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Servoréglage pour Transmissions hydrauliques à pistons.
La présente invention a pour objet un dispositif de servo- réglage à commande manuelle ou automatique, applicable à des mécanis- mes de transmission hydraulique continue à pistons,dans lesquels le changement de la course des pistons a lieu par déplacement mutuel de deux excentriques superposés,ces mécanismes de transmission transmet- tant l'énergie soit mécaniquement et hydrauliquement,soit hydrauli- quement seulement.
Dans les mécanismes de ce genre, la course est modifiée par le réglage d'une manivelle de commande constituée par deux excen- triques superposés.Conformément à l'invention,ce réglage a lieu par l'intermédiaire de deux roues dentées logées dans un bitier à la ma- nière d'une pompe à commande par engrenage (désignée dans la descrip- tion suivante par "servomoteur"),mises en rotation en sens opposé par le liquide de commande,de sorte que,de ce fait,
les deux excentriques en question sont toujours tournés uniformément du mile angle eh direc- tion contraire.Le mouvement opposé de ces deux excentriques s'obtient au moyen de deux roues dentées de plus grand diamètre dont chacune est reliée à un excentrique de telle manière que cet excentrique soit forcé de tourner avec sa roue dentée respective.Le servomoteur est mis en rotation par l'huile sous pression pouvant provenir de l'espace sous pression du mécanisme. Cette huile sous pression est conduite vers l'un des deux cotas de la commande du servomoteur par 1' intermédiaire d'un tiroir
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de régulateur déjà connu. Le déplacement de ce tiroir de sa posi- tionmeutre, c'est-à-dire de la position dans laquelle ses deux ex- trémités obturent les orifices par lesquels l'huile sous pression arrive au servomoteur, peut se faire à la main.
En cas de commande automatique, le déplacement du tiroir est opéré par un piston sur l'un des côtés duquel agit la pression de l'huile sous pression provenant de l'espace sous pression du mécanisme de transmission, tandis que l'autre côté est sollicité par la pression d'un ressort.
Toute modification de la pression de régime entraine un changement correspondant de la position de ce piston. Pour ramener le tiroir de régulateur dans sa position neutre, on a recours à un dispositif déjà connu. Dans la position neutre, le servomoteur arrête les deux excentriques dans leur positon momentanée, parce que les mo- ments de rotation opposés des deux excentriques s'annulent dans les roues dentées du servomoteur, ces moments de rotation étant com- muniqués aux roues dentées par les roues dentées de plus grand diamètre avec lesquelles elles se trouvent en prise.
Etant donné que, pour bloquer les pignons du servomoteur, des forces minimes suffisent, le liquide enfermé dans les conduites entre le tiroir de régulateur et le servomoteur peut être utilisé à cet effet, ce liquide ne pouvant pas s'esquiver par suite de la position neutre du tiroir.
Grâce à ce dispositif, il est possible d'obtenir tout dé- placement angulaire voulu des excentriques.
En vue d'obtenir les mêmes résultats sous une forme ren- forcée, l'invention prévoit l'application de plusieurs servomoteurs @ agissant de manière analogue sur les deux excentriques du moteur.
Les mécanismes hydrauliques de ce genre sont, en général, commandés de telle manière que l'énergie d'une force motrice quel- conque, soit par exemple un électromoteur, un moteur Diesel etc., fasse tourner un arbre de pompe, lequel, à son tour,
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transmet sa puissance par voie mécanique et hydraulique sur le carter du mécanisme de transmission, lequel est ainsi mis en rotation, L'énergie modifiée du mécanisme est alors captée de façon appropriée du carter tournant.
L'invention présente un avantage particulier notamment dans le cas où l'énergie d'une force motrice quelconque fait tourner le carter du mécanisme, lequel, à son tour, transmet cette énergie à l'arbre de la pompe par voie mécanique et hy- draulique, cet arbre de pompe transmettant ainsi de son côté l'énergie modifiée. Dans cette condition particulière, le dé- marrage peut se faire à partir de zéro et l'accroissement de la vitesse de l'arbre de pompe a lieu par conséquent de zéro à un maximum sans que, lors du démarrage, aucune perte de puissance due à l'effet d'étranglement ne se présente. Dans ce cas il est nécessaire qu'on puisse décaler réciproquement les deux excentriques du carter du moteur jusqu'à un angle de 2 x 180 .
