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Lambda Leporis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
λ Leporis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 05h 19m 34,52231s[1]
Déclinaison −13° 10′ 36,3698″[1]
Constellation Lièvre
Magnitude apparente +4,286[2]

Localisation dans la constellation : Lièvre

(Voir situation dans la constellation : Lièvre)
Caractéristiques
Stade évolutif séquence principale
Type spectral B0,5 V[2]
Indice U-B −1,010 ± 0,005[2]
Indice B-V −0,273 ± 0,015[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +20,2 ± 2,7 km/s[3]
Mouvement propre μα = +3,040 mas/a[1]
μδ = −4,801 mas/a[1]
Parallaxe 3,337 8 ± 0,179 0 mas[1]
Distance 299,6 ± 16,1 pc (∼977 al)[4]
Magnitude absolue −2,77 ± 0,15[2]
Caractéristiques physiques
Masse 15,0 ± 3,5 M[5]
Rayon 4,5 ± 0,3 R[5]
Gravité de surface (log g) 4,30 ± 0,05[2]
Luminosité 15 488 L[5]
Température 30 400 ± 300 K[2]
Métallicité [Fe/H] = −0,15[5]
Rotation 30 ± 1 km/s[2]
Âge 8 ± 2 Ma[6]

Désignations

λ Lep, 6 Lep, HD 34816, HIP 24845, HR 1756, BD-13°1127, FK5 1146, SAO 150340[4]

Lambda Leporis (en abrégé λ Lep) est une étoile de la constellation australe du Lièvre. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,29[2].

Environnement stellaire

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L'étoile présente une parallaxe annuelle de 3,34 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui indique qu'elle est distante d'environ 300 pc (∼978 al) de la Terre[1]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale d'environ +20 km/s[3], et par rapport à ses voisines, elle possède une vitesse particulière de 16,3 ± 2,8 km/s[3]. Lambda Leporis est membre de l'association OB1 d'Orion (Ori OB1)[7] et elle a été identifiée comme une étoile à haute vitesse en fuite[8]. C'est une étoile solitaire, qui ne possède pas de compagnon connu[9].

Propriétés

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Lambda Leporis est une étoile bleu-blanc de la séquence principale massive de type spectral B0,5 V[2]. Elle est estimée être âgée de huit millions d'années[6] et elle est environ 15 fois plus massive que le Soleil[5]. Elle apparaît tourner sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 30 km/s[2]. Le rayon de l'étoile est 4,5 fois plus grand que le rayon solaire[5], elle est près de 15 500 fois plus lumineuse que le Soleil[5] et sa température de surface est de 30 400 K[2].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d e f g h i j k et l (en) M.-F. Nieva, « Temperature, gravity, and bolometric correction scales for non-supergiant OB stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 550,‎ , article no A26 (DOI 10.1051/0004-6361/201219677, Bibcode 2013A&A...550A..26N, arXiv 1212.0928)
  3. a b et c (en) V. V. Bobylev et A. T. Bajkova, « Galactic kinematics from a sample of young massive stars », Astronomy Letters, vol. 39, no 8,‎ , p. 532–549 (DOI 10.1134/S106377371308001X, Bibcode 2013AstL...39..532B, arXiv 1307.1677)
  4. a et b (en) * lam Lep -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. a b c d e f et g (en) M.-F. Nieva et N. Przybilla, « Fundamental properties of nearby single early B-type stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 566,‎ , article no A7 (DOI 10.1051/0004-6361/201423373, Bibcode 2014A&A...566A...7N, arXiv 1412.1418)
  6. a et b (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
  7. (en) Sofya Alexeeva et al., « Neon Abundances of B Stars in the Solar Neighborhood », The Astrophysical Journal, vol. 896, no 1,‎ , article no 59 (DOI 10.3847/1538-4357/ab9306, Bibcode 2020ApJ...896...59A, arXiv 2005.11027)
  8. (en) Charles R. Proffitt et Mark F. Quigley, « Boron Abundances in Early B Stars: Results from the B III Resonance Line in IUE Data », The Astrophysical Journal, vol. 548, no 1,‎ , p. 429–438 (DOI 10.1086/318673 Accès libre, Bibcode 2001ApJ...548..429P)
  9. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Liens externes

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