<Desc/Clms Page number 1>
Boîte de montre-bracelet L'objet de la présente invention est une boîte de montre-bracelet dont la carrure porte, sur chacun de deux côtés opposés, une paire de cornes faisant partie d'une pièce distincte de la carrure, entre lesquelles est destinée à s'engager une extrémité du bracelet et auxquelles cette extrémité du bracelet est destinée à être attachée par une barrette transversale s'étendant entre lesdites cornes.
Il existe des boîtes dans lesquelles la carrure et les cornes sont fabriquées séparément, puis sont fixées l'une à l'autre après coup. Ces boîtes ont l'avantage de faciliter la fabrication de la carrure. Si celle-ci est ronde, elle peut en effet être tournée entièrement sur une machine automatique, par exemple à partir d'une barre ronde.
Si la boîte est de forme, elle peut être découpée, par exemple dans une plaque, avec plus de facilité qu'une carrure venue de fabrication avec les cornes d'attache du bracelet. En outre, les faces extérieures d'une carrure sans cornes peuvent être terminées plus proprement que celles d'une carrure venue de fabrication avec les cornes.
Dans la plupart des boîtes connues du type indi- qué ci-dessus, les cornes sont fixées à la carrure après leur usinage, par soudure. Outre la difficulté de placer les cornes au bon endroit, ce moyen de fixation a encore l'inconvénient d'altérer la matière de la carrure et des cornes au moins aux endroits où elle est chauffée.
Dans son brevet suisse N 187745, le titulaire a déjà proposé de fixer les cornes d'attache du bracelet à la boîte par des vis et des goupilles. Les cornes des boîtes décrites dans ce brevet-là sont toutefois très massives et elles servent à maintenir la boîte fermée ; il faut donc les séparer de cette dernière chaque fois que l'on veut atteindre le mouvement de la montre. D'autres fabricants proposèrent de faire le bracelet de façon qu'il puisse être attaché à une boîte dont la carrure est dépourvue de cornes.
En enlevant au porteur de la montre la possibilité d'utiliser les bracelets usuels, cette proposition a toutefois l'inconvénient de lui offrir un choix réduit de bracelets, dans un petit nombre de commerces. d'horlogerie.
On a aussi déjà proposé de rapporter les cornes à la carrure, en creusant une gorge annulaire dans la face supérieure de celle-ci et en faisant les cornes avec une pièce destinée à s'engager dans cette gorge, dans, laquelle elle peut être maintenue à cran ou par des vis, ladite gorge et cette pièce étant recouvertes et masquées par une lunette. Cette solution a toutefois l'inconvénient d'affaiblir la carrure à l'endroit où le tube destiné à livrer passage à la tige de remontoir et de mise à l'heure lui est fixé.
Si l'on tient à fixer ce tube de façon satisfaisante, il faut alors faire la carrure assez large, ce qui constitue un autre inconvénient. Par ailleurs, on a trouvé que les bracelets fixés à une boîte par une barrette à ressort usuelle, engagée dans des trous percés au voisinage des extrémités des cornes, produisaient un effet esthétique peu favorable, en raison de l'espace vide apparaissant entre les extrémités du bracelet et la boîte de la montre, en particulier dans le cas où celle-ci est ronde.
C'est pourquoi certains fabricants proposèrent de masquer cet espace par une pièce massive montée entre les cornes, à l'instar des barrettes usuelles et remplissant tout l'espace compris entre celles-ci et la carrure de la boîte, le bracelet étant alors fixé à cette pièce massive.
Outre le fait que les boîtes de ce genre ont une carrure venue de fabrication avec des cornes, elles ont aussi l'inconvénient de ne pouvoir être portées qu'avec un bracelet spécial.
<Desc/Clms Page number 2>
Le but principal de la présente invention est de supprimer les inconvénients mentionnés ci-dessus en créant une boîte qui soit, à l'emploi, identique aux boîtes usuelles, mais qui offre la possibilité d'usiner la carrure de la boîte et les cornes d'attache du bracelet séparément. Un autre but de la présente invention est de permettre de masquer à volonté et sans difficulté l'espace vide apparaissant généralement entre les extrémités du bracelet et la boîte dans les montres usuelles.
