CH630025A5

CH630025A5 - Chapelet de recipients identiques souples en matiere synthetique, et son procede de fabrication.

Info

Publication number: CH630025A5
Application number: CH130079A
Authority: CH
Inventors: Raoul Gautier
Original assignee: Vittel Eaux Min
Priority date: 1978-02-15
Filing date: 1979-02-09
Publication date: 1982-05-28
Also published as: US4216639A; GB2014539B; MY8400320A; KE3414A; FR2417445A2; DE2904418A1; HK75084A; LU80915A1; GT198066561A; DOP1981004073A; FR2417445B2; CA1103215A; ES477557A2; GB2014539A; IT7967224A0; GT198172204A; US4361235A; IT1165154B; BE874163R

Description

La présente invention concerne un chapelet de récipients identiques souples en matière synthétique et son procédé de fabrication.

De tels chapelets comportent, par exemple, de deux à dix récipients fermés, contenant chacun un même liquide, et assemblés le long des bords soudés de leurs parois latérales, par une jonction étroite en une matière synthétique qui est frangible ou découpable pour séparer chaque récipient du chapelet. Ces chapelets sont particulièrement commodes pour la commercialisation des liquides alimentaires tels que les eaux minérales. Il est particulièrement

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avantageux de réaliser des chapelets dont chaque récipient contient 11 d'eau minérale, avec un dispositif, à au moins une de ses deux extrémités, permettant de porter le chapelet d'une seule main.

Le brevet français N° 75.18358 décrit un seul récipient en matière synthétique, mince et souple, comportant, en plus de sa cavité principale, au moins une poche fermée, remplie par un fluide, et ne communiquant pas avec ladite cavité principale, cette poche et le fluide qui la remplit étant déterminés de manière à conférer une certaine rigidité au récipient, notamment lors du vidage de sa cavité principale. La poche fermée peut être en particulier disposée de " manière à former sur le récipient une sorte d'anse ou de poignée.

Dans une forme de réalisation particulière du récipient, sa poche fermée et sa cavité principale, également fermée, contiennent un même liquide, par exemple de l'eau minérale.

La présente invention a pour objet non seulement divers perfectionnements du récipient décrit dans le brevet français qui vient d'être cité, mais aussi un procédé pour la fabrication continue des chapelets mentionnés ci-dessus.

En particulier, le premier but selon la présente invention est d'éviter que la poche fermée de chaque récipient, servant par exemple d'anse ou de poignée quand le récipient est séparé du chapelet, ne soit remplie avec le même liquide que la cavité principale; il s'est avéré en effet que les utilisateurs avaient quelque répugnance à utiliser le liquide remplissant l'anse ou la poignée du récipient, sans doute parce qu'ils doutaient qu'il s'agisse exactement du même liquide, potable, qui remplit la cavité principale.

Pour réaliser ce but, le chapelet suivant la présente invention est caractérisé en ce que les poches fermées des récipients sont remplies par un gaz sous pression. Chaque récipient ainsi constitué comporte de préférence un fond présentant deux plis en V, qui s'étendent parallèlement aux deux parois latérales, sur toute leur longueur, ces deux plis en V ayant chacun leurs extrémités fermées par des soudures, mais étant indépendants l'un de l'autre, au moins entre leurs extrémités soudées.

Selon une première forme de réalisation, les deux plis en V du fond ont leurs extrémités respectives découpées et soudées en biseau, et sont indépendants l'un de l'autre sur toute leur longueur. Lorsque la cavité principale d'un tel récipient est remplie avec un liquide, le poids de ce dernier a pour effet d'aplatir sensiblement les deux plis en V de son fond, tout au moins dans la partie médiane de celui-ci, ce qui assure une grande surface d'assise, pratiquement plane, pour le récipient rempli.

Selon une seconde forme de réalisation, les deux plis en V du fond sont réunis l'un à l'autre par collage au niveau seulement de leurs extrémités soudées correspondantes. Dans ce cas, l'assise du récipient rempli est assurée par les parties inférieures des deux plis en V de son fond et par leurs extrémités, soudées et collées.

Dans le cas de cette seconde forme de réalisation notamment, une assise encore meilleure est obtenue si le fond de chacun des deux plis en V est rigidifié par une soudure s'étendant sur toute la longueur du pli correspondant.

Le second but de la présente invention est un procédé pour la fabrication continue de chapelets des types indiqués précédemment. Un tel procédé est défini dans la revendication 12.

