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T Leporis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
T Leporis
Description de cette image, également commentée ci-après
Image de T Leporis par le VLTI (en bas) et comparaison avec la taille du Soleil et de l'orbite terrestre (en haut).
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 05h 04m 50,84513s[1]
Déclinaison −21° 54′ 16,5206″[1]
Constellation Lièvre
Magnitude apparente 7,4 à 14,3[2]

Localisation dans la constellation : Lièvre

(Voir situation dans la constellation : Lièvre)
Caractéristiques
Stade évolutif AGB[3]
Type spectral M6e-M9e[2]
Variabilité Mira[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −4,0 ± 4,7 km/s[4]
Mouvement propre μα = +13,59 mas/a[5]
μδ = −34,55 mas/a[5]
Parallaxe 3,06 ± 0,04 mas[5]
Distance 327 ± 4 al
(1 066 ± 13 pc[5])
Caractéristiques physiques
Masse 2,7 M[3]
Rayon 204 R[5]
Gravité de surface (log g) −0,5[3]
Température 2 800 K[3]

Désignations

T Lep, HD 32803, HIP 23636, BD-22°995, CD-22 1987, IRAS 05027 2158, SAO 170041[6]

T Leporis (en abrégé T Lep), également désignée HD 32803, est une étoile variable de la constellation australe du Lièvre. Dans le ciel, elle est située à un demi-degré de ε Leporis. Elle est distante d'environ ∼ 1 070 a.l. (∼ 328 pc) de la Terre[5].

Propriétés

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Courbe de lumière en bande visible de T Leporis, obtenue à partir des données de l'AAVSO[7].

T Leporis est une géante rouge située sur la branche asymptotique des géantes (AGB)[3], dont le type spectral varie entre M6e et M9e[2]. C'est une étoile variable de type Mira, comme l'est R Leporis dans la même constellation, dont la magnitude apparente varie entre 7,4 et 14,3 selon une période de 368,13 jours[2].

Les variables de type Mira sont une source majeure de molécules et de poussières dans l'univers. À chacune de ses pulsations, T Leporis expulse de la matière dans l'espace, perdant chaque année une quantité équivalente à la masse de la Terre. Des images de T Leporis obtenues avec l'Interféromètre du Très Grand Télescope (VLTI) ont révélé la présence d'une coquille de gaz et de poussières entourant l'étoile, dont le diamètre est environ 100 fois plus grand que celui du Soleil[8]. Par ailleurs, l'environnement immédiat de l'étoile est marqué par la présence de plusieurs zones à masers à eau qui apparaissent s'en éloigner[5].

La parallaxe annuelle de T Leporis a été mesurée durant la mission du satellite Hipparcos, mais cette mesure était beaucoup trop imprécise pour en tirer quoi que ce soit[9]. Sa parallaxe a été mesurée par interférométrie à très longue base, donnant une mesure très précise de 3,06 ± 0,04 mas et correspondant à une distance de 327 ± 4 pc (∼1 070 al) de la Terre[5]. Cette mesure est très similaire à celle de la parallaxe annuelle mesurée par le satellite Gaia de 3,09 ± 0,10 mas, beaucoup plus précis qu'Hipparcos, et donnant une distance de 324 ± 11 pc (∼1 060 al)[1].

Notes et références

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  1. a b et c (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d et e (en) V. Pérez-Mesa et al., « Rubidium and zirconium abundances in massive Galactic asymptotic giant branch stars revisited », Astronomy & Astrophysics, vol. 606,‎ , article no A20 (DOI 10.1051/0004-6361/201731245, Bibcode 2017A&A...606A..20P, arXiv 1706.02268)
  4. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  5. a b c d e f g et h (en) Akiharu Nakagawa, « VLBI astrometry of AGB variables with VERA: A Mira-type variable T Lepus », Publications of the Astronomical Society of Japan, vol. 66, no 6,‎ , p. 101 (DOI 10.1093/pasj/psu103, Bibcode 2014PASJ...66..101N, arXiv 1404.4463)
  6. (en) V* T Lep -- Mira Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. (en) « Download Data », sur aavso.org, AAVSO (consulté le )
  8. (en) « Unique Details Of Double Star In Orion Nebula And Star T Leporis Captured By 'Virtual' Telescope », sur ScienceDaily,
  9. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)

Articles connexes

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Liens externes

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