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71e régiment du génie

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71e régiment du génie
Image illustrative de l’article 71e régiment du génie
Insigne régimentaire du 71e bataillon du génie.
Image illustrative de l’article 71e régiment du génie
Insigne régimentaire 71e bataillon colonial du génie.
Image illustrative de l’article 71e régiment du génie
Insigne régimentaire du 71e régiment du génie.

Création Avril 1943
Dissolution Avril 1997
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment du génie
Garnison Rouen puis Oissel
Ancienne dénomination 71e bataillon du génie
Inscriptions
sur l’emblème
France 1944-1945
Indochine 1945-1954
Guerres Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
Décorations Croix de guerre 1939-1945
avec palmes
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
avec palmes

Le 71e régiment du génie (71e RG) est un régiment du génie de l'Armée française.

Création et différentes dénominations

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  • Créé à Port Lyautey (Maroc) le sous le nom de 71e bataillon du génie.
  • Dissous le .
  • Recréé le .
  • Dissous le .
  • Recréé le à Colomb-Béchar sous le nom de 71e régiment du génie.
  • Dissous le à Metz.
  • Recréé le à Rouen.
  • Dissous le à Oissel.

Chefs de corps

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  • 1966 : colonel Le Chatelier
  • 1968-1969 : colonel Blanchard (*)
  • 1971-1973 : colonel Champin (*)
  • 1973-1975 : colonel Jean Quélennec (*)
  • 1975-1977 : colonel Jacquinet (*)
  • 1977-1979 : colonel Javelot (*)
  • 1979-1981 : colonel Goxe
  • 1982-1983 : colonel Bohn(*)
  • 1983-1985 : colonel Dréano(*) - Commandant en second : LCL Vandelet (*)
  • 1985-1987 : colonel Compagnie
  • 1987-1989 : colonel Françoise (***)
  • 1989-1991 : colonel Vandelet (*)
  • 1991-1993 : colonel Debarnot (**)
  • 1993-1995 : colonel Russier
  • 1995-jusqu'à sa dissolution le : colonel Vernoux (*)

(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division. (***) Officier qui devint par la suite général de corps d'armée

Historique des garnisons, combats et batailles

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Le 71e bataillon du génie a été créé à Port-Lyautey (Maroc) le . Le , Le Bataillon est engagé en Corse avec la 9e division coloniale. Le , il débarque sur l'île d'Elbe puis en Provence où il participe à la libération de Toulon. Il prend ensuite une part importante dans la libération de la France, et en particulier dans les combats d'Alsace, où il participe au franchissement du Rhin.

Depuis 1945

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Après la victoire, le , le 71e bataillon du génie est envoyé en Extrême-Orient à Saïgon. Le , le 71e bataillon colonial du génie stationné à Haïphong, change d'appellation et devient 71e bataillon du génie, il reprend son nom initial à son arrivée en Extrême-Orient en 1945. Le pour être engagé au profit de la 2e DB sous les ordres du général Leclerc.

Sa mission : il est chargé de l'établissement et de la protection des voies de communication du Tonkin. Le delta du Mékong présente un important réseau fluvial. Il crée une compagnie d'un nouveau type, la 4e compagnie de bateaux blindés. la 2e compagnie est dotée d'une section aéroportée. Elle est constituée à partir des effectifs du bataillon. Les personnels, brevetés en Indochine, sont destinés à appuyer les troupes aéroportées engagées en zone sud. Le , la 21e compagnie et la 4e compagnie de bateaux blindés accueillent les premiers éléments de la Légion étrangère. En deux ans, le 71e bataillon du génie lance une centaine de ponts, refait la piste d'aviation de Laï-Khé, les installations portuaires de Nha Trang, tout en participant aux opérations du corps expéditionnaire. Ses éléments forment une section de voies ferrées affectée à la 21e compagnie de commandement et des services. Elle avait armé un train blindé dont le nom est resté célèbre, La Rafale.

Il participe ainsi à la glorieuse défense du pont de Tanan. Le , le bataillon est dissous.

