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Paris-Tours

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Paris-Tours
Description de l'image Paris Tours.svg.
Généralités
Sport Cyclisme sur route
Création 1896
Organisateur(s) ASO
Éditions 118 (en 2024)
Catégorie UCI ProSeries
Type / Format Classique
Périodicité Annuelle (octobre)
Lieu(x) Drapeau de la France France
Statut des participants Professionnel
Site web officiel www.paris-tours.fr

Palmarès
Tenant du titre Christophe Laporte
Plus titré(s) Gustave Danneels
Paul Maye
Guido Reybrouck
Erik Zabel
(3 victoires)
Pour la compétition en cours voir :
Paris-Tours 2024

Paris-Tours est une course cycliste française créée en 1896. C'est l'une des plus anciennes courses du calendrier professionnel. Se déroulant en automne, elle partage avec le Tour de Lombardie le surnom de « Classique des feuilles mortes ».

Née à la fin du XIXe siècle, c'est la deuxième course professionnelle en nombre d'éditions, derrière Paris-Roubaix et à égalité avec le Tour de Lombardie.

C'est une classique qui se court à travers la Beauce, la Gâtine tourangelle et le Val de Loire, en région Centre.

Les coureurs les plus titrés sont le Français Paul Maye, les Belges Gustave Danneels et Guido Reybrouck et l'Allemand Erik Zabel, avec trois succès chacun.

Les Suisses Henri Suter (1er) et Kastor Notter (2e), à l'arrivée de Paris-Tours 1926.

La course est créée par le quotidien Paris-Vélo en 1896, la même année que Paris-Roubaix, à l'occasion de l'inauguration du vélodrome de Tours. Cette première édition, qui se déroule le , est un succès populaire, attirant une foule considérable aux abords et à l'intérieur du vélodrome. La deuxième édition a lieu cinq ans plus tard, en 1901 (organisation conjointe du Véloce Club de Tours et du journal l'Auto-Vélo)[1] et la troisième en 1906 (à l'initiative de Victor Lefèvre, directeur du vélodrome de Tours, et organisée par le Véloce Club de Tours et le journal l'Auto)[2], date à partir de laquelle elle se tient annuellement. À partir de 1907, la course est réservée aux professionnels, organisée dorénavant par le quotidien L'Auto, qui avait créé le Tour de France peu de temps auparavant. Parmi les grands noms qui s'illustrent dans ces premières années, on peut citer Lucien Petit-Breton, François Faber ou Octave Lapize.

Une boucle passant par Chinon est ajoutée entre 1919 et 1926 pour permettre l'approche des côtes vallonnées de Tours sur la rive sud de la Loire et atteindre une distance totale de 342 kilomètres.

L'édition de 1921 fut particulièrement éprouvante à cause de tempêtes de neige. La moitié du peloton environ abandonna loin de l'arrivée ; le vainqueur fut Francis Pélissier.

En 1935, le dérailleur est autorisé pour la première fois. Pour la première fois également la course est retransmise en direct à la radio. En 1945, le journal L'Équipe, successeur de L'Auto, prend en charge l'organisation de la course. En 1950, l'arrivée s'effectue sur l'Esplanade du Champ de Mars, et non plus au vélodrome. Les années suivantes l'arrivée est jugée au sommet de la côte de l'Alouette.

À partir de 1951, la course se déroule en octobre, elle avait lieu au printemps jusque là, entre Paris-Roubaix et la Flèche wallonne. En 1958, la course est retransmise pour la première fois en direct à la télévision. En 1959, elle se termine par un circuit final avec une côte à franchir trois fois, l'Alouette.

En 1965, les dérailleurs ont été interdits et les coureurs limités à deux vitesses. La course est remportée par le néo-professionnel néerlandais Gerben Karstens, qui a choisi les développements 53 × 16 et 53 × 15 et terminé les 246 kilomètres, à une vitesse record de 45,029 km/h. L'expérience est jugée comme un échec lorsque la course de 1966 s'est terminée de la même manière qu'en 1964.

De 1974 à 1987, le tracé est plusieurs fois modifié : Tours à Paris (1974), Tours à Versailles (1975-1977), Blois à Paris (1978), Blois à Chaville (1979-1984), Créteil à Chaville (1985-1987). Durant cette période elle change même de nom, s'appelant successivement Blois-Chaville (1979-1984) ou le Grand Prix de l'Automne (de 1977 à 1979). Ce dernier nom restera associé aux autres parcours qui suivront jusqu'au retour à la formule Paris-Tours. L'intérêt de la formule du Grand Prix d'Automne est qu'elle incorporait dans son final les célèbres côtes de la vallée de Chevreuse, il y a même des nostalgiques de ces fins de course animées qui empruntaient les côtes des Dix-sept tournants, de la Madeleine, de Châteaufort, de l'Homme Mort et du Pavé des Gardes.