L'avantage particulier de l'invention consiste en ce que le ser- vomoteur en question remplit plusieurs fonctions, à savoir : a) il fournit l'énergie nécessaire pour le réglage, b) il sert de mécanisme d'arrêt pour la commande, c) il sert de mécanisme pour le renversement du sens de rotation des excentriques, d) par l'intermédiaire d'un système d'engrenage, il sert à décaler les deux excentriques d'un angle quelconque (180 et plus).
Par le fait que, dans sa réalisation conforme à l'inven- tion, le servomoteur remplit plusieurs fonctions, on obtient un mécanisme de réglage ne comportant qu'un très petit nombre de pièces de forme essentiellement circulaire, de sorte que le mécanisme entier peut être logé dans un espace extrêmement ré- duit.
Les figures 1 à 8 servent à illustrer le mode de fonction- nement d'un tel mécanisme de transmission hydraulique, suivant la description ci-après. En outre, elles représentent, suivant
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l'exemple décrit ci-après, -une forme de réalisation de llinven- tion à commande manuelle et à distribution automatique.
Fig.1 montre une section longitudinale par le mécanisme de transmission et par le servoréglage.
Fi.2 montre une coupe suivant la ligne II-II de la fig.1.
Fig.3 montre une coupe par l'accouplement, ménagée entre l'excentrique extérieur et son manchon, dans le même plan que fig.l.
Fi.4 montre une vue latérale de ce manchon.
Fig.5 montre un tiroir suivant le plan V-V de la fig.1.
Fig.6 montre un tiroir suivant le plan VI-VI de la fig.l.
Fi.7 montre une coupe par le servoréglage à commande à main, suivant la ligne VII-VII.
Fi.8 montre une coupe du même genre par un servoréglage pour commande automatique et à main.
L'arbre de commande 1 est solidaire de l'excentrique 2.
Cet excentrique est entouré d'un. système die pistons 3, qui se meuvent dans des cylindres 4 du carter de pompe 5. Ce carter de pompe 5 tourne autour de l'arbre de commande 1 et l'excentrique 2.
Le carter 5 est solidaire du carter de distribution 6. Dans le carter 6 est prévu un alésage central dans lequel est fixé un coussinet 7, comportant deux tiroirs. L'un de ces tiroirs 8 placé du côté du carter de pompe, dénommé dans la suite tiroir de pompe, est monté solidairement avec l'arbre de commande 1.
L'autre tiroir 9, dénommé dans la suite tiroir de monteur, est fixé à des organes du moteur du mécanisme de transmission dont la description sera donnée plaus tard. Les tiroirs ont essen- tiellement une forme de cloche. Chacun de ces tiroirs peut être déplacé axialement. Quand ils sont mis en contact avec leurs surfaces frontales annulaires dans le plan de contact 10, une chambre 11 est ainsi constituée à leur intérieur. La chambre extérieure est formée par des évidements 12, 14 dans la chemise des tiroirs et par un évidement 13 dans le carter de distribution.
Les cylindres des pistons de la pompe communiquent par des
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canaux 15 alternativement avec la chambre extérieure 12,13,14 et avec la chambre intérieure 11.
Le carter de distribution est solidaire du carter de mo- teur 65. Ce carter de moteur 65 tourne autour d'un arbre creux 16, portant deux excentriques superposés 17,18 (un excentrique intérieur 17 et un excentrique extérieur 18). Un système de pi-
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extérieur lextéeUI:i stons 19 est disposé autour de l'excentrique 18. Les cylindres de ces pistons communiquent par des canaux 20 avec la chambre 11 ou avec la chambre 12,13,14. Les deux excentriques 17,18 sont décalables réciproquement de sorte que la course des pistons du moteur du mécanisme de transmission est variable. L'excentrique extérieur 18 est raccordé avec un manchon 22 moyennant l'accouple- ment 21. Urie broche 23, solidaire du tiroir de moteur 9, traverse l'arbre creux 16.
Des organes de connexion 24, 25 font raccord entre l'enveloppe 26,27, entourant le mécanisme de transmission et la broche 23 et conséquemment avec le tiroir de moteur 9, empêchant ainsi toute rotation de ces derniers. L'énergie du mécanisme de transmission est captée par l'intermédiaire des deux roues dentées 28, 29 dont la roue 28 est solidaire du carter 5, 6, 65, 30,
La fig. 1 représente les deux excentriques 17, 18 dans la position dans laquelle l'excentricité de chacun d'eux est orien- tée suivant la même direction. L'excentricité des deux excentri- ques est la même. Il est évident que les deux excentriques super- posés et relativement décalables doivent toujours donner une excentricité totale composée des deux excentricités, cette ex- centricité totale variant en fonction du décalage mutuel des deux excentriques.