A titre d'exemple, on a décrit ci-dessous et illustré schématique-ment au dessin annexé plusieurs formes de réalisation de la présente invention.

La flg. 1 représente schématiquement, en perspective, une première forme de réalisation d'un récipient constitué en matière synthétique, mince et souple, et contenant de l'eau minérale.

La fig. 2 est une vue en perspective d'une machine pour la fabrication continue et automatique de chapelets de récipients selon la fig. 1.

Les fig. 3 à 7 montrent des détails de la machine de la fig. 2, en coupe transversale.

Les fig. 8A et 8B représentent deux parties consécutives d'une variante de la machine illustrée sur la fig. 2.

La fig. 9 représente schématiquement, en perspective, une seconde forme de réalisation d'un récipient constitué en matière synthétique, mince et souple, et contenant de l'eau minérale.

La fig. 1 représente en perspective un récipient en matière synthétique, mince et souple, qui comporte, en plus de sa cavité principale A, une poche fermée B remplie par un fluide et ne communiquant pas avec ladite cavité principale, cette poche B et le fluide qui la remplit étant déterminés de façon à conférer une certaine rigidité au récipient, notamment lors du vidage de sa cavité principale, A, qui peut être obtenu par exemple après découpage de son bec verseur suivant la ligne en pointillé C. Dans la forme de réalisation considérée, la cavité principale A est remplie avec de l'eau minérale, tandis que, selon la présente invention, la poche fermée B est remplie par un gaz sous pression, par exemple de l'air légèrement comprimé. Dans l'exemple illustré, ce récipient comporte un fond 1 et deux parois latérales 2a et 2b, qui sont formées de préférence par une unique feuille mince, de matière synthétique souple, soudée le long de ses bords juxtaposés 3a et 3b, et la poche fermée B est séparée de la cavité principale A par une ligne continue de soudage 8 réunissant deux zones juxtaposées des parois latérales 2a et 2b. En outre, le fond 1 et les deux parois latérales 2a et 2b de ce récipient sont constitués en une matière synthétique composite d'un type connu, thermosoudable seulement sur les faces tournées vers l'intérieur du récipient, et son fond 1 présente deux plis en V, la et lb, respectivement, qui s'étendent parallèlement aux deux parois latérales 2a et 2b, sur toute leur longueur, ces deux plis en V ayant chacun leurs extrémités fermées par des soudures 5a, 5b pour l'un, 6a, 6b pour l'autre; cependant, dans cette forme de réalisation, les deux plis en V la et lb du fond 1 sont indépendants l'un de l'autre et ils ont leurs extrémités respectives découpées et soudées en biseau (comme on le voit clairement en 5a sur la fig. 1). Enfin, le fond de chacun des deux plis en V la et lb du fond 1 est rigidifié par une soudure 7a ou 7b s'étendant sur toute la longueur du pli correspondant la ou lb. Le poids du liquide remplissant la cavité principale A a pour effet d'aplanir sensiblement les côtés intérieurs des deux plis en V la et lb du fond 1, sauf évidemment au voisinage des extrémités soudées des deux plis en V, ce qui assure cependant une surface d'assise suffisante pour garantir une bonne stabilité du récipient posé par son fond 1 sur une surface horizontale. Dans la forme de réalisation illustrée sur la fig. 1, la poche fermée B forme une sorte de poignée, permettant une saisie aisée du récipient; elle pourrait aussi avoir l'une des nombreuses autres formes décrites et illustrées dans le brevet français N° 75.18538 déjà cité, ou même être découpée et conformée pour constituer une sorte d'anse.

La fig. 2 illustre schématiquement, en perspective, une machine pour fabriquer de façon continue et automatique des chapelets de récipients identiques à celui de la fig. 1 ; on y voit en particulier les différentes phases successives de la fabrication d'un chapelet de huit récipients contigus RI à R8, chacun fermé et rempli d'eau minérale, ces récipients étant assemblés le long des bords soudés de leurs parois latérales, par une jonction étroite en matière synthétique, frangible ou découpable, et les deux récipients extrêmes RI et R8 du chapelet étant assemblés de la même façon avec des poignées terminales PI et P2, respectivement, plus ou moins rigides. Dans la forme de réalisation considérée, chacune des deux poignées terminales PI et P2 a, dans la direction longitudinale du chapelet, une longueur moitié de la longueur L (voir les fig. 1 et 2) de chacun des récipients.

