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- La conférence de Seelisberg est une conférence internationale extraordinaire qui s'est tenue dans le petit village de Seelisberg en Suisse, du 30 juillet au 5 août 1947, pour étudier les causes de l’antisémitisme chrétien. Parmi les 70 personnalités venues de 17 pays, on comptait :
* 28 Juifs, dont Jules Isaac, le rabbin Jacob Kaplan, adjoint au grand-rabbin de France, le rabbin Alexandre Safran, grand-rabbin de Roumanie, l'écrivain Josué Jéhouda, de Genève, le rabbin Georges Vadnaï, le professeur , président du Conseil représentatif des Juifs d'Angleterre ;
* 23 protestants, dont le pasteur presbytérien américain Everett R. Clinchy, président de la National conference of christians and jews (NCCJ, devenue plus tard la National Conference for Community and Justice) et du Conseil international des chrétiens et des juifs (International council of christians and jews), le Suisse Pierre Visseur, secrétaire de la conférence et secrétaire du Conseil international des chrétiens et des juifs ;
* 9 catholiques, dont le père Marie-Benoît Péteul, le père Calliste Lopinot, l'abbé Charles Journet, le père Jean de Menasce et le père Paul Démann. Les débats furent introduits par une série de thèses préparées par Jules Isaac. Les conclusions des travaux étaient très proches de ses propositions. Historiquement, l'antisémitisme chrétien et surtout catholique provenait entre autres de certains des 59 canons du concile (régional) de Laodicée qui eut lieu vers 364 à Laodicée, métropole de la Phrygie, province de l'Asie Mineure, sous l'empereur romain Théodose le Grand.On s'accorde à le situer vers 364 (date notée par Justel dans le Code de l'Église Universelle) mais sa date exacte reste incertaine. La seule certitude est qu'il se tint avant le Ier concile de Constantinople de 381. Certains de ces 59 canons, notamment les numéros 29, 37 et 38, étaient les précurseurs historiques de ce christianisme antisémite. (fr)
- La conférence de Seelisberg est une conférence internationale extraordinaire qui s'est tenue dans le petit village de Seelisberg en Suisse, du 30 juillet au 5 août 1947, pour étudier les causes de l’antisémitisme chrétien. Parmi les 70 personnalités venues de 17 pays, on comptait :
* 28 Juifs, dont Jules Isaac, le rabbin Jacob Kaplan, adjoint au grand-rabbin de France, le rabbin Alexandre Safran, grand-rabbin de Roumanie, l'écrivain Josué Jéhouda, de Genève, le rabbin Georges Vadnaï, le professeur , président du Conseil représentatif des Juifs d'Angleterre ;
* 23 protestants, dont le pasteur presbytérien américain Everett R. Clinchy, président de la National conference of christians and jews (NCCJ, devenue plus tard la National Conference for Community and Justice) et du Conseil international des chrétiens et des juifs (International council of christians and jews), le Suisse Pierre Visseur, secrétaire de la conférence et secrétaire du Conseil international des chrétiens et des juifs ;
* 9 catholiques, dont le père Marie-Benoît Péteul, le père Calliste Lopinot, l'abbé Charles Journet, le père Jean de Menasce et le père Paul Démann. Les débats furent introduits par une série de thèses préparées par Jules Isaac. Les conclusions des travaux étaient très proches de ses propositions. Historiquement, l'antisémitisme chrétien et surtout catholique provenait entre autres de certains des 59 canons du concile (régional) de Laodicée qui eut lieu vers 364 à Laodicée, métropole de la Phrygie, province de l'Asie Mineure, sous l'empereur romain Théodose le Grand.On s'accorde à le situer vers 364 (date notée par Justel dans le Code de l'Église Universelle) mais sa date exacte reste incertaine. La seule certitude est qu'il se tint avant le Ier concile de Constantinople de 381. Certains de ces 59 canons, notamment les numéros 29, 37 et 38, étaient les précurseurs historiques de ce christianisme antisémite. (fr)
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