PROCEDE POUR DETECTER LA PRESENCE OU L'ABSENCE D'UN TERMINAL MOBILE SUR UN CHEMIN.
DESCRIPTION
DOMAINE TECHNIQUE L'invention se situe dans le domaine des procédés permettant de reconnaître qu'un terminal mobile se trouve sur un chemin à parcourir prédéterminé. Elle concerne en particulier des procédés utilisant des émissions de stations fixes utilisées dans les réseaux de téléphonie mobile.
ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Il est connu de calculer la localisation (coordonnées géographiques, par exemple le couple (la- titude, longitude)) du lieu où se trouve un terminal mobile en utilisant des stations fixes d'un réseau radio, puis de comparer cette localisation à celle de la zone dans laquelle se trouve le terminal mobile. Les solutions connues offrent une précision moins bonne que 300 mètres en moyenne pour les moins élaborées. Il s'agit de celles où l'on reconnaît simplement une cellule d'un réseau dans laquelle se trouve le terminal mobile, (ex : Cell—ID) . Elles offrent une précision inférieure à 50 mètres en moyenne pour les plus avancées telles que celles fondées sur la technologie OTD (Observed Time Différence) . Il s'agit de technologies dans lesquelles on prend en compte une différence de temps de latence entre des liaisons avec les différentes stations radio accessibles de l'endroit où se trouve le terminal mobile. Ces solutions présen-
tent cependant l'inconvénient de nécessiter des modifications importantes du réseau. On connaît aussi des solutions utilisées notamment en navigation aérienne ou maritime, dans les- quelles des appareils d'émission radio sous forme de balise et des appareils embarqués dédiés permettent de localiser l'appareil embarqué. On peut citer à ce sujet la triangulation goniométrique, les radio compas ou les TACAN, ou les systèmes de positionnement par satellite tel que le GPS (Global Positionnement System) ou encore le NAVSTAR. Par le document DE 101 18 777 on connaît un procédé de déteαmination de position d'un appareil radio mobile utilisant un réseau radio mobile avec une multi- tude de stations radio qui émettent des signaux radio recevables par l'appareil radio mobile. Le procédé comporte un étape préliminaire consistant en une mesure des signaux: de plusieurs stations radio en une multitude de lieux, dont la position géographique est connue avec précision. Typiquement ces mesures sont faites par un fournisseur de service, de façon à couvrir systématiquement toute une ville. Chaque mesure est un profil niveau de ^réception / fréquence, et ce profil est enregistré dans une banque de données de profils, dans la- quelle des informations de position sont associées à chaque profil. Au cours d'une phase d'exploitation, un appareil radio mobile, situé en un lieu dont la position est à déterminer, reçoit les signaux de plusieurs stations radio et il mesure un profil de stations dé- pendant du lieu. Le procédé consiste alors à déterminer la position par une comparaison du profil de stations reçu, avec les profils de stations de référence de la banque de données . On peut utiliser ce procédé de localisation pour reconnaître si un terminal mobile se trouve ou non sur
un chemin prédéterminé : Il faut comparer électroniquement la position du terminal, déterminée par ce procédé de localisation, avec une carte électronique du chemin, mémorisant les positions d'une suite de point consti- tuant le chemin prédéterminé . Ce procédé connu a pour inconvénient d'être très lourd à mettre en œuvre, puisqu'il implique de faire des mesures de niveau de réception / fréquence systématiquement sur un très grand nombre de points (typique- ment toute une ville) , en enregistrant avec précision la position du lieu pour chaque mesure. Il nécessite aussi de connaître avec précision les positions d'une suite de point constituant le chemin prédéterminé, par exemple en parcourant le chemin avec un récepteur GPS capable d'enregistrer une suite de positions.
EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention a pour but de proposer un procédé qui soit plus léger à mettre en œuvre, et qui permette néanmoins de savoir avec précision si un terminal mobile est ou non dans une aire ou sur un chemin prédéterminé, en faisant appel uniquement à des stations radio fixes a priori non prévues pour une telle localisation et ceci, au moins dans une forme basique de réalisation de l'invention sans modification logicielle ou matérielle des stations du réseau ou de serveur les pilotant. Le procédé selon l'invention permet aussi la détection de présence, d'entrée, ou de sortie, d'une zone prédéterminée ; et donc permet de réaliser d'autres applications, telles que par exemple la reconnaissance que le terminal mobile se trouve dans une
zone de tarification par exemple proche du domicile d'un abonné. L'invention apporte ainsi les solutions techniques pour cette application qui présente un intérêt commercial fort . Selon l'invention on décrit, dans une phase d'apprentissage, un chemin, par les caractéristiques du champ radio observé durant le parcours de ce chemin, en restant exclusivement sur ce chemin. Il n'est donc pas nécessaire d'arpenter systématiquement toute une ville, et il n'est pas nécessaire de connaître la position géographique de chaque point de ce chemin. Il n'est pas nécessaire, non plus, que le terminal ait reçu préalablement des informations sur les stations de base. Les caractéristiques du champ radio sont enregistrées périodiquement le long du chemin. Les caractéristiques du champ résultent des émissions radio produite par exemple par les stations d'un réseau de téléphonie mobile. On compare ensuite au cours de parcours d'exploitation du chemin les caractéristiques du champ observé le long de ce parcours, avec les caractéristiques enregistrées. On en déduit si le terminal est sur le chemin ou hors du chemin (mais on ne sait pas en quel point du chemin, ou de la ville) . Ce procédé est plus facile à mettre en œuvre mais permet néanmoins d'obtenir plus de précision que les solutions existantes car il évite le calcul de la localisation géographique du terminal mobile. Ce calcul nécessiterait des approximations (dispersions et calculs statistiques) et donc une perte importante d'information entraînant une perte de précision. Il convient de noter que lorsqu'il est parlé de chemin selon l'invention, il peut s'agir soit d'un parcours linéaire permettant d'aller d'un point de
