Dispositif électrique pour commander la cage d'une machine à laver. L'objet de la présente invention est un dispositif électrique pour commander alter nativement dans un sens et dans l'autre la cage d'une machine à laver, comprenant un moteur principal pour la commande de la cage de la. machine, un moteur pilote entre- riant un combinateur électrique rotatif et un combinateur principal commandé à la main.
Le dispositif suivant l'invention est ca ractérisé en ce que le combinateur électrique est disposé et connecté de façon telle que ses contacts, lorsqu'il tourne, touchent succes sivement des doigts de contact fixes et con trôlent la direction et la vitesse du moteur principal actionnant la cage de la machine à laver, de telle façon qu'ils enlèvent graduel lement une résistance insérée dans le circuit du moteur principal, puis la remettent en cir cuit après un certain temps, déclenchent en suite le moteur principal et le branchent de façon qu'il tourne dans le sens contraire, les opérations précédentes se répétant, après quoi, le cycle s'étant répété le nombre de fois désiré, la man#uvre dudit combinateur pro duit l'arrêt de la.
cage de la machine à lave dans une position déterminée dans laquelle un taquet de sûreté contrôlé par un levier actionné par une came permet d'ouvrir une porte dudit tambour, celui-ci étant en outre freiné, le démarrage du moteur principal étant empêché aussi longtemps que ladite porte est ouverte.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue arrière d'une ma chine à laver à cage rotative à laquelle est appliquée cette forme d'exécution; La fig. 2 en est une vue en bout mon trant le combinateur principal F, le méca nisme de mise en place du rotor, et le ver rouillage destiné à empêcher la porte de s'ouvrir; La fig. 3 est une vue du combinateur ro tatif, ou tambour B et du moteur pilote;
La fig. 4 est une vue en bout dudit com- binateur; La fig. 5 donne le schéma des connexions électriques; La fig. 6 donne le schéma et montre les contacts pour l'entraînement d'un certain nombre de machines par un seul moteur pi lote E en rotation continue et par l'arbre de transmission T; La fig. 7 montre le détail de l'embrayage électromagnétique agissant sur l'arbre T; La. fig. 8 montre le combinateur princi pal F, en coupe partielle; La fig. 9 est une coupe transversale dudit combinateur.
La machine à laver représentée est de construction ordinaire; elle comprend une boîte extérieure fixe, une cage rotative et un moteur électrique A monté sur la machine avec des engrenages pour l'entraînement de la cage.
Le combinateur électrique ou tambour B par lequel le moteur principal A est inversé, c'est-à-dire entraîné dans un sens pendant un certain temps, puis en sens contraire pendant le même temps, comprend plusieurs contacts C sous forme de disques montés sur un axe y et entraînés continuellement dans le même sens pendant la marche de la machine, par un petit moteur pilote E, et un nombre cor respondant de contacts fixes D qui viennent successivement en contact lorsque l'appareil tourne, envoyant le courant dans le moteur principal A d'abord dans un sens, puis en sens inverse, les disques C étant disposés sur le combinateur de façon à établir les con nexions d'inversion et également à mettre hors circuit la résistance de démarrage K suivant un nombre convenable d'échelons.
Les contacts comprennent un certain nombre de segments de cuivre qui établissent un contact glissant avec un nombre corres pondant de doigts D.
La résistance de démarrage K est mise en circuit par le tambour rotatif B lorsque le courant est inversé dans le moteur A.
Le contacteur principal M est commandé, électriquement, par le combinateur B, de telle sorte que le courant de son électro- alimant soit coupé, et qu'il ouvre le circuit avant l'inversion du courant dans le moteur principal A.
Il comprend une pièce articulée m1 qui vient en contact avec une pièce fixe m2, sous l'influence d'une bobine excitatrice 14N.
Le combinateur principal F comprend un axe rotatif portant un certain nombre de segments G en contact avec les doigts H; une manette R permet de faire tourner le combinateur dans une des trois positions: marche , mise en place ou arrêt , afin d'établir les connexions respectivement pour le démarrage, la mise en place et l'arrêt, opé rations par lesquelles on amène la machine toujours dans la, même position donnée.
