empêchent pas les actions résilientes des ressorts à boudin. Si on le désire, les ressorts peuvent être entièrement constitués d'acier inoxydable qui est inactif vis à vis de la sève. En tous cas, on obtient un meilleur effet en choisissant les ressorts à boudin en tenant compte des conditions de la feuille de placage à traiter, de ses applications, etc...

En ce qui concerne, l'élément presseur, il est de préfé-

rence rigide pour cambrer sûQrement les éléments extensibles, et son rayon de courbure doit être convenablement déterminé, car il affecte le degré d'ouverture des portions d'engagement des

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éléments extensibles. Cette courbure n'est toutefois pas limitée à une valeur constante, comme celle d'un rouleau presseur. Si

on emploie un rouleau presseur tournant librement, de coupe poly-

gonale ou elliptique par exemple, on peut conditionner les cra-

quelures dans la feuille de façon désirable, en ajustant l'inten-

sité et le point d'impact de la tension. De plus, on peut rempla-

cer le rouleau presseur tournant librement par un moyen de pres-

sion non rotatif. En général, la feuille 3 est convoyée par la

rotation du rouleau 8. Si on isntalle un autre moyen dans le dis-

positif pour faire avancer la feuille 3, le rouleau 8 ne nécessi-

te plus de mécanisme de commande et peut être-librement rotatif.

Le cheminement en méandres et actions semblables des

éléments 4 peuvent causer l'interférence des éléments extensi-

bles entre eux, qui exercent alors une pression excessive sur la feuille de placage. Pour éviter cet effet, l'élément presseur 6

peut être muni de joues 6', sur sa périphérie externe, d'une di-

mension radiale inférieure à l'épaisseur des éléments extensi-

bles et servant à guider et arrêter les éléments 4, comme repré-

senté à la figure 14. Selon une variante, on peut former des évidements annulaires (non représentés) sur l'élément presseur 6, servant au même but. Si nécessaire, on peut placer un moyen de

support (non représenté) au dos du moyen presseur 6, afin d'évi-

ter sa flexion, résultant de son action de pression.

Il peut arriver qu'au moment o les éléments extensibles

4 sont libérés de la force de cambrure, et o leurs portions ad-

jacentes d'engagement se referment, celles-ci pincent des fibres fines de la feuille de placage entre leurs spires adjacentes et entrainent alors la feuille dans leur direction de course. On peut éviter cet inconvénient, si, comme représenté à la figure

13, l'élément presseur 6 et les éléments extensibles 4 sont dis-

posés de façon telle que les spires adjacentes de chaque élément

extensible se ferment en une position en aval de l'élément pres-

seur 6, par rapport à la direction de convoyage de la feuille, là o la feuille se trouve complètement libérée des éléments extensibles. On peut aussi résoudre ce problème en plaçant un élément séparateur 13 en aval de l'élément presseur 6, comme

indiqué à la figure 14. On peut, en outre, construire un élé-

ment presseur 6 et un rouleau 8 pouvant s'éloigner entre eux,

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sous une pression d'un niveau prédéterminé, en vue de faire face à des forces de pression inhabituelles qui pourraient résulter

d'un recouvrement, ou autre accident, de la feuille de placage.

Les figures 15 et 16 représentent un deuxième et un troisième mode de réalisation, selon l'invention, dont chacun

comporte, outre les divers composants du premier mode de réali-

sation, un rouleau perceur 14 dans le trajet de transfert d'une feuille de placage, en amont de l'élément presseur 6. Le rouleau 14 comporte un grand nombre d'éléments perçants, courts 12, sur 'sa périphérie externe et il s'oppose au rouleau 8 de façon telle

qu'il entaille la feuille 3 tout en la pressant.