départ à un point d'arrivée, soit d'un parcours sinueux permettant par exemple de balayer une grande partie d'un aire. Typiquement le chemin au sens propre sera le trajet suivi par un écolier pour se rendre du domicile à son école ou le chemin de retour. Le cas du chemin sinueux sera celui par exemple d'une aire de jeux qu'un enfant peut parcourir en tous sens sans sortir de l'aire. Dans la phase d'apprentissage le chemin pourra consister en un chemin parcourant l'aire par exemple en spirale ou selon des parcours rectilignes successifs, décalés les uns par rapport aux autres jusqu'à avoir parcouru sensiblement toute l'aire. Il pourra aussi consister en un chemin suivant tout ou partie des voies matérielles de circulation de l'aire. Dans tous les cas, l'enregistrement des données pendant la phase d'apprentissage est réalisé exclusivement sur le chemin. ' A toute ces fins l'invention est relative à un procédé de suivi d'un chemin à parcourir par un ter- minai mobile capable de recevoir des ondes électromagnétiques, ces ondes étant émises par une ou plusieurs stations d'émission, le suivi de chemin étant réalisé par une plate-forme d'exploitation, caractérisé 'en ce que le procédé comporte : A) une phase d'apprentissage, cette phase d'apprentissage comportant a) - un parcours initial de reconnaissance du chemin, au cours duquel est effectué, exclusivement sur le chemin, un enregistrement périodique dans une mémoire de parcours accessible par la plate-forme d'exploitation, de groupes successifs d'échantillons, un échantillon comportant au moins une valeur de chacune des fréquences reçues par le terminal mobile à chacune
des positions géographiques où se trouve le terminal mobile au moment de cet enregistrement périodique, et un niveau de réception associé à cette fréquence, un enregistrement périodique de rang k comportant un groupe k de pk échantillons, le nombre entier pk étant égal au nombre des fréquences différentes reçues lors dudit enregistrement, b) - une comparaison des niveaux reçus entre les pn échantillons enregistrés lors d'un échantillon- nage courant de rang n et les pr échantillons enregistrés lors d'un échantillonnage précédent de rang r, un critère de comparaison permettant de discriminer des groupes remarquables d'échantillons et des groupes ordinaires d'échantillons, B) une phase d'exploitation au cours de laquelle le terminal mobile parcours le trajet prédéfini cette phase d'exploitation comportant a) - un enregistrement périodique de groupes de Pj échantillons d'exploitation, de valeurs de fré- quence et de niveaux de réception associés à ces valeurs de fréquence, le nombre Pj d'échantillons étant égal au nombre de fréquences reçues lors de l'enregistrement d'exploitation de rang j, b) - une comparaison de chaque groupe d'échantillons d'exploitation avec au moins l'un des groupes remarquables d'échantillons, la comparaison produisant un résultat de comparaison positif si selon le critère de comparaison retenu pour la phase d'apprentissage, le résultat de comparaison conduit à dé- terminer que ledit groupe courant aurait été classé ordinaire, c) - une indication de présence relative au fait que le terminal mobile se trouve ou non sur le
chemin à parcourir en cas de résultat de comparaison positif et une indication d'absence dans le cas contraire, cette indication étant enregistrée, d) - une exploitation de une ou plusieurs des indications de présence ou absence enregistrées pour décider si le terminal mobile se trouve ou non sur le chemin à parcourir. Ainsi selon l'invention on crée des enregistrements successifs d'échantillons, chaque échantil- Ion correspondant à une fréquence reçue lors de cet enregistrement. Un échantillon d'enregistrement comporte pour une fréquence, une indication permettant de reconnaître qu'il s'agit de cette fréquence, par exemple un numéro de canal, et un niveau de réception. D'un point de vue matériel , on note que les parties mobiles de téléphone mobile sont déjà pourvues de moyens de réception pour balayer une ou plusieurs bandes de fréquence susceptibles d' être reçues en fonction des fréquences émises par les stations radio participant au réseau de téléphonie. Ces indications peuvent déjà apparaître sur un écran de la partie mobile, par exemple sous forme d'un numéro de canal pour la fréquence ou d'un coefficient représentatif du niveau de réception. Il n'est donc pas nécessaire de modifier sur ce point un termi- nal mobile. Par contre il faut que le terminal mobile soit équipé d' un processeur programmé pour mémoriser ces informations, dans une mémoire d'exploitation. La mémoire d'exploitation peut être soit une mémoire du terminal mobile, soit une mémoire extérieure, par exem- pie sur un serveur, accessible par la plate-forme d'exploitation. Un programme pour réaliser le procédé selon l'invention peut être mémorisé, de même dans une mémoire de la partie mobile, ou dans la plate-forme
d'exploitation. Lorsque le terminal mobile ne comporte pas tous les moyens de mémoire et ou de logiciel pour réaliser le procédé, alors il convient que le processeur soit programmé pour envoyer vers la plate-forme d'exploitation les données qu'il est prévu de traiter au niveau ce cette plate-forme et pour recevoir des données en provenance de la plate-forme. Dans un mode de réalisation du procédé le critère de discrimination entre un groupe ordinaire et un groupe remarquable est réalisé de la façon suivante : il convient tout d'abord qu'au moins un groupe remarquable ait été créé. Il pourra s'agir par exemple du premier groupe enregistré. La détermination d'un point remarquable suivant se fera par rapport à un groupe remarquable précédent-, par exemple le groupe remarquable immédiatement précédent . Par immédiatement précédent on veut dire que le groupe remarquable suivant et le groupe remarquable suivant auront des rangs de groupe remarquable r et r+1, respectivement. Le groupe courant d'enregistrement sera dit remarquable si l'une ou plusieurs des conditions suivantes sont réalisées . - selon une première condition le nombre de fréquences reçues pour le groupe courant qui sont iden- tiques à des fréquences reçues aussi pour le groupe remarquable de comparaison, est inférieur à un pourcentage a% fixé du nombre de fréquence reçu pour ledit groupe remarquable de comparaison, - selon une seconde condition le nombre de fréquences reçues pour le groupe courant, qui sont différentes des fréquences reçues lors dudit enregistrement remarquable de comparaison est supérieur à un
pourcentage b% fixé du nombre de fréquence reçu pour ledit groupe remarquable de comparaison, selon une troisième condition, il n'existe pas un pourcentage minimum c% de fréquences identiques entre le groupe remarquable de comparaison et le groupe courant pour lequel une variation de niveau de réception est inférieure à un seuil prédéterminé entre un niveau de réception associé à une fréquence du groupe courant et un niveau de réception associé à la même dite fréquence de 1 ' un des échantillons dudit enregistrement remarquable de comparaison. Le groupe sera dit ordinaire dans le cas contraire. C'est à dire si une ou plusieurs des conditions suivantes sont réalisées.- selon la première condition le nombre de fréquences re- çues pour le groupe courant qui sont identiques à des fréquences reçues aussi pour le groupe remarquable de comparaison, est supérieur au pourcentage a% fixé du nombre de fréquences reçues pour ledit groupe remarquable de comparaison, - selon la seconde condition le nombre de fréquences reçues pour le groupe courant, qui sont différentes des fréquences reçues lors dudit enregistrement remarquable de comparaison est inférieur audit pourcentage b% fixé du nombre de fréquences reçues pour ledit groupe remarquable de comparaison, selon la troisième condition il existe pour un pourcentage minimum c% de fréquences identiques entre le groupe remarquable de comparaison et le groupe courant une variation de niveau de réception, de préfé- rence en pourcentage, inférieure à un seuil prédéterminé entre un niveau de réception associé à une fréquence du groupe courant et un niveau de réception associé à
