Mirjam Pressler
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Distinctions | Liste détaillée Friedrich-Bödecker-Preis (d) () Officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne () Médaille Carl-Zuckmayer () Großer Preis der Deutschen Akademie für Kinder- und Jugendliteratur e.V. Volkach (en) () Pro meritis scientiae et litterarum (d) () Ordre bavarois du Mérite () Lektorix () Médaille Buber-Rosenzweig () Leipzig Book Fair Prize/Translation (d) () Literaturpreis der Stadt München (en) () Commandeure de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne () |
Mirjam Pressler, née le à Darmstadt et morte le à Landshut[1], est une écrivaine et traductrice allemande.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fille illégitime d'une mère juive, elle est élevée en famille d'accueil[2],[3]. Enfant, sa seule distraction est la lecture[4]. À l'âge de onze ans, elle est mise en orphelinat catholique[5] puis part étudier la peinture à l'Académie des Beaux-Arts de l'Université Louis-et-Maximilien de Francfort-sur-le-Main et les langues à Munich[6]. Après un mariage raté et quelques années passées dans un kibboutz en Israël, elle revient en Allemagne et s'installe à Munich[7]. Elle tente de lancer une magasin de jean mais, à l'âge de 40 ans, elle écrit et publie son premier roman pour enfants, Bitterschokolade à propos d'une jeune fille victime de boulimie qui se vend à 400 000 exemplaires[7],[8]. Ses romans jeunesse s'intéresse à la vie des adolescents, à leurs problèmes et à leur famille[9]. En tout, elle est l'autrice de plus de 40 ouvrages pour la jeunesse[10].
En 1991, elle traduit la première édition critique complète (sans les coupures effectuées par Otto Frank) du Journal d'Anne Frank, à la demande de la Maison Anne Frank, édition qui servira de base pour les traductions suivantes[7],[11]. Après cette première traduction, elle écrit une biographie d'Anne Frank pour les enfants puis une biographie de toute la famille Frank[7].
Grâce à son roman, La promesse d'Hannah, cinq stolpersteine sont posées devant l'ancienne maison des héros de son roman en 2018[3].
Également traductrice, elle traduit les ouvrages depuis l'hébreu dont ceux d'Amos Oz, de Uri Orlev et Zeruya Shalev ainsi qu'une édition critique du Journal d'Anne Frank[3]. Elle traduit aussi depuis le néerlandais dont Annie M.G. Schmidt, Mies Bouwhuys et Anja Meulenbelt[7].
Elle meurt le à Landshut après une longue maladie[12]. Elle est enterrée dans le cimetière de Landshut[13]. Son dernier roman, Dunkles Gold, sort à titre posthume en [8].
En 2020, elle est à nouveau sélectionnée — à titre posthume cette fois — pour représenter son pays, l'Allemagne, pour le Prix Hans-Christian-Andersen, dans la catégorie Auteur[14], prix international danois. Elle a été sélectionnée à plusieurs reprises, dont 2018[15], et a été finaliste en 2014 et 2016[14].
Publications
[modifier | modifier le code]- Chocolat amer ((de) Bitterschokolade, Beltz & Gelberg, 1980), Pocket, 1998, trad. de Brigitte Déchin
- (de) Kratzer im Lack, Beltz & Gelberg, 1981
- Difficile à dire ((de) Nun red doch endlich, Beltz & Gelberg, 1981), L'École des loisirs, 1988
- (de) Stolperschritte, Spectrum, 1981
- (de) Novemberkatzen, Beltz & Gelberg, 1982
- (de) Zeit am Stiel, Beltz & Gelberg, 1982
- Catherine et compagnie ((de) Katharina und so weiter, Beltz & Gelberg, 1984), Actes sud junior, 1999
- Drôle de jour de chance ((de) Riesenkuß und Riesenglück, Oetinger, 1984), Hachette Jeunesse, 1992, trad. d'Anne Manago
- (de) Mit 64 stirbt man nicht, Fischer Taschenbuch, 1984
- (de) Nickel Vogelpfeifer, Beltz & Gelberg, 1986
- (de) Goethe in der Kiste, Loewe, 1987
- (de) Bär Brumm Bär, Maier, 1988
- (de) Sieben und eine Hex, Loewe, 1992
- Qui était Anne Frank ? L'histoire de sa vie ((de) Ich sehne mich so. Die Lebensgeschichte der Anne Frank, Beltz & Gelberg, 1992), Calmann-Lévy, 1995, réédité pour les enfants sous le titre Anne Frank, OSL, 2015
- (de) Der schönste Hund der Welt, Arena, 1992
- Mathilde n'a pas peur de l'orage ((de) Auch Vampire können sich irren und andere Geschichten zum Grusein, Arena, 1994), Actes sud junior, 1998, trad. de Sylvia Gehlert
- (de) Wenn das Glück kommt, muss man ihm einen Stuhl hinstellen, Beltz & Gelberg, 1994
- (de) Die wundersame Reise des kleinen Kröterichs (écrit avec Yaakov Shabtai), Hanser, 1998
- (de) Shylocks Tochter. Venedig im Jahre 1568, Ghetto von Venedig 5327/8, Alibaba, 1999
- (de) Ben und Lena freuen sich auf Weihnachten, Carlsen, 2000, ill. Dagmar Geisler
- (de) Malka Mai, Beltz & Gelberg, 2001
- (de) Für Isabel war es Liebe, Beltz & Gelberg, 2002
- (de) Die Zeit der schlafenden Hunde, Beltz & Gelberg, 2003
