Combat folk
Origines stylistiques | Folk irlandaise, pizzica, tarentelle, rock celtique, folk rock, punk folk |
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Origines culturelles | Années 1990 ; Italie |
Scènes régionales | Italie |
Le combat folk est un mouvement et genre musical, typique de la scène folk rock, ayant émergé en Italie au début des années 1990.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Lancé par les Modena City Ramblers et répandu ensuite dans toute la péninsule italienne, le mouvement est devenu populaire pour ses réinterprétations de chansons de la culture populaire italienne, ainsi que pour l'utilisation d'instruments typiques des joueurs de gigue et de reel irlandais (comme c'est le cas dans une grande partie de la tradition folk rock) et pour le traitement de thèmes sociaux et politiques (sujets souvent rejetés par les labels discographiques) avec des prises de position explicites de la part des interprètes (les chansons antifascistes Bella ciao et Fischia il vento figurant parmi les chansons les plus populaires d'artistes de ce genre).
Terminologie
[modifier | modifier le code]L'origine du nom remonte à la sortie de la cassette démo éponyme du groupe italien Modena City Ramblers en 1993. Le courant renvoie à l'approche musicale / sociale typique du folk des Années 1960, poursuivant souvent la bande originale du rock celtique, du punk folk irlandais des années 1980 (The Pogues) et en général de tout le folk rock et de ses nombreux sous-genres.
À plusieurs reprises, Modena City Ramblers définit ses productions musicales comme du combat folk ; ce terme devient le titre d'un livre publié en 1999 par Giunti et qui leur est consacré[1]. Cela incite certains journalistes[2],[3] à utiliser ce terme pour décrire la musique du groupe. En 2000, Il mucchio selvaggio publie une compilation de chansons d'artistes émergents sous le titre combat folk, tandis que le label Il Manifesto CD commence à cataloguer plusieurs disques sous le label combat folk[4].
Groupes et artistes
[modifier | modifier le code]Ils incluent notamment : Arbe Garbe, Bandabardò[5], Casa del vento[6], Enrico Capuano[7], Folkabbestia[8], Les Anarchistes[9], Lou Dalfin[10], Mau Mau[10],[11], Modena City Ramblers[12], Riserva Moac, I ratti della Sabina[13], Sine Frontera[14], Stefano Cisco Bellotti[15], The Gang[16], Trenincorsa[17], et Yo Yo Mundi[18].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Combat folk (movimento) » (voir la liste des auteurs).
- (it) Paolo Ferrari et Paolo Verri, Combat folk, l'Italia ai tempi dei Modena City Ramblers, Giunti Editore, .
- (it) « Il combat folk dei Modena City Ramblers chiude la rassegna Rock in Roma », sur Corriere della Sera di Roma (consulté le ).
- (it) « Modena City Ramblers 15 anni di combat folk », sur La Repubblica, (consulté le ).
- (it) « Sito del Manifesto CD », web.archive.org, .
- (it) « Musicalnews.com: Lo stupefacente concerto della Bandabardo' il 28 ottobre al Mandela Forum di Firenze » (consulté le ).
- (it) « AA.VV. - Arezzo Wave Love Festival 2006 », sur kalporz.com.
- (it) « Video! Enrico Capuano, 20 anni di Combat Folk » (consulté le ).
- (it) « citato da Musicwordpress », .
- (it) « Les Anarchistes - Concerti, Recensioni, Testi, Youtube »
- (it) « combatfolk : Un luogo di incontro per gli amanti del », sur Yahoo!.
- (it) « Da Tgcom » (consulté le ).
- (it) « sito dei Modena City Ramblers » (consulté le ).
- (it) « I Ratti della Sabina in concerto all'Antifestival di Cannaiola di Trevi (PG) - Umbria - Cultura Spettacolo Eventi », .
- (it) « Sine Frontera, recensione di 20 Now », sur FullSong.it.
- (it) « Cisco La lunga notte », .
- (it) « Dal Corriere della Sera ».
- (it) « Trenincorsa (Combat folk) », sur pianetarock.it (consulté le ).
- (it) « Yo Yo Mundi in concerto. Combat Folk a Rivoli, Maison Musique » (consulté le ).