"EMBALLAGE DE TRANSPORT EN MATIERE PLASTIQUE EXTRUDE"
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matière plastique extrudé , enveloppé d'une pellicule rétractable et destiné au conditionnement des livres, des disques de phonographe, des cartouches, des boites de conserves, des échantillons,
et autres produit: analogues
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ges avec une pellicule rétractable. Il s'agit d'une méthode d'emballage très connue dans le traitement des produits alimentaires, et cette méthode est appliquée aussi bien pour envelopper directement un produit alimentaire, comme par exemple un morceau de fro-
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et par exemple un morceau de viande sur un support, d'une pellicule de matière plastique. De tels emballages ne conviendraient toutefois pas comme emballages de transport pour les produits mentionnés ci-dessus en raison de leur résistance insuffisante.
Comme emballage de transport dans le domaine de la vente par correspondance et pour envoyer des échantillons, on a utilisé jusqu'à présent les boites et emballages traditionnels en carton, réalisés par pliage de carton ondulé, mais ces emballages ne résistent pas sans dommage aux manipulations brutales et sont plutôt coûteux à la fois quant à la matière première et quant au coût d'emballage. De tels emballages ne se vendent pas non plus très bien.
L'objet de l'invention est de proposer un emballage de transport, notamment en vue de l'expédition postale, qui soit résistant, extensible, d'un aspect attractif à la vente, et qui soit mieux adapté au conditionnement mécanique rapide . L'emballage est destiné à différents produits, tels que les livres, les disques de phonographe, les cartouches, les cartes perforées, les échantillons, les boites de bière et autres produits équivalents.
L'emballage de transport selon l'invention est essentiellement caractérisé en ce que, protégé de façon connue par une pellicule rétractable, il est composé de deux parties symétriques de façon à former pour le produit à emballer un fond avec des re-
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l'une de ces parties enveloppées par une pellicule rétractable étant suffisante comme emballage dans certains cas, le dit fond et le dit couvercle étant disposés bord contre bord ou, lorsqu'ils contiennent un produit plus épais, espacés l'un de l'autre
en ce que les parties de l'emballage présentent une structure <EMI ID=5.1>
en treillis comportant un cadre et une ou plusieurs lattes délimitant des ouvertures, et en ce que les bords des parties de l'emballage sont inclinés vers l'extérieur.
L'emballage est réalisé par extrusion, par exemple de polyéthylène, ce qui résulte en un emballage peu épais, de préférence d'une épaisseur de l'ordre de 1 à 3 millimètres, léger, résistant et bon marché. La consommation en matière première est très faible en raison de la structure en treillis et, de plus, toutes sortes de produits de récupération d'hydrocarbure peuvent être utilisées comme matière première, ce qui réduit encore les coûts de matière première.
L'emballage de transport selon l'invention est très bon publicitairement et quant à la vente. On peut porter un texte approprié sur l'emballage lui-même, et des intercalaires portant le texte requis peuvent être insérés dans l'emballage, au niveau des ouvertures délimitées par le treillis. Lorsqu'il est enveloppé dans la pellicule rétractable, l'emballage est prêt à l'envoi postal tel quel. Il est accepte/sieste recommandé par les services postaux en raison de ses bonnes caractéristiques quant à la manutention.
L'emballage selon l'invention est résistant et présente
une bonne résistance aux chocs. Ceci résulte de la structure particulière des parties de l'emballage, le point le plus important étant l'inclinaison des zones correspondant aux bords. Ceci augmente la résistance des bords quant aux chocs aux bords et aux angles. Pour augmenter encore davantage la résistance sont présentées différentes solutions.
Les obstacles aux chocs constituent l'une de ces solutions. Ces obstacles sont aménagés sur la face interne de la partie plane des parties de l'emballage, du côté des rebords tourné vers l'intérieur mais à proximité immédiate de ces rebords, de façon à s'élever à angle droit vers l'intérieur de l'emballage. Ces obstacles renforcent l'emballage de telle sorte qu'un choc en direction du bord de l'emballage, vers l'intérieur, lequel choc pourrait plier le rebord de l'emballage formant un angle, s'atténue contre l'obstacle aux chocs et n'endommage ainsi pas le produit emballé. Une autre solution possible serait de disposer un élément amortisseur additionnel de nature quelconque entre les rebords formant un angle et l'obstacle aux chocs, lequel élément amortirait en soi
le mouvement du bord provoqué par un choc dirigé vers ce dernier.
Une autre solution augmentant de façon efficace la rigidité <EMI ID=6.1>
des parties de l'emballage une forme ondulée, les cadres étant de préférence faiblement ondulés avec une courte longueur d'onde et les rebords présentant une longueur d'onde plus grande. Les ondulations des côtés opposés ont la même direction et les ondulations des côtés adjacents sont orientées à angle droit les unes par rapport aux autres sur le cadre et sur les rebords, ce qui contribue également à augmenter la rigidité et la résistance. Dans un tel mode
de mise en oeuvre de l'invention, il n'est pas besoin d'obstacles aux chocs.