À partir de 1990, la course reprend son nom initial (Chaville-Tours en 1988-1989) et son parcours se stabilise. Elle connaît un regain d'intérêt dans les années 1990, dû à son inscription à la Coupe du monde de 1989 à 2004 ainsi qu'à son arrivée sur l'avenue de Grammont, qui lui donne un cachet particulier. Cette dernière ligne droite très large et longue de près de trois kilomètres est considérée comme l'un des hauts lieux du cyclisme, en particulier pour les sprinteurs. En 2011, elle est raccourcie à 800 mètres.

En 2018 une nouvelle modification de parcours est établie : le tracé emprunte désormais dans sa partie finale des chemins caillouteux, dits chemins de vigne, ainsi que plusieurs petites côtes raides. C'est le changement le plus radical, et le plus controversé, dans une épreuve qui en a connu beaucoup. Le lieu d'arrivée lui, ne change pas.

Elle fait partie de l'UCI ProTour entre 2005 et 2007, puis elle est classée en catégorie 1.HC au calendrier de l'UCI Europe Tour. En 2020, elle intègre l'UCI ProSeries, le deuxième niveau du cyclisme international. Elle est gérée par l'organisateur d’événements sportifs Amaury Sport Organisation. L'édition 2020 est exceptionnellement inscrite au calendrier de la Coupe de France[3].

Pont Wilson et avenue de la Tranchée.

Paris-Tours a connu de nombreux changements de parcours bien que la distance soit toujours restée d'environ 250 kilomètres. Le départ a été rapidement transféré de Paris, d'abord à Versailles, puis à Saint-Arnoult-en-Yvelines de 1998 à 2008. Depuis 2009, le parcours commence dans le département d'Eure-et-Loir, d'abord dans une ville différente : Chartres en 2009, Voves en 2011, Bonneval en 2014, Brou en 2017 ; puis, depuis 2018, il est fixé à Chartres. La course traverse trois départements : l'Eure-et-Loir, le Loir-et-Cher, et l'Indre-et-Loire, et passe notamment par Vendôme et Amboise.

Autrefois à Amboise les coureurs traversaient la Loire. Désormais ils restent sur la rive droite et ne traversent la Loire qu'à Tours, à quelques encablures de l'arrivée.

Dans les 50 derniers kilomètres les coureurs doivent parcourir des chemins caillouteux, dits « chemins de vignes », neuf secteurs de 12,5 kilomètres au total, ainsi que sept côtes courtes et sèches, la dernière, la côte de Rochecorbon, située à 10 kilomètres environ de l'arrivée. Ces deux types de difficulté s'enchaînent parfois sans transition.

Caractéristiques

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Parcours de l'édition 2008.

Autrefois connue comme la plus plate des classiques, et surnommée « la classique des sprinteurs », l'épreuve se rapproche aujourd'hui davantage des classiques flandriennes.

En effet, depuis 2018, les coureurs doivent parcourir dans les 70 derniers kilomètres une dizaine de chemins caillouteux dits chemins de vignes d'une longueur cumulée d'environ dix kilomètres, nécessitant agilité pour les coureurs, et à peu près autant de petites côtes raides. L'arrivée se situe sur l'avenue de Grammont à Tours, offrant ainsi une dernière ligne droite de 800 mètres.

Le vent peut souvent être hostile : en 1988, Peter Pieters s'impose à une moyenne de 34 km/h, la plus lente depuis 57 ans. Cependant, Paris-Tours devient la classique la plus rapide lorsque le vent est favorable aux coureurs, Óscar Freire gagnant en 2010 à 47,730 km/h, ce qui lui permet de détenir le ruban jaune de la vitesse la plus rapide d'une classique. D'ailleurs le vainqueur de cette épreuve a été le détenteur du Ruban jaune à huit reprises dont la première fois en 1936 (Gustave Danneels) et la dernière en 2015 (Matteo Trentin).

Place dans l'histoire du cyclisme

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Avenue de Grammont à Tours, lieu de l'arrivée de Paris-Tours

Après Paris-Roubaix, Paris-Tours est, avec le Tour de Lombardie, l'épreuve cycliste qui s'est courue le plus grand nombre de fois (115e édition en 2021). Même les deux guerres mondiales l'ont peu affectée, puisque seules les éditions 1915, 1916 et 1940 ont été annulées.