Pour cela, les cornes de chacune desdites paires font corps avec un élément transversal dont au moins une partie est engagée dans une entaille de la carrure, pratiquée perpendiculairement à l'axe de cette dernière ; lesdites parties desdits éléments transversaux et les entailles correspondantes de la carrure sont conformées de façon que ces entailles soient masquées entièrement par les cornes et leurs éléments. transversaux, et au moins un organe de fixation par paire de cornes est engagé à demeure dans des trous correspondants de la carrure et de la partie de l'élément transversal des cornes qui est engagée dans ladite entaille de la carrure.
Quelques formes d'exécution de la boîte de montre-bracelet, objet de l'invention, sont représentées, à titre d'exemple, au dessin annexé dans lequel La fig. 1 est une vue en plan d'une première forme d'exécution ; la fig. 2 est une coupe partielle à plus grande échelle de cette première forme d'exécution ; la fig. 3 est une vue en plan partielle, analogue à celle de la fig. 1, d'une deuxième forme d'exécution ; la fig. 4 est une coupe partielle à plus grande échelle de cette deuxième forme d'exécution, et les fig. 5 à 7 ;sont des vues en plan, analogues à celle de la fig. 3, d'autres formes d'exécution.
La boîte de montre-bracelet représentée aux fig. 1 et 2 comprend une carrure 1 de forme, venue de fabrication en une pièce avec le fond 2 de la boîte. Cette carrure présente un logement circulaire 3 destiné à recevoir un mouvement de montre (non représenté). Des entailles 4 sont pratiquées, par exemple à l'aide d'une fraise, dans deux côtés opposés de la carrure 1, approximativement à mi-hauteur de celle-ci.
Les cornes 5 servant à fixer un bracelet (non représenté) à la boîte sont venues de fabrication en une pièce avec un bloc transversal 6. Ce dernier présente une face interne 7 épousant le contour de la carrure 1. Approximativement à mi-hauteur de cette face 7, une lèvre 8 fait saillie des deux blocs 6.
L'épaisseur de cette lèvre correspond à la largeur des entailles 4 de façon à pouvoir être engagée dans ces dernières à frottement gras et à éviter ainsi tout ébat des cornes dans, une direction parallèle à l'axe de la boîte. Comme on le voit à la fig. 1, le contour des lèvres 8 correspond à la forme du fond des entailles 4, de sorte que celles-ci sont complètement remplies par lesdites lèvres et par conséquent masquées par les blocs 6 et les cornes 5. De plus, on voit dans cette même fig. 1 que les parties extrêmes des lèvres 8, situées au voisinage des coins de la boîte, s'engagent plus profondément dans la carrure 1 de celle-ci que la partie médiane desdites lèvres.
Cette forme des entailles 4 et des lèvres 8 est d'ailleurs imposée par la forme du logement 3 de la carrure 1, logement qui laisse de larges parties pleines de carrure au voisinage des coins de la boîte. Des trous correspondants 9, 10, 11, parallèles à l'axe de la boite, sont percés dans la carrure 1 et à travers les parties extrêmes des lèvres 8, et des goupilles 12 sont chassées à force dans ces trous 9, 10, 11 depuis la face supérieure 13 de la carrure 1, afin de fixer définitivement les blocs 6 avec les cornes 5 à cette carrure.
Le logement de la carrure 1, destiné à recevoir le mouvement de la montre, est fermé par un verre 14 présentant un rebord périphérique cylindrique 15 comprimé radialement par une bague de tension 16 contre une saillie annulaire 17 de la carrure 1, s'étendant au-dessus de la face 13 de celle-ci.
La boite décrite comprend enfin une lunette 18, qui recouvre la face 13 de la carrure 1 en masquant les trous 9 et les goupilles 12. En outre, le bord intérieur 19 de cette lunette est engagé dans une gorge périphérique 20 du verre 14, afin de permettre l'enlèvement de ce dernier, par exemple en introduisant une lame de canif entre la lunette 18 et la face 13 de la carrure 1.