La position des deux excentriques dans la Fige 1 montre le maximum de l'excentricité totale en fonction de l'axe du mécanisme de transmission. La position des deux ex- centriques 17, 18 selon Fig. 1 qui représente donc le maximum de l'excentricité, correspond au moment du régime de fonctionnement du mécanisme de transmission dans lequel le moteur absorbe, au
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cours d'une rotation, la quantité maxima d'huile. Cette position des excentriques 17, 18 sera dénommée dans la suite leur posi- tion positive.
L'invention prévoit selon Fig. 1 des roues dentées 31,32 moyennant lesquelles les deux excentriques sont décalés l'un par rapport à l'autre, et toujours de manière à ce qu'ils puissent être décalés du même angle, mais en direction opposée. L'effet obtenu par ce décalage réside toujours en ce que l'axe extérieur 33 de l'excentrique extérieur 18 (voir fig. 2) ne peut se dé- placer que dans un seul plan qui peut être identique, par exemple, avec celui de la fig. 1. L'écartement entre l'axe extérieur 33 de l'excentrique extérieur 18 et l'axe 34 du mécanisme de trans- mission est, par conséquent, identique avec l'excentricité totale des deux excentriques 17, 18 et représente ainsi le bras de ma- nivelle 35 qui opère la course des pistons 19.
Il est évidente qu'en décalant les excentriques 17,18 mutuellement du même angle en sens inverse, l'axe extérieur 33 de l'excentrique extérieur 18 coïncide avec l'axe 34 du mécanisme dans une position de réglage dans laquelle la transmission d'éner- gie se fait de manière purement mécanique. En dépassant cette position, le décalage réciproque des excentriques 17,18 peut aussi avoir lieu sur l'autre côté de l'axe 34 du mécanisme, cette position des excentriques étant dénommée dans la suite la posi- tion négative. Les effets de ce décalage des excentriques 17,18 seront décrits plus tard.
Au bout extérieur de l'arbre 16 de l'excentrique intérieur 17 et à l'extrémité extérieure du manchon 22 de l'excentrique extérieur 18, des roues dentées 32,31 sont fixées, par les- quelles les deux excentriques 17,18 sont toujours décalés mutu- ellement du même angle en sens inverse. Afin de réaliser le dé- calage dont il vient d'être question, un accouplement spécial 21 a été prévu entre le manchon 22 et l'excentrique extérieur 18.
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L'accouplement 21 est construit de telle manière que l'ex- centrique extérieur 18 soit toujours tourné en sens inverse du même angle que l'excentrique intérieur 17. Dans cette dispo- sition des Excentriques 'de moteur décalables dans un seul plan, il suffit de maintenir le tiroir de moteur 9 dans sa position par un moyen quelconque, pour répondre à la condition que ce tiroir de moteur 9 et l'excentricité totale des excentriques de moteur 17, 18 doivent se trouver l'un par rapport à l'autre dans un mente angle invariable.
En vue de mieux illustrer l'invention il sera donné dans la suite une description des conditions de fonctionnament en cas de démultiplication de la vitesse.
L'arbre de commande 1 est mis en rotation par un moteur quelconque. Supposons d'abord que le carter 5,6, 65, 30 tourne en même temps mais à un nombre de tours inférieur à celui de l'arbre 1. Par cette rotation relative entre l'arbre de pompe 1 et le carter 5, 6, 65, 30 les pistons 3 sont mis en mouvement.
Dans ce mouvement, un certain nombre des pistons aspirent l'huile de l'espace 11, tandis que les pistons restants 3 refoulent vers l'extérieur l'huile dans la chambre extérieure 12,13, 14 du carter de distribution 6. En sortant de cette chambre extérieure 12, 13, 14 l'huile sous pression entre dans les cylindres de moteur 36 et y exerce une pression sur les pistons de moteur 19 vers l'intérieur, cette pression se propageant ainsi sur les ex- centriques de moteur 17,18. Les excentriques de moteur 17,18, étant retenus par les organes de distribution conformes à l'in- vention, ils ne peuvent céder à cette pression et il se produit par conséquent une force de réaction qui agit maintenant en direction contraire sur le carter 5,6,65,30.