La machine illustrée sur les fig. 2 à 7 fonctionne de la façon suivante:

Des moyens connus, qu'il n'est pas nécessaire de décrire en détail, sont prévus pour dérouler horizontalement, et pas à pas, dans la direction de la flèche F (fig. 2), à partir d'une bobine d'alimentation à axe horizontal b, une bande 9 d'une matière synthétique composite, thermosoudable seulement sur sa face supérieure; on connaît différents types de matières synthétiques, minces et souples, de ce genre, qui sont utilisées préférentiellement pour le conditionnement des substances et notamment des liquides alimentaires, tels que l'eau minérale, du fait qu'elles comportent une couche thermosoudable, qui peut être mise en contact avec la substance alimentaire, puis-

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qu'elle est inerte à l'égard de celle-ci, et au moins une couche non thermosoudable, qui présente une bonne imperméabilité, notamment à l'égard des gaz atmosphériques. Des moyens connus, comportant notamment des plaques de guidage telles que 10 et 11, convenablement supportées et deux rouleaux de guidage à axes verticaux 12A et 12B sont prévus pour plier en W la bande 9 au fur et à mesure de son déroulement à partir de la bobine d'alimentation b. Sur la vue en coupe transversale de la fig. 3, on voit les parties de la bande 9 qui sont destinées à former respectivement les parois latérales 2a et 2b de chacun des récipients du chapelet RI à R8, ainsi que les deux plis en V la et lb de son fond (voir aussi la fig. 1). Lors de chacun des pas d'avance, de longueur un peu supérieure à la longueur L de chacun des récipients RI à R8, les fonds des deux plis en V la et lb, formés dans la bande 9, pliée en W, passent entre deux électrodes 13A et 13B (voir aussi la fig. 3) qui, pendant chaque intervalle entre deux pas successifs d'avance, sont rapprochées dans une direction transversale D, de manière à souder les fonds des deux plis en V la et lb; ces deux plis restent cependant indépendants l'un de l'autre, y compris au niveau de leurs fonds respectifs soudés, du fait que ceux-ci sont appliqués l'un contre l'autre, grâce au rapprochement des électrodes de soudage 13A et 13B, par des éléments de la face non thermosoudable de la bande 9 (c'est-à-dire sa face inférieure lorsqu'elle est déroulée de la bobine b). Des plaquettes rigides prédécoupées pl et p2, par exemple en carton, sont alors introduites simultanément,