La boîte de montre, selon la deuxième forme d'exécution (fig. 3 et 4), a une carrure ronde 21, qui est également venue de fabrication avec le fond 22 de la boîte. Cette carrure présente, en deux endroits diamétralement opposés, des entailles 23 pratiquées par exemple à la fraise. Comme dans le premier exemple décrit, la partie centrale du fond des entailles 23 suit le contour circulaire de la paroi interne de la carrure, à une distance suffisante pour ne pas crever cette paroi. Les cornes 24 fixées à cette carrure, d'un même côté de celle-ci, sont venues de fabrication avec un élément transversal 25, dont une partie 25a est engagée dans l'une des entailles 23 de la carrure 21.
L'épaisseur et le contour des parties 25a correspondent de telle façon à la forme des entailles 23 que ces parties 25a remplissent complètement lesdites entailles et y soient engagées à frottement gras pour que les cornes 24 n'aient aucun ébat dans une direction parallèle à l'axe de la carrure. Ces parties 25a sont de préférence un peu plus minces que le reste de l'élément transversal 25, dont elles font partie, afin que celui-ci présente une paroi cylindrique appuyée contre la surface cylindrique 21a de la carrure et empêche ainsi la pièce 24, 25 de basculer autour d'un axe parallèle à celui de la boîte.
Des trous borgnes 26 sont percés dans, les faces internes des cornes 24, en vue de recevoir les pivots d'une barrette à ressort 27 usuelle. Tandis que la face 6s,, opposée aux lèvres 8, des blocs 6 du premier exemple décrit, avait la même forme que la partie de la face externe de la carrure comprise entre
<Desc/Clms Page number 3>
les cornes, le bord externe 25b de l'élément transversal 25, qui est opposé à la partie 25a engagée dans l'entaille 23, est rectiligne, de façon à combler l'espace habituellement vide entre l'extrémité du bracelet passant autour de la barrette 27 et la partie de la face externe 21a de la carrure, comprise entre les cornes 24 situées d'un même côté de celle-ci.
Les pièces 24, 25 représentées aux fig. 3 et 4 peuvent être fabriquées avantageusement par exemple par décolletage d'une barre ronde. Pour cela, il suffit de débiter la barre en tronçons ayant la longueur des pièces 24, 25 et de tourner les faces coniques 24a des cornes 24 aux deux extrémités desdits tron- çons, les pièces ainsi obtenues étant soumises ensuite à des fraisages, en vue de former l'élément plat 25, puis la partie amincie 25a de cet élément transversal.
Au lieu de donner une forme tronconique aux cornes 24, on pourrait évidemment utiliser le même procédé de décolletage pour leur donner d'autres formes par tournage. Ce procédé permet aussi de polir très facilement lesdites cornes, ainsi que les parties visibles de l'élément 25.
Les pièces 24, 25 sont fixées à demeure à la carrure comme dans la première forme d'exécution, à l'aide de goupilles 28 engagées à force, depuis la face supérieure 21b de la carrure, dans des trous correspondants 29, 30 et 31 de la carrure et de la partie 25a de l'élément 25.
Comme dans la première forme d'exécution, l'entrée du trou 29 et l'extrémité de la goupille 28 sont masquées par une lunette 32 dont le bord intérieur est engagé dans une gorge annulaire 33 du verre 34, celui-ci présentant un rebord cylindrique 35, comprimé radialement contre une saillie correspondante 36 de la carrure par une bague de tension 37.
Au lieu de percer les trous 9, 11 et 29, 31 depuis la face supérieure de la carrure, on pourrait naturellement aussi percer des trous analogues depuis sa face inférieure, par exemple lorsque la carrure tient en même temps lieu de lunette et est destinée à recevoir un fond amovible. Il conviendrait toutefois de prévoir alors le fond par exemple avec un rebord périphérique, de façon qu'il recouvre lesdits trous de la carrure.
Au lieu de faire les cornes et l'élément transversal qui les réunit deux à deux par tournage, on peut naturellement aussi les faire par découpage et étam- page et les façonner ainsi que le montre par exemple la forme d'exécution représentée à la fig. 5.