On peut également aménager un bourrelet entre le bord inférieur du rebord ondulé et des lignes tangentielles imaginaires passant par les sommets extérieurs des ondulations des rebords.
Ceci également augmente la rigidité et la résistance aux chocs de l'emballage.
Les étapes du conditionnement sont très simples et rapides. Si l'on compare les méthodes de conditionnement conventionnelles utilisées, par exemple , dans les clubs de livres et la méthode où l'on utilise l'emballage selon l'invention, on peut établir que cette dernière est environ cinq fois plus rapide et que les coûts
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sont réduits environ au/, compte tenu des coûts en matériel et
en main d'oeuvre. Dans la méthode recourant à l'emballage selon l'invention, une machine alimente un tapis de conditionnement en la partie formant support, puis le produit à emballer est placé au milieu de cette partie formant support, et la partie de l'emballage formant couvercle est amenée sur le produit, dans l'alignement de
la partie formant support. Finalement, l'ensemble formé est amené
au poste où la pellicule rétractable est enveloppée autour de lui. Les phases de l'emballage sont connues en soi mais, en raison de la structure particulière des parties de l'emballage, les différentes étapes peuvent être réalisées considérablement plus rapidement qu'auparavant. Ceci est dû à la forme conique des parties de l'emballage, qui autorisent l'emboîtement de ces parties dans la machine d'alimentation et l'alimentation en elles une à la fois avec grande certitude. Pour séparer une partie d'emballage de la chaîne de parties d'emballage dans la machine d'alimentation, il est avantageux que les parties d'emballage ne soient pas étroitement emboîtées,
ce qui nuirait à une parfaite séparation de la partie d'emballage
en cours d'alimentation à partir de la chaîne de parties d'emballage. A cet effet, des butées présentant la forme de petites saillies sont avantageusement aménagées à l'intérieur des parties d'emballage,
à une certaine distance du bord inférieur des rebords. Les obstacles aux chocs ci-dessus mentionnés peuvent également servir à cet usage.
La taille et la forme de l'emballage sont naturellement adaptées au produit à emballer. La taille du produit à emballer
dans un emballage de taille donnée peut toutefois varier dans une certaine mesure car on peut laisser plus ou moins d'espace entre
le produit et les bords de l'emballage sans que cela affecte le produit dans l'emballage pendant le transport et la manutention de ce dernier.
L'emballage de transport selon l'invention est souple d'utilisation et peut être utilisé pour conditionner les produits de différents types.
Pour emballer les cartouches, par exemple, on peut avoir recours à un emballage comportant deux ou trois emballages assem.blés dans la mesure où le conditionnement de deux ou trois cartouches, respectivement, peut être réalisé en environ le même temps
que le conditionnement d'une seule cartouche. Dans un tel emballage, les trois emballages individuels sont reliés à 1; fabrication par
des petits liens faciles à arracher entre les rebords adjacents
de deux emballages adjacents. Dans de tels emballages assemblés,
on ne peut pas aménager de bourrelets sur le bord inférieur de ces rebords assemblés pour des raisons de fabrication.
Lorsque l'on conditionne des produits minces, par exemple une liasse de cartes perforées, une seule partie d'emballage suffit, l'une des faces de l'emballage étant seulement couverte par la pellicule rétractable.
Un des grands avantages de l'emballage selon l'invention est la faible consommation en matière première, due à la structure en treillis. La consommation en matière première est ainsi faible, la rigidité et la résistance de l'emballage étant cependant excellentes. Lorsque l'on conditionne certains objets, comme par exemple des boites de bière, les ouvertures du treillis peuvent être toutefois couvertes par un filet, de telle sorte que les ob jets à emballer restent dans l'emballage pendant dans les étapes du conditionnement jusqu'à ce que l'emballage soit enveloppé de la pellicule rétractable, Ceci n'augmente pas considérablement la consommation en matière première mais rend l'emballage encore plus universel d'emploi.
L'emballage va être décrit en détail par la présentation de modes de réalisation préférés, en référence aux dessins annexés, où :
la figure 1 montre une vue en perspective d'un emballage de transport selon l'invention adapté à un livre avant qu'il soit enveloppé par la pellicule rétractable ; la figure 3 montre une vue de dessus de la partie d'un emballage selon l'invention formant couvercle ; La figure 4 montre une coupe le long de la ligne IV-IV de la figure 3, la figure 5 montre la partie formant couvercle de l'emballage destiné à un disque ; la figure 6 montre une coupe le long de la ligne VI-VI de la figure 5 ;
la figure 7 montre une coupe le long de la ligne VII-VII de la figure 5 ; la figure 8 montre la partie formant couvercle d'un autre mode de réalisation d'un emballage destiné à être utilisé par exemple pour des cartouches, en vue de dessus ; la figure 9 montre une coupe partielle le long de la ligne IX-IX de la figure 8 ; la figure 10 montre une coupe partielle le long de la ligne X-X de la figure 8 ; la figure Il montre, en vue de dessus, la partie formant couvercle d'un autre mode de réalisation de l'emballage de transport, destiné à être utilisé par exemple pour des cartouches ; la figure 12 montre une coupe le long de la ligne XII-X7I <EMI ID=7.1> la figure 13 montre une coupe le long de la ligne XIII-XIII de la figure 11 ; la figure 14 montre une coupe le long de la ligne XIV-XIV de la figure 11.