l'une en juxtaposition de l'autre, entre les deux éléments 2a et 2b de la bande 9 pliée en W, pour constituer les armatures rigides des poignées terminales PI et P2 de deux chapelets consécutifs; cette opération, de même que le soudage simultané des contours respectifs des poignées PI et P2, peuvent avoir lieu, simultanément, pendant un même intervalle entre deux pas successifs d'avance de la bande, puisque deux poignées contiguës PI et P2 occuperont une même longueur L de la bande 9, pliée en W, que chacun des récipients RI à R8. Les opérations simultanées de soudage des contours de deux poignées terminales contiguës PI et P2 sont réalisées par rapprochement, dans la direction transversale D, de deux outils de soudage et de découpage, de forme appropriée 14A et 14B. A l'arrêt suivant de la bande 9 pliée en W, le rapprochement, dans la direction transversale D, de deux électrodes de soudage de forme appropriée 15A et 15B (voir aussi la fig. 4) permet de réaliser simultanément une première et une seconde soudure, transversales à la bande 9, d'écartement correspondant à la largeur L de chacun des récipients RI à R8, et réunissant les faces intérieures des parois latérales 2a et 2b (fig. 4) de la bande 9 pliée et de ses deux plis en V la et lb, ainsi qu'une troisième soudure 8 délimitant, avec la première soudure, la cavité principale A du récipient et, avec la seconde soudure, la poche B du récipient; cette opération permet donc de réaliser simultanément les soudures 3a, 3b et 8 du récipient illustré sur la fig. 1. Bien entendu, la cavité A et la poche B restent alors ouvertes au niveau des bords supérieurs, rapprochés, de la bande pliée en W. En outre, dans la forme de réalisation considérée de l'invention, chaque première soudure 3a et chaque seconde soudure 3b est effectuée de façon à réunir en biseau les faces intérieures des deux plis en V la et lb de la bande 9; il y a ainsi formation, entre deux récipients consécutifs, d'une zone sensiblement trapézoïdale Z qui est délimitée, en superposition, respectivement dans les deux plis en V la et lb de la bande 9 par les parties en biseau des soudures voisines 3a et 3b correspondant à deux récipients fabriqués l'un à la suite de l'autre, par exemple R6 et R7. A l'arrêt suivant de la bande, cette zone Z, sensiblement trapézoïdale, est découpée par rapprochement, dans la direction transversale D, d'un poinçon 16A et d'une matrice 16B (voir aussi la fig. 5). Le récipient en cours de formation dans la bande pliée en W 9, par exemple le récipient R6 d'un chapelet en cours de fabrication, s'arrête ensuite en dessous d'un bec 17 d'amenée du liquide alimentaire destiné à remplir la cavité principale A dudit récipient, par exemple de l'eau minérale; les bords supérieurs du récipient considéré, par exemple R6, sont alors écartés l'un de l'autre, au niveau de ladite cavité principale A, par tous moyens appropriés, par exemple au moyen de deux ventouses 18A et 18B (voir aussi la fig. 6), qui sont montées mobiles, de façon à pouvoir être écartées l'une de l'autre, dans la direction transversale D, ce qui permet ensuite l'écoulement du liquide alimentaire, amené par le bec 17, dans la cavité principale A du récipient R6. Lorsque sa cavité principale A est suffisamment remplie d'eau minérale, l'amenée de liquide par le bec 17 est arrêtée, puis l'action des ventouses 18A et 18B est interrompue. Le pas suivant de la bande 9 amène alors ses bords supérieurs, relâchés par les ventouses, entre deux mors 19A et 19B qui ont chacun une largeur sensiblement égale à la longueur L de chaque récipient et qui sont constitués, ou tout au moins garnis avec une substance élastique telle que du caoutchouc. Une canule 20 pour l'injection d'air comprimé est alors descendue dans la poche B du récipient en cours de fabrication, dont les bords supérieurs sont encore libres, puis les deux mors 19A et 19B sont rapprochés l'un de l'autre dans la direction transversale D (voir aussi la fig. 7) et ils sont appliqués l'un contre l'autre avec une pression prédéterminée de manière à fermer temporairement les cavités A et B du récipient. La canule 20 injecte alors de l'air comprimé dans la poche B, puis elle est extraite de ladite poche B par un mouvement vertical ascendant dans le sens de la flèche V; grâce à l'élasticité des bords rapprochés des mors 19A et 19B, l'air comprimé précédemment injecté dans la poche B y reste emprisonné. Les bords supérieurs des parois 2a et 2b du récipient sont alors aussitôt soudés, immédiatement en dessous des mors 19A et 19B, maintenus en position de serrage, en rapprochant, dans la direction transversale D, deux électrodes 21A et 21B, de longueur sensiblement égale à L, de manière à former la soudure supérieure 4A-4B du récipient (voir aussi la fig. 1). A l'arrêt suivant de la bande pliée en W 9, une entaille étroite f est pratiquée entre le bec C d'un récipient terminé, tel que R3, et la partie supérieure du récipient contigu, tel que R4, ou de la poignée contigue (fente f pratiquée entre le récipient R8 et la poignée P2 à l'extrême droite de la fig. 2), cela en rapprochant, dans la direction transversale D, un couteau 22A et une matrice 22B. La machine qui vient d'être décrite peut en outre comporter un poste de découpage des ouvertures centrales des poignées contiguës PI et P2 tel que, lorsque les deux poignées, préformées par les outils 14A et 14B, s'arrêtent au niveau de ce poste, leurs ouvertures centrales sont découpées par le rapprochement, dans la direction transversale D, de deux outils de découpe 23A et 23B. Enfin, la machine comporte un dernier poste, non représenté, au niveau duquel une cisaille sépare les poignées terminales contiguës PI et P2 d'un premier chapelet (dont le dernier récipient R8 est seul visible à l'extrême droite de la fig. 2) et d'un second chapelet, suivant immédiatement le premier. On obtient ainsi, de façon automatique et très rapide, des chapelets de par exemple huit récipients fermés, remplis chacun, par exemple, de 11 d'eau minérale; le transport de chacun de ces chapelets est rendu particulièrement aisé par le rapprochement de ses deux poignées terminales Pl et P2 de façon à permettre l'engagement de la main dans leurs ouvertures centrales, amenées en coïncidence. L'utilisation des différents récipients du chapelet nécessite seulement, par exemple, de séparer son premier récipient RI, d'une part, de la poignée terminale Pl et, d'autre part, du second récipient R2, en découpant, par exemple au moyen d'une paire de ciseaux, les jonctions étroites, en matière synthétique mince, qui réunissent respectivement le récipient RI à la poignée Pl et au récipient R2. Après avoir été séparé du chapelet, le récipient RI peut reposer par sa base, sensiblement plane, par exemple sur une table; son ouverture ne nécessite plus que le découpage du bec verseur, par exemple suivant la ligne C (fig. 1); la saisie du récipient, pour en vider le contenu, est alors facilitée par la présence de la poignée gonflée B, qui confère en outre à l'ensemble du récipient une rigidité résiduelle au fur et à mesure que ledit récipient est vidé; grâce à cette rigidité résiduelle, obtenue par la poignée gonflée B, il est en particulier possible de procéder à des vidages partiels de la cavité A du récipient, tout en conservant la possibilité de reposer le récipient partiellement vidé sur une surface plane, sans qu'il y ait à craindre un effondrement du récipient en matière souple.