la même dite fréquence de l'un des échantillons dudit enregistrement remarquable de comparaison. Un exemple sera pris pour guider le lecteur dans les choix des valeurs des pourcentage a et b. Par exemple, pour le point remarquable de comparaison on a enregistré quatre échantillons correspondant à quatre fréquences de réception. Si a% est au minimum égal à 75% et strictement inférieur à 100%, alors le groupe courant sera remarquable si au moins une fréquence du groupe courant n'est pas identique a une fréquence du groupe remarquable de comparaison. Pour le même nombre quatre de fréquences reçues pour le point remarquable de comparaison, il faudra que b% soit au moins égal à 25% pour que l'apparition d'une fré- quence différente conduise à un groupe remarquable. Comme expliqué plus haut, dans le procédé selon l'invention, un groupe d'échantillons est discriminé comme remarquable par comparaison avec un groupe remarquable précédent. Ce critère n'est donc pas applicable pour un premier groupe remarquable. Pour le premier groupe remarquable, il pourra être décidé qu'il est constitué par le premier enregistrement réalisé ou encore par un choix d'un groupe d'échantillons parmi les i premiers groupes enregistrés, le choix résultant d'une comparaison des caractéristiques de niveau d'une fréquence identique figurant dans les i échantillons, ou de nombres de fréquences identiques ou différentes reçues au cours des i enregistrements. Dans un mode de réalisation le ou les groupe (s) de rang inférieur à n avec lequel ou lesquels une comparaison du groupe de rang n est effectuée pour déterminer que ledit groupe de rang n est ou non un groupe remarquable est ou sont un groupe ou des groupes
remarquables, un premier groupe remarquable de rang r le plus petit ayant été déterminé autrement que par une comparaison avec des groupes remarquables. Dans un mode de réalisation le premier groupe remarquable est le premier groupe enregistré. Dans un mode de réalisation la détermination d'un groupe remarquable est effectuée par une comparaison entre le groupe courant et le groupe remarquable précédent d'échantillons, ayant le rang r de groupe remarquable le plus élevé, c'est à dire comme vu plus haut le groupe remarquable immédiatement précédent . Dans un mode de réalisation la détermination d'un groupe remarquable est effectuée par des comparaisons successives deux à deux des échantillons des i derniers groupes consécutifs enregistrés le dernier groupe d'échantillons enregistré ayant un rang n, et le premier des i derniers groupes ayant le rang n-i, un ou plusieurs groupes remarquables pouvant résulter de cette comparaison. Dans un mode de réalisation le procédé comporte en outre une phase préalable d'enregistrement dans une mémoire d'exploitation accessible par la plate-forme d'exploitation, d'informations de corrélation relatives à chacune des stations d'émission qui peuvent être reçues à l'intérieur d'une grande zone géographique. Cette grande zone englobe au minimum une petite zone géographique dans laquelle se trouve le chemin à parcourir. Les informations de corrélation permettent seule, ou éventuellement en combinaison avec d'autres informations préenregistrées de corrélation, de corréler sur le chemin à parcourir, une fréquence reçue avec l'identité de la station d'émission de cette fréquence .
Dans ces conditions, le procédé comporte dans la phase d'apprentissage, une corrélation pour les groupes remarquables d'échantillons entre les niveaux et les fréquences re- çues d'une part, et les informations de corrélation enregistrées au cours de la phase préalable, cette corrélation permettant de relier chaque fréquence et niveau associé dudit groupe remarquable avec une identité de station les ayant émis. Cette information obte- nue à partir du groupe remarquable courant d'échantillons est enregistrée de façon additionnelle pour chacun des échantillons composant ensemble le groupe courant remarquable de pk échantillons. La phase préalable n'est en général pas une phase spécifique au procédé de l'invention, puisque les stations de réseaux de téléphonie mobile diffusent en général de telles informations telles qu'une identité globale de la station, permettant d' identifier la station et de lui adjoindre des valeurs relatives à des caractéristiques techniques ou géographiques de la station. Certaines de ces informations ne sont cependant pas accessibles par une carte de programmation qui peut être adjointe au terminal mobile pour réaliser une mémorisation ou des applications particulière, par exem- pie une carte SIM (Subscriber Identity Module) . Cette carte reçoit l'identification de la station du réseau qui est la cellule serveuse mais peut ne recevoir en ce qui concerne les autres stations que l'on peut recevoir, que la fréquence d'émission, le niveau de récep- tion et le code d'identification couleur qui permet de distinguer entre elles toutes les stations du réseau qui émettent sur la même fréquence. La carte SIM peut également recevoir des valeurs de coefficient Cl et C2
dont la valeur ou la variation de valeur est utilisée par le terminal mobile pour déterminer si un changement de cellule serveuse doit être effectué. Dans un mode de réalisation, comportant une phase préalable, l'une des informations de corrélation reçues par le terminal mobile est une information relative à l'identité d'une station qui rend un service particulier. Il pourra s'agir par exemple de l'identité de la station servant de cellule serveuse, c'est à dire qui est la station assurant un premier relais entre le terminal mobile et le reste du réseau. Dans ce cas, en plus des autres critères on pourra reconnaître comme remarquable un groupe où un tel changement de station qui rend ledit service particulier aura été reconnu. Dans un mode de réalisation comportant une phase préalable on enregistre au cours de cette phase préalable des valeurs ou des plages de valeurs de paramètres définissant ensemble un espace de contexte, et que au cours des phases d'apprentissage ou d'exploitation, on détermine une situation actuelle dans l'espace de contexte et l'on modifie la fréquence des enregistrements suivants en fonction de la situation actuelle dans l'espace de contexte. Les valeurs de plage de contexte pourront être par exemple, l'une ou plusieurs des valeurs ou plages de valeurs relatives aux paramètres ci-après valeurs résiduelles de charge de batterie du terminal mobile, des valeurs définissant une qualité de la localisation,