La manette R est montée folle sur l'axe 82 et porte un taquet coulissant 83 qui s'en gage dans une entaille 84 d'un disque 85 fixé sur l'axe. Un loquet 81 est articulé de façon à. dégager le levier R d'avec le disque 85 lorsqu'on le déplace dans la di rection contraire @à la flèche de la fi-. 8. Ce dégagement est effectué par une saillie du taquet 83 passant sur le loquet 81 et produisant le déclanchement d'avec le disque 85.
Lorsque le levier R est mû dans la di rection opposée, il sera embrayé de nouveau avec le disque 85 parce que le taquet 83 tombe dans l'entaille 84, et lorsqu'il est amené dans sa position extrême dans cette direction, il reste solidaire du disque 85 parce que la saillie du taquet 83 passe au- dessous du loquet 81 qui, étant articulé, se soulève.
Le disque 85 est relié par une tige à un levier W (flg. 2), qui peut occuper trois po sitions par rapport à la. came encochée V qui est fixée au rotor à mouvement alter natif de la machine. Lorsque le levier R est dans la première position, c'est-à-dire la, position de démarrage, il occoupe sa position extrême à. gauche en fig. 2 et .8, dans la quelle position le levier W est levé et libre de la came encochée V.
Lorsque le levier est mfi à la seconde position, c'est-à-dire à la po sition d'arrêt, il est dans sa position extrême à droite en fig. 2 et 8, mais dans cette posi- tion il est dégagé d'avec le disque 85 de la manière déjà. décrite, et alors le levier W oc- eupera l'une de deux positions selon la posi tion de l'entaille de la came encochée V dans sa rotation.
Le levier W portant un galet W1 à son extrémité peut appuyer sur un point quelconque de la périphérie de la came enco chée V, ce qui détermine dans le combinateur principal F les connexions nécessaires pour obtenir le mouvement à petite vitesse qui, à un point déterminé de sa révolution, cause l'arrêt de la machine. La troisième position occupée alors par le levier W est celle re présentée en fig. 2 lorsque l'encoche de la came encochée V vient en face du levier W. Dans cette position le combinateur principal interrompt tous les circuits établis.
Il est évident que, tandis que le tambour fixé au disque 85 peut occuper chacune de trois po sitions, le levier de man#uvre occupera seule ment deux positions, comme décrit, la po sition de démarrage étant provoquée par l'opérateur, tandis que la position finale d'arrêt est provoquée par la machine de la manière décrite. De plus, une tige est at tachée au levier W pour permettre l'action d'un frein sur le moteur A au moyen du ressort représenté, lorsque seulement la posi tion d'arrêt, comme représenté en fig. 2, a été atteinte. Dans toutes les autres positions du levier W le frein est dégagé.
Un taquet de sûreté 7, est relié au levier <I>W</I> et s'engage sur une nervure de la porte<I>U</I> de la machine et évite l'ouverture de la porte avant la rupture du courant, l'arrêt et le blo cage du moteur. Elle évite également la fer meture du courant et le démarrage du mo teur, tant que la porte de la machine est ouverte. Grâce à cette construction, un seul levier de commande R peut commander toutes les opérations dé la machine.
Dans le schéma fig. 5 les flèches I et IV indiquent les contacts pour la marche, les flèches II et V les contacts pour la mise en place et les flèches III et VI les contacts pour l'arrêt.
Lorsque le levier R du combinateur prin cipal F est amené dans la position de démar- rage et marche de la machine, les contacts principaux G, G1, G2 viennent en contact respectivement avec les doigts H, H1, H2, faisant ainsi démarrer le moteur pilote<B>E</B> et le tambour de commande B, amenant les dif férents contacts C1, C2, etc. successivement en contact avec les doigts D1, D2, etc. lais sant passer le courant à travers la résistance de démarrage K et faisant démarrer le mo teur A ainsi que la partie mobile de la ma chine. Le courant passe de la source L1 et du contact H au contact G du combinateur principal F, au contact G1, au doigt Hl, con nexion<B>3E,</B> 4E, traverse la résistance de réglage du moteur, la connexion 5 et revient à la source L2.
