merluche

(Date à préciser) Dérivé de merlu, avec le suffixe -uche.

merluche \mɛʁ.lyʃ\ féminin

1. Merlus séché au soleil, morue sèche.
   • Manière d’accommoder la merluche. Avant de la mettre tremper, battez-la avec un marteau pour l’attendrir. — (L’Agronome ou Dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
   • La cuisine n’est pas le côté brillant de l’Espagne, et les hôtelleries n’ont pas été sensiblement améliorées depuis don Quichotte ; les peintures d’omelettes emplumées, de merluches coriaces, d’huile rance et de pois chiches pouvant servir de balles pour les fusils, sont encore de la plus exacte vérité. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
   • Il a volé le premier prix de notre “pêche miraculeuse”! Une merluche de six livres! — (Greg et Alain Saint-Ogan, Zig et Puce – Le voleur fantôme, éditions du Lombard, 1974, page 8)
2. (Péjoratif) Morue, en parlant d’une personne.
   • L’index est sa femme, virago sèche comme une merluche, qui dès le matin soufflette sa servante. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)

• France (Vosges) : écouter « merluche [Prononciation ?] »
• Normandie (France) : écouter « merluche [Prononciation ?] »

• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (merluche)