des plages de valeur de quantité de mémoire restante, Il convient de noter que l'espace de contexte peut être défini lors de la conception de l'application implémentant le procédé selon l'invention où la fréquence retenue pour les enregistrements pourra être une fonction de valeurs moyennes par exemple pour la charge résiduelle de la batterie, de la quantité de mémoire que l'on sait être disponible pour réaliser l'application et de la qualité que l'on veut attribuer au service et aussi par exemple d'une durée moyenne raisonnable des parcours qui seront exploités en utilisant l'application. Les prises en compte de la situation de contexte peuvent aussi être effectuées au cours de la phase d'apprentissage ou de la phase d'exploitation pour modifier par exemple la périodicité de la prise d'échantillons au cours de la phase d'apprentissage ou au cours de l'une des phases d'exploitation. Une nou- velle fréquence d'échantillonnage, fonction du Contexte et du profil radio au point remarquable de rang r, peut être calculée, enregistrée dans la mémoire d'exploitation pour le groupe remarquable d'échantillons de rang r et utilisée en phase d'exploitation pour trouver le groupe d'échantillons remarquable de rang r+l . Dans un mode de réalisation la phase d'apprentissage peut être étendue à plusieurs passages sur le chemin après l'enregistrement initial, de la fa- çon suivante : le mécanisme de détection de sortie de chemin utilisé en phase d'exploitation, dont il sera parlé plus loin plus en détail, est utilisé ici, mais lorsqu'une sortie de chemin est détectée, l'utilisateur
est interrogé pour savoir s'il se trouve ou non sur le chemin. S'il confirme qu'il se trouve bien sur le chemin à parcourir, l'interface invite l'utilisateur à cocher une réponse, si la réponse est affirmative, le seuil de variation de niveau est modifié pour les comparaisons de groupes courants avec ce groupe remarquable, afin que la comparaison entre le dernier groupe remarquable et ledit groupe courant soit positive. En option, la durée depuis le début du tra- jet lors de l'acquisition d'un groupe remarquable d'échantillons peut aussi être enregistrée dans la mémoire d'exploitation pour ledit groupe remarquable d'échantillons. Dans ce cas dans la phase d'exploitation dont il sera parlé plus loin, une comparaison en- tre un groupe courant d'échantillons et un groupe remarquable n'est déclarée positive que si non seulement une comparaison positive a été obtenue selon l'un des critères cités mais aussi si la durée écoulée entre le début du parcours et l'instant de l'échantillon courant est égale à la durée écoulée depuis le début du trajet lors de l'acquisition du groupe remarquable avec lequel une comparaison est positive augmentée ou diminuée d'une durée seuil. En règle générale 1 ' invention sera impie- mentée sous forme d'un programme informatique comprenant des moyens de code de programme informatique adaptés pour exécuter toutes les étapes du procédé lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. Ledit programme informatique sera incorporé sur un support exploitable par ordinateur. Il pourra aussi être incorporé sur plusieurs supports, chaque support contenant des instructions exploitables par ordinateur, ces instructions
étant adaptées pour exécuter une partie des étapes du procédé, et des instructions de liaison pour envoyer des données ou des instructions vers l'extérieur. De ce fait l'invention est aussi relative à un support ou ensemble de supports de données et d'instructions numériques, contenant ensemble un programme pour exécuter les étapes du procédé selon l'invention.
BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Un mode de réalisation de l'invention et des variantes seront maintenant décrits en regard des dessins annexés dans lesquels la figure 1 représente un ensemble de stations radios et une partie mobile d'un réseau GSM de téléphonie mobile, la figure 2 représente un ensemble de stations radios et un premier exemple de chemin à parcourir, la figure 3 représente un ensemble de stations radios et un second exemple de chemin à parcou- rir,
EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS
Le procédé a été implémenté sur un terminal mobile 2 d'un réseau GSM représenté schématiquement figure 1. Le terminal mobile est pourvu d'une carte SIM (Subscriber Identity Module) non représentée. De façon en elle-même connue une telle carte comporte un microprocesseur en liaison avec une mémoire et un interface permettant de rentrer des données ou un programme. Dans le mode de réalisation expérimental, le programme est enregistré localement sur la carte SIM. Il est naturellement possible d'enregistrer ledit programme ou au
moins une partie de celui-ci dans une mémoire éloignée et de prévoir l'envoi de données vers ladite mémoire à partir du terminal mobile. Le terminal mobile 2 a été représenté dans une position où il reçoit les émissions de trois stations radio la, lb, et le, faisant partie du réseau GSM. Sans modification de la partie mobile 2 équipée de la carte SIM, il est possible de recevoir et de mémoriser au niveau de cette carte, d'une part pour l'une des stations, par exemple la qui est la station ou cellule serveuse, une identité globale GIDa. Cette identité globale lorsqu'elle est corrélée à une table d'information permet de localiser géographiquement la cellule la. Pour les deux autres stations lb et le qui ne sont pas cellules serveuses, il est possible de recevoir et de mémoriser au niveau de la carte SIM le couple fréquence et information de couleur appelé aussi identification locale LIDb et LIDc respectivement. Comme expliqué plus haut cette information de couleur est une information permettant - de distinguer entre elles toutes les stations d'une zone géographique qui émettent sur la même fréquence. Naturellement il est prévu que deux stations qui émettent sur la même fréquence avec le même code couleur ne se trouvent pas dans la même zone géographique. Il est donc possible lorsqu'on connaît sensiblement la zone géographique où se trouve le terminal mobile par l'identification globale de la cellule serveuse, et d'autre part les identités locales des autres fréquences reçues, de détermi- ner l'identité globale des autres stations, telles que lb et le. La figure 2 représente un premier chemin à parcourir, entre deux points A et B . Sur la figure 2 le
chemin est linéaire et correspond au cas par exemple où l'on souhaite savoir qu'un enfant est bien sur le chemin qui mène de son domicile A à son école B. La figure 3 correspond à un second exemple de chemin à parcourir. Sur la figure 3 le chemin est également linéaire mais il est sinueux et l'on remarque que ce chemin est entièrement situé dans une aire par exemple carrée que l'on peut diviser en case réparties matriciellement en lignes et colonnes. Le chemin consiste à parcourir une première colonne, dans un sens, puis la colonne adjacente dans l'autre sens et ainsi de suite jusqu'à atteindre la dernière colonne. Dans l'exemple représenté on a en outre complété le chemin par un parcours semblable effectué selon les li- gnes de la matrice. Ce cas correspond au cas où l'on veut savoir par exemple qu'un enfant se trouve à l'intérieur d'une aire de jeux, qu'il peut parcourir en tout sens. Naturellement il n'est pas obligatoire que le chemin soit parcouru selon des lignes et des colon- nés, il ne s'agit que d'un exemple. En règle générale on parcourra les voies matérielles existant dans l'aire, par exemple les allées d'un parc. Dans le cas de la figure 2 et dans celui de la figure 3, le chemin se trouve dans une petite zone géographique Zl . Dans le mode de réalisation ici décrit, pour tirer avantage de la possibilité décrite plus haut de remonter aux identités globales lorsqu'on a les identités locales, on enregistre au préalable des données de corrélation. Ces données sont relatives à des stations radio la, lb, le ld et le. Ces stations sont au minimum celles qui couvrent une grande zone géographique Z2. Il convient que cette grande zone géographique Z2 englobe au minimum la petite zone Zl où se