Dans cette forme d'exécution, les cornes 38 sont allongées, comme les cornes usuelles ; elles présentent des facettes 38a et 38b en forme de toit. Du fait que les cornes 38 sont faites indépendamment de la carrure 39, il est possible de tailler les facettes internes 38b par exemple à l'aide d'un burin en diamant, ce qui ne pourrait guère être envisagé avec des cornes venues de fabrication avec la carrure.
Comme dans l'exemple représenté aux fig. 3 et 4, les cornes 38 situées d'un même côté de la car- cure, sont réunies par un élément transversal 40, identique à l'élément 25 de la deuxième forme d'exécution. Cet élément présente donc aussi une partie amincie 40a, engagée dans l'entaille -39a de la carrure 39. Les deux pièces 38, 40 sont fixées à la carrrure 39 à demeure, par des goupilles 41, identiques aux goupilles 28 de la deuxième forme d'exécution.
Au lieu que les éléments transversaux réunissant les cornes d'une paire aient un bord rectiligne à l'opposé de leur partie engagée dans l'entaille de la carrure, comme les éléments 25 et 40 des formes d'exécution représentées respectivement aux fig. 3 et 5, ils pourraient aussi être conformés de façon à être noyés entièrement dans ladite entaille de la carrure, comme on le voit dans les formes d'exécution des fig. 6 et 7.
Les cornes 42 de l'exemple de la fig. 6 sont analogues aux cornes de l'exemple de la fig. 3 ; elles peuvent donc être obtenues par tournage, tandis que les cornes 43 de l'exemple de la fig. 7 ont une forme analogue à celle des cornes de l'exemple de la fig. 5 et elles peuvent être obtenues par découpage et étampage.
Les éléments transversaux 44 et 45 reliant respectivement les cornes 42 et 43 des formes d'exécution des fig. 6 et 7 sont encore assez résistants pour que les cornes ne risquent pas d'être arrachées de la carrure.
Les boites décrites ont plusieurs avantages. Elles ont tout d'abord une forme analogue à celle des boîtes usuelles à cornes venues de fabrication avec la carrure de la boîte, de sorte que leur emploi est le même ; on peut en effet y fixer n'importe quel bracelet usuel. Dès que les cornes ont été fixées à la carrure par les goupilles décrites, ces boites se manipulent exactement de la même façon que celles dont les cornes sont venues de fabrication avec la carrure.
Un autre avantage des boites décrites, outre celui de simplifier la fabrication de la carrure, est de permettre de fixer à une même carrure des cornes de formes différentes. Les désirs exprimés par la clientèle obligent habituellement le fabricant de boites à varier ses modèles dans une mesure telle, qu'il ne lui est pratiquement plus possible de fabriquer des boîtes en grandes. séries. Avec les boites décrites, il peut se contenter de fabriquer les cornes en petites séries, et il retrouve la possibilité de travailler les carrures en grandes séries.
Par rapport aux boites avec cornes venues de fabrication avec la carrure, les boîtes décrites ont aussi l'avantage de permettre des opérations de terminaison impossibles à exécuter sur les premières boîtes. Si l'on parvient encore à travailler à l'aide d'un burin en diamant, la face supérieure des, cornes en laiton venues de fabrication en une pièce avec la carrure, on doit en revanche polir les faces analogues des cornes en acier inoxydable à l'aide de meules de diamètre relativement grand. Les faces à polir doivent donc être accessibles aux meules et la
<Desc/Clms Page number 4>
pièce à usiner ne doit présenter aucune partie en saillie au-delà desdites faces.
Or, dans, les boîtes en acier inoxydable à cornes venues de fabrication en une pièce avec la carrure, cette condition réduit considérablement les formes de cornes possibles. Si l'on veut en particulier lapider les faces supérieures de ces cornes, il faut les orienter de façon que les meules ne .touchent pas la face supérieure de la carrure. Dans les boîtes décrites, il est toutefois possible de lapider les faces supérieures des cornes, même si elles sont situées en retrait de la face supérieure de la carrure, puisque le lapidage peut avoir lieu avant que les cornes ne soient fixées à la carrure.
Les boîtes décrites ont encore l'avantage de permettre de donner aux cornes des formes qu'il ne serait pas possible de donner à des cornes venues de fabrication avec la carrure.