Selon cette variante, les éléments perçants 12 sur le rouleau 14 forment un grand nombre d'entailles (non représentées)

dans la feuille 3, avec la rotation du rouleau 8. Alors le rou-

leau presseur 6 presse les éléments extensibles 4, en même temps que la feuille 3, vers le rouleau 8, les spires des éléments 4 s'ouvrant alors en contact avec la feuille, comme précédemment décrit, pour exercer une tension locale sur la feuille. Puisque des entailles faites par le rouleau 14 sont maintenant présentes dans la feuille 3, la tension se concentre sur les entailles relativement faibles pour former des craquelures successives à partir de ces entailles,

De cette façon, les craquelures dans la feuille de pla-

cage, partant des entailles individuelles faites par le rouleau 14, peuvent être formées facilement et sûrement. Les entailles dans la feuille ne servent qu'à ce que la tension provenant de

la cambrure des éléments 4, se concentre sur chaque portion lo-

cale tandis que les craquelures ou fentes sont formées uniquement par la tension. Pour cette raison et parce que les éléments 4

règlent l'extension des craquelures, on peut empêcher l'agrandis-

sement des craquelures au-delà d'une limite donnée. Si les entàil-

les dans la feuille ont des distributions irrégulières de dimen-

sions, profondeur, etc..., un système ordinaire d'assouplissement simplement ajouté au rouleau perceur de l'invention, favorise

encore ces distributions irrégulières et pose ainsi divers pro-

blèmes tels qu'une diminution de la résistance de la feuille et sa rupture. Le dispositif de l'invention permet d'éviter ces inconvénients et d'obtenir un effet amélioré d'assouplissement

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et d'extension.

Par une localisation convenable des éléments perçants 12 sur le rouleau 14, par exemple selon une configuration en zigzag, on évite plus sûrement que des craquelures voisines le long du grain, ne communiquent entre elles. Ceci montre qu'il est possible de réaliser un taux plus élevé d'assouplissement et d'extension de la feuille sans diminution de la résistance ou rupture. Prévus seul-ment pour entailler la feuille, les éléments perçants courtssur le rouleau 14 peuvent être disposés sous une densité suffisante pour former efficacement des craquelures

adéquates même dans des feuilles de placage très minces (l'épais-

suer variant en général de 0,5 mm à imm), ce que les systèmes

usuels d'assouplissement ne permettent pas.

Chaque élément perçant 12 peut être de toute forme désirable, comme celle d'une aiguille, d'un cône, d'une pyramide ou d'un coin du moment qu'il forme sûrement des entailles dans la feuille sans couper inutilement le grain. On peut aussi régler sa hauteur, et autres paramètres, sur le rouleau 14, en fonction d'une application spécifique. Il est préférable, pour empêcher la feuille d'être entrainée autour du rouleau 14 qui l'a entaillée de placer les éléments 4 de façon qu'ils guident la feuille vers le rouleau 8, dans le trajet de transfert, en aval du rouleau 14, ou comme représenté à la figure 15,/comme représenté à la figure 16, de placer un guide dans le trajet de transfert, en aval du rouleau

14. En même temps, les éléments 4 peuvent s'étendre sur une lon-

gueur un peu plus grande sur la périphérie du rouleau 8, comme le montre la figure 15, en amont du rouleau 6, ou des rouleaux 6 et 14,.le trajet de transfert résultant favorise alors un transfert très précis de la feuille et constitue une mesure de précaution contre des méandres de la feuille qui pourraient se produire, en

raison de la formation des craquelures ou entailles.

La figure 19 représente encore une variante du dispositif d'assouplissement selon l'invention, qui comporte un rouleau 14 presseur et perceur combiné, destiné à simultanément presser l'élément extensible 4 et entailler la feuille de placage. Pour cela, le rouleau est placé sur la face de l'élément 4 opposée au rouleau 8 de façon telle qu'il force l'élément extensible vers le rouleau 8 et qu'il presse et entaille la feuille de placage

au travers des interstices entre les éléments extensibles para-

llèles. On peut former des éléments perçants, courts 12 sur la

périphérie de chacune des joues multiples, disposées en localisa-

tion axiales également espacées-sur le rouleau 14 (voir figure 19). Selon une variante, ces éléments perçants 12 peuvent être directement goujonnés sur le rouleau 14 (voir figure 20). Le rouleau 14 qui tourne librement, permet aux éléments 12 d'engager

la feuille 3 avant que les éléments 4 soient cambrés pour cra-

queler la feuille. En conséquence, de nombreuses craquelures ou fentes sont formées successivement à partir des entailles fournies