La machine et le procédé de fabrication décrits sont susceptibles de nombreuses variantes. Le nombre et la capacité des récipients de

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chaque chapelet, ainsi que la nature du liquide qui les remplit, sont matières à option. Pour, des récipients de capacité plus faible ou des chapelets comportant seulement deux ou trois récipients, on peut prévoir une seule poignée terminale. La même machine, et un procédé analogue, peuvent être utilisés non pas pour fabriquer des chapelets de récipients identiques, munis chacun d'au moins une poignée terminale, mais pour la fabrication, continue et automatique, de récipients identiques, qui sont séparés les uns des autres à la sortie de la machine par la cisaille mentionnée. Bien entendu, la même machine peut aussi permettre de fabriquer des chapelets de récipients vides ou des récipients individuels vides, dont les bords supérieurs de la cavité principale A ne sont pas soudés, la poche fermée B étant cependant gonflée. De tels récipients ou sachets peuvent avoir des usages très divers et servir en particulier au conditionnement de substances diverses. Au lieu d'être renforcée par une plaquette rigide, chacune des poignées terminales PI, P2 des différents chapelets de récipients pourrait être remplie avec un gaz sous pression, par exemple de l'air légèrement comprimé; dans le cas de la machine illustrée sur la fig. 2, cela pourrait être réalisé, par exemple, lorsque la partie correspondante de la bande pliée en W 9 s'arrête en dessous de la canule d'injection d'air comprimé 20, les électrodes 14A et 14B étant, dans ce cas, conformées de manière à réaliser dans la bande 9 deux poches communicantes, ouvertes au niveau des bords supérieurs de la bande 9, il suffirait alors d'introduire dans l'ouverture desdites poches communicantes la canule d'injection d'air comprimé 20, de serrer les bords supérieurs de la bande pliée 9 l'un contre l'autre et autour de la canule, à l'aide des mors élastiques 19A et 19B, pendant l'injection d'air comprimé puis, après retrait de la canule d'injection 20, de fermer par soudage les ouvertures supérieures des deux poches à l'aide des deux électrodes 21A et 21 B, ainsi que leur communication, à l'aide de deux électrodes supplémentaires, verticales et rapprochables dans la direction transversale D. Le soudage des fonds des deux plis en V de la bande pliée 9, à l'aide des électrodes 13A et 13B, est facultatif; cependant, les soudures ainsi obtenues (7a et 7b sur la fig. 1) contribuent à la stabilité du récipient rempli lorsqu'il est posé sur une surface plane.

