4e division blindée (France)
4e division blindée | |
Insigne de la 4e DB, un sapin sur le blason de la Lorraine. | |
Création | |
---|---|
Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division blindée |
Fait partie de | 1er corps |
Garnison | Verdun (jusqu'en 1976) Nancy |
Ancienne dénomination | 4e division |
Surnom | Division de Lorraine |
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La 4e division blindée est une ancienne unité de l'Armée de terre française. Créée en 1967, elle est dissoute en 1985.
Historique
[modifier | modifier le code]Création
[modifier | modifier le code]La 4e division est créée le 1er septembre 1967 à Verdun. Elle succède à la 4e division d'infanterie. Subordonnée au 1er corps d'armée, elle comporte trois brigades de 4 500 militaires chacune et des unités d'appui et de soutien organique[1].
- 10e brigade mécanisée de Reims[2] :
- 410e bataillon de commandement et de soutien de Mourmelon ;
- 1er groupe de chasseurs de Reims ;
- 18e régiment de dragons de Mourmelon ;
- 503e régiment de chars de combat de Mourmelon ;
- 40e régiment d'artillerie de Suippes ;
- compagnie d'éclairage de brigade de Mourmelon ;
- 3e compagnie du 3e régiment du génie de Charleville.
- 15e brigade motorisée de Verdun[3] :
- 415e bataillon de commandement et de soutien de Verdun ;
- 94e régiment d'infanterie d'Étain ;
- 150e régiment d'infanterie de Verdun ;
- 2e régiment de chasseurs de Verdun ;
- 25e régiment d'artillerie de Thionville.
- 16e brigade mécanisée de Metz[3] :
- 416e bataillon de commandement et de soutien de Mercy-lès-Metz ;
- 151e régiment d'infanterie de Montigny-lès-Metz.
En 1976, son état-major est transféré à Nancy.
De 1976 à 1985, le général commandant la 4e division puis la 4e division blindée est également gouverneur militaire de Nancy.
Réorganisation de 1977
[modifier | modifier le code]Le 1er août 1977, dans le cadre d'une réorganisation générale de l'armée de terre française[4], elle devient la 4e division blindée du 1er corps d'armée. Le général commandant la 4e division blindée est également responsable de la 61e division militaire territoriale[5],[6]. Forte d'environ 8 000 hommes et disposant de 148 chars de combat AMX-30[7], sa composition est alors la suivante :
- 30e groupe de chasseurs à Lunéville ;
- 151e régiment d'infanterie à Metz ;
- 4e compagnie anti-chars à Metz ;
- 3e régiment de cuirassiers à Chenevières ;
- 2e régiment de chasseurs à Verdun ;
- 4e escadron d'éclairage divisionnaire à Verdun ;
- 8e régiment d'artillerie à Commercy ;
- 6e régiment du génie à Angers ;
- 4e régiment de commandement et de soutien à Nancy.
La 4e division blindée est dissoute le . Elle est remplacée par la 4e division aéromobile[8].
Commandants
[modifier | modifier le code]- 1977 : général Louis d'Harcourt [9]
- 1979 : général Guy Duhesme[10]
- 1981 : général Guy de la Rochette de Rochegonde[11]
- 1983 : général Guy Simon[12]
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Organisation de l'Armée de terre française
- Liste des divisions et brigades de l'Armée de terre française
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Michel Loyauté, Claude Aïcardi et Henri Azema, « Les divisions 1967 », sur Cavaliers et blindés d'hier et d'aujourd'hui (consulté le ).
- « La 10e brigade mécanisée », Le Monde, (lire en ligne).
- « Ordre de bataille de l'Armée française - 1975 », sur www.tanaka-world.net (consulté le )
- « Untitled Document », sur symboles-et-traditions.fr (consulté le ).
- « QUATRE DIVISIONS BLINDÉES SONT CRÉÉES DANS L'EST DE LA FRANCE », Le Monde, (lire en ligne).
- « Importante manœuvre en terrain libre de la " division de Lorraine " », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Jacques Isnard, « L'armée rouge peut aligner jusqu'à cinquante mille chars de combat », Le Monde, (lire en ligne)
- Les divisions blindées sur le site « Entre réalité et prospective L'armée de terre française en janvier 1989 », David Delporte (consulté le ).
- « Nominations et promotions militaires », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Nominations et promotions militaires »,
- « NOMINATIONS ET PROMOTIONS MILITAIRES », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Le général Cuq est nommé commandant la Ve région militaire », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Source
[modifier | modifier le code]- http://sites-bruno.chez-alice.fr/ (consulté le ).