trouve le chemin à parcourir. Ces données pourront aussi comprendre d'autres stations, couvrant une zone nettement plus importante que la zone Zl contenant le chemin, permettant ainsi de couvrir d'autres chemins dans d'autres petite zones appartenant à la grande zone couverte. Les données préalablement enregistrées sont dans l'exemple de réalisation ici décrit, les fréquences d'émission sous forme des numéros de canaux sur lesquels travaillent des stations radio, la, lb le ld et le, les identités globales et locales de ces stations ainsi que leur coordonnées géographiques. Ainsi en corrélant ces données avec les fréquences effectivement reçues et leur identifiant local reçu lors d'un enregistrement effectué en phase d'apprentissage, il sera possible de compléter l'enregistrement d'un échantillon d'un groupe remarquable relatif à une fréquence reçue par l'identité globale et la localisation géographique de la station reçue. Cette sous partie du procédé selon l'invention est à la portée de l'Homme Du Métier et ne sera pas plus avant décrite . On enregistre également des informations préalables de contexte sous forme de , Plages de valeurs résiduelles de charge de batterie du terminal mobile, des valeurs définissant une qualité de la localisation, des plages de valeur de quantité de mémoire restante, La phase d'apprentissage sera maintenant décrite. On part du point A. Une information selon laquelle on commence l'apprentissage d'un nouveau chemin est entrée par un utilisateur du terminal mobile 2 ainsi qu'une information relative au niveau de qualité
avec lequel on veut enregistrer le chemin. Une indication est également entrée pour discriminer un chemin linéaire correspondant à un parcours entre un point A et un point B d'un chemin sinueux correspondant à une aire. Ces informations sont entrées par l'intermédiaire d'un interface du terminal mobile. Un premier enregistrement des fréquences reçues et de leur niveau de réception est effectué et enregistré. On enregistre une information distinguant l'identité de la cellule ser- veuse. On enregistre la valeur des coefficients de sélection de cellule serveuse Cl et C2. Dans le programme ici décrit, ce premier enregistrement est arbitrairement déclaré enregistrement remarquable . Ainsi un échantillon du premier enregistre- ment ou généralement d'un groupe remarquable, contient pour chaque station reçue, une identité globale de la station, une valeur du niveau de réception, une indication par exemple sous forme de la valeur d'un bit selon laquelle la cellule est serveuse ou non (La cellule est dite serveuse lorsqu'elle est effectivement utilisée pour une liaison radiotéléphonique à l'instant considéré). Le groupe d'échantillons est identifié par exemple par un numéro, un pour le premier, r pour le groupe remarquable d'échantillons de rang r, par une durée écou- lée depuis le début de l'enregistrement, 0 pour le premier enregistrement, la durée écoulée depuis le début du parcours pour le groupe remarquable d'échantillons de rang r, et enfin par une valeur des coefficients Cl et C2 utilisés pour la sélection de la cellule ser- veuse. Dans une première implémentation, le groupe d'échantillons courant est stocké en mémoire tampon. Si la comparaison au dernier groupe remarquable ne conduit
pas à déclarer ce groupe comme remarquable, il est effacé et remplacé par le groupe d'échantillons suivants, sinon il devient groupe remarquable et est copié dans la mémoire permanente des groupes remarquables Cette manière permet de minimiser la place mémoire utilisée. Dans une deuxième implémentation, tous les échantillons sont stockés, et les groupes remarquables sont dotés d'un drapeau. Le drapeau de signalisation de groupe remarquable est destiné à être utilisé pour pro- céder par exemple en fin de phase d'apprentissage ou périodiquement au cours de la phase d'apprentissage à l'effacement des groupes ordinaires d'échantillons. En fonction du niveau de qualité avec lequel on veut enregistrer le chemin à parcourir et de la charge batterie restante, le programme détermine une fréquence avec laquelle des échantillons suivants seront enregistrés. On enregistre l'échantillon suivant à un instant dépendant de la fréquence ainsi déterminée. Pour chaque groupe d'échantillons enregistré, On détermine s'il s'agit d'un enregistrement remarquable ou ordinaire et pour cela, on identifie les stations reçues, on compare le niveau de réception reçu pour le groupe courant d'échantillons avec le niveau reçu pour la même station pour le groupe remarquable précédent d'échantillons. Si pour un pourcentage minimum c% des stations reçues à la fois lors de l'enregistrement du groupe remarquable précédent d'échantillons et pour le groupe courant la différence de niveau en pourcen- tage entre le niveau enregistré pour le groupe remarquable d'échantillons précédent et le niveau enregistré pour le groupe courant d'échantillons est inférieure à un seuil prédéterminé, le groupe courant d'échantillons
est déclaré ordinaire, sinon il est déclaré remarquable. Les valeurs du seuil et de c dépendent du niveau de réception pour la fréquence considérée, un groupe courant d'échantillons déclaré remarquable peut être marqué par un drapeau . On remarque que dans la phase d'apprentissage qui vient d'être décrite, le premier groupe d'échantillons est déclaré remarquable et que les autres groupes remarquables sont obtenus par des comparaisons entre le groupe courant d'échantillons et le groupe remarquable précédent . Selon une variante de réalisation de la phase d'apprentissage, on peut enregistrer un nombre prédéterminé i de groupes d'échantillons. Le nombre i est un nombre qui est au minimum égal au nombre de groupes pour lequel il est estimé que l'on doit disposer d'un groupe remarquable. Le nombre i peut n'être fixé que par sa valeur minimum, sa valeur réelle étant fixée de façon logicielle en fonction de la place dis- ponible dans la mémoire d'exploitation et de la situation dans l'espace de contexte. On fait des comparaisons sur les i groupes de niveaux pour les fréquences dont les niveaux apparaissent dans les i groupes, on note les groupes pour lesquels une ou plusieurs nouvel- les fréquences sont apparues ou ont disparu par rapport au groupe précédent, ainsi que les valeurs des coefficients Cl et C2. On choisit les groupes remarquables parmi les i groupes selon la méthode de sélection de la présente invention, en effectuant des itérations en augmentant ou diminuant les seuils pour diminuer ou augmenter si besoin le nombre de groupes remarquables figurant parmi les i groupes...