C'est l'une des rares survivantes du XIXe siècle, les autres étant Milan-Turin, Liège-Bastogne-Liège et Paris-Roubaix.

À l’instar d’autres grandes classiques comme le Tour des Flandres ou le Tour de Lombardie, Paris-Tours a connu au fil des ans de multiples changements de tracé, sans que cela ne modifie la nature profonde de la course : elle a toujours été plus ou moins dévolue aux sprinteurs, du moins sur le papier. Toutefois, depuis l'introduction des chemins de vignes en 2018, le changement est plus notable.

Autrefois inscrite au calendrier de la Coupe du Monde, le premier niveau mondial, elle est rétrogradée depuis 2008 au deuxième niveau mondial, actuellement repris sous le terme d'UCI ProSeries et, de ce fait, n'attire plus un plateau aussi relevé qu'auparavant. Cependant elle garde encore une certaine renommée de par son caractère historique et institutionnel. En effet la course est l'une des plus anciennes du calendrier, et elle a toujours bénéficié de l'appui et de l'organisation d'un partenaire puissant (d'abord le journal l'Auto puis le journal L'Équipe, et actuellement ASO).

Depuis les années 2000 environ, le terme officieux de « Monument » est apparu pour désigner les classiques les plus prestigieuses, selon des critères qui semblent faire consensus chez les suiveurs (ancienneté, distance, caractéristiques du parcours, palmarès...). Bien qu'elle remplisse la plupart de ces critères, Paris-Tours n'est pas considérée comme un Monument, sans doute du fait de son absence de difficulté intrinsèque (du moins jusqu'en 2018).

Surnommée autrefois « la course des lévriers » pour son extrême rapidité, puis « la classique des sprinteurs », elle est aujourd'hui une course de second rang, à l'identité aussi forte que floue, conservant cependant un certain prestige de par son caractère historique, immuable et institutionnel.

Doublé Paris-Tours - Tour de Lombardie

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Les deux Classiques des feuilles mortes se sont longtemps déroulées à une semaine d'intervalle, mais le doublé Paris-Tours / Tour de Lombardie fut rare dans l'histoire, car les profils de ces deux courses sont radicalement différents. Seuls trois coureurs ont réalisé ce doublé : Rik Van Looy en 1959, Jo de Roo en 1962 et 1963, et Philippe Gilbert en 2009. Philippe Thys a lui aussi gagné les deux courses la même année (en 1917), mais à l'époque Paris-Tours se courait au printemps.

Faits marquants dans l'histoire récente

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  • En 1986 l'Australien Phil Anderson est le premier non-européen à s'imposer, suivi trente ans plus tard par le Colombien Fernando Gaviria.
  • En s'imposant en 1998, Jacky Durand met fin à une période de 42 ans sans victoire française (Albert Bouvet, 1956).
  • En 2001, le grimpeur Richard Virenque y signe son exploit le plus inattendu, en étant victorieux après une longue échappée de 242 km.
  • En 2005 Erik Zabel s'impose pour la troisième fois, devenant ainsi co-recordman de l'épreuve.
  • En 2009 le Belge Tom Boonen se présente dans le final en compagnie de son compatriote Philippe Gilbert, vainqueur sortant, et du Slovène Borut Bozic. Il est théoriquement le plus rapide des trois mais se fait piéger lors du sprint, et laisse échapper la victoire au profit de Gilbert, qui signe donc un doublé.