par les éléments 12. Bien que l'efet obtenu soit le même qu'avec-

le dispositif des figures 15 et 16, le dispositif de cette

variante simplifie le mécanisme et de ce fait, présente l'avan-

tage supplémentaire de permettre qu'un seul rouleau effectue des entailles et des craquelures. Les éléments perçants 12 pressent

et entaillent la feuille à travers et entre-les éléments exten-

sibles 4. En raison de cette disposition, et si les éléments 12 sont rigides, comme c'est le cas aux figures 19 et 20, le rouleau 14 permet aux joues 6' de servir aussi de guides pour éviter des

méandres des éléments 4.

Le système d'assouplissement de l'invention forme effec-

tivement de nombreuses petites craquelures adéquates, quelles que soient les propriétés physiques d'une feuille de placage, comme son épaisseur ou des craquelures au dos, l'orientation de ces craquelures, la vitesse de transfert de la feuille et autres conditions qui se sont jusqu'à présent opposées à la diversité

d'application des systèmes antérieurs. Le dispositif de l'inven-

tion marque ainsi un net progrès dans l'industrie du contre-

plaqué, par l'effet amélioré obtenu dans l'assouplissement et

l'extension des feuilles de placage.

Bien entendu l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation de l'exemple décrit et représenté, elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art, suivant les applications envisagées et sans s'écarter pour cela

du cadre de l'invention.

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Claims (21)

Revendications

1. Procédé de sèchage d'une feuille de placage, carac-

térisée en ce qu'il comprend les opérations d'assouplissement d'une feuille de placage, par formation de nombreuses petites craquelures dans la feuille, pour augmenter l'intervalle d'élas-. ticité dans une direction sensiblement perpendiculaire au grain et de compression de ladite feuille dans ladite direction, la compression étant effectuée pendant le séchage pour empêcher le

craquelage de la feuille de placage pendant le séchage.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce

qu'on effectue la compression après l'opération d'assouplissement.

3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce

qu'on effectue l'assouplissement avant l'opération de séchage.

4. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce

qu'on effectue l'assouplissement pendant l'opération de séchage.

5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce

qu'on effectue l'assouplissement après l'opération de séchage.

6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, carac-

térisé en ce que l'opération d'assouplissement comprend un trai-

tement primaire pour former des craquelures de la feuille de pla-

cage selon une distribution déterminée et un traitement secon-

daire pour former de petites fentes le long des fibres à partir

desdites craquelures.

7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que le traitement primaire confère une configuration en zigzag

des craquelures de la feuille de placage.

8. Procédé selon l'une des revendications 2, 3, 4, 6 ou

7, caractérisé en ce que le taux de compression obtenu dans l'opé-

ration de compression, a une valeur sensiblement correspondante

au taux d'extension de la feuille de placage, obtenu dans l'opé-

ration d'assouplissement.

9. Appareil de séchage d'une feuille de placage caracté-

risé en ce qu'il comprend une zône de décélération du transfert, contenant des mécanismes réducteurs de vitesse et s'étendant d'un point du trajet de transfert, pour le convoyage de la feuille de

placage, jusqu'à un autre point en aval du premier; un disposi-

tif d'assouplissement pour former de nombreuses petites fentes sur la feuille de placage, situé dans une position convenable

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sur la portion en amont qui recouvre aussi la zône de décéléra-

tion, par rapport à la direction de transfert; et des moyens de chauffage en face d'au moins la portion du trajet de transfert

qui recouvre la zône de décélération.

10. Appareil de séchage d'une feuille de placage, carac- térisé en ce qu'il comprend plusieurs rouleaux; des éléments allongés qui passent pardessu les rouleaux, en maintenant une feuille de placage entre eux, pour définir un trajet de transfert

en zigzag, lesdits rouleaux comportant sur leurs surfaces péri-

phériques des évidements annulaires adaptés pour contenir complè-

tement ceux des éléments allongés situés plus près des rouleaux que la feuille de placage,' lesdits rouleaux étant chauffés, des

mécanismes réducteurs de vitesse définissant une zône décéléra-

tion de transfertdans laquelle un nombre convenable de rouleaux sont entraînés à des vitesses décroissant successivement; et un dispositif d'assouplissement pour former de nombreuses petites fentes dans la feuille de placage et situé dans une position convenable sur la portion en amont, qui recouvre aussi la zône

de décélération, par rapport à la direction de transfert.