Les fig. 8A et 8B représentent deux parties consécutives d'une variante de la machine illustrée sur la fig. 2 et précédemment décrite. On a utilisé les mêmes références pour désigner, sur les fig. 8A et 8B, des organes homologues de certains organes représentés sur la fig. 2. Dans cette variante, la bande 9 pliée en W par les moyens précédemment décrits avance, pas à pas, dans la direction horizontale F, chaque pas d'avance étant un peu supérieur à (N+1)L, qui est la longueur totale d'un chapelet de N récipients identiques, muni de deux poignées terminales, chacune de longueur L/2. Chacune des électrodes 13A et 13B, 24A, 24B, 21A, 21B, chacun des outils de découpage 25A et 25B et chacun des mors élastiques 19A, 19B, présentent une longueur sensiblement égale à un pas d'avance de la bande 9, c'est-à-dire un peu supérieure à (N + 1)L. Les électrodes 13A et 13B servent à souder simultanément les fonds des plis en V (la et lb sur la fig. 3) de la bande 9, sur une longueur au moins égale à la longueur totale d'un chapelet de récipients, muni de ses poignées terminales. De même, les électrodes 24A et 24B sont conformées de manière à réaliser simultanément les soudures marginales des deux poignées PI et P2, ainsi que les trois soudures transversales (3a, 3b et 8 sur la fig. 1) de chacun des N récipients d'un même chapelet. Les outils 25 A et 25B portent respectivement des poinçons ou couteaux tels que 22A et des matrices telles que 16B, 22B pour simultanément découper les zones trapézoïdales Z, qui séparent respectivement les fonds des récipients contigus RI à R8 d'un même chapelet (fig. 8A), former les fentes f (fig. 8B) qui séparent leurs becs verseurs respectifs des parties supérieures des poignées des récipients contigus, ainsi éventuellement que découper les parties centrales des poignées terminales PI et P2 du chapelet considéré. L'ensemble du chapelet de récipients qui vient d'être formé est ensuite arrêté en dessous d'un même nombre de becs d'amenée de liquide alimentaire 17 (fig. 8B), les bords supérieurs de tous les récipients dudit chapelet étant écartés par les actions simultanées de ventouses, prévues en nombre correspondant, et dont une seule 18A a été représentée. Lorsque la bande 9 a avancé d'un pas supplémentaire, l'ensemble du chapelet vient s'arrêter entre les deux paires de mors élastiques 19A et 19B et les deux paires d'électrodes 21A et 21B, en dessous d'une batterie de dix canules d'injection d'air comprimé 20 alimentées de préférence par une conduite générale 26; cette batterie de canules 20 peut être déplacée verticalement dans le sens de la double flèche V de manière à introduire lesdites canules dans les poches B des différents récipients du chapelet considéré, les deux canules extrêmes 20a et 20b l'étant dans les cavités correspondant respectivement aux poches terminales PI et P2. L'injection d'air comprimé par ces canules est évidemment précédée par le serrage des bords supérieurs de toutes les cavités du chapelet par les deux mors élatiques 19A et 19B, rapprochés dans la direction transversale D. Après le retrait de la batterie de canules 20a-20b, et tandis que les bords supérieurs, précédemment mentionnés, restent serrés par les mors élastiques 19A et 19B, les cavités du chapelet sont fermées grâce au rapprochement des électrodes de soudage 21A et 21B dans la direction transversale D.

La forme de réalisation du récipient en matière synthétique,

mince et souple, qui est représentée schématiquement en perspective sur la fig. 9, diffère essentiellement de celle illustrée sur la fig. 1, et précédemment décrite, en ce que les deux plis en V la et lb du fond 1 sont réunis l'un à l'autre par collage au niveau seulement de leurs extrémités soudées correspondantes 3c et 3d. Des récipients, tel celui illustré sur la fig. 9, ou encore des chapelets de tels récipients, peuvent être fabriqués de façon continue, automatique et rapide, par le procédé et la machine illustrés sur la fig. 2, avec les quelques modifications suivantes: en aval du rouleau d'alimentation b, un tambour 27 est monté tournant en dessous de la partie de la bande 9 qui n'est pas encore pliée en W; dans la forme de réalisation illustrée schématiquement en pointillé, sur la fig. 2, ce tambour 27 est muni sur son pourtour d'une dent unique 27a, qui est située dans un plan axial, et dont la longueur 1 est sensiblement égale à 2h, h correspondant sensiblement à la profondeur de chacun des deux plis en V la et lb (voir aussi la fig. 3), qui, dans la réalisation de la fig. 9, doivent être réunis l'un à l'autre par collage au niveau de leurs extrémités soudées (3c et 3d sur la fig. 9). Comme l'axe de la bobine d'alimentation b, celui du rouleau 27 est parallèle à la direction D transversale à la direction d'avance F de la bande 9 et des moyens sont prévus pour que ledit rouleau 27 fasse à chaque pas d'avance de la bande 9 — un peu supérieur à L sur la fig. 2 — un tour unique, au cours duquel la face la plus extérieure de sa dent 27a pénètre tout d'abord dans la partie supérieure ouverte d'un récipient, non représenté, contenant un adhésif liquide ou pâteaux approprié, puis vient appliquer une partie de l'adhésif entraîné hors dudit récipient sur une zone transversale étroite de la face inférieure de la bande 9, non encore pliée en W, cette zone transversale étant exactement centrée sur l'axe longitudinal de symétrie de ladite bande 9. Il peut s'agir d'un adhésif à séchage spontané, grâce auquel les deux plis en V, formés au milieu de la bande 9, après son pliage en W (les plis la et lb sur la fig. 3) sont réunis l'un à l'autre par la simple pression des rouleaux de guidage 12A et 12B, à des distances correspondant exactement aux pas successifs d'avance de ladite bande 9, et sur des longueurs correspondant sensiblement, pour chaque zone de collage, à la somme des largeurs des soudures 3a et 3b (fig. 9), augmentée de la largeur de la jonction étroite entre deux récipients contigus du chapelet (cette longueur correspondant à la largeur circonférentielle de la dent unique 27a du rouleau 27). Bien entendu, on peut aussi utiliser, comme adhésif, une substance thermocollante, grâce à laquelle l'adhésion des faces contiguës des côtés intérieurs des deux plis en V la et lb de la bande 9 pliée en W résulte notamment de l'action calorifique des parties verticales des électrodes de soudage telles que 15A et 15B (fig. 2), qui servent à réaliser les première et seconde soudures transversales 3a et 3b respectivement; pour la fabrication du récipient de la fig. 9, ces dernières électrodes 15A et 15B doivent être évidemment réalisées de telle façon que lesdites première et seconde soudures 3a et 3b ne soient pas inclinées en