Aux figures, les mêmes références ont été utilisées pour des éléments identiques ou analogues. La référence 1 désigne la partie de l'emballage formant couvercle, cet emballage comportant deux parties normalement identiques. La référence 2/utilisée pour le cadre de la partie formant couvercle et la référence 3 pour les lattes de la structure en treillis. Les rebords portent la référence 4 et les obstacles aux chocs à l'intérieur de l'emballage la
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let formant saillie sur le bord inférieur du rebord 4. La référence <EMI ID=9.1>
ballage, qui empêchent les parties d'emballage de s'emboîter très étroitement. La référence 8, enfin, désigne les ouvertures du treillis.
La figure 1 montre un emballage selon l'invention destiné à un livre avant que l'emballage soit enveoppé dans la pellicule rétractable. Les parties de l'emballage formant couvercle et support sont symétriques. Ceci constitue une caractéristique avantageuse en ce qui concerne le procédé de fabrication. Les rebords 4 sont inclinés vers l'extérieur, ce qui augmente la résistance aux chocs, comme il a été dit plus haut, tout en adoucissant les coins et les arêtes. <EMI ID=10.1> un livre ou une liasse de cartes perforées. Les lattes 3 définissent les larges ouvertures 8 à l'intérieur du cadre 2. La vue en coupe de la figure 4 montre l'inclinaison des rebords 4 et la position des obstacles aux chocs 7.
La partie formant couvercle de l'emballage destiné à un disque de phonographe selon la figure 5 présente de larges ouvertures 8. Le couvercle est formé d'un cadre 2, de '.attes 3 et d'ouvertures 8. Les lattes 3 sont des rubans perforés ayant l'aspect
de chaînettes. Au centre de l'emballage se trouve une ouverture circulaire montrant l'étiquette d'identification du disque. Les rubans formant la structure en treillis ont des bords relevés
comme le montre la figure 6. Cette structure donne à l'emballage
de la rigidité et de la résistance. Les bords relevés servent également de butées empêchant les emballages de s'emboîter étroitement. Par conséquent, aucune saillie particulière n'�st nécessaire à cet effet. La figure montre les rebords inclinés de l'emballage pour disque.
La figure 8 montre un emballage de transport convenant par exemple pour une cartouche. La partie formant couvercle comporte un cadre 2 relativement étroit et une seule latte 3. Les rebords
4 sont légèrement ondulés. Le cadre 2 est plus étroitement ondulé. En conséquence, la longueur d'onde du cadre 2 est plus courte que la longueur d'onde des rebords 4, comme le montrent les figures
8 et 9. La direction des ondulations est la même sur les côtés opposés et différente sur les côtés adjacentes. Ceci encore augmente la rigidité et la résistance de l'emballage.
La figure 11 montre un autre emballage de transport conve- <EMI ID=11.1> de la même façon que dans l'emballage précédent. Cet emballage est toutefois muni d'un bourrelet 6 s'étendant horizontalement, vers l'extérieur, à partir du bord inférieur du rebord 4 et est limité par une ligne imaginaire tangentielle passant par les sommets extérieurs des ondulations du rebord 4. Lebourrelet 6, avec les rebords ondulés et de cadre ondulé, rend l'emballage extrêmement solide et résistant aux chocs.
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lies 7 destinées à empêcher les parties d'emballage de s'emboîter étroitement. L'emballage montré à la figure 11 est muni de quatre saillies 7, à raison d'une dans chaque coin. Les saillies 7 sont des éléments de petites dimensions comme le montrent les figures
11 et 14, et s'étendent à partir du bord supérieur du rebord sur environ la moitié de la hauteur de ce dernier. La saillie peut naturellement être un organe horizontal disposé à une distance convenable du bord. Un nombre de saillies convenable, dépendant de la taille de l'emballage, est aménagé le long du rebord de l'emballage.
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1) Emballage de transport en matière plastique extrudé, enveloppé d'une pellicule rétractable et destiné à des livres, des disques de phonographe, des cartouches, des boites de bière, des échantillons, et autre produit analogue, caractérisé en ce que l'emballage protégé par une pellicule rétractable de façon connue est composé de deux parties, les dites parties étant symétriques
de façon à former pour le produit à emball er un fond avec des rebords et un couvercle avec des rebords, qu'elles constituent lune seule de ces parties enveloppée par une pellicule rétractable étant suffisante comme emballage dans certains cas, la dite partie formant fond et la dite partie formant couverde étant disposées bord contre bord ou, lorsqu'elles contiennent un produit plus épais, espacées l'une de l'autre, en ce que les parois horizontales des parties de l'emballage comportent un cadre entourant une structure en treillis et en ce que les rebords des parties de 1'emballage sont inclinés vers l'extérieur.