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7e régiment du génie

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7e régiment du génie
Image illustrative de l’article 7e régiment du génie
Insigne régimentaire du 7e régiment du génie

Création 1894
Dissolution 1er janvier 1994
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment du Génie
Inscriptions
sur l’emblème
Madagascar 1895
Maroc 1911-1913
Lorraine 1914
Champagne 1915
Verdun 1916
Somme 1916
Libye 1942-1943
Alsace 1944-1945
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles Première bataille de Champagne
Bataille de Verdun
Bataille de la Somme

Le 7e régiment du génie (ou 7e RG) est un régiment du génie militaire de l'armée française.

Création et différentes dénominations

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  • 1er octobre 1894 : Création du 7e régiment du génie qui remplace le 1er régiment d’artilleurs-pontonniers. Il s'installe à la caserne d'Hautpoul à Avignon.
  • 1914 : dissolution pour former les 15e, 23e et 24e bataillons du Génie.
  • Dissous le
  • Le , le COG 515 devient le 7e RG
  • Dissous le , le régiment laisse place au 7e bataillon du génie de division alpine.
  • 1984 : Création du 7e BGDA (7e bataillon du génie de la division alpine)
  • 1994 : Dissolution du 7e BGDA
  • Le 7e régiment du génie est recréé à Angers, par modification nominale du 21e régiment du génie, corps support de l’EAG, à compter du .

Chefs de corps

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  • 1966 : Colonel Charley. Avec galon de 1re classe.
  • 1968 : Colonel Riera.
  • 1971 : Colonel Hovette.
  • 1973 : Lieutenant-Colonel Henri Suchet.
  • 1977 : Colonel De Cressenville.

Historique des garnisons, combats et bataille du 7e RG

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Le 7e RG, manœuvre de pont avant guerre sur le Rhône.

Première Guerre mondiale

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À la déclaration de guerre, il est dissous et réduit à un dépôt de guerre. Il forme des compagnies divisionnaires et de corps d'armée, formant les 15e, 23e et 24e bataillons du Génie[1].

Compagnies du régiment durant la guerre

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Rattachement de ses unités à la mobilisation :

Rattachement durant la guerre

Les 23e et 24e bataillons du 7e RG sont des bataillons de pont d'armée[2].

Pont du 7e régiment du génie sur la Marne à Épernay.

En 1914, le génie se décida à recréer deux bataillons de Pontonniers, le 23e et le 24e, au 7e régiment. Seul le 7e RG regroupe après les lois-cadres de 1912 et les circulaires d'applications d'avril 1914 deux bataillons de pontage d'armée.

La compagnie 24/1 fut citée à l'ordre du corps d'armée en 1917, pour la construction d'un pont de bateaux sur le front de Verdun (passage de la Meuse à Talou).

La compagnie 24/3 fut citée à l'ordre de l'Armée en 1917, pour avoir construit 2 ponts lourds dans des conditions particulièrement difficiles.

Les 2 compagnies 24/1 et 24/2 eurent enfin le mérite et l'honneur de construire, en décembre 1918, le premier pont de bateaux sur le Rhin, dans la région de Mayence. la 24/2 devient la 51e compagnie du 11e régiment en 1918.

Entre-deux-guerres

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Les formations de ponts lourds, transformées en Compagnies du Génie Maritime, prirent au , la dénomination de Compagnies de ponts-lourds et furent alors intégrées au 7e régiment du Génie.

Seconde Guerre mondiale

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Depuis 1945

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Pour l'Indochine le 7e régiment du Génie a mis sur pied le 75e bataillon du Génie. Les effectifs initiaux étaient prévus pour faire partie du bataillon de marche de Madagascar. Mais pour satisfaire les besoins en Extrême-Orient, la moitié des effectifs disponibles est prélevée sur le bataillon de marche.

En 1971, la 301e Compagnie de Pompiers de Campagne est créée dans le cadre des Unités Militaires Spécialisées dans la lutte contre les feux de forêts.

Insigne de béret du génie

En 1984 le 7e R.G. est composé de 11 compagnies, Il est créé directement à Avignon avec des cadres du Génie et des cadres de la Division Alpine, il prend le nom de 7e B.G.D.A (7e Bataillon du Génie de la Division Alpine). Le 7e B.G.D.A, composé de 4 compagnies (une d'instruction, une de soutien et deux de combat) est resté à Avignon jusqu'au date à laquelle dans le cadre du plan Armée 2000 il a été transféré à la Valbonne.

Le , le 7e B.G.D.A. est dissous, il devient le 4e régiment du génie[3].

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions[4]:

Décorations

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Ses compagnies sont citées à 43 reprises pendant la Première Guerre mondiale :

La Cie 15/12 porte la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire pour cinq citations à l'ordre de l'armée puis une citation à l'ordre du corps d'armée avec 5 palmes et 1 étoile de vermeil ;
La Cie 15/62 porte la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 deux citations à l'ordre de l'armée avec 2 palmes.

Les compagnies de ponts sont également plusieurs fois citées. L'une d'entre elles reste pendant deux ans à Berry-au-Bac, pontant et entretenant ses ouvrages, équipant six points de passage malgré les bombardements :

La compagnie 24/1 fut citée à l'ordre du Corps d'Armée en 1917, pour la construction d'un pont de bateaux sur le front de Verdun (passage de la Meuse à Talou) ;
La compagnie 24/3 fut citée à l'ordre de l'Armée en 1917, pour avoir construit 2 ponts lourds dans des conditions particulièrement difficiles.

NB : seule l'unité citée, en l'occurrence, la compagnie, a droit au port de ses décorations.

Il porte la Croix de guerre 1939-1945 avec 1 palme, héritage du 1er bataillon du génie F.F.L..

Parfois détruire Souvent construire Toujours servir...

Ecu taillé bleu et vert à une demi roue un chiffre 7 et une ancre, le tout sommé d’un noir.

Personnalités ayant servi au 7e RG

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Sources et bibliographie

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Notes et références

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  1. Journal officiel' du 4 novembre 1919 qui établit un tableau des unités combattantes au regard de la loi du 19 août 1917
  2. Loi Cadre 1914, note DIRGEN du 15 avril 1914 et historique du 7e RG
  3. Les chasseurs alpins: mythe et réalités des Troupes de montagne
  4. Service Historique de la Défense, Décision No 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
  5. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  6. Registre Matricule n° 993, recrutement de Béziers, classe 1919, Archives Départementales de l'Herault, 1 R 1328 page 319/325
  7. Fiche de Jacques Théodore Saconney sur la base Leonore
  8. « Michel SALA, 70 ans (SAINT FELIX DE PALLIERES, AVIGNON) », sur Copains d'avant (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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