L'excitation shunt E1 du mo teur pilote E étant alimentée constamment entre L1 et L2 par une résistance de champ, le moteur pilote commence à tourner. Le tambour de commande B est alors déplacé dans le sens de la flèche, de façon que ses contacts C1, C2, etc. viennent respectivement en contact avec les doigs D1, D2, etc.
Le premier déplacement du tambour de commande B met en contact les contacts C1 avec les doigts Dl, D2 et les contacts C2 avec les doigts D'3, D4. Le circuit du courant prin cipal du moteur A est alors: source du cou rant Li, doigt P, contacts Cl, doigt D2, 5, induit du moteur principal 6 A, doigt D4, contact C2, doigt D3, doigt D5, résistance de démarrage 7 K, 68 K,
m2 sur le contacteur principal 'M, ml et L2, après fermeture du contacteur M. En déplaçant un peu plus loin le tambour B dans la. direction de la. flèche, on amène les contacts Cs au contact des doigts Ds, D7, D$ et D'7. On établit ainsi un circuit séparé:
source Ll, contact H sur le combinateur F, contacts G, G2, doigt HZ, doigt D' sur le tambour B, contact Cs, doigt De, bobine du contacteur 14N, 1!3N et source du courant L2, fermant ainsi les contacts du contacteur principal i < '1 en complétant le cir cuit du moteur principal, à travers toute la résistance de démarrage.
L'enroulement exci- tateur shunt du moteur représenté en 15 et 16 est ici branché constamment entre les pôles de la source de courant L' et L 2, mais il pourrait aussi bien être connecté par son extrémité 15 à m2 du contacteur principal M, de façon à être déconnecté lorsque le con tacteur principale M est ouvert. Le moteur pourrait aussi être pourvu d'un enroulement série ou compound.
Un nouveau déplacement du tambour B amène C3 en contact avec D5 et D9, court-cir cuitant ainsi une partie de la résistance de démarrage et faisant accélérer le moteur principal. Le court-circuitage de cette por tion de la résistance de démarrage est com plété par deux contacts du commutateur principal F marqués G3 et G4, qui coopèrent avec les contacts H3 et H4, seulement dans la position de marche.
Si pendant l'arrêt le mo teur pilote prolonge sa marche jusqu'à une position qui normalement court-circuiterait cette portion de résistance, il en est empêché, lorsque le combinateur principal F est dans sa position de mise en place, et ce prolonge ment de marche ne produit pas le fâcheux effet de modifier les valeurs de la résistance et par suite les vitesses de l'opération de mise en place.
Ce mouvement ultérieur du tambour B cause la séparation des contacts C6 des doigts Ds et D17 dans toutes les positions du tam bour B excepté celle de la position d'arrêt et la position de mise en place. La séparation des contacts C6 des doigts D8 interrompt le circuit normal de la bobine du contacteur 14N qui reste alimentée par la résistance 13N, les contacts D6, C6, D7, H2, G2 du com binateur principal et le contact G, le doigt H et la source L1. Cela a pour effet que le con tacteur reste faiblement excité, mais suf fisamment pour le retenir à la position fermée.
Un mouvement ultérieur du tambour B amène C4 en contact avec les doigts D12 et D70, cour-circuitant ainsi une autre partie 10, 66 de la résitance de démarrage K et, de ma nière analogue, les contacteurs C5 coopèrent avec les doigts D18 et D11 et court-circuitent la partie restante de la résistance de démar rage 10, D11. Cela amène la pleine vitesse du moteur principal pour un certain temps dé terminé par la vitesse du tambour de con trôle B et la longueur de ses contacts. Le combinateur principal M est ouvert par l'ouverture du circuit de sa bobine, les con tacts De et D'étant séparés du contact Ce et la connexion entre la source de courant et le moteur principal A est interrompue.
Les con tacts sur le tambour formant les connexions de l'induit sont interrompus après l'ouver ture du contacteur M en vue d'assurer que la coupure du courant ne se fasse pas aux con tacts du tambour; il est en effet important que les contacts sur le tambour se ferment avant et s'ouvrent après le contacteur.
