REVETEMENT DE SOLS ET DE MURS AVEC EFFETS DE BRILLANCE CONTRASTES
L'invention se rattache au secteur technique des revêtements de sols et de murs et plus particulièrement aux effets rendus de brillance, caractéristique particulière pour la valorisation des effets de relief et d'esthétique recherchés.
La multiplicité de revêtements de sols et de murs existant sur le marché répond à des exigences de clientèle aux goûts variés recherchant des effets de reliefs, et des dessins ayant notamment des rendus très réalistes pouvant être obtenus par des effets mats et brillants différents.
Pour mettre en œuvre de tels revêtements, différentes technologies existent. On connaît, par exemple, le brevet WO 99/39042 qui décrit des revêtements de sols et de murs à effets de brillance contrastés contenant une ou des couches avec des particules telles que de l'alumine. Ce procédé décrit implique l'utilisation d'une résine réticulable à base d'uréthane. Ce procédé exige un grainage chimique et prévoit une couche de revêtement partielle appliquée au rouleau sur les reliefs du produit et présentant une différence de brillant pour créer un effet contrasté. En pratique, cette technologie est délicate à mettre en œuvre.
On connaît aussi, par le brevet Européen n° 1149712, un procédé de production de revêtements de sols et de murs à effets de décor de brillance différentiel aux termes duquel on produit un revêtement sous-jacent et on réalise des effets de brillance par des dépôts différenciés sans recouvrement
total d'au moins deux couches de protection de caractéristiques différentes, en registre ou non avec le décor sous-jacent. La technique décrite dans le brevet précité présente des inconvénients en ce qu'elle requiert au moins deux étapes en sur-impression avec, au minimum, deux couches de brillance différentes de satiné et brillant par exemple. Par ailleurs, les produits utilisés, selon ce procédé exploité, font apparaître un grave défaut, à savoir la difficulté de cadrage par le registre des zones des surimpressions par rapport au décor à obturer ou à laisser apparaître en fonction des effets recherchés. Cela se perçoit par un désalignement des effets de masquage. Par ailleurs, les formes géométriques des dessins ou des motifs à reproduire avec les effets de brillance différenciés sont limitées aux formes basiques géométriques de part la conception des registres. On est par ailleurs confrontés à un problème de détérioration par suite de l'usure et l'encrassement. En effet, la couche de protection supérieure peut être détériorée et les aspects esthétiques recherchés initialement détruits ou supprimés partiellement ou totalement.
Le but recherché, selon l'invention, est de remédier à ces inconvénients en proposant un nouveau procédé de mise en œuvre simplifié et qui garantisse l'obtention d'une finition constante de grande qualité et de reproductivité.
Un autre but recherché, selon l'invention, est de mettre en œuvre un nouveau procédé qui s'affranchisse des contraintes, des formes et dimensions des dessins et motifs contribuant ainsi à élargir, de manière substantielle et quasiment illimitée, le choix des dessins et motifs.
Un autre but recherché est de s'affranchir de tout problème de désalignement.
Ces buts et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description.
Selon une première caractéristique, le procédé est remarquable en ce qu'il comprend :
- un premier ensemble (Gl) composé de une ou plusieurs couches de revêtement plastique du sol à protéger,
- un second ensemble (G2) récepteur de particules réfléchissantes et permettant une réflexion de la lumière, lesdites particules étant réparties de manière homogène ou quelconque, au moins un moyen de masquage rapporté ou projeté sur la face supérieure dudit second ensemble en définissant des zones opaques, des zones translucides, des zones transparentes ou des zones exemptes de masquage, et en ce que la liaison entre les premier et second ensembles est assurée par un moyen quelconque. - un troisième ensemble (G3) de surface recouvrant le second ensemble à des fins de protection des masques obtenus.
Pour fixer l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux figures des dessins où :
- La figure 1 est une vue à caractère schématique d'un revêtement de sol ou de mur mettant en œuvre le procédé de l'invention dans une
première variante de réalisation, le masquage étant réalisé par la technologie d'impression.
- La figure 2 est une vue à caractère schématique d'un revêtement de sol ou mur mettant en œuvre le procédé de l'invention dans une seconde variante de réalisation, le masquage étant réalisé par la technologie d'impression.
Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux figures des dessins.