Statistiques, records, anecdotes

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  • La vitesse moyenne la plus rapide a été établie en 2015 : 49,642 km/h. C'est l'italien Matteo Trentin qui s'est imposé cette année-là.
  • Les co-recordmen de victoires sont le français Paul Maye, les belges Gustave Danneels et Guido Reybrouck, et l'allemand Erik Zabel, avec trois succès chacun.
  • À noter que Gustave Danneels et Guido Reybrouck ont un lien de parenté : le premier est l'oncle du second.
  • Dans le registre familial, on peut aussi remarquer que deux frères ont remporté l'épreuve consécutivement : il s'agit de Francis et Henri Pélissier, victorieux en 1921 et 1922.
  • Lors de l'édition de 1921 remportée par Francis Pélissier, la moitié du peloton abandonna loin de l'arrivée, à Chartres. Les conditions météorologiques étaient épouvantables, avec des tempêtes de neige (la course se déroulait au printemps à cette époque).
  • Avec le Championnat de Zürich et Bordeaux-Paris, c'est l'une des rares grandes classiques de son époque qu'Eddy Merckx n'a pas accrochée à son palmarès. Dans le cas de Paris-Tours il s'agissait probablement pour lui d'un manque de motivation, tant l'épreuve paraît largement à sa portée (lui qui a notamment remporté sept fois Milan-San Remo). Il préférait sans doute se concentrer sur d'autre objectifs à cette période de la saison (Tour de Lombardie, épreuves sur piste), ou favoriser la victoire d'un de ses équipiers en remerciement du travail accompli toute la saison (comme ce fut le cas en 1968 où il aida Guido Reybrouck à gagner).
  • Paris-Tours est l'une des seules classiques de son époque qu'Eddy Merckx n'a jamais remportée. Le champion belge n'est même jamais monté sur le podium. En sept participations, son meilleur résultat est une sixième place en 1973. À noter qu'en 1973, Merckx a écrit dans Mes 50 victoires en 1973 pour expliquer son manque de succès dans cette épreuve : « La difficulté de Paris-Tours, c'est qu'il n'y en a pas ! ». Il faisait allusion à l'absence de côte susceptible de créer une sélection.
  • Parmi les autres grands coureurs qui s'y sont illustrés sans jamais concrétiser, on peut citer Louison Bobet (3 podiums), Roger de Vlaeminck (2 podiums), Niki Terpstra (4 podiums) ou encore Maurizio Fondriest (3 podiums).
  • Au nombre de victoires par nation, après l'édition 2017 c'est la Belgique qui domine avec 41 victoires, devant la France (31) et les Pays-Bas (12).
  • On n'a jamais vu le maillot arc-en-ciel lever les bras en vainqueur sur Paris-Tours. En effet la victoire est parfois revenue à un ex-champion du monde ou à un futur champion du monde (Oscar Freire, Philippe Gilbert, Johan Museeuw…), mais jamais au champion du monde en titre. De manière générale il est intéressant de constater que voir le maillot arc-en-ciel s'imposer sur une classique, quelle qu'elle soit, reste curieusement un fait relativement rare (d'où peut-être la réputation de malédiction parfois attachée à ce maillot).
Philippe Gilbert, vainqueur en 2008 et 2009
Année Vainqueur Deuxième Troisième
Paris-Tours
1896 Drapeau de la France Eugène Prévost Drapeau de la France Émile Ouzou Drapeau de la France Lucien Louvet
1897-1900 Non-disputé
1901 Drapeau de la France Jean Fischer Drapeau de la France Georges Lorgeou Drapeau de la France Édouard Wattelier
1902-1905 Non-disputé
1906 Drapeau de la France Lucien Petit-Breton Drapeau de la France Louis Trousselier Drapeau de la France Henri Cornet
1907 Drapeau de la France Georges Passerieu Drapeau de la France André Pottier Drapeau de la France Émile Georget
1908 Drapeau de la France Omer Beaugendre Drapeau de la France Frédéric Saillot Drapeau du Luxembourg François Faber
1909 Drapeau du Luxembourg François Faber Drapeau de la France Jean Alavoine Drapeau de la France Ernest Paul
1910 Drapeau du Luxembourg François Faber Drapeau de la France Louis Trousselier Drapeau de la France Émile Engel
1911 Drapeau de la France Octave Lapize Drapeau de la Belgique Cyrille Van Hauwaert Drapeau de la France Émile Georget
1912 Drapeau de la Belgique Louis Heusghem Drapeau de la Belgique Charles Deruyter Drapeau de la France Lucien Petit-Breton
