CH633430A5 - Fermoir. - Google Patents

Description

633430

Claims (3)

REVENDICATIONS

1. Fermoir comprenant un élément d'accrochage (1), une douille (2) coulissant autour de l'élément d'accrochage (1) pour déterminer, d'une part, une position d'ouverture permettant d'introduire dans l'élément d'accrochage (1) au moins une extrémité (A,B) et, d'autre part, une position de fermeture permettant à l'élément d'accrochage

(1) de retenir ladite extrémité (A, B), et des moyens d'arrêt pour déterminer cette position de fermeture, caractérisé en ce que les moyens d'arrêt sont constitués d'une fente (8) prévue dans la douille

(2) coopérant avec une saillie (7) de l'élément d'accrochage (1), ladite saillie (7) s'engageant dans la fente (8) pour déterminer la position de fermeture.

2. Fermoir selon la revendication 1, caractérisé en ce que la douille (2) est de section rectangulaire.

3. Fermoir selon la revendication 1, caractérisé en ce que la douille (2) est de section ronde ou ovale.

La présente invention a pour objet un fermoir destiné à réunir les deux extrémités d'une chaînette, d'un collier ou d'un autre objet analogue.

Différents types de fermoirs sont déjà connus.

Un premier de ces dispositifs connus se compose de deux parties, chacune fixée à une extrémité du collier et comportant, l'une, un pas de vis, l'autre, le filetage correspondant. Pour fermer le collier, il est souvent malaisé de visser une pièce dans l'autre du fait de la petite taille du fermoir. Un autre de ces dispositifs comporte une forme torique et se compose de deux parties circulaires. La première partie pleine coulisse dans la deuxième partie creuse. Un ressort logé dans la partie creuse repousse systématiquement la partie pleine en position fermée. Une minuscule poignée est agencée sur la partie pleine. Dès que l'on agit à l'encontre de la force du ressort, on fait coulisser cette partie pleine dans la partie creuse et on libère une ouverture qui permet d'enfiler les extrémités du collier. Puis, on relâche la poignée et les extrémités sont ainsi liées, le fermoir agissant à la manière d'un maillon d'une chaîne. La partie creuse peut être directement soudée à une extrémité du collier; l'ouverture permettra alors d'enfiler l'extrémité opposée du collier. Un tel dispositif de fermeture est relativement délicat car, par un agissement malencontreux, il arrive fréquemment que la partie pleine se déchausse de la partie creuse.

D'autre part, le brevet suisse N° 629944 décrit un fermoir composé d'un boîtier coulissant autour d'une pièce maintenant les deux extrémités du collier. Une troisième pièce est nécessaire pour déterminer la position d'ouverture et de fermeture. Ce fermoir, bien que d'une utilisation simple, peut encore être amélioré en ce sens que cette troisième pièce peut être supprimée.

Le but de la présente invention est de fournir un fermoir pratique remédiant aux inconvénients relatifs aux fermoirs de l'art antérieur et ne présentant plus que deux pièces principales, simplifiant et améliorant par là la conception d'un fermoir.

L'invention a donc pour objet un fermoir tel que défini dans la revendication 1.

Le dessin annexé illustre une forme d'exécution donnée à titre d'exemple et dans lequel :

la fig. 1 illustre une vue générale d'une forme d'exécution du fermoir,

la fig. 2 représente une vue en coupe selon l'axe 2-2 de la fig. 1, la fig. 3 illustre une vue en coupe selon l'axe 3-3 de la fig. 2. Le fermoir illustré aux fig. 1 à 3 se compose d'un élément d'accrochage 1 destiné à retenir les deux maillons extrêmes A et B d'un collier ou d'une chaînette C. Un boîtier (ou une douille 2) peut coulisser autour de l'élément d'accrochage 1. L'élément d'accrochage 1 est d'une forme sensiblement rectangulaire et comporte à son intérieur une ouverture allongée 3 délimitant un côté fermé 4 et un bras 5 suivi d'une ouverture 6 permettant d'introduire les extrémités A et B de la chaînette C. Le bras 5 est muni à son extrémité d'une saillie 7 s'étendant vers l'extérieur. La douille 2 est d'une forme intérieure sensiblement égale à l'élément d'accrochage 2 et comporte une ouverture 8 destinée à coopérer avec la saillie 7.

Ainsi, le fermoir est en position de fermeture lorsque la saillie 7 du bras 5 est introduite dans l'ouverture 8 de la douille 2, empêchant par là l'ouverture 6 de communiquer avec l'extérieur. Cette position est représentée à la fig. 1. Lorsque l'on veut ouvrir le fermoir, c'est-à-dire faire communiquer l'ouverture 6 avec l'extérieur de manière à permettre l'introduction d'un maillon A ou B de la chaînette C, on déplace par une pression latérale la douille 2 vers la droite, la saillie 7 sortant alors de l'ouverture 8 par déformation élastique du bras 5.

En principe, l'extrémité A de la chaînette C reste en permanence liée au fermoir. Néanmoins, il est possible de l'introduire également dans l'ouverture allongée 3 en déplaçant, selon le même principe, la douille 2 vers la gauche ou vers la droite jusqu'à la séparer complètement de l'élément d'accrochage 1. L'ouverture 6 est ainsi libérée et l'on peut introduire l'extrémité A à la chaînette C. Cette opération réalisée, on réintroduit la douille 2 par la gauche et on la déplace tout à droite pour libérer à nouveau l'ouverture 6, ce qui permet d'introduire l'extrémité B de la chaînette C. Une échancrure 9 est réalisée dans la douille 2, symétrique à l'ouverture allongée 3 de l'élément d'accrochage 1 pour permettre un plus grand déplacement à droite de cette douille 2.

Cette échancrure 9 n'est pas indispensable et l'on pourrait simplement concevoir une douille 2 plus courte.

Dans la forme d'exécution citée, la douille est de section rectangulaire, comme le montre la fig. 2. Il est possible de prévoir une section ronde ou circulaire, voire ovale.

2

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

R

1 feuille dessin