Le tambour B continuant à tourner dans la direction indiquée par la. flèche en fig. 5, le cycle se poursuit en produisant le démar rage du moteur A dans la direction opposée comme suit: Le contact C1 glisse sous les contacts D15, D14 et D1, C2 fait contact avec D3, D4 avec Dis, <I>C'</I> avec Ds et<I>D'</I> et aussi avec D8 et Di', le tambour de commande ayant été mû d'un demi-tour dans la direction indiquée par la flèche à partir de la position représentée.
Le circuit principal ainsi est établi comme suit: source de courant L', doigt Dl, contacts <I>Cl,</I> D7', D4, induit du moteur principal 6A, 5, D2, Dis, contact C2, doigt Dg, D', rési stance de démarrage 7g, 68g<I>à ne</I> sur le contacteur principal<I>M et L\</I> après fermeture du contacteur<B>31</B> qui est fermé après que son circuit a été établi.
On comprend que la direction du courant par l'induit du moteur principal A a été renversée et qu'il se met à. tourner dans la direction opposée. .
Le circuit de fermeture du contacteur 11 est analogue à celui décrit par rapport à la direction en avant; c'est le suivant: source de courant Li, doigt H sur le combinateur principal F, contact G, G2, doigts H2, DT sur le tambour B, Cs, D8, bobine excitatrice 14 N cet source de courant L2, fermant ainsi le con tacteur M.
Le mouvement ultérieur du tam bour<I>B</I> amène C3 en contact avec<I>D'</I> et<I>D'</I> court-circuitant ainsi une partie de la résis tance de démarrage 7 K, et accélérant le mo teur principal. Les sections restantes de la résistance de démarrage sont court-circuitées comme décrit par rapport à la direction en avant, et le moteur principal continue à tour ner pour un temps analogue dans la direc tion opposée;
après quoi le circuit est de nou veau ouvert au contacteur M et le combina- teur principal ferme de nouveau et ainsi le moteur principal exécute son cycle de démar rage et de marche d'abord dans une direction et ensuite dans l'autre direction pour des pé riodes égales, le combinateur principal demeurant dans la position de démarrage pendant toute cette opération. Le reste de l'opération de marche s'exécute précisément comme décrit auparavant.
Supposant que la commande a fonctionné comme décrit et que la machine doit être arrêtée, le levier B du combinateur principal F est mû de la position de marche vers la position d'arrêt, mouvement pendant lequel le levier B est dégagé de son axe 82 à l'aide du taquet 81 comme décrit ci-dessus, de sorte que les contacts du combinateur sont amenés à la position intermédiaire de ,,mise en place" indiquée par II et V sur le schéma fig. 5. Pendant ce mouvement dans le combinateur, le contact G est amené en contact avec le doigt H5. Le circuit de l'induit du moteur pilote est interrompu entre le contact G1 et le doigt Hl dans le combinateur principal F et le circuit de la bobine de commande du contacteur M est ouvert par la séparation du contact G2 du doigt H2 dans le combinateur F.
Le circuit du moteur principal est ainsi ouvert. Cependant l'induit du moteur pilote reste alimenté par le doigt Dl4, le contact Ci, le doigt D1 et la source de courant fil, de sorte qu'il continue sa marche jusqu'à ce que le tambour B ait atteint une position pré déterminée. Cette position prédéterminée est celle dans laquelle toute la résistance de dé marrage est en circuit et le circuit d'induit du moteur principal est également fermé après fermeture du contacteur M. Le dia gramme (fig. 5) représente les contacts du tambour B dans cette position d'arrêt pré déterminée.
Le moteur pilote E ne peut dépasser cette position après que son circuit d'alimentation a été interrompu, car on doit empêcher les contacts C3 du tambour de mettre hors cir cuit une portion de la résistance de démar rage par le contact avec le doigt D9 le cir cuit étant interrompu par l'interrupteur principal dans n'importe quelle position sauf la position de marche.
Comme moyen d'empêcher le moteur pi lote E de dépasser cette position d'arrêt, deux contacts C7 reliés ensemble ont été pré vus sur le tambour de contrôle B et fonc tionnent avec les doigt D14 et D1s dans le but de court-circuiter l'induit du moteur pi lote E dans le cas où celui-ci aurait tendance à dépasser la position d'arrêt déterminée.
