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21e corps d'armée (France)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

21e corps d'armée
Création 1914
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Corps d'armée
Garnison Épinal
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de la Haute Meurthe
1914 - Bataille de la Chipotte
1914 - Bataille de La Marne
(Bataille de Vitry)
1915 - 2e Bataille de l'Artois
1915 - 3e Bataille de l'Artois
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille de la Malmaison
1918 - 3e bataille de l'Aisne
1918 - 4e bataille de Champagne
1918 - 2e bataille de la Marne
1918 - Offensive Meuse-Argonne
1918 - Bataille de Somme-Py
1918 - Bataille de la Serre
1918 - Poussée vers la Meuse
1940 - Bataille de Stonne

Le 21e corps d'armée est un corps de l'Armée française. Créé par décret du , il regroupe les troupes de la 21e région militaire (Épinal). Lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale, il est rattaché à la 1re armée du général Dubail. Il combat ensuite lors de la Seconde Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations

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  •  : formation du 21e corps d'armée
  •  : renommé Groupement Maistre
  •  : renommé 21e corps d'armée
  •  : dissous

Les chefs du 21e corps d'armée

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Première Guerre mondiale

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Composition

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À la mobilisation

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13e division d'infanterie : général Bourdériat

17e régiment d'infanterie, (Épinal), colonel Brue.
17e bataillon de chasseurs à pied, (Baccarat), commandant Carrère.
20e bataillon de chasseurs à pied, (Baccarat), commandant Michaut.
21e bataillon de chasseurs à pied, (Raon-l'Étape), commandant Rauch.
21e régiment d'infanterie, (Langres), colonel Frisch.
109e régiment d'infanterie, (Chaumont), colonel Aubry.
5e escadron du 4e régiment de chasseurs à cheval, Lieutenant Adam
A.D.13 : 62erégiment d'artillerie de campagne (3 groupes), (Épinal), colonel Griache.
11e régiment du génie (compagnie 21/1)

43e division d'infanterie : général Lanquetot.

149e régiment d'infanterie, (Épinal), colonel Menvielle.
158e régiment d'infanterie, (Bruyères, Corcieux), colonel Houssement.
1er bataillon de chasseurs à pied, (Senones), commandant Tabouis.
3e bataillon de chasseurs à pied, (Saint-Dié), commandant Reneaud.
10e bataillon de chasseurs à pied, (Saint-Dié), commandant Éveno.
31e bataillon de chasseurs à pied, (Saint-Dié), commandant Hennequin.
6e escadron du 4e régiment de chasseurs à cheval, capitaine Dézautière.
AD.43: 12erégiment d'artillerie de campagne (3 groupes), (Bruyères), colonel Cheminon.
11e régiment du génie (compagnies 21/2)

Éléments Organiques de corps d'armée: (EOCA)

  • Cavalerie : (rattachée au 21e CA): colonel Arthuis.
4e régiment de chasseurs à cheval (4 escadrons), (Épinal)
59e régiment d'artillerie de campagne, (Chaumont), 4 groupes, colonel Anus.
  • Génie : (rattaché au 21e CA)
11erégiment du génie (compagnies 21/3, 21/4, 21/16, 21/21)
  • Autres (rattaché au 21e CA) :
Génie : compagnies de S.M. 21/3 et 21/4, compagnie d'équipage de pont 21/16, compagnie de parc 21/21 du 11e Régiment
21e escadron du train des équipages militaires
21e section de secrétaires d'état-major et du recrutement
21e section d'infirmiers militaires (SIM)
21e section de commis et ouvriers militaires d'administration (SCOMA)

Éléments non endivisionnés (ENE)

  • Réserve d'infanterie :
57e bataillon de chasseurs à pied - capitaine Besson
60e bataillon de chasseurs à pied - capitaine Boisselet
61e bataillon de chasseurs à pied - capitaine Bernard

Avant-guerre

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Créé par décret du , en application de la plus récente loi militaire, il correspond au territoire de la 21e région militaire. Il compte la 13e DI venue du 7e CA et la 43e DI de nouvelle formation[2]. Avec un état-major à Épinal, le 21e corps recrute dans la Haute-Marne, dans la Haute-Saône, il contient de nombreux Vosgiens et Lorrains.

Il est subordonné, au début de la Première Guerre mondiale à la Ire Armée. Son secteur de couverture se situe en rive droite de la vallée de la Meurthe et haute Meurthe, d'Avricourt jusqu'à Fraize comprenant les cols sur la frontière (Donon, Hantz, Saales, Sainte-Marie, Bonhomme).