1913 Drapeau de la France Charles Crupelandt Drapeau de la France Georges Passerieu Drapeau de la France Louis Luguet
1914 Drapeau de la Suisse Oscar Egg Drapeau de la France Émile Engel Drapeau de la Belgique Philippe Thys
1915-1916 Non-disputé à cause de la Première Guerre mondiale
1917 Drapeau de la Belgique Philippe Thys Drapeau de la France Marcel Godivier Drapeau de la France Eugène Christophe
1918 Drapeau de la France Charles Mantelet Drapeau de la Suisse Lucien Cazalis Drapeau de la Belgique Alexis Michiels
1919 Drapeau de la Belgique Hector Tiberghien Drapeau de la France René Vandenhove Drapeau de la Belgique Jean Rossius
1920 Drapeau de la France Eugène Christophe Drapeau de la France Honoré Barthélémy Drapeau de la Belgique Albert Dejonghe
1921 Drapeau de la France Francis Pélissier Drapeau de la Belgique Louis Mottiat Drapeau de la France Eugène Christophe
1922 Drapeau de la France Henri Pélissier Drapeau de la Suisse Heiri Suter Drapeau de la France Robert Jacquinot
1923 Drapeau de la Belgique Paul Deman Drapeau de la Belgique Félix Sellier Drapeau de la Belgique Hector Tiberghien
1924 Drapeau de la Belgique Louis Mottiat Drapeau du Luxembourg Nicolas Frantz Drapeau de la Belgique Jules Huyvaert
1925 Drapeau de la Belgique Denis Verschueren Drapeau de la Belgique August Mortelmans Drapeau de la France Jean Hillarion
1926 Drapeau de la Suisse Heiri Suter Drapeau de la Suisse Kastor Notter Drapeau du Luxembourg Nicolas Frantz
1927 Drapeau de la Suisse Heiri Suter Drapeau de la Belgique Gustave Van Slembrouck Drapeau de la Belgique Georges Ronsse
1928 Drapeau de la Belgique Denis Verschueren Drapeau de la France Charles Pélissier Drapeau de la France Marius Gallotini
1929 Drapeau du Luxembourg Nicolas Frantz Drapeau de la Belgique Aimé Deolet Drapeau de la Belgique Georges Ronsse
1930 Drapeau de la France Jean Maréchal Drapeau de la France Marcel Bidot Drapeau de la Belgique Frans Bonduel
1931 Drapeau de la France André Leducq Drapeau de la France Roger Parioleau Drapeau de la Belgique Alfred Hamerlinck
1932 Drapeau de la France Julien Moineau Herbert Sieronski Amulio Viarengo
1933 Drapeau de la France Jules Merviel Drapeau de la France Antonin Magne Ludwig Geyer
1934 Drapeau de la Belgique Gustave Danneels Drapeau de la Belgique Romain Gijssels Drapeau de la Belgique Félicien Vervaecke
1935 Drapeau de la France René Le Grevès Drapeau de la France Roger Lapebie Raffaele Di Paco
1936 Drapeau de la Belgique Gustave Danneels Drapeau de la France Fernand Mithouard Drapeau de la Belgique Jules Coelaert
1937 Drapeau de la Belgique Gustave Danneels Drapeau de la Belgique Frans Bonduel Drapeau de la Belgique Edgard De Caluwé
1938 Jules Rossi Drapeau de la Belgique Albertin Dissaux Drapeau de la France Paul Maye
1939 Drapeau de la Belgique Frans Bonduel Drapeau de la Belgique Lucien Storme Drapeau de la Belgique Theo Pirmez
1940 Non-disputé à cause de la Seconde Guerre mondiale
1941 Drapeau de la France Paul Maye Drapeau de la France Albert Goutal Drapeau de la France Pierre Cloarec
1942 Drapeau de la France Paul Maye Drapeau de la France Gérard Virol Jules Rossi
1943 Drapeau de la France Gabriel Gaudin Drapeau de la Belgique Achiel Buysse Drapeau de la Belgique Albert Hendrickx
1944 Drapeau de la France Lucien Teisseire Drapeau de la France Louis Gauthier Drapeau de la France Louis Thiétard
1945 Drapeau de la France Paul Maye Drapeau de la France Joseph Goutorbe Drapeau de la France Émile Idée
1946 Drapeau de la Belgique Albéric Schotte Drapeau de la France Roger Prévotal Drapeau de la France Maurice De Muer
1947 Drapeau de la Belgique Albéric Schotte Drapeau de la France Émile Idée Drapeau de la Belgique Albert Sercu
1948 Drapeau de la France Louis Caput Drapeau de la France Robert Mignat Drapeau de la France Émile Idée
1949 Drapeau de la Belgique Albert Ramon Drapeau de l'Italie Paul Néri Drapeau de la Belgique Jacques Geus
1950 Drapeau de la France André Mahé Drapeau de la France Urbain Caffi Drapeau de la France Guy Lapébie
1951 Drapeau de la France Jacques Dupont Drapeau de l'Italie Alfredo Martini Drapeau de la France Attilio Redolfi