Après les enregistrements de groupes remarquables de la façon indiquée ci -dessus on dispose sur les i enregistrements d'un certain nombre de groupes remarquables . On compte alors les nombres de groupe ordinaires de groupes subsistant entre les différents intervalles entre groupes remarquables consécutifs et si un nombre de groupes ordinaires dans l'un de ces intervalles est supérieur à un seuil, qui est prédéterminé en fonction du coefficient de qualité, alors on examine à nouveau les niveaux des différentes fréquences reçues dans cet intervalle, ainsi que les valeurs des coefficients Cl et C2 , et l'on ajoute dans l'intervalle un groupe remarquable basé sur le résultat de cette compa- raison. On renouvelle les mêmes opérations sur i autres enregistrements si une entrée indiquant la fin du parcours d'apprentissage n'a pas été reçue au travers de l'interface. A la fin de la phase d'apprentissage on dispose d'un enregistrement de groupes remarquables. Ces groupes remarquables vont être utilisés pour reconnaître que le terminal mobile se trouve ou non sur le chemin à parcourir lors de la phase d'ex- ploitation. En phase d'exploitation, l'application de suivi de chemin est démarrée soit manuellement par l'utilisateur du mobile ou un autre utilisateur relié au mobile à travers le réseau, soit automatiquement par un programme de gestion d'agenda de suivi de chemin qui réveille l'application avec l'identifiant du chemin à contrôler au jour et heure voulus, ce programme de gestion se trouvant sur le mobile, sur un serveur ou sur
un autre mobile relié au mobile à travers le réseau. Au cours de la phase d'exploitation, le terminal mobile parcours le trajet prédéfini. Cette phase d'exploitation comporte a) - un enregistrement périodique de groupes de Pj échantillons d'exploitation, de valeurs de fréquence et de niveaux de réception associés à ces valeurs de fréquence, de l'identité des cellules dont proviennent les fréquences reçues, cette identité étant déterminée par les informations de corrélation préalablement enregistrées, l'identité de la cellule serveuse, les niveaux des coefficients Cl et C2. Le nombre Pj d'échantillons est égal au nombre de fréquences reçues lors de l'enregistrement d'exploitation de rang j. La périodicité est de préférence la même que lors de la phase d'apprentissage. Elle peut cependant être différente, notamment fixée en fonction de la situation actuelle de contexte et des données préalables de contexte . L'environnement radio correspondant à chaque groupe d'échantillons enregistré au cours de la phase d'exploitation est comparé à celui d'un ou éventuellement de plusieurs groupes remarquables acquis lors de la phase d'apprentissage et mémorisé dans la mémoire d'exploitation. Cet ensemble de groupes remarquables peut être composé de : tous les groupes remarquables enregistrés du chemin à parcourir. Ce cas correspond à celui décrit en liaison avec la figure 3, où l'on recherche si le terminal mobile est à l'intérieur d'une aire prédéfinie, ou bien au premier groupe remarquable du trajet enregistré et si le résultat n'est pas positif,
c'est à dire s'il ne correspond pas à un résultat de comparaison permettant d'aboutir à une indication selon laquelle le terminal mobile est sur le trajet, on compare de plus le groupe courant au groupe remarquable de rang 2 et éventuellement à chacun des groupes remarquables allant du rang 2 au rang 2 + s . Ce cas correspond au cas où le top départ aurait été donné avec retard. Il est ainsi vérifié que le terminal se trouve sur le chemin à parcourir, mais pas nécessairement au début de ce chemin. Si une comparaison du groupe courant est positive pour un groupe remarquable de rang r il est supposé que le terminal mobile se trouve entre le groupe remarquable de rang r et le groupe remarquable de rang r+1. Lorsque la comparaison d'un groupe d'échantillons avec le groupe de rang r cesse d'être positive, on fait la comparaison avec le groupe de rang r+1 et éventuellement avec les groupes de rang r+l+s, jusqu'à retrouver une comparaison positive. On recommence alors le suivi du chemin à parcourir pour le groupe pour lequel une comparaison positive a eu lieu. Ainsi on voit que le nombre s de groupes remarquables avec lesquels on compare le groupe courant en phase d'exploitation est une fonction du décalage temporel admissible entre 1 ' instant réel de départ et l'indication de ce départ au terminal ou au réseau, et une fonction des écarts de vitesse de parcours entre les vitesses de parcours en phases d'acquisition et d'exploitation. Si la comparaison aux s+1 ou tous les groupes remarquables suivant le cas ne permet pas de conclure à une indication positive de présence du terminal mobile en un point du chemin à parcourir, et se-
Ion la qualité de service on peut : Soit conclure immédiatement que le terminal mobile ne se trouve pas sur le chemin à parcourir, soit noter une indication de non présence sur le parcours. L'indication de non présence sur le parcours est dans le mode préféré de réalisation complétée par le rang q du dernier enregistrement remarquable avec lequel une comparaison d'un groupe courant a été positive. Ensuite, Un nombre p de comparaisons à tout ou partie des groupes remarquables est effectué. Si toutes les comparaisons sont négatives, on conclut que le terminal ne se trouve pas sur le chemin, sinon, on reprend le suivi de chemin à partir de la première comparaison positive, p est fonction de la qualité de ser- vice demandée. Alternativement, on recommence les comparaisons pour un ou plusieurs groupes courants suivants. La" comparaison d'un groupe courant suivant immédiatement un groupe courant pour lequel une indication de non présence sur le parcours a été enregistrée est faite avec tous les groupes remarquables de préférence en partant du groupe remarquable de rang q du dernier enregistrement remarquable avec lequel une comparaison d'un groupe courant a été positive. Si une comparaison positive est obtenue, le ou les groupes remarquables pour lesquels la comparaison est positive sont notées et une indication positive de présence est enregistrée pour le groupe courant suivi des rangs des groupes remarquables pour lesquels une comparaison positive a été obtenue. La comparaison est recommencée ainsi pour h groupes courants consécutifs suivant un groupe courant pour lequel aucune indication de présence sur le chemin à parcourir n'a été obtenue.