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biseau à leur partie inférieure, mais s'étendent verticalement dans le prolongement direct de la partie médiane des soudures 3a et 3b, comme indiqué en traits interrompus pour l'électrode 15B (fig. 2).

Le récipient ainsi obtenu, qui est représenté sur la fig. 9, a son fond 1 également aplani par le poids de l'eau minérale remplissant sa

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cavité principale A, ce qui favorise sa stabilité sur une surface plane, d'autant plus que la partie aplanie de son fond 1 est entourée de tous côtés par un cordon de soudure pratiquement continu 7a, 7b et de forme sensiblement rectangulaire, qui constitue une sorte de cadre 5 rigide contribuant à supporter le récipient sur une surface plane.

R

2 feuilles dessins

Claims

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1. Chapelet de récipients, composé de plusieurs récipients identiques souples en matière synthétique dont chacun comporte, en plus de sa cavité principale, au moins une poche fermée qui contient un fluide conférant une certaine rigidité et pouvant servir d'anse ou poignée, caractérisé en ce que les poches fermées des récipients sont remplies par un gaz sous pression.

2. Chapelet selon la revendication 1, caractérisé en ce que les récipients contigus, contenant un liquide au moins dans leur cavité principale, sont assemblés le long des bords soudés de leurs parois latérales, par une jonction étroite en matière synthétique, frangible ou découpable, et que l'un au moins des deux récipients extrêmes du chapelet est assemblé de la même façon avec une poignée terminale rigide.

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REVENDICATIONS

3. Chapelet selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les fonds et les deux parois latérales des récipients sont constitués en une matière synthétique composite, thermosoudable seulement sur les faces tournées vers l'intérieur du récipient, et que chaque fond présente deux plis en V, qui s'étendent parallèlement aux deux parois latérales, sur toute leur longueur, ces deux plis en V ayant chacun leurs extrémités fermées par des soudures, mais étant indépendants l'un de l'autre, au moins entre leurs extrémités soudées.

4. Chapelet selon la revendication 3, caractérisé en ce que les deux plis en V du fond ont leurs extrémités respectivement découpées et soudées en biseau, et sont indépendants l'un de l'autre sur toute leur longueur.

5. Chapelet selon la revendication 3, caractérisé en ce que les deux plis en V du fond sont réunis l'un à l'autre par collage au niveau seulement de leurs extrémités soudées, correspondantes.

6. Chapelet selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que le fond de chacun des deux plis en V est rigidifié par une soudure s'étendant sur toute la longueur du pli correspondant.

7. Chapelet selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque poignée terminale comprend une ou plusieurs poches fermées, en matière synthétique souple, renfermant au moins une plaquette rigide ou un gaz sous pression.

8. Chapelet selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que tous les récipients et la ou les poignées terminales sont formés par une bande unique de matière synthétique souple, pliée en W, découpée, soudée et collée.

9. Chapelet selon la revendication 8, caractérisé en ce que chacune des deux poignées terminales a, dans la direction longitudinale, une longueur moitié de celle de chacun des récipients.