1952 Drapeau de la France Raymond Guégan Drapeau de la Belgique Briek Schotte Drapeau de la France Louis Caput
1953 Drapeau de la Belgique Jozef Schils Drapeau de la Suisse Ferdi Kübler Drapeau de la France Georges Gilles
1954 Drapeau de la France Gilbert Scodeller Drapeau de la France Louison Bobet Drapeau de la France Pierre Michel
1955 Drapeau de la France Jacques Dupont Drapeau de la Belgique Alfred De Bruyne Drapeau de la France Jean-Marie Cieleska
1956 Drapeau de la France Albert Bouvet Drapeau de la Belgique Julien Schepens Drapeau de la France Louison Bobet
1957 Drapeau de la Belgique Alfred De Bruyne Drapeau de la France Louison Bobet Drapeau de l'Italie Angelo Conterno
1958 Drapeau de la Belgique Gilbert Desmet Drapeau de la Belgique Alfred De Bruyne Drapeau de la France François Mahé
1959 Drapeau de la Belgique Rik Van Looy Drapeau des Pays-Bas Coen Niesten Drapeau de la Belgique André Noyelle
1960 Drapeau des Pays-Bas Jo de Haan Drapeau des Pays-Bas Mies Stolker Luís Otaño
1961 Drapeau de la Belgique Jos Wouters Drapeau de la Belgique Gilbert Desmet Drapeau de la France Anatole Novak
1962 Drapeau des Pays-Bas Jo de Roo Drapeau de la Belgique Frans Melckenbeeck Drapeau de la Belgique Benoni Beheyt
1963 Drapeau des Pays-Bas Jo de Roo Drapeau du Royaume-Uni Tom Simpson Drapeau de la France Raymond Poulidor
1964 Drapeau de la Belgique Guido Reybrouck Drapeau de la Belgique Rik Van Looy Drapeau de la Belgique Gustaaf De Smet
1965[4] Drapeau des Pays-Bas Gerben Karstens Drapeau de la Belgique Gustaaf De Smet Drapeau de la Belgique Fernand Deferm
1966[4] Drapeau de la Belgique Guido Reybrouck Drapeau de la Belgique Rik Van Looy Drapeau de la France Paul Lemeteyer
1967 Drapeau de la Belgique Rik Van Looy Drapeau du Royaume-Uni Barry Hoban Drapeau de la France José Samyn
1968 Drapeau de la Belgique Guido Reybrouck Drapeau de la Belgique Walter Godefroot Drapeau de la Belgique Éric Leman
1969 Drapeau de la Belgique Herman Van Springel Drapeau de la Belgique Frans Verbeeck Drapeau de la Belgique Roger Jochmans
1970 Drapeau : Allemagne de l'Ouest Jürgen Tschan Drapeau des Pays-Bas René Pijnen Drapeau de la Belgique Guido Reybrouck
1971 Drapeau de la Belgique Rik Van Linden Drapeau de l'Italie Marino Basso Drapeau des Pays-Bas Gerben Karstens
1972 Drapeau de la Belgique Noël Vantyghem Drapeau de la Belgique Jos Huysmans Drapeau de la Belgique Willy De Geest
1973 Drapeau de la Belgique Rik Van Linden Drapeau de la Belgique Roger De Vlaeminck Drapeau de la Belgique Frans Verbeeck
Versailles-Tours
1974[5] Drapeau de l'Italie Francesco Moser Drapeau de la France Jean-Pierre Danguillaume non attribuée
Tours-Versailles
1975 Drapeau de la Belgique Freddy Maertens Drapeau de la Belgique Frans Van Looy Drapeau de la Belgique Roger De Vlaeminck
1976 Drapeau de la Belgique Ronald De Witte Drapeau de la France Raymond Poulidor Drapeau de la France Robert Bouloux
Grand Prix d'Automne[6]
1977 Drapeau des Pays-Bas Joop Zoetemelk Drapeau de la Belgique Johan De Muynck Drapeau des Pays-Bas Hennie Kuiper
Blois-Paris
1978 Drapeau des Pays-Bas Jan Raas Drapeau de la Belgique Joseph Jacobs Drapeau de la Belgique Guido Van Calster
Blois-Chaville
1979 Drapeau des Pays-Bas Joop Zoetemelk Drapeau de l'Italie Giuseppe Saronni Drapeau des Pays-Bas Jan Raas
1980 Drapeau de la Belgique Daniel Willems Drapeau de la France Alain Vigneron Drapeau de la Belgique Eddy Vanhaerens
1981 Drapeau des Pays-Bas Jan Raas Drapeau de la Belgique Ferdi Van Den Haute Drapeau de la Belgique Luc Colijn
1982 Drapeau de la Belgique Jean-Luc Vandenbroucke Drapeau de l'Italie Pierino Gavazzi Drapeau de la Belgique Fons De Wolf
1983 Drapeau de la Belgique Ludo Peeters Drapeau des Pays-Bas Adrie van der Poel Drapeau des Pays-Bas Jan Raas
1984 Drapeau de l'Irlande Sean Kelly Drapeau des Pays-Bas Steven Rooks Drapeau de la France Bruno Wojtinek
Créteil-Chaville
1985 Drapeau de la Belgique Ludo Peeters Drapeau de l'Italie Moreno Argentin Drapeau de l'Irlande Sean Kelly
1986 Drapeau de l'Australie Phil Anderson Drapeau de la France Jean-Louis Peillon Drapeau de la France Charly Mottet
1987 Drapeau des Pays-Bas Adrie van der Poel Drapeau des Pays-Bas Teun van Vliet Drapeau de l'Italie Maurizio Fondriest