- Le poison des roses ((de) Rosengift, Bloomsbury, 2004), Calmann-Lévy, 2007, trad. de François Mathieu et Dominique Taffin-Jouhaud
- (de) Wundertütentage, Beltz & Gelberg, 2005
- (de) Alle Geschichten von Jessi, Beltz & Gelberg, 2006
- (de) Golem, stiller Bruder, Beltz & Gelberg, 2007
- (de) Nathan und seine Kinder, Beltz & Gelberg, 2009
- La famille Frank ((de) „Grüße und Küsse an alle“. Die Geschichte der Familie von Anne Frank, Fischer, 2009), Perrin, 2011, trad. d'Olivier Mannoni
- La promesse d'Hanna ((de) Ein Buch für Hanna, Beltz & Gelberg, 2011), Milan Jeunesse, 2006, trad. de Nelly Lemaire
- (de) Guten Morgen, gute Nacht, Beltz & Gelberg, 2011, ill. d'Helga Bansch
- (de) Wer morgens lacht, Beltz & Gelberg, 2013
- (de) Was wir schon alles können! podolino, 2016, ill. de Dagmar Geisler
- (de) Ich bin’s, Kitty. Aus dem Leben einer Katze, Beltz & Gelberg, 2018, ill. de Rotraut Susanne Berner
- (de) Spukgeschichten, Arena, 2018, ill. de Erhard Dietl
- (de) Dunkles Gold, Beltz & Gelberg, 2019
Prix et distinctions
[modifier | modifier le code]- 1994 : Prix de littérature pour la jeunesse allemand pour son travail de traduction
- 1995 : Prix de littérature pour la jeunesse allemand pour son roman Wenn das Glück kommt, muß man ihm einen Stuhl hinstellen dans la catégorie du meilleur livre pour enfants[16]
- 2001 : Médaille Carl Zuckmayer pour services rendus à la langue allemande[6]
- 2002 : Pro meritis scientiae et litterarum
- 2004 : Prix du livre allemand[6]
- 2004 (international) « Honour List »[17] de l' IBBY pour Malka Mai
- 2010 : Prix de littérature pour la jeunesse allemand pour son œuvre
- 2013 : Médaille Ruber-Rosenzweig[8]
- 2015 : Prix de la traduction de la Foire du livre de Leipzig pour sa traduction du roman Judas de Amos Oz[9]
- 2017 : Prix de littérature de la ville de Munich[18]
- 2018 : Prix de la paix de la Fondation Geschwister Korn und Gerstenmann[19]
- 2018 : Grand-Croix de l'Ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne[4]
- Plusieurs sélections Allemagne du Prix Hans-Christian-Andersen, dans la catégorie Auteur, dont 2018[15] et 2020[14] ; et finaliste 2014 et 2016[14].
Références
[modifier | modifier le code]- (de) « Mirjam Pressler », sur BuchMarkt, (consulté le )
- (de) « Autorin und Übersetzerin Mirjam Pressler - "Ich habe alles gelesen, was ich in die Finger bekam" », sur Deutschlandfunk Kultur (consulté le )
- (de) « Das letzte Buch von Mirjam Pressler », sur Thüringer Allgemeine (consulté le )
- (de) « - Verdienstkreuz für Kinderbuchautorin Mirjam Pressler », sur Deutschlandfunk Kultur (consulté le )
- « Mirjam Pressler - Munzinger Biographie » (consulté le )
- (de) « Mirjam Pressler erhält das Bundesverdienstkreuz », sur Jüdische Allgemeine, (consulté le )
- (nl) Peter de Waard, « Eeuwig leven: Mirjam Pressler (1940-2019), de vrouw die Het Achterhuis completeerde », sur Volkskrant, (consulté le )
- (en-GB) « Mirjam Pressler, children's author, multilingual translator, dies », Deutsche Welle, (consulté le )
- (de) mdr.de, « Schriftstellerin Mirjam Pressler gestorben », sur MDR (consulté le )
- (de) von TLV-01, « Masal tov, Mirjam Pressler », sur haGalil, (consulté le )
- Anne-Sylvie Sprenger, « Anne Frank, sensuelle comme jamais », Le Matin, (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
- (de) beltz, « Trauer um Mirjam Pressler » (consulté le )
- (de) Rita Neumaier, « Landshut: Ein Ehrengrab für Mirjam Pressler », sur idowa.de,
- (en) « HCAA Nominees 2020 », sur ibby.org, .
- (en) « HCAA Nominees 2018 », sur ibby.org, .
- (de) « Wenn das Glück kommt, muss man ihm einen Stuhl hinstellen », sur beltz.de
- « Honour List » 2004, sur le site officiel ibby.org.
- (de) « Münchner Literaturpreis für Mirjam Pressler », sur Jüdische Allgemeine, (consulté le )
- (de) « Geschwister Korn und Gerstenmann Friedenspreis 2018 / Ehrung für Lizzie Doron und Mirjam Pressler », sur boersenblatt.net, (consulté le )
Liens externes
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- (de) Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative au spectacle :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Femme de lettres allemande
- Auteur allemand de littérature d'enfance et de jeunesse
- Traductrice allemande
- Traducteur vers l'allemand
- Traducteur depuis l'hébreu
- Traducteur depuis le néerlandais
- Étudiant de l'université Louis-et-Maximilien de Munich
- Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
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- Stolpersteine
- Décès à Landshut
- Naissance en juin 1940
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- Naissance dans le Troisième Reich
- Décès en janvier 2019
- Décès à 78 ans