Ce carter est ainsi mis dans la rotation qui a été supposée au commencement de ce chapitre en vue de la description du fonctionnement du mécanisme de transmission, cette rotation ayant le même sens que l'arbre 1.
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Dès qu'un piston de moteur est arrivé au bout intérieur de sa course, le canal 37 correspondant à ce piston est mis en communi- cation avec la chambre intérieure des tiroirs 8,9 par le tiroir du moteur 9 et le liquide est aspiré par les pistons de pompe respectifs.
En plus de ladite commande par la force de réaction de la manivelle de moteur 17,18 retenue, le carter rotatif est actionné, en outre, par le moment de rotation de l'arbre de commande 1 le- quel fait tourner mécaniquement le carter rotatif 5,6, 65,30 par l'intermédiaire de l'excentrique (le pompe 2. Il va sans dire que la quantité de liquide refoulée par la pompe doit toujours être égale à la quantité absorbée par le moteur, et que, par consé- quent, la multiplication du mécanisme de transmission peut être modifiée en variant la course des pistons dans l'organe moteur.
En réduisant l'excentricité positive susmentionnée (démultipli- cation du mécanisme) jusqu'au zéro, on obtient comme résultat que le nombre des tours du carter devient égal à celui de l'arbre de commande.
Un exemple d'une forme de réalisation de la présente inven- tion pour commande à main et automatique est décrit dans ce qui suit: pour le réglage du mécanisme de transmission conformément à l'invention deux roues dentées 32,31 sont prévues dont l'une 32 est solidaire de l'excentrique intérieur 17 de l'organe moteur tandis que l'autre roue dentée 31 est solidaire du manchon 22.
Ces deux roues dentées se trouvent constamment en prise avec deux pignons 39,38 montés sur les deux arbres 40, 41 du servomoteur.
Le servomoteur comporte la roue dentée 42 raccordée fixement avec le pignon 39, et la roue dentée 43 raccordée fixement avec l'autre pignon 38. Le tiroir de régulateur 44 qui forme un autre élément du servomoteur, possède un espace creux 45 relié avec les deux extrémités, selon la position du tiroir 44, à des canaux 46,47 pratiqués dans le bottier 48 du servomoteur lesquels communiquent des deux côtés opposés avec les deux roues dentées 42, 43.
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L'espace d'amenée 45 du tiroir de régulateur 44 se trouve en com- munication par une conduite 49 par exemple avec l'espace sous pression 12,13, 14 du mécanisme. Le levier 50 est relié par l'une de ses extrémités de manière mobile au tiroir de régulateur 44 et par l'autre extrémité avec des éléments de construction 51 par lesquels la commande du tiroir de régulateur se fait à la main. Le levier 50 est relié en un point 52 par une articulation avec le second levier 53 dont une extrémité est reliée de manière pivotante au point 54 avec l'enveloppe 26,27 entourant le méca- nisme de transmission. Ce levier 53 porte à son autre extrémité un galet 55 venant en prise avec une rainure de guidage 56 soli- daire de la roue dentée 32. Le servomoteur est logé dans un boîtier 48 solidaire de l'enveloppe 26,27 entourant le mécanisme de transmission.
Dans cette enveloppe 26 se trouve également logé un bout des arbres 40,41.
Contrairement ce qu'il vient d'être dit au sujet de la fig. 7, la fig. 8 représente une forme de réalisation de l'inven- tion en cas de commande automatique. Cette fig. 8 ne se distingue de la fig. 7 que par le fait que le dispositif de commande à main est remplacé par un dispositif de commande automatique.
Ce dispositif est constitué par un piston 57 sur la surface inférieure duquel agit la pression venant de la chambre de pres- sion 12, 13, 14 par la conduite 58, tandis que le c8té opposé de ce piston 57 est sollicité par le ressort 59 qui est relié avec le piston 57 par la tringle 60. Cette tringle 60 est, en même temps, au point 61, en prise avec un des bouts du levier 50.
Afin qu'on puisse, en plus de la commande automatique dé- crite dans le dernier alinéa, disposer d'un moyen de réglage main, le levier 53 est relié de manière pivotante au point 63 dans l'enveloppe 26. Ce levier 62 est sollicité par des éléments 51, au moyen desquels on peut déplacer ce levier 62 et conséquem- ment le point 54 du levier 53. Par ce dispositif on peut influ- encer à la main la commande automatique.