Après l'enregistrement des résultats des comparaisons des h groupes courants consécutifs on regarde si un rapport entre le nombre des indications positives et le nombre h des groupes est supérieur à un seuil prédéterminé, s'il ne l'est pas on conclut à une non présence du terminal mobile sur le chemin à parcourir. Si le rapport est supérieur au seuil prédéterminé on regarde si dans la succession des groupes ayant conduit à une indication positive il existe une pro- gression cohérente du rang des groupes remarquables. Une progression du rang des groupes remarquables est dite cohérente si on retrouve le même groupe remarquable pour tous les groupes ayant conduit à une indication positive, ou si on observe une progression de la valeur du rang des groupes remarquables de même sens que la progression du rang des h groupes courants . Si une telle configuration existe alors il est décidé que la partie mobile est sur le parcours. Les indications négatives sont effacées. Les comparaisons des groupes courants sont reprise avec le groupe remarquable de rang le plus élevé de la progression. Si la progression du rang des groupes remarquables n'est pas cohérente mais erratique, c'est à dire si par exemple on ne trouve pour les indications positives des h groupes, que des rangs de groupes remarquables ni constant, ni progressant de façon régulière, mais par exemple augmentant puis diminuant, ou diminuant de façon constante, on conclut que les indications positives sont dues à des coïncidences et il est déclaré que le terminal mobile ne se trouve pas ou ne progresse pas de la façon attendue sur le chemin à parcourir. Une description des résultats de comparai-
son entre un groupe courant enregistré au cours de la phase d'exploitation et un groupe remarquable conduisant à une indication positive de présence ou à une indication négative sera maintenant effectuée. Un résul- tat positif conduit à une indication de présence positive. Lorsqu' aucun résultat de comparaison entre un groupe d'échantillons courant et un groupe remarquable n'est positif on obtient une indication négative de présence . Le résultat de la comparaison entre un groupe courant d'échantillons et un groupe remarquable est en phase d'exploitation, positif, si les mêmes critères qui ont été utilisés en phase d'apprentissage pour l'acquisition des points remarquables, ne sont pas vérifiés. Autrement dit, si selon la combinaison de conditions retenue en phase d'apprentissage, un groupe courant d'échantillons a été déclaré non ordinaire, c'est à dire remarquable, en phase d'exploitation la reconnaissance qu'un point est ordinaire selon ces mê- mes critères conduira à ce qui est appelé un résultat positif de comparaison. Un tel résultat positif constitue une indication positive de présence sur le chemin à parcourir. Dans le mode de réalisation ici décrit les valeurs des pourcentage c%, et seuil % sont ajustés automatiquement en fonction du niveau de réception. Pour un niveau de réception comprise entre 10 et 25, un seuil typique suit une courbe de la famille suivante (Nombre de stations, famille de valeurs de seuil typi- que en % de variation) : (2, 3-5%), (3, 7-20%), (4, 20- 40%) , (7, 35-60%) . Il a été vu plus haut que dans le mode de réalisation particulier ici décrit le procédé comporte
une phase préalable d'enregistrement de données de corrélation et de données de contexte. Ces données de contexte contiennent un coefficient relatif à la qualité du service. Dans ce cas, les valeurs des pourcenta- ges a% et b% sont ajustées en tenant compte également de la valeur du coefficient relatif à la qualité du service . Il convient de noter que selon le procédé, lors de la phase d'apprentissage, le premier groupe courant enregistré dans une zone d'ombre, c'est à dire une zone pour laquelle aucune station n'est reçue, est un groupe remarquable puisque le nombre de station identiques reçu sera inférieur au seuil fixé. De même le premier groupe d'échantillons enregistré après la sortie de la zone d'ombre sera un groupe remarquable puisque le pourcentage de fréquences différentes par rapport au groupe remarquable précédent sera supérieur au pourcentage fixé. Dans le mode préféré de réalisation du procédé selon l'invention, lorsque le nombre de fréquences reçu devient égal à 0, un compteur de groupes d'échantillons enregistrés est enclenché. Lorsque le nombre de fréquence reçues est de nouveau différent de 0, le compteur est arrêté. Selon l'invention' si un nombre q présent dans le compteur est supérieur â une valeur fixée prédéterminée, alors une alarme est lancée selon laquelle la zone d'ombre est trop grande. Le nombre q peut être fixé ou être calculé en fonction de la valeur de service présente dans les informations de contexte. Les informations de zone d'ombre peuvent être collectées. Sur la base de l'information collectée par les groupes remarquables d'entrée et sortie de zone d'ombre, et à travers l'usage des informations de la
base de données des stations, la localisation géographique des zones d'ombre peut être déterminée, ce qui permet à un opérateur d'identifier la présence et le lieu des zones d'ombre et d'ainsi améliorer la couver- ture de son réseau grâce aux utilisateurs d'une application utilisant la méthode proposée, qui deviennent tous ainsi des testeurs de la qualité de service du réseau. Ainsi selon ce mode de réalisation de 1 ' in- vention, on tient un compte du nombre de fréquences reçues pour chacun des groupes courants d'échantillons et que si ce nombre tombe à 0, dénotant que l'on se trouve dans une zone d'ombre du réseau de téléphonie on incré- mente un compteur des groupes d'échantillons courants pour lesquels ce nombre est égal à 0 et que après le premier groupe d'échantillons courants pour lequel le nombre de fréquences reçues est supérieur à 0 , on émet en" direction d'un opérateur du réseau un message de détection de zone d'ombre. L'acquisition des chemins peut être faite par un ou des terminaux autres que celui ou ceux utilisés dans la phase d'exploitation. Les chemins acquis sont communiqués, par exemple par le biais du même réseau radio, au serveur ou terminaux en charge de la phase d'exploitation. Cette configuration permet par exemple aux directeurs de magasin d'une chaîne de magasins d'enregistrer avec leur téléphone mobile une aire correspondant à la proximité de leur magasin. La description des zones est ensuite téléchargée sur les mo- biles de clients potentiels intéressés par le biais du réseau. Ensuite, une application sur le mobile se réveille à intervalles réguliers, échantillonne l'environnement réseau puis compare le groupe
d'échantillons obtenu aux différents groupes remarquables téléchargés, selon la méthode de l'invention. Si une des comparaisons est positive, l'application envoie un message à un serveur qui renvoie en retour au mobile en proximité d'un magasin de l'information sur les promotions en cours. Ainsi selon ce mode de réalisation et d'utilisation de l'invention, des points remarquables couvrant une aire prédéterminée sont enregistrés, la phase exploitation du procédé de l'invention est réveillée de façon périodique, par exemple entre certaines heures, et des informations sont transmises au terminal mobile si l'application du procédé selon l'invention conduit à considérer que le terminal mobile se trouve dans ladite aire. Dans le mode de réalisation préféré, il est de plus prévu de prendre en compte les évolutions du réseau qui peuvent intervenir entre la fin de la phase d'apprentissage et l'instant courant. Ces évolutions sont généralement de trois sortes : - Changement d'identifiant local des cellules participant au réseau, par exemple : couple (canal, BSIC) du réseau GSM, qui n'est uni- que que dans une petite région géographique - Addition de nouvelles cellules, - Retrait de cellules existantes.