En mars 1957, le bataillon réapparaît à partir du 291e bataillon d'infanterie en Algérie à Blida (aujourd'hui El-Boulaida) puis dans la plaine de la Mitidja, au camp Boutillier. À Tigzirt stationnent les 1re et 4e compagnies. En sur la zone Ouest-Algérois, il cantonne dans la région d'Affreville. À la fin de l'année 1959, la 71/1 part en zone Est-Constantinois avec la 71/2, la 71/3 rejoint la zone Nord-Constantinois. Il est dissous à Tigzirt le dans le cadre des restructurations. Des compagnies passent au 36e bataillon du génie, la 71/3 devient la 61e compagnie divisionnaire de la 11e DI. Les personnels isolés rejoignent les unités du génie du corps d'armée de Constantine, d'autres participent à la création de la 71e CGZ.

Reconstitué une troisième fois en 1964, le 71e bataillon du génie est reconstitué à Béchar (Colomb-Béchar), In Salah et Reggane. Il rentre en France en garnison à Metz jusqu'au où il est dissous.

Le 71e R.G. du génie, créé à Rouen le par modification nominale du 12e RG, est héritier du patrimoine et des traditions du 71e bataillon du génie. Ses unités serviront pendant 3 décennies au Liban, au Tchad, au Cambodge et en ex-Yougoslavie.

Elbe, Toulon, Doubs, Alsace, Rhin, Bade, Tonkin, Cochinchine, Annam et Cambodge sont inscrits sur le fanion et rappellent les théâtres d'opérations qui valurent au 71e RG, 11 citations collectives et le droit au port de la Fourragère des Théâtres d'Opérations Extérieures. Il est rattaché au 3e corps d'armée.

Le régiment, installé tout d'abord à Rouen (quartier Richepanse), change de garnison en 1973 pour s'installer à Oissel, dans le quartier Faidherbe.

À Oissel, il est composé de :

  • 1 Cie : Centrale à concassage (détachée au camp de Sissonne) ;
  • 2 Cie : Centrale à enrobés (détachée au camp de Sissonne) ;
  • 5 Cie : De combat mécanisé ;
  • 6 Cie : Aide au déploiement ;
  • 11 Cie : Instructions ;
  • 21 Cie : Commandement et services (PC, ordinaire, habillement, atelier, carburant, etc.) ;
  • 22 Cie : Compagnie d'appui (IEC, casernement, franchissement, transport lourd, TP) ;
  • 24 Cie : Compagnie de Ponts Flottants Motorisés (création le ) ;
  • 25 Cie : Franchissement (bacs et ponts Gillois) ;
  • 58 Cie : Compagnie du génie divisionnaire (génie/combat) ;
  • 62 Cie : Compagnie du génie divisionnaire (génie/combat de la 11e DI) ;
  • Il y avait également la 231e et 232e compagnie de combat qui étaient les 1re et 2e CCB du 23e R.G.

Le régiment est dissous le . Sur son site s'est ouverte le l'École nationale de police de Oissel, dont le nom a changé le pour devenir ENP de Rouen-Oissel.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions[1]:

Décorations

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Sa cravate porte: La Croix de guerre 1939-1945 avec palmes (), la Croix de guerre des TOE avec palmes ().

avec palme, Satisfaction du Roi du Cambodge.

  • La 3e compagnie, Croix de guerre 1939-1945 une étoile de bronze, Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs

une étoile de vermeil.

  • La 4e compagnie, Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs une étoile d'argent.
  • Puis la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs.

« Pour ne faire qu'un » La véritable devise est : « Qui suit, franchit, qui s'y attaque, ne passe pas ».

Pour mémoire, la devise du génie est « parfois détruire, souvent construire, toujours servir ».

Porte l’épithète colonial de à (écu écartelé bleu et rouge à une ancre chargée d’une cuirasse)

Insigne de béret du génie

Personnalités ayant servi au 71e RG

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Sources et bibliographies

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Notes et références

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  1. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007.
  2. Sylvain Courage, « Quand Hollande était bidasse », L'Obs, .

Articles connexes

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Liens externes

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