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Comme, pendant le fonctionnement du mécanisme de transmis- sion, une pompe spéciale 66 refoule continuellement de l'huile fraiche dans l'espace d'aspiration 11 du mécanisme, engendrant ainsi une pression dans cet espace 11, cette pression se trans mettra aussi sur le piston 57. Ceci présente l'invonvénient que cette pression varie avec la viscosité de l'huile. Cette varia- tion de pression agit de façon incontrôlable sur le piston 57 au détriment de la précision du réglage. C'est pourquoi on a ' prévu le piston supplémentaire 67 sur lequel agit, par les canaux 68,69, la pression engendrée par la pompe 66 dans l'espace d'as- piration.
Etant donné que cette pression selon fig. 8 est dirigée en sens inverse à celle qui agit sur le piston 57, son effet est annulé intégralement de sorte qu'il ne reste que l'action de la pression de régime proprement dite sur le piston 57.
Afin de caractériser la neuveauté de l'invention et de mon- trer le mode de fonctionnement du servomoteur et sa commande dé- crits dans les chapitres suivants, nous développerons d'abord la théorie du système de réglage à l'appui des formules. Il ressor- tira de cette démonstration que l'invention présente des avantages particuliers notamment dans le cas ou le carter du mécanisme est mis en mouvement par une force motrice quelconque et où l'énergie transmise modifiée est captée par l'arbre de pompe 1. Les for- mules suivantes démontrent en effet que, dans ce mode de transmis- sion, il devient nécessaire de décaler réciproquement de 180 les deux excentriques 17,18 du carter de l'organe moteur 65.
L'in- vention réalise, entre autres, la solution constructive de ce problème dont l'importance particulière est due , ce que, dans ce mode de transmission qui vient d'être considéré, l'arbre commandé 1 peut tourner à n'importe quelle vitesse depuis zéro jusqu'à un maximum quelconque. Dans ces formules on a: n1 nombre de tours de l'arbre de pompe n2 nombre de tours du carter h1 course de piston de la pompe
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d1 diamètre de cylindre de la pompe i1 nombre des cylindres de la pompe h2 course de piston de l'organe moteur d2 diamètre de cylindre de l'organe moteur i2 nombre des cylindres de l'organe moteur.
En cas de n1 tours de l'arbre de commande 1 et de n2 tours de même sens du carter, la'pompe commandéepar l'arbre 1 refoule l'huile avec n1 - n2 tours moyennant le dispositif de distribu- tion (tiroir de pompe et tiroir de moteur) vers le moteur. La otation du carter du mécanisme est engendrée partiellement par le moment de rotation de l'arbre de commande lequel se transmet mécaniquement sur le carter directement dans la pompe, partielle- ment par le moment de rotation résultant de la pression du liquide et agissant depuis les pistons de l'organe moteur sur l'arbre re- tenue du moteur. C'est alors que ce moment de rotation trans- formé en force de réaction contribue à la rotation du carter.
Dans ce mouvement la quantité du liquide refoulé par la pompe est absorbée par le moteur et rendue à la pompe âpres avoir travaillé.
Le nombre de tours du carter devra par conséquent se modifier de telle manière que la quantité débitée par la pompe soit égale à celle absorbée par le moteur. Il faudra donc que: (ni n2) . hdi = n2. h2d2i2. Il en résulte: n2 - n1. h1d1i1 . (h1d1i1 + h2d2i2),
Ce résultat démontre que le nombre de tours n2 peut être varié, entre certaines limites, en modifiant la valeut h2. Cette formule montre en outre quelles sont les conditions de fonction- nement lorsque l'arbre est commandé et l'énergie du mécanisme de transmission est captée du carter rotatif.
La formule suivante indique les conditions de rotation de l'arbre 1 quand l'énergie transmise par le mécanisme est captée de cet arbre, et quand le carter est commandé avec la vitesse de rotation n2. Dans ce cas, n1 est donc le nombre de tours de l'élément duquel l'énergie modifiée par le mécanisme pa de trans- mission est captée:
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On a : n1 = n2 . (h1d1i1 + h2d2i2). h1d1i1.