Le procédé proposé s'adapte aux changements d'identifiants locaux de la manière suivante : Dans la phase d'apprentissage, pour chaque groupe remarquable, une aire de proximité de la cellule identifiée par son identifiant global est définie à
partir de ses coordonnées géographiques ( a ya) • Ces coordonnées sont accessibles dans les informations enregistrées au préalable. Dans cette aire, les identifiants locaux des autres cellules qui constituent des groupes d'échantillons sont uniques et grâce aux informations enregistrées au préalable les identifiants globaux de ces cellules sont ajoutés à chacun des échantillons du groupe. En pratique pour les cas des réseaux GSM et GPRS, l'aire de proximité peut être définie par exemple par un disque de rayon 6 km ou par un carré de 6 km de côté dont le centre est la cellule identifiée par son identifiant global. Dans la phase d'exploitation, tous les identifiants locaux des identifiants globaux du trajet considéré peuvent être mis à jour à partir des mises à jour d'une base de donnée des informations du réseau pour mettre à jour les informations préalables enregistrées. Ainsi pour un changement d'identifiant local la mise à jour est effectuée par une connexion aux infor- mations de réseau diffusée sur le réseau. Si lors de la phase d'exploitation, une comparaison entre un groupe courant d'échantillons et un groupe remarquable est positive mais qu'il est constaté lors de la comparaison qu'une ou plusieurs nouvel - les cellules sont reçues, alors ces nouvelles cellules font l'objet d'échantillon additionnels ajoutés- au groupe remarquable avec lequel la comparaison du groupe courant est faite, assurant ainsi la maintenance dudit groupe remarquable. De façon optionnelle, une vérifica- tion de la base de donnée de réseau peut être effectuée : - Si les nouvelles cellules sont référencées dans la base de donnée de réseau mais que leur localisa-
tion dans la base n'est pas en proximité du chemin à parcourir, une indication d'anomalie est émise ,
Si, en phase d'exploitation la comparaison entre un groupe d'échantillons courant et un groupe remarquable est positive et si de plus lors de cette comparaison une ou plusieurs cellules, vues en phase d'apprentissage, ne sont pas vues en phase d'exploitation, alors ces cellules peuvent être suppri- mées des informations du chemin à parcourir enregistré, assurant ainsi la maintenance de celui—ci . De façon optionnelle, une vérification de la base de données réseau peut être effectuée : si les cellules non vues sont toujours présentes dans la base, une anomalie est signalée. Une variante du procédé selon 1 ' invention sera maintenant décrite. Il a été vu plus haut que dans le mode actuel de réalisation, le procédé est implémen- té sous forme d'un logiciel dans une carte SIM de la partie mobile d'un téléphone mobile participant au réseau GSM. En un point géographique couvert par le réseau, le nombre 'de stations qui peuvent être reçues peut aller jusqu'à 32. Les informations sur les fréquences, sous forme de numéros de canaux et les niveaux de réception ou la valeur des coefficients Cl, C2 , ne sont accessibles à la carte SIM que pour un petit nombre de ces fréquences qui sont effectivement reçues, par exemple de l'ordre de sept ou moins. Par contre un faible déplacement, ou un simple temps d'attente, peut suffire à changer l'identité de stations qui sont accessibles à la carte SIM. Ainsi par exemple à un instant tl, la carte SIM enregistrera six stations SI à S6. Quelques secondes ou quelques mètres plus loin, il
est possible que 1 ' identité et les niveaux qui seront transmis à la carte SIM concerne les stations SI à S4 et deux autres stations S7 et S8. Cette particularité n'est pas nécessairement limitée au réseau GSM. La va- riante de réalisation de l'invention qui va être décrite met à profit cette particularité pour augmenter la fiabilité des indications de présence ou absence. Selon cette variante, au lieu de comparer entre eux des groupes d'échantillons, on compare entre eux des ensembles de groupes d'échantillons en rafale. Pour cela, au cours de la phase d'exploitation ou au cours de la phase d'apprentissage ou au cours à la fois des phases d'exploitation et d'apprentissage, pour chaque enregistrement périodique de routine d'exploitation de groupes d'échantillons on effectue un ensemble d'enregistrement en rafale. Un enregistrement en rafale est un enregistrement qui est effectué de façon périodique mais avec une fréquence beaucoup plus grande, et donc une période beaucoup plus courte que la période d'enre- gistrement de routine. Il convient toutefois que la période d'échantillonnage de rafale reste supérieure à la période de re-selection du réseau. Cette période est en GSM de l'ordre de cinq secondes. Par exemple si la période d'enregistrement de routine est de 60 secondes, la période d'enregistrement en rafale pourra être de l'ordre de cinq à dix secondes. Pour chacun des groupes d'échantillons d'une rafale, on enregistre comme dans le cas d'un enregistrement périodique de routine, les fréquences re- çues, les niveaux de réception correspondant à ces fréquences, et éventuellement les coefficients Cl, C2. Pour chacune des fréquences se trouvant au moins une fois dans l'un des q groupes, on détermine au
moins un niveau Rx qui peut être l'un parmi un niveau minimum de réception Rmin, un niveau maximum de réception Rmax, et un niveau moyen Rm. Le niveau minimum de réception Rmin, par exemple est pour une fréquence que l'on retrouve par exemple dans un nombre 1 inférieur à q, des q groupes d'échantillons de la rafale, le niveau de réception qui est le plus faible des 1 niveaux. Le niveau maximum de réception Rmax est le niveau le plus élevé des 1 niveaux. Le niveau moyen Rm est obtenu en faisant la moyenne des 1 niveaux. On peut faire de même pour les coefficients Cl et C2. Les niveaux ainsi obtenus sont des niveaux Rx ou Cx, qui sont des niveaux de la rafale. On enregistre cette ou ces valeurs de ni- veau de réception Rx ou Cx pour ladite rafale. Si par exemple, au cours de la phase d'apprentissage, l'enregistrement des groupes remarquables est effectué en rafale, on va pour la détermination d'un ensemble de groupes remarquables suivant comparer la valeur Rx de l'ensemble courant de groupes en rafale avec la valeur Rx de même nature de l'ensemble de groupes remarquables précédent . Cela suppose comme dans le cas général qu'un premier ensemble de groupes remarquables a été déterminé. Un ensemble de groupes courants en rafale est déclaré ordinaire par opposition à remarquable par comparaison au dernier ensemble de groupes remarquables enregistré si l'une au moins ou une combinaison des conditions ci -après est remplie : selon une première condition de comparaison d'ensembles de groupes en rafale, - le nombre de fréquences reçues pour l'ensemble de groupes courants qui sont identiques à des
fréquences reçues pour ledit ensemble remarquable de groupes précédent, est supérieur à un pourcentage a% fixé, selon une seconde condition, - le nombre de fréquences reçues pour 1 ' ensemble de groupes courants, qui sont différentes des fréquences reçues pour ledit ensemble remarquable de groupes précédent de comparaison est inférieur audit pourcentage b% fixé, selon une troisième condition, - il existe pour un nombre t inférieur ou égal au nombre de fréquences présentes à la fois dans l'ensemble de groupes en rafale courant et dans l'ensemble de groupes en rafale remarquable précédent, une variation de niveau de réception inférieure en pourcentage à un seuil prédéterminé d% entre un niveau de réception associé au groupe courant et un niveau de réception de même nature associé audit groupe remarquable de comparaison. Lorsque à la fois des phases d'apprentissage et d'exploitation font l'objet d'enregistrements de groupes en rafale, les comparaisons de niveau entre un groupe courant et l'ensemble remarquable précédent de groupes se font entre niveaux de même nature. Par exemple un niveau Rmin courant avec un niveau Rmin de 1 ' ensemble remarquable . Lorsque l'un seulement des enregistrement se fait en avec ensemble de groupe en rafale, il est admis que la valeur de niveau associé à une fréquence selon l'enregistrement de routine est à la fois la valeur minimum, moyenne et maximum. De préférence, le niveau de seuil d% et le nombre t sont une fonction de la valeur du niveau de
réception Rx de comparaison du groupe remarquable de comparaison.