Pendant cette opération, les doigts du com binateur principal occuperont, soit la posi tion intermédiaire, soit la position < ai-rêt-:@, suivant la. position dans laquelle s'arrête la partie tournante de la machine à. laver, po sition repérée par l'encoche de la came V par rapport au mécanisme du combinateur principal.
Lorsque le combinateur prin cipal occupe la position intermédiaire, la résistance L de dérivation à faible vitesse est .alors branchée en parallèle avec l'induit du moteur principal A au moyen de la con nexion de la résistance mentionnée, doigt H' sur le combinateur principal, contact C, doigt; H et source de courant Ll. Dès que le tambour de commande B arrive dans la position déterminée, représentée par la fig. 5, le contacteur principal. !11 se ferme automa tiquement sous l'action de la bobine placée dans le circuit suivant:
source de courant L1, doigt H, dans le combinateur principal F, contact C, G', doigt Rs, doigt Dl' du tam bour, contact C', doigt D6, bobine du con tacteur 13 N, 14 N, source de courant L\.
Le circuit de la résistance I, de dériva tion à. faible vitesse ayant déjà. été établi par le combinateur principal F de la manière décrite, le moteur principal peut alors tour- ner à faible vitesse et s'arrête automatique ment lorsque la pièce tournante de la ma chine à laver arrive dans une position dé terminée indiquée par l'entaille dans la came V (fig.2); position pour laquelle le combi- nateur principal est automatiquement dé clenché, de la façon déjà décrite. Cette opé ration de mise en place achevée, le combina- teur principal M est ouvert par la rupture du circuit de sa bobine par le doigt H' eu le contact G5.
Le contact entre G10 et le doigt H11 sur le combinateur principal ferme le circuit d'une lampe témoin, ou autre appas reil, indiquant que la machine est arrêtée dans une position sûre et que les portes (ou autre dispositif d'accès) de la machine peuvent être ouvertes.
D'autres contacts et doigts sont représen tés dans le combinateur principal en G6, G7 et doigts H7, H10 et contacts G8, G9 et doigts H8, H9. Ces contacts et les doigts correspon dants n'agissent que dans la position de mise en place ou d'arrêt. Les premiers sont pré vus dans le but de régler les valeurs de la, résistance en parallèle à faible vitesse dans le cas d'un couple de grande valeur, sans modifier les valeurs de la résistance princi pale de démarrage, de façon que les con ditions de faible vitesse ou de mise en place puissent être satisfaites sans compromettre les conditions de démarrage.
Les contacts G8, G9 et doigts H8, H9 dans le commuta- Leur principal ne sont également établis que dans les, positions de mise en place ou d'arrêt et sont prévus pour assurer que le circuit du frein dynamique du moteur pilote fonc tionne seulement dans les conditions d'arrêt et empêchent ainsi le court-circuitage de l'ar- mature du moteur pilote dans n'importe quelle condition de marche. X M sont les connexions principales extérieures et X S les connexions shunt extérieures.
Il peut être désirable de commander un groupe de machines à partir d'un seul équi pement de commande où les moteurs action nant de telles machines fonctionnent tout à fait séparément, mais sont commandés par un seul équipement. Il est bien entendu que ces machines peuvent démarrer ou être ar rêtées tout à fait indépendamment les unes des autres, exactement comme si elles avaient chacune leur équipement de commande du type décrit plus haut. La fig.6 donne le schéma d'une telle combinaison pour la com mande de deux machines.
Cet équipement comprend un moteur pi lote E qui démarre au moyen d'un interrup teur bipolaire S et fait tourner continuelle ment un long arbre T. Les tambours de com mande B',<I>B\</I> ont leurs axes disposés perpen diculairement à. l'arbre T qui les entrain:; par un engrenage convenable, conique, à vis sans fin, ou d'un autre type<I>Y A, V B.</I> Ces tambours de commande B', B<I>",</I> ainsi que leurs contacteurs ilT', 11l\ sont semblables dans leur principe et leurs détails princi paux aux équipements simples déjà décrits, et n'ont pas besoin ici de description spéciale tant qu'il s'agit du principe général déjà dé crit.