Si l'on choisit le cas le plus favorable pour la fabrication: d1 = d2 et i1 = i2' il vient: n1 = n2 (h1 + h2) . h1.
La formule prouve que: n1 = 2n2 quand la course variable h2 - h1 n1 = n2 " " " " h2 = 0, et n1 = 0 " " " " h2 = -h1.
Afin de modifier dans le mécanisme des excentriques la course h2 depuis une valeur + h1 (position positive) jusqu'à une valeur - h1 (position négative) il sera nécessaire de décaler les deux excen- triques l'un par rapport à l'autre de l'angle considérable de 180 .
L'invention donne une solution de ce problème par les moyens les plus simples avec un encombrement minime.
Le mécanisme de réglage qui vient d'être décrit fonctionne, en cas de commande à main, comme suit: Si, par une manoeuvre à la main, le levier 50 est déplacé, par exemple, autour du point 52 de telle manière que le tiroir de régulateur 44 raccordé avec celui-ci soit poussé vers le bas, le liquide sous pression sortant de la chambre de pression du mécanisme de transmission 12,13,14, passe par la conduite 49 dans l'espace creux 45 du tiroir de ré- gulateur et est amené d'ici par la conduite 46 vers le côté in- férieur du servomoteur. Ce liquide a pour effet de faire tourner les deux roues dentées 42,43 dans la direction de la flèche, et les pignons 39,38 solidaires des roues dentées, font tourner par conséquent en sens inverse, les roues dentées 31,32 avec les- quelles ils sont en prise.
La rainure 56 pratiquée dans la roue 32 pousse pendant ce mouvement de commande le tiroir de régula- teur 44 lentement vers le haut, moyennant le levier 53 et le levier 50 qui est maintenant retenu au point 61, jusqu'à l'endroit où son extrémité inférieure arrête l'écoulement de liquide de son espace creux 55 vers la conduite 46. En cours de déplacement du
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tiroir de régulateur 44 vers le haut, on obtient les mêmes effets en direction opposée. Il est évident qu'à chaque position de com- mande mise au point à la main correspond une position déterminée de réglage des roues 31, 32, qui s'obtient toujours au moment où le tiroir de régùlateur 44 est revenu à sa position médiane de fermeture.
La commande automatique se distingue de la commande à la main dont il vient d'être question par le fait que le point extrême 61 du levier 50 est déplacé automatiquement. Il va sans dire qu'à chaque pression de liquide sollicitant le piston 57 par l'intermé- diaire de la conduite 58 correspond une position déterminée de ce piston 57. Si, par exemple, la résistance exercée sur les roues dentées 29,28 augmente, il en résulte un accroissement de la pres- sion de l'huile dans le mécanisme de transmission. Par conséquent, la pression plus grande sur la face du piston 57 le refoule vers le haut et déplace conséquemment le tiroir de régulateur 44, moyennant le système de tringles décrit, dans une position dans laquelle l'huile sous pression est amenée vers le côté inférieur du servomoteur.
Ce dernier déplace la manivelle de moteur de telle manière que les courses de piston de l'organe moteur de- viennent plus grandes et que le mécanisme compense par une multi- plication plus grande les moments de rotation plus grands corres- pondant à la résistance accrue.
Une réalisation du servomoteur et des organes de commande conforme à l'invention permet de donner à ceux-ci des dimensions très réduites, parce que le servomoteur n'a qu'à surmonter des forces de friction. Par cette disposition le mement de rotation de la manivelle de moteur 17, 18 lequel devient très considérable dans un cas limite, est divisé en deux parties égales qui sol- licitent les grandes roues dentées 32, 31 lesquelles, à leut tour, transmettent ces moments de rotation dans le même sens sur les
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deux arbres 40, 41 avec la tendance de les faire tourner dans le même sens. Il se produit de ce fait dans le point d'endente- ment 64 des roues dentées 42, 43 du servomoteur des à forces de valeur égale mais de sens opposé, de sorte que dans le point 64 les moments de rotation sont équilibrés.
C'est ainsi que, vu les pressions de liquide disponibles très considérables, un ser- vomoteur de dimensions extrêmement réduites suffira pour effec- teur le réglage.
Par conséquent la quantité d'huile renfermée dans les conduites 46,47 entre le tiroir de régulateur 44 et le servomo- teur dans la position du tiroir dénommée comme sa position neutre, suffira pair bloquer le mécanisme.
Résumé.
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