  • 2 -  : en couverture sur la haute Meurthe, entre Fraize et Montigny ; puis à partir du mouvement offensif et occupation des cols des Vosges.
  • 14 -  : combats de Plaine et de Saint-Blaise-la-Roche, puis occupation du Donon et progression jusqu'à Schirmeck.
 : combat dans la région de Schirmeck. À partir du , mouvement par le Donon en direction de Sarrebourg.
14 -  : attaques françaises sur Vermelles, Ablain-Saint-Nazaire, Angres et le Rutoire.
 : front réduit à droite jusque vers Notre-Dame-de-Lorette, le front étendu à droite jusque vers Ablain-Saint-Nazaire.
16 -  : attaques françaises au nord de Vermelles et vers Notre-Dame-de-Lorette.
3 -  : attaques allemandes vers Notre-Dame-de-Lorette et contre-attaques françaises.
15 -  : attaques françaises sur le plateau de Notre-Dame-de-Lorette.
 : front réduit à gauche jusqu'au nord de Grenay.
 : prise de la chapelle de Notre-Dame-de-Lorette.
-  : nouvelles attaques sur le plateau de Notre-Dame-de-Lorette.
16 -  : réduction à gauche jusqu'au sud-est de Grenay. À partir du , relève partielle par l'armée britannique, la liaison avec cette armée est située au sud-est de Grenay.
16 -  : fin de la conquête du plateau de Lorette.
  • -  : engagé dans la 3e bataille de l'Artois. Attaque sur Angres et le bois de Givenchy.
 : réduction du secteur à droite aux abords sud d'Angres.
  • - 1er février : retrait du front et repos dans la région Saint-Pol, Frévent.
  • 2 -  : mouvement vers le camp de Saint-Riquier, instruction.
  • -  : transport par V.F. dans la région de Revigny-sur-Ornain et repos vers Vavincourt.
À partir du , engagé dans la bataille de Verdun, dans la région bois Nawé, Douaumont, fort et village de Vaux, Eix.
8, 9, 10, 11, 16 et  : attaques allemandes.
 : contre-attaque française au nord du fort de Vaux.
  • -  : retrait du front dans la région est de Bar-le-Duc, puis travaux sur la rive gauche de la Meuse et repos.
  • -  : transport par V.F. dans la région de Châlons-sur-Marne ; repos.
  • -  : occupation d'un secteur vers la butte de Souain et la cote 196.
  • -  : retrait du front. Repos dans la région de Châlons-sur-Marne.
  • -  : transport par V.F. dans la région de Marseille-en-Beauvaisis, Froissy ; repos et instruction.
  • -  : mouvement vers la région entre l'Avre et la Noye. À partir du , engagé dans la bataille de la Somme, dans la région de Vermandovillers, sud-est d'Estrées-Deniécourt.
10,  : attaques françaises sur Ablaincourt.
 : prise d'Ablaincourt.
 : attaque allemande sur Ablaincourt. Puis à partir de fin novembre, organisation des positions conquises.
 : réduction du front à gauche jusqu'au nord-est d'Ablaincourt.
  • -  : retrait du front ; transport par V.F. dans la région de Vesoul, instruction et couverture dans la région de Villersexel (éléments en couverture à la frontière suisse).
  • -  : transport par V.F. de Vesoul à Sézanne ; repos et instruction dans la région de Château-Thierry.
  • -  : transport vers Soissons, puis à partir du , occupation d'un secteur vers le Panthéon et la ferme Mennejean.
 : extension du front à gauche jusque vers Vauxaillon.
 : réduction à gauche jusqu'à la ferme de Mennejean.
 : réduction à droite jusqu'au nord-ouest de Jouy.
 : engagé dans la bataille de la Malmaison, prise de Vaudesson et de Chavignon, progression jusqu'aux abords d'Anizy-le-Château. Organisation et défense des positions conquises.
  • -  : retrait du front, mouvement vers La Ferté-sous-Jouarre ; repos et instruction.
  • 20 -  : constitution du groupement Degoutte ; transport vers Péronne (zone britannique) en vue d'exploiter l'offensive projetée ; non engagé.
  • -  : mouvement vers Montdidier, puis transport par V.F. vers Bruyères ; repos et instruction. À partir du des éléments du corps d'armée sont affectés à d'autres unités pour des travaux en 2e ligne.
 : extension du front à droite jusque vers Leimbach.
 : réduction du secteur à gauche jusque vers Auberive-sur-Suippe.
1er juillet : extension à droite jusqu'aux Mamelles.
  • 15 -  : engagé dans la 4e bataille de Champagne. Résistance sur la position principale.
  • -  : pendant la 2e bataille de la Marne, contre-attaque et réoccupation d'une partie du terrain cédé. Organisation du nouveau front. Actions locales et fréquentes dans le secteur.
 : extension à droite jusqu'à Le Mesnil-lès-Hurlus.
 : extension à droite jusqu'à la ferme de Beauséjour.

Rattachement

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  • GQG
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Entre-deux-guerres

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Seconde Guerre mondiale

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Le , il fait partie des Réserves de Quartier Général.

Bibliographie

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  • (fr) Ministère de la Guerre, État-Major de l'Armée, Service Historique, Les Armées Françaises dans la Grande Guerre, t.1, volume 1, Appendice III, Imprimerie Nationale, Paris, 1936, p. 544-545
  • Service historique de l'armée de terre, Inventaire sommaire des archives de la Guerre 1914-1918, Troyes, Imprimerie « la Renaissance », , 691 p., (BNF 35127448).
  • AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).

Notes et références

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  1. En captivité à partir du 23 juin 1940
  2. Pierre Guinard, Jean-Claude Devos et Jean Nicot, Inventaire des archives de la Guerre : Série N 1872-1919, vol. 1 : Introduction, guide des sources, bibliographie, Troyes, Imprimerie La Renaissance, (lire en ligne), p. 31

Articles connexes

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Liens externes

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