<Desc / Clms Page number 1>
Wristwatch case The object of the present invention is a wristwatch case, the middle part of which bears, on each of two opposite sides, a pair of lugs forming part of a separate part of the middle part, between which is intended to engage one end of the bracelet and to which this end of the bracelet is intended to be attached by a transverse bar extending between said horns.
There are boxes in which the middle and lugs are made separately and then attached to each other after the fact. These boxes have the advantage of facilitating the manufacture of the middle part. If it is round, it can indeed be turned entirely on an automatic machine, for example from a round bar.
If the box is shaped, it can be cut, for example from a plate, with more ease than a middle part from manufacture with the strap attachment horns. In addition, the outer faces of a middle part without horns can be finished more cleanly than those of a middle part produced with the horns.
In most of the known cases of the type indicated above, the lugs are fixed to the caseband after their machining, by welding. In addition to the difficulty of placing the horns in the right place, this fixing means also has the drawback of altering the material of the middle part and of the horns at least at the places where it is heated.
In his Swiss patent N 187745, the holder has already proposed to fix the strap attachment horns to the case by screws and pins. The horns of the boxes described in that patent are however very massive and they serve to keep the box closed; they must therefore be separated from the latter each time we want to reach the movement of the watch. Other manufacturers proposed to make the bracelet so that it could be attached to a case whose middle part is devoid of horns.
By depriving the wearer of the watch of the possibility of using the usual bracelets, this proposal however has the drawback of offering him a reduced choice of bracelets, in a small number of shops. clockwork.
It has also already been proposed to bring the horns to the middle, by digging an annular groove in the upper face thereof and by making the horns with a part intended to engage in this groove, in which it can be held. notch or by screws, said groove and this part being covered and hidden by a bezel. However, this solution has the drawback of weakening the middle part where the tube intended to pass through the winding and time-setting stem is attached to it.
If we want to fix this tube satisfactorily, we must then make the middle part wide enough, which is another drawback. Furthermore, it has been found that the bracelets fixed to a case by a usual spring bar, engaged in holes drilled in the vicinity of the ends of the horns, produced an unfavorable aesthetic effect, due to the empty space appearing between the ends. of the bracelet and the case of the watch, especially in the case where the latter is round.
This is why some manufacturers proposed to hide this space by a massive piece mounted between the lugs, like the usual bars and filling all the space between them and the middle of the case, the bracelet then being fixed. to this massive piece.
In addition to the fact that boxes of this type have a middle part manufactured with lugs, they also have the drawback of being able to be worn only with a special bracelet.
<Desc / Clms Page number 2>
The main aim of the present invention is to eliminate the drawbacks mentioned above by creating a case which is, in use, identical to the usual cases, but which offers the possibility of machining the middle of the case and the lugs of the case. strap attachment separately. Another object of the present invention is to make it possible to hide at will and without difficulty the empty space generally appearing between the ends of the bracelet and the case in conventional watches.
For this, the horns of each of said pairs are integral with a transverse element, at least part of which is engaged in a notch in the middle part, made perpendicular to the axis of the latter; said parts of said transverse elements and the corresponding notches in the middle part are shaped so that these notches are completely masked by the lugs and their elements. transverse, and at least one fixing member per pair of horns is permanently engaged in corresponding holes in the middle part and in the part of the transverse element of the horns which is engaged in said notch in the middle part.
Some embodiments of the wristwatch case, object of the invention, are shown, by way of example, in the appended drawing in which FIG. 1 is a plan view of a first embodiment; fig. 2 is a partial section on a larger scale of this first embodiment; fig. 3 is a partial plan view, similar to that of FIG. 1, of a second embodiment; fig. 4 is a partial section on a larger scale of this second embodiment, and FIGS. 5 to 7; are plan views, similar to that of FIG. 3, other embodiments.
The wristwatch case shown in Figs. 1 and 2 comprises a middle part 1 of form, produced in one piece with the bottom 2 of the box. This middle part has a circular housing 3 intended to receive a watch movement (not shown). Notches 4 are made, for example using a milling cutter, in two opposite sides of the caseband 1, approximately halfway up the latter.