Les moteurs principaux Ai, Az des ma chines à laver sont des machines séparées, sans connexions entre elles, et sont comman dées par leurs combinateurs respectifs F', P d'une manière facile à comprendre.
Le fonctionnement du dispositif, dans le .cas de cette application, varie de celui des équipements simples seulement en ce que des dispositifs sont prévus pour l'embrayage et le débrayage mécaniques des tambours de com mande individuels B', B=, opération qui se fait par les combinateurs principaux res pectifs, tandis que dans les équipements sim ples l'arrêt et le démarrage du tambour de commande B se fait par l'arrêt et le démar rage du moteur pilote.
Dans l'équipement multiple en question, le démarrage et l'arrêt du moteur pilote est remplacé par des mécanismes d'embrayage séparés, de façon à permettre la commande des autres machines lorsqu'une machine s'ar- iête et qu'on effectue les opérations de mise en place; on prévoit des embrayages électro magnétiques qui sont incorporés aux engre nages<I>V A, V B</I> comme le montre la fig. 7 avec plus de détail, et qui sont déconnectés par les combinateurs principaux F1, F2, etc.
L'embrayage magnétique représenté dans la fig.7 est prévu pour être utilisé avec l'arbre T de la fig. 6 lorsqu'un certain nombre de machines lui sont reliées en même temps qu'à un seul moteur pilote E tournant continuellement. Il comprend une vis sans fin VA, une roue hélicoïdale V B folle sur l'arbre W du tambour de commande B1 tour nant dans un support 20. Une tige coulis sante 22 est ajustée dans une cavité à l'extré mité de l'arbre W et poussée vers l'ex térieur par un ressort; une goupille 23 qui y est ajustée pénètre dans une rainure 21 de l'arbre W et s'engage dans une encoche du moyeu de la roue hélicoïdale V B ou dans une encoche correspondante 27 dans le palier 20.
Le palier forme aussi électro-aimant Q avec des bobines 25 et une armature 26, l'ar mature présentant un prolongement qui ap puie sur l'extrémité de la tige coulissante 22. Dans la position représentée, l'arbre W tourne avec la roue hélicoïdale. Lorsqu'on désexcite l'électro, le pivot glissant 22 est repoussé par le ressort et la tige 23 se dé place dans la rainure 21, afin de s'engager dans l'entaille 27 du palier 20.
Comme on le voit, d'après le dessin, ce dégagement complet ne peut avoir lieu que lorsque l'encoche dans le moyeu de la roue hélicoïdale (position représentée) est vis-à- vis de l'encoche 27 du palier 20, de sorte que, tandis que l'aimant 25 peut être dés aimanté quelle que soit la position de l'arbre W du tambour, le débrayage de la roue héli coïdale V B de l'arbre W ne peut avoir lieu qu'en un point déterminé par la position axiale de l'encoche 27 dans le palier 20. Lorsque ce dégagement a lieu, la pièce d'en traînement ou goupille 23 prend sa position à l'extrême gauche de la rainure 21 et s'en gage dans l'encoche 27 du palier 20.
Le tam bour K est ainsi maintenu solidement en po sition par la rainure 27 et la pièce d'entraî nement ou goupille 23 dans le pivot 22. Cette position donnée d'arrêt est celle repré- sentée par la position des contacts du tarri- bour dans la<B>fi,-.</B> 6 qui correspond à la po sition représentée fi g.5 qui est la position préliminaire de l'opération de mise en place de la cage mobile de la machine.
Dans cette position, toute la résistance de démarrage est insérée dans le circuit du mo teur et les connexions de l'induit du moteur principal sont établies. Une cavité 28 est prévue dans le palier 20 et le moyeu de la roué<I>V B</I> pour recevoir la pièce d'entraîne ment 23 de telle sorte que l'arbre IV étant accouplé .à la roue hélicoïdale V B, la pièce d'entraînement 23 ne puisse absolument pas se coincer entre le palier fixe 20 et la roue mobile<I>V B.</I>
Le sens de rotation de la roue hélicoïdale est indiqué par la flèche de la fig. 7. Lors que l'arbre W doit être entraîné par la roue V B, l'aimant 25 est excité et l'armature 26 est attirée, poussant le pivot 22 contre le res sort 24 et la goupille 23 est déplacée de gauche à droite à, travers la rainure 21 et ne peut compléter son déplacement à travers cette rainure 21 que lorsque l'encoche de la roue est vis-à-vis de l'encoche 27 du palier 20.