11. Appareil selon la revendication 10, caractérisé en ce que les éléments allongés comprennent des éléments allongés

résilients, comme des ressorts à boudin.

12. Appareil selon l'une des revendications 10 et Il

caractérisé en ce que les mécanismes réducteurs de vitesse peu-

vent fonctionner à un taux variable de réduction de vitesse.

13. Dispositif d'assouplissement d'une feuille de pla-

cage, caractérisé en ce qu'il comprend: plusieurs éléments extensibles parallèles s'étendant dans la direction de transfert de ladite feuille et se mouvant en accord avec ledit transfert, lesdits éléments extensibles ayant des portions pouvant s'engager

sous pression avec la feuille en transfert, se formant continuel-

lement dans le sens de la longueur,et devenant convexes par fle-

xion, en suscitant l'agrandissement des espaces entre spires ad-

jacentes desdites portions; un rouleau librement rotatif disposé

sur la face d'engagement des éléments extensibles et dont la péri-

phérie externe est recouverte d'une couche élastique, lesdits

éléments extensibles et le rouleau définissant entre eux un tra-

jet de transfert de la feuille de placage; et un élément presseur

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disposé sur la face des éléments extensibles opposée à leur face d'engagement, et adapté pour presser les éléments extensibles vers

le rouleau.

14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que les éléments extensibles comprennent des ressorts à boudin.

15. Dispositif selon la revendication 13, cractérisé en ce que les éléments extensibles comprennent un certain nombre de blocs disposés dans le sens de la longueur en contact intime ou légèrement espacée, et une courroie reliant les blocs entre

eux, sur un de leurs côtés.

16. Dispositif d'assouplissement d'une feuille de pla-

cage caractérisé en ce qu'il comprend outre les composants du

dispositif selon l'une des revendications 13 à 15, un second

rouleau disposé dans le trajet de transfert en amont de l'élément presseur et muni de nombreuses petites pièces perçantes sur sa

périphérie externe, pour presser et entailler la feuille de pla-

cage.

17. Dispositif d'assouplissement d'une feuille de pla-

cage, caractérisé en ce qu'il comprend, outre les composants du

dispositif selon l'une des revendications 13 à 15, un second

rouleau, disposé sur la face des éléments extensibles opposée à

leur face d'engagement, et adapté pour forcer les éléments ex-

tensibles vers le premier rouleau et presser et entailler la feuille de placage à travers et entre les éléments extensibles parallèles.

18. Appareil de séchage d'une feuille de placage, carac-

térisé en ce qu'il comprend plusieurs éléments de chauffage, rotatifs, juxtaposés, adaptés pour convoyer la feuille dans une 3Q direction prédéterminée; deux groupes d'éléments résilients

allongés passant par-dessus les rouleaux pour maintenir la feuil-

le entre les deux groupes, chaque élément de chauffage rotatif comportant des évidements sur leur périphérie pour recevoir les éléments résilients allongés, la feuille, maintenue entre les deux groupes, étant amenée au contact de l'élément de chauffage rotatif; et des moyens réducteurs de vitesse pour effectuer une décélération des éléments de chauffage rotatifs, dans une mesure progressivement croissante vers l'aval par rapport au mouvement

de la feuille.

19. Appareil selon la revendication 18, caractérisé en ce que chaque élément résilient allongé comprend un ressort à boudin.

20. Appareil selon l'une des revendications 18 et 19,

caractérisé en ce que la décélération correspond à la contrac-

tion de la feuille de placage.

21. Appareil selon l'une des revendications 18 à 20,

caractérisé en ce que tous les deux éléments résiliehts allongés

adjacents dans chaque groupe sont espacés entre eux d'une dis-

tance égale à 150 fois l'épaisseur de la feuille de placage.