Chaville-Tours
1988 Drapeau des Pays-Bas Peter Pieters Drapeau de la Belgique Jan Goessens Drapeau de l'Irlande Sean Kelly
1989 Drapeau des Pays-Bas Jelle Nijdam Drapeau de la Belgique Eric Vanderaerden Drapeau de la Belgique Johan Museeuw
Paris-Tours
1990 Drapeau du Danemark Rolf Sørensen Drapeau de l'Australie Phil Anderson Drapeau de l'Italie Maurizio Fondriest
1991 Drapeau de la Belgique Johan Capiot Drapeau de l'Allemagne Olaf Ludwig Drapeau des Pays-Bas Nico Verhoeven
1992 Drapeau de la Belgique Hendrik Redant Drapeau de l'Allemagne Christian Henn Drapeau de l'Allemagne Olaf Ludwig
1993 Drapeau de la Belgique Johan Museeuw Drapeau de l'Italie Maurizio Fondriest Drapeau de la Russie Alexander Gontchenkov
1994 Drapeau de l'Allemagne Erik Zabel Drapeau de l'Italie Gianluca Bortolami Drapeau de la Pologne Zbigniew Spruch
1995 Drapeau de l'Italie Nicola Minali Drapeau de l'Ukraine Andreï Tchmil Drapeau de l'Allemagne Sven Teutenberg
1996 Drapeau de l'Italie Nicola Minali Drapeau de la Belgique Tom Steels Drapeau de l'Italie Giovanni Lombardi
1997 Drapeau de l'Ukraine Andreï Tchmil Drapeau du Royaume-Uni Maximilian Sciandri Drapeau de l'Australie Henk Vogels
1998 Drapeau de la France Jacky Durand Drapeau de l'Italie Mirko Gualdi Drapeau de l'Estonie Jaan Kirsipuu
1999 Drapeau de la Belgique Marc Wauters Drapeau de l'Italie Gianni Faresin Drapeau de l'Estonie Jaan Kirsipuu
2000 Drapeau de l'Italie Andrea Tafi Drapeau de la Belgique Andreï Tchmil Drapeau de l'Italie Daniele Nardello
2001 Drapeau de la France Richard Virenque Drapeau de l'Espagne Óscar Freire Drapeau de l'Allemagne Erik Zabel
2002 Drapeau du Danemark Jakob Piil Drapeau de la France Jacky Durand Drapeau de l'Allemagne Erik Zabel
2003 Drapeau de l'Allemagne Erik Zabel Drapeau de l'Italie Alessandro Petacchi Drapeau de l'Australie Stuart O'Grady
2004 Drapeau des Pays-Bas Erik Dekker Drapeau de l'Allemagne Danilo Hondo Drapeau de l'Espagne Óscar Freire
2005 Drapeau de l'Allemagne Erik Zabel Drapeau de l'Italie Daniele Bennati Drapeau de l'Australie Allan Davis
2006 Drapeau de la France Frédéric Guesdon Drapeau de la Norvège Kurt Asle Arvesen Drapeau de l'Australie Stuart O'Grady
2007 Drapeau de l'Italie Alessandro Petacchi Drapeau de l'Italie Francesco Chicchi Drapeau de l'Espagne Óscar Freire
2008 Drapeau de la Belgique Philippe Gilbert Drapeau de la Belgique Jan Kuyckx Drapeau de la France Sébastien Turgot
2009 Drapeau de la Belgique Philippe Gilbert Drapeau de la Belgique Tom Boonen Drapeau de la Slovénie Borut Božič
2010 Drapeau de l'Espagne Óscar Freire Drapeau de l'Italie Angelo Furlan Drapeau de la Belgique Gert Steegmans
2011 Drapeau de la Belgique Greg Van Avermaet Drapeau de l'Italie Marco Marcato Drapeau du Danemark Kasper Klostergaard
2012 Drapeau de l'Italie Marco Marcato Drapeau de la Belgique Laurens De Vreese Drapeau des Pays-Bas Niki Terpstra
2013 Drapeau de l'Allemagne John Degenkolb Drapeau du Danemark Michael Mørkøv Drapeau de la France Arnaud Démare
2014 Drapeau de la Belgique Jelle Wallays Drapeau de la France Thomas Voeckler Drapeau de la Belgique Jens Debusschere
2015 Drapeau de l'Italie Matteo Trentin Drapeau de la Belgique Tosh Van der Sande Drapeau de la Belgique Greg Van Avermaet
2016 Drapeau de la Colombie Fernando Gaviria Drapeau de la France Arnaud Démare Drapeau de la Belgique Jonas Van Genechten
2017 Drapeau de l'Italie Matteo Trentin Drapeau du Danemark Søren Kragh Andersen Drapeau des Pays-Bas Niki Terpstra
2018 Drapeau du Danemark Søren Kragh Andersen Drapeau des Pays-Bas Niki Terpstra Drapeau de la France Benoît Cosnefroy
2019 Jelle Wallays Niki Terpstra Oliver Naesen
2020 Casper Pedersen Benoît Cosnefroy Joris Nieuwenhuis
2021 Arnaud Démare Franck Bonnamour Jasper Stuyven
2022 Arnaud Démare Edward Theuns Sam Bennett
2023 Riley Sheehan Lewis Askey Tobias Johannessen
2024 Christophe Laporte Mathias Vacek Jasper Philipsen
Paris-Tours en 1922, Brunier devant F. Pélissier précédent vainqueur, et H. Pelissier futur vainqueur.
Paris-Tours en 1923, entre Neuillé-Pont-Pierre et Château-Lavallière, dans la tempête.
Paris-Tours en 1924 (peu avant Bourgueil).