Dans la fig. .6, le schéma des connexions n'a été complété que pour un des combina teurs. Il est bien entendu que les autres con tacts D, D2, etc. du tambour ainsi que les moteurs et combinateurs principaux corres pondants sont connectés de façon semblable.
En supposant que le tambour B' soit fixe par suite de son débrayage de l'axe T (que nous supposons en mouvement de rotation continue) actionné par le moteur pilote L', l'interrupteur<B>S</B> étant fermé, et que lé mo teur A' actionne une machine à. laver, ac tionnée par le combinateur F, monté sur la machine, la manette B du combinateur sera amenée à la position de démarrage pour la quelle les contacts sont représentés.
Dans cette position, le courant entre de la source L' dans le combinateur principal à travers le doigt H, les contacts G, G', le doigt Hl, passe à la bobine 41 Q de l'embrayage, par la connexion 42 et retourne à la source L2. L'enroulement de l'électro est aussi repré senté fig.7, en 25. L'électro étant excité, l'armature 26 est attirée et l'embrayage avec la roue V B a lieu de la manière indiquée, ce qui provoque la rotation du tambour B1. Ceci permet d'effectuer le démarrage et l'in version du moteur principal A1, le contac teur M1 étant utilisé pour rompre le courant principal exactement de la façon indiquée plus haut.
Tant que le combinateur est à la position de marche (fig. 6), le moteur A1 continue à effectuer ce cycle d'opérations de démarrage et de marche alternativement dans un sens et dans l'autre, jusqu'à, ce que le combina- teur soit amené dans la position de mise en place ou d'arrêt, de la façon indiquée ci- dessus. Cette opération ouvre immédiatement le contacteur principal M' de la manière in diquée, qui, en même temps, ouvre le cir cuit de l'électro Q au contact H1 sur le com- binateur F1 et relâche l'armature 26.
Ceci provoque le débrayage du tambour B1 et de l'arbre T, mais ce débrayage n'est effectif que lorsque le tambour arrive dans une po sition donnée, de préférence avec ses contacts tels qu'ils sont déjà représentés dans le schéma. Ceci revient à avoir la rainure du moyeu de la roue hélicoïdale (fig. 7) vis-à- vis de la rainure 27 du palier fixe 20, ce qui permet au ressort 24 de dégager la pièce d'assemblage 23 fixée au pivot glissant 22 de la roue V B.
L'arbre ZV cesse alors de tourner et est maintenu à la position voulue par la pièce 23 engagée dans la rainure 27 du palier 20. Lorsque l'opération est terminé, les con nexions pour les faibles vitesses (comprenant le circuit de mise en place) sont établies de la façon déjà indiquée et la. pièce mobile de la machine à laver tourne lentement jusqu'à ce qu'elle atteigne une certaine position donnée permettant d'atteindre les portes et la pièce intérieure.
En arrivant à cette position, le combina teur Fl est ramené à la position finale qui ouvre le contacteur 111, coupant le courant du moteur AI et éclairant les lampes té moins, ce déplacement final du combinateur étant effectué au moyen de la. transmission par levier, représentée fig. 2, lorsque le rou leau ou levier Ti' tombe dans l'encoche de la came V, qui fait partie de la. pièce tournante de la. machine, appliquant ainsi le frein sur l'axe du moteur d'entraînement et relâchant en outre le verrouillage mécanique afin de permettre l'ouverture des portes U qui cou lissent vers le haut.
Bien que la description ci-dessus con cerne l'application de l'invention aux mo teurs à. courant continu, on peut aussi bien prévoir l'application aux moteurs ou circuits à courant alternatif, ce qui se comprend aisément.