Le revêtement de sols ou murs réalisé en matériau plastique comprend, selon l'invention, au moins trois ensembles de couches, à savoir:
- un premier ensemble (Gl) composé de une ou plusieurs couches de revêtement plastique du sol, mises en œuvre de manière connue comme une face d'envers et une ou des couches additionnelles de toutes caractéristiques, par tous procédés de fabrication connus.
- un second ensemble (G2) récepteur de particules réfléchissantes et permettant la réflexion de la lumière et pouvant recevoir des masquages.
- un troisième ensemble (G3) de surface recouvrant le second ensemble (G2) sur tout ou partie de sa surface à des fins de protection des masques obtenus.
Le second ensemble peut être constitué par exemple par une couche de plastisol, ou autres matières, et ce par tout procédé de fabrication connu.
Lesdites particules réfléchissantes peuvent être apportées soit directement dans la masse de la couche de plastisol, soit posées par saupoudrage ou projection en surface de ladite couche de plastisol, soit posées par impression. Ces particules sont métalliques ou autres pour assurer l'effet de réflexion de lumière recherché.
Selon l'invention, lesdites particules réfléchissantes sont susceptibles d'être masquées en une ou plusieurs zones par un moyen de masquage spécifique qui permet de faire varier, selon les besoins et les effets recherchés de contraste, en mat ou brillant, l'apparence finale du revêtement.
Ainsi, selon l'invention, et dans une première variante, le moyen de masquage peut être une couche transparente, translucide ou opaque, colorée ou non, contenant des particules ou non, et déposée par impression, ou autre technique, ou un film pré-masqué. Cette couche peut présenter des zones opaques, des zones translucides, des zones de transparence ou des zones où il n'y a pas de masques. Nous les avons représentées successivement Zl, Z2, Z3, Z4. On crée ainsi des effets variés de brillance sans être limités dans le choix des formes, contours et dimensions de chacune des zones précitées. En variante, le moyen de masquage peut être mis en œuvre par une simple impression opaque ou translucide par apport de projections ou saupoudrage, des zones non réceptrices d'impression opaques translucides, restant directement apparentes extérieurement.
On a représenté, figure 2, une variante de réalisation de l'invention dans laquelle on a voulu accentuer la mise en valeur d'effets de reliefs. Pour cela, le premier ensemble (Gl) est établi de manière connue avec une ou plusieurs couches, comme indiqué précédemment.
Le second ensemble (G2), récepteur de particules réfléchissantes, présente une structure en couche du type mousse avec la mise en œuvre en surface apparente, à l'opposé du premier ensemble, avec des effets de plans successifs étages grâce à l'utilisation d'agents inhibiteurs ou catalyseurs d'expansion connus en soi. On obtient ainsi, dans l'exemple illustré, une succession de plans à des niveaux différents et pouvant avoir des formes et dimensions variées. Les particules réfléchissantes sont réparties de manière homogène ou non dans toute la surface de la structure en couche ou dans son épaisseur.
Par ailleurs, comme précédemment, un moyen de masquage permet de différencier des zones opaques, translucides, transparentes et des zones exemptes d'impression. Le moyen de masquage peut être une couche de surface ou vernis ou être constitué par de simples impressions projetées ou par saupoudrage sur les endroits à masquer.
Le troisième groupe d'ensemble (G3) peut être établi sous forme de film ou couche pour recouvrir le second groupe d'ensemble (G2) à des fins de protection et de maintien des masques obtenus. L'épaisseur de ce groupe d'ensemble (G3) est variable selon les besoins.
Sans sortir du cadre de l'invention, les groupes d'ensemble (G2) et (G3) peuvent constituer un ensemble unique globalisant l'ensemble des propriétés propres à chaque ensemble.
Le procédé de l'invention est donc simplifié par rapport à l'art antérieur et permet une plus grande souplesse de réalisation avec des effets de brillance rendus sur des zones de dimensions et configurations très variées, simples ou complexes, en s'affranchissant des problèmes de désalignement. Les liaisons des ensembles Gl et G2 d'une part, et G2 et G3 d'autre part, sont établies de toute manière appropriée connue dans le domaine de la conception des revêtements de sols. La disposition des particules réfléchissantes dans ou sur la couche réceptrice (G2) peut être établie de manière homogène ou variée en fonction des effets recherchés.