10. Chapelet selon l'une des revendications 6 à 9, caractérisé en ce que l'un des bords soudés des parois latérales de chaque récipient forme, à sa partie supérieure, un bec verseur, qu'une entaille étroite, pratiquée dans la jonction étroite correspondante, sépare de la partie supérieure du récipient contigu ou de la poignée terminale contiguë.

11. Chapelet selon la revendication 7, caractérisé en ce que les poches fermées sont remplies d'air comprimé.

12. Procédé pour la fabrication continue du chapelet de récipients identiques selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste à faire avancer horizontalement, et pas à pas, une bande de matière synthétique composite, pliée en W, chaque pas d'avance étant supérieur à la largeur de chaque récipient ou à un multiple entier de sa largeur, et, pour la fabrication de chaque récipient, à souder simultanément les fonds des deux plis en V de la bande, à réaliser une première et une seconde soudure, transversales à la bande, d'êcartement correspondant à la largeur d'un récipient et réunissant les faces intérieures de la bande pliée et de ses deux plis en V, ainsi qu'une troisième soudure délimitant, avec la première soudure, la cavité principale du récipient et, avec la seconde soudure, la poche ou l'anse du récipient, lesdites cavité et poche restant alors ouvertes au niveau des bords supérieurs rapprochées de la bande pliée, à écarter les bords supérieurs de la bande au moins au niveau de la cavité principale, pour introduire un liquide dans la cavité principale, et une canule d'injection de gaz sous pression dans la poche ou l'anse, à serrer les bords supérieurs de la bande pliée, l'un contre l'autre et autour de la canule pendant l'injection de gaz sous pression, puis, après retrait de la canule d'injection, à souder l'un à l'autre les bords supérieurs de la bande pliée, pour fermer la cavité principale et la poche du récipient terminé.

13. Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que chaque première et chaque seconde soudure sont effectuées de façon à réunir en biseau les faces intérieures des deux plis en V de la bande, et que l'on découpe ensuite les deux zones, sensiblement trapézoïdales,-qui sont délimitées, en superposition, respectivement dans les deux plis en V de la bande, par les soudures en biseau voisines, correspondant à deux récipients fabriqués l'un à la suite de l'autre.

14. Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que,

avant de plier la bande en W, on dépose sur sa zone médiane,

destinée à former les faces extérieures des éléments contigus des deux plis en V, des couches transversales, étroites, d'un adhésif, les positions de ces couches correspondant à celles des premières et secondes soudures transversales qui sont effectuées après le pliage de la bande.

15. Procédé selon l'une des revendications 12 à 14, caractérisé en ce que chaque récipient terminé est séparé de la bande pliée en W au niveau de la jonction étroite qui le réunit au récipient fabriqué ensuite.

16. Procédé selon l'une des revendications 12 ou 13 pour la fabrication continue de chapelets de récipients, caractérisé en ce que, avant ou après la fabrication, dans la bande pliée en W, de tous les récipients d'un même chapelet, on réalise dans la bande au moins une et de préférence deux poignées terminales contiguës, par soudage de leurs contours respectifs et découpage de leurs parties centrales respectives.

17. Procédé selon la revendication 16, caractérisé en ce que chaque phase de la réalisation simultanée de deux poignées terminales contiguës a lieu entre deux pas successifs d'avance de la bande pliée.

18. Procédé selon l'une des revendications 15 ou 16, caractérisé en ce qu'une plaquette rigide est insérée dans la bande pliée en W avant la réalisation de chaque poignée terminale.

19. Procédé selon l'une des revendications 15 ou 16, caractérisé en ce que, pour réaliser simultanément deux poignées terminales contiguës, on forme dans la bande pliée en W, par soudage, au moins deux poches communicantes, ouvertes au niveau des bords supérieurs rapprochés de la bande pliée, on introduit dans l'ouverture desdites poches une canule d'injection de gaz sous pression, on serre les bords supérieurs de la bande pliée, l'un contre l'autre et autour de la canule pendant l'injection de gaz sous pression, puis, après retrait de la canule d'injection, on ferme par soudage les ouvertures des deux poches ainsi que leur communication.

20. Procédé selon l'une des revendications 15 à 18, caractérisé en ce que la première soudure correspondant à un récipient est réalisée de façon que sa partie supérieure délimite un bec verseur et, après la réalisation du récipient suivant ou de la poignée terminale suivante, on pratique dans les bords supérieurs rapprochés de la bande pliée, une entaille étroite, séparant ledit bec verseur du récipient ou de la poignée suivante.