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Jean Maréchal

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Jean Maréchal
Jean Maréchal durant le Tour de France 1929
Informations
Nom de naissance
Jean-Baptiste Raymond MaréchalVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
TrappesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Spécialité
Routier/sprinter
Équipes amateurs
1926-1928Vaugirard-Grenelle Sportif (VGS)
1938Union Vélocipédique Parisienne
Équipes professionnelles
1929Dilecta-Wolber
1930Colin-Wolber
1931-1933Lutetia-Wolber
1934Génial Lucifer-Hutchinson
1935Colin-Wolber
1936Individuel
1937Dilecta-Wolber
1938Helyett-Hutchinson
1939Lucien Michard-Hutchinson
1940-1942Helyett-Hutchinson
1945Erka-Dunlop
1946Rochet-Dunlop
1947Dardenne
Équipes dirigées
Tour de France 1950Équipe d'Ile de France
Tour de France 1951Équipe de Paris
Principales victoires
Paris-Tours (1930)

Jean Maréchal, né le à Orléans et mort le à Trappes[1], est un coureur cycliste français.

C'est par hasard que Jean-Baptiste Maréchal est né le à Orléans (Loiret), car ses parents — Jean-Baptiste Maréchal et Léonie Bernardeau — se dirigeaient sur Paris en provenance de Lignières (Cher). Jean Maréchal est Parisien d'adoption mais Berrichon de souche.

À Paris, il a toujours vécu dans le 15e arrondissement, tout d'abord rue Juge avec ses parents, puis par la suite rue de Javel où il eut une auto-école dans les années 1960 et une autre rue de Frémicourt un peu plus tard et qui est toujours dans la famille. Il débuta le sport à l'âge de 7 ans, au Vaugirard-Grenelle Sportif (VGS). Inscrit comme gymnaste dans un premier temps, il se dirige ensuite vers la boxe rêvant de devenir un grand pugiliste.

Ce n'est qu'en 1923, à 13 ans, date à laquelle fut créée la section cycliste de son club et à la suite de « bons conseils d'anciens coureurs » qu'il consent à abandonner la boxe pour la bicyclette. Quelque temps après, il prend une licence de débutant. Le lendemain de ses 16 ans et huit jours plus tard sur un vélo de route, il remporte la finale hebdomadaire de vitesse dite « de la médaille » au Vel' d'Hiv[2]. Le mois suivant ce fut sa première victoire sur route lors du Premier pas Dunlop.

En 1928, il anime Paris-Rouen[3], gagne Paris-Blois[4] et remporte le championnat de France amateur à Lyon[5].

Jean Maréchal à Paris-Roubaix 1930

Sa première grande victoire est celle de Paris-Roubaix 1930 (le dernier couru à pignons fixes), rendue célèbre par l'« affaire Maréchal ». Arrivé le premier à Roubaix, Jean Maréchal est déclassé à la deuxième place au profit de Julien Vervaecke, qu'il est accusé d'avoir fait tomber. Il protestera de son innocence jusqu'à sa mort[6]. Quinze jours plus tard, il enlève la victoire dans Paris-Tours. Toujours en 1930, il est le seul Français à prendre le départ du Tour d'Italie. Il a alors 20 ans.

En 1931, il remporte le Critérium des As haut la main devant les grands noms de l'époque. Il participe également cette année-là à son premier Tour de France (32e), dont le vainqueur sera Antonin Magne. En 1932, il inaugure le tout nouveau Parc des Princes et gagne. En 1932, il est double recordman du monde de vitesse à Buffalo. Son manager est Jean Cimon[7]

En 1931, il apparaît dans son propre rôle dans le film Hardi les gars ! réalisé par Maurice Champreux[8],[9].

Jean Maréchal a tout couru, les classiques comme les cross-country et le demi-fond. Son palmarès de victoires est bien rempli mais il aurait pu l'être davantage si son tempérament fougueux et la malchance ne lui avaient pas mis des bâtons dans les roues, déclassement dans Paris-Roubaix, remboursement de tous ses prix amateurs à l'UVF. Il est entré comme cyclo-porteur au journal « Ce Soir » en 1938[10] et gagne le Championnat des transports utilitaires en 1940 [11].

Une fois sa carrière terminée à la fin des années 1940, il se consacre à l'encadrement et à l'entraînement de différentes équipes, devenant notamment directeur sportif de l'équipe d'Île-de-France pour le Tour de France 1950 et pour l'équipe de Paris pour le Tour 1951. Il entraîne aussi à l'étranger (Hongrie) et devient par la suite journaliste sportif.

Le Gars Jean, L'as des indépendants, Le Crack, comme il a été surnommé, était avant tout un vrai passionné, chaleureux et convivial apprécié de tous ceux qui le rencontrait[réf. nécessaire]. Il a côtoyé et rencontré un grand nombre de personnalités, des sportifs, des politiques, des artistes (Georges de Caunes, Albert Préjean, Fernand Sardou). Ses amis et compagnons de route s'appelaient : Antonin Magne, André Leducq, Toto Grassin, Georges Ronsse, Francis Pelissier, jules Merviel, Georges Speicher, Archambaud. Ses admirateurs n'étaient pas des moindres : Fausto Coppi, Louison Bobet, Luis Ocaña, Jacques Anquetil, etc.

Jean Maréchal est mort le à l'âge de 83 ans à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines). Il repose au cimetière de Maule (Yvelines). Il laisse derrière lui six enfants nés de trois mariages.

Jean Maréchal a eu de nombreuses décorations dont : la médaille des anciens combattants, la médaille de la jeunesse et des sports et la médaille d'officier du mérite cycliste. Le parc des sports Jean Maréchal, à Montigny-le-Bretonneux, construit en 1994, a été nommé en son honneur.

Références

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Liens externes

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