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Stegotetrabelodon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Stegotetrabelodon
Description de cette image, également commentée ci-après
Restitution paléoartistique de Stegotetrabelodon syrticus barrissant.
13.8–3.6 Ma
25 collections
Classification Paleobiology Database
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infra-classe Eutheria
Ordre Proboscidea
Famille Elephantidae

Genre

 Stegotetrabelodon
Petrocchi, 1941[1]

Espèces de rang inférieur

  • S. syrticus (espèce type) Petrocchi, 1941
  • S. orbus Maglio, 1970
  • S. lybicus Petrocchi, 1943

Stegotetrabelodon est un genre fossile d'éléphantidés du Miocène, présentant des caractéristiques anatomiques semblables à celles des gomphothères.

Systématique

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Le genre Stegotetrabelodon est décrit par Petrocchi en 1941[1],[2].

Description

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Mandibule de Stegotetrabelodon syrticus
au musée de géologie et de paléontologie de Florence.

L’espèce type S. syrticus du Miocène supérieur d'Afrique, atteignait environ 4 mètres au garrot, 7 mètres de long et une masse de 12 tonnes[3]. De nombreux fossiles de S. syrticus ont été mis au jour au Tchad, dans le Djourab, sur plusieurs sites du secteur fossilifère de Toros-Menalla à partir de 1998[4]. Depuis 2006 des fossiles de S. syrticus ont été mis au jour aux Émirats Arabes Unis. Présentant de légères différences ils ont été définis comme étant S. syrticus emiratus[5].

L’autre espèce reconnue sans équivoque est S. orbus, provient également du Miocène supérieur africain. D'autres espèces en dehors de l’Afrique sont classées dans ce genre, y compris des dents du Miocène supérieur de Hongrie et d’Iran décrites à l’origine comme appartenant au sous-genre de Mastodon, Bunolophodon, des spécimens chinois décrits à l’origine comme appartenant également au genre Mastodon, ainsi qu’aux genres Tetralophodon et Stegodon. S. maluvalensis de la formation géologique de Dokh Pathan, d'âge miocène supérieur, au Pakistan[6].

À partir de , aux Émirats Arabes Unis des chercheurs ont étudié plusieurs pistes d'empreintes de pas de proboscidiens qu'ils ont attribuées S. syrticus emiratus mis au jour à proximité. Ces empreintes sont conservées sur un grand affleurement calcaire entre les dunes de sable. Une piste mesurant environ 290 m, due à un gros individu solitaire, a été traversée ultérieurement à des dates indéterminables par treize pistes parallèles, mesurant environ 170 m, dues à d'individus de taille variée[5].

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Publication originale

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  • (it) C. Petrocchi, Il giacimento fossilifero di Sahabi, vol. 60(1), coll. « Bollettino della Societa Geologico Italiana », , 107-114 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes

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Références taxonomiques

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Références

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  1. a et b Petrocchi 1941, p. 107-114.
  2. (en) Référence Paleobiology Database : †Stegotetrabelodon syrticus Petrocchi 1941 (elephant) (consulté le ).
  3. (en) Larramendi, « Shoulder height, body mass and shape of proboscideans », Acta Palaeontologica Polonica, vol. 61,‎ (DOI 10.4202/app.00136.2014, lire en ligne)
  4. Mackaye Hassan Taïsso, Les proboscidiens du mio-pliocène du Tchad : biodiversité, biochronologie, paléoécologie et paléobiogéographie Thèse, Chapitre III pp. 163-169, Planches 10-12.
  5. a et b Norman Ali Bassam Khalaf-Prinz Sakerfalke von Jaffa, 2010 Stegotetrabelodon syrticus emiratus Khalaf, 2010 : A New Fossil Four-Tusked Elephant Subspecies from the Emirate of Abu Dhabi, United Arab Emirates Gazelle : The Palestinian Biological Bulletin, 98, February 2010 .
  6. (en) Whybrow, P.J., Faqārīyāt Al-uḥfūrīyah Fī Al-Jazīrah Al-ʻArabīyah, New Haven/London, Yale University Press, , 523 p. (ISBN 0-300-07183-3, lire en ligne)