Vainqueurs multiples

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Nombre de victoires Coureur Nationalité Années
3 Gustave Danneels Drapeau de la Belgique Belgique 1934 + 1936 + 1937
Paul Maye Drapeau de la France France 1941 + 1942 + 1945
Guido Reybrouck Drapeau de la Belgique Belgique 1964 + 1966 + 1968
Erik Zabel Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1994 + 2003 + 2005
2 François Faber Drapeau du Luxembourg Luxembourg 1909 + 1910
Denis Verschueren Drapeau de la Belgique Belgique 1925 + 1928
Heiri Suter Drapeau de la Suisse Suisse 1926 + 1927
Briek Schotte Drapeau de la Belgique Belgique 1946 + 1947
Jacques Dupont Drapeau de la France France 1951 + 1955
Rik Van Looy Drapeau de la Belgique Belgique 1959 + 1967
Jo de Roo Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 1962 + 1963
Rik Van Linden Drapeau de la Belgique Belgique 1971 + 1973
Joop Zoetemelk Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 1977 + 1979
Jan Raas Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 1978 + 1981
Ludo Peeters Drapeau de la Belgique Belgique 1983 + 1985
Nicola Minali Drapeau de l'Italie Italie 1995 + 1996
Philippe Gilbert Drapeau de la Belgique Belgique 2008 + 2009
Matteo Trentin Drapeau de l'Italie Italie 2015 + 2017
Jelle Wallays Drapeau de la Belgique Belgique 2014 + 2019
Arnaud Démare Drapeau de la France France 2021 + 2022

Notes et références

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  1. Serge Brard, Au bon temps du vélodrome de Tours, , 317 p., page 21
  2. Serge Brard, Au bon temps du vélodrome de Tours, , 317 p., Page 47
  3. Coupe de France pro : Quatre nouvelles épreuves
  4. a et b Cette année-là, exceptionnellement, la course s'est déroulée en pignon fixe (sans dérailleur).
  5. Gerben Karstens, vainqueur au sprint, est disqualifié après avoir tenté de frauder lors du contrôle antidopage.
  6. Tours-Versailles de 1975 à 1977, Blois-Paris en 1978, Blois-Chaville de 1979 à 1984, Créteil-Chaville de 1985 à 1987

Bibliographie

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Article connexe

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Liens externes

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