LU81929A1 - Procede et dispositif de bombage-trempe de feuilles de verre - Google Patents

Description

La présente invention se rapporte au bombage et à la trempe de plaques à l'état plastique telles que des feuilles de verre portées à leur température de ramollissement. Nous n'emploierons par la suite que l'expression feuille de verre sachant qu'il peut s'agir aussi de plaques en un matériau différent.

Il est connu par le brevet français n° 1 Η?6 7&5 d'uti .liser comme forme de bombage une pluralité de tiges cintrées MDB. 7(2F) JL2 7859^-1 1.5/12/ t orientables chacune autour d'un axe passant par ses deux extrémités. Ces tiges, initialement couchées dans un même plan, peuvent être redressées en dehors de ce plan soit individuellement, soit toutes ensembles, comme décrit en particulier dans la dernand* de brevet français n°.2 312 b63, pour constituer un lit de conformation dont les feuilles de verre épousent la forme en se déplaçant sur lui. De tels systèmes donnent pleinement satisfaction lorsqu'on ne veut que du verre bombé suivant une seule direction. Mais ils ne permettent pas de fabriquer des feuilles de verre à double courbure, notamment pour le marché automobile.

Il a déjà été proposé des conformateurs à coussin •gazeux à double courbure dans le brevet US 3 *+09 *+22, mais les modifications à pratiquer lorsqu'on veut changer de fabrication de façon à avoir des feuilles de verre avec d'autres rayons de courbure sont longues et difficiles.

I L'objet de la présente invention est de fournir un dis positif de bombage ou de bombage-trempe capable de fabriquer des feuilles de verre avec toutes les courbures possibles; les changements de sens de courbure, et/ou de rayon de courbure s'obte-. nant par des réglages simples et rapides.

Ce dispositif de bombage ou de bombage-trempe de feuilles de verre portées à température de ramollissement utilise un lit de conformation constitué par une pluralité de tiges montées tournantes dans des paliers, le bombage étant obtenu au cours du transport des feuilles de verre sur ces tiges.

Ce dispositif est tel qu'il possède une surface de conformation sur laquelle se bombe le verre, à profil longitudinal curviligne tangent à la surface des moyens supports du verre immédiatement en amont, les prolongeant ainsi sans cassure ou point anguleux.

MDB. 11 - 2 - JL2 7859^

Ainsi pour supprimer ou minimiser le défaut que prend le bord avant des feuilles de verre lorsqu’il franchit un point anguleux alors qu;il est dans un état plastique, on fait suivre aux feuilles de verre d’abord dans la zone de réchauffage, puis au bombage et à la trempe, un trajet régulier continu, c'est-à-dire sans cassure, avec évolution continue du rayon de courbure de son profil, de façon que tous les supports du verre, supports dans le four de réchauffage, lit de conformation du poste de bombage, supports à la trempe, aient la forme que les feuilles de verre auraient tendance à prendre naturellement sous leur propre poids.

Pour obtenir le profil curviligne du lit de conformatic on fixe les paliers qui portent les tiges de conformation sur des supports présentant ou aptes à présenter un profil curviligne dans la direction longitudinale.

j Dans un mode de réalisation, les supports de paliers de tiges sont des lames de ressort disposées longitudinalement, cintrables sous l'action de tirants accrochés à leurs extrémités, dans le plan des moyens qui portent le verre en amont du bombage lorsqu’elles sont au repos, c’est-à-dire non cintrées.

Avantageusement, pour permettre toutes les formes de bombage du verre, lesdites lames sont cintrables séparément et leur concavité peut être tournée vers le haut ou vers le bas.

Dans un autre mode de réalisation, les supports des paliers de tiges de conformation sont des barres courbes disposées longitudinalement et avantageusement, elles sont montées inclinables en pivotant dans des paliers de façon à modifier le profil curviligne longitudinal du lit de conformation. Dans ce mode de réalisation, le chemin d’accès du verre à la zone de bombage est aménagé de façon que le trajet du verre reste toujours régulier, MDB.11 - 3 - JL2 7859½ c'est-à-dire sans cassure, ou autrement dit, avec un profil à rayon de courbure continûment variable.

Avantageusement, dans l'un ou l'autre des modes de réalisation, à chaque tige de conformation sera associée une contre tige qui sera maintenue élastiquement appliquée contre la feuille de verre, ladite