The lugs 5 used to fix a bracelet (not shown) to the case are manufactured in one piece with a transverse block 6. The latter has an internal face 7 matching the contour of the caseband 1. Approximately halfway up this block. face 7, a lip 8 protrudes from the two blocks 6.
The thickness of this lip corresponds to the width of the notches 4 so as to be able to be engaged in the latter with greasy friction and thus to avoid any fretting of the horns in a direction parallel to the axis of the box. As seen in fig. 1, the contour of the lips 8 corresponds to the shape of the bottom of the notches 4, so that the latter are completely filled by said lips and consequently masked by the blocks 6 and the horns 5. In addition, we see in this same fig. 1 that the end parts of the lips 8, located in the vicinity of the corners of the case, engage more deeply into the middle part 1 thereof than the middle part of said lips.
This shape of the notches 4 and of the lips 8 is moreover imposed by the shape of the housing 3 of the middle part 1, which housing leaves large solid parts in the vicinity of the corners of the case. Corresponding holes 9, 10, 11, parallel to the axis of the case, are drilled in the middle part 1 and through the end parts of the lips 8, and pins 12 are forced into these holes 9, 10, 11 from the upper face 13 of the middle part 1, in order to permanently fix the blocks 6 with the lugs 5 to this middle part.
The housing of the middle 1, intended to receive the movement of the watch, is closed by a glass 14 having a cylindrical peripheral rim 15 compressed radially by a tension ring 16 against an annular projection 17 of the middle 1, extending to the bottom. above face 13 thereof.
The box described finally comprises a bezel 18, which covers the face 13 of the middle part 1 by masking the holes 9 and the pins 12. In addition, the inner edge 19 of this bezel is engaged in a peripheral groove 20 of the lens 14, in order to to allow removal of the latter, for example by inserting a knife blade between the bezel 18 and the face 13 of the caseband 1.
The watch case, according to the second embodiment (fig. 3 and 4), has a round middle part 21, which is also manufactured with the bottom 22 of the case. This middle part has, in two diametrically opposed places, notches 23 made for example with a milling cutter. As in the first example described, the central part of the bottom of the notches 23 follows the circular contour of the internal wall of the middle part, at a distance sufficient not to puncture this wall. The lugs 24 fixed to this middle part, on the same side of the latter, have come from manufacture with a transverse element 25, a part of which 25a is engaged in one of the notches 23 of the middle part 21.
The thickness and the contour of the parts 25a correspond in such a way to the shape of the notches 23 that these parts 25a completely fill said notches and are engaged therein with greasy friction so that the lugs 24 do not flap in a direction parallel to the axis of the caseband. These parts 25a are preferably a little thinner than the rest of the transverse element 25, of which they form part, so that the latter has a cylindrical wall pressed against the cylindrical surface 21a of the middle part and thus prevents the part 24, 25 to tilt around an axis parallel to that of the box.
Blind holes 26 are drilled in the internal faces of the horns 24, in order to receive the pivots of a standard spring bar 27. While the face 6s ,, opposite the lips 8, of the blocks 6 of the first example described, had the same shape as the part of the external face of the middle part between
<Desc / Clms Page number 3>
the horns, the outer edge 25b of the transverse element 25, which is opposite to the part 25a engaged in the notch 23, is rectilinear, so as to fill the usually empty space between the end of the bracelet passing around the bar 27 and the part of the outer face 21a of the middle part, included between the lugs 24 located on the same side thereof.
The parts 24, 25 shown in FIGS. 3 and 4 can advantageously be manufactured, for example by turning a round bar. For this, it suffices to cut the bar into sections having the length of the parts 24, 25 and to turn the conical faces 24a of the horns 24 at both ends of said sections, the parts thus obtained then being subjected to milling, in order to to form the flat element 25, then the thinned part 25a of this transverse element.
Instead of giving a frustoconical shape to the horns 24, one could obviously use the same bar turning process to give them other shapes by turning. This process also makes it possible to very easily polish said horns, as well as the visible parts of the element 25.
The pieces 24, 25 are permanently fixed to the caseband as in the first embodiment, using pins 28 force-engaged from the upper face 21b of the caseband, in corresponding holes 29, 30 and 31 middle part and part 25a of element 25.
As in the first embodiment, the entry of the hole 29 and the end of the pin 28 are masked by a bezel 32, the inner edge of which is engaged in an annular groove 33 of the lens 34, the latter having a rim cylindrical 35, compressed radially against a corresponding projection 36 of the middle part by a tension ring 37.
Instead of drilling the holes 9, 11 and 29, 31 from the upper face of the caseband, one could naturally also drill similar holes from its lower face, for example when the caseband simultaneously acts as a bezel and is intended for receive a removable bottom. However, it would then be appropriate to provide the bottom, for example with a peripheral rim, so that it covers said holes in the middle part.
Instead of making the horns and the transverse element which unites them two by two by turning, it is naturally also possible to make them by cutting and tinning and shaping them as shown, for example, by the embodiment shown in fig. . 5.
In this embodiment, the horns 38 are elongated, like the usual horns; they have facets 38a and 38b in the form of a roof. Due to the fact that the lugs 38 are made independently of the middle part 39, it is possible to cut the internal facets 38b for example using a diamond chisel, which could hardly be envisaged with lugs coming from manufacture with the build.
As in the example shown in FIGS. 3 and 4, the horns 38 located on the same side of the case, are joined by a transverse element 40, identical to the element 25 of the second embodiment. This element therefore also has a thinned part 40a, engaged in the notch -39a of the middle part 39. The two parts 38, 40 are fixed to the middle part 39 permanently, by pins 41, identical to the pins 28 of the second form. execution.
Instead of the transverse elements joining the lugs of a pair having a rectilinear edge opposite their part engaged in the notch of the middle part, like the elements 25 and 40 of the embodiments shown respectively in FIGS. 3 and 5, they could also be shaped so as to be completely embedded in said notch in the middle part, as can be seen in the embodiments of FIGS. 6 and 7.
The horns 42 of the example of FIG. 6 are similar to the horns of the example of FIG. 3; they can therefore be obtained by turning, while the horns 43 of the example of FIG. 7 have a shape similar to that of the horns of the example of FIG. 5 and they can be obtained by cutting and stamping.
The transverse elements 44 and 45 respectively connecting the horns 42 and 43 of the embodiments of FIGS. 6 and 7 are still strong enough so that the horns do not risk being torn from the middle part.
The boxes described have several advantages. First of all, they have a shape similar to that of the usual horn boxes produced with the middle of the box, so that their use is the same; one can indeed attach any usual bracelet to it. As soon as the horns have been fixed to the caseband by the pins described, these boxes are handled exactly the same way as those whose horns came from manufacture with the caseband.
Another advantage of the cases described, in addition to that of simplifying the manufacture of the middle part, is that it allows lugs of different shapes to be attached to the same middle part. The wishes expressed by customers usually oblige the manufacturer of boxes to vary his models to such an extent that it is practically no longer possible for him to manufacture large boxes. series. With the boxes described, he can be satisfied with manufacturing the horns in small series, and he finds the possibility of working the middle parts in large series.
Compared to the boxes with lugs coming from manufacture with the middle part, the boxes described also have the advantage of allowing termination operations that are impossible to perform on the first boxes. If we still manage to work with a diamond chisel, the upper face of the brass lugs manufactured in one piece with the middle part, we must on the other hand polish the analogous faces of the stainless steel lugs. using relatively large diameter grinding wheels. The surfaces to be polished must therefore be accessible to the grinding wheels and the
<Desc / Clms Page number 4>
workpiece must not have any protruding part beyond said faces.
However, in stainless steel cases with horns produced in one piece with the middle part, this condition considerably reduces the possible shapes of the horns. If one wishes in particular to stone the upper faces of these horns, they must be oriented so that the grindstones do not touch the upper face of the caseband. In the boxes described, however, it is possible to stone the upper faces of the horns, even if they are set back from the upper face of the middle part, since the stoning can take place before the horns are fixed to the middle part.
The boxes described also have the advantage of making it possible to give the horns shapes that it would not be possible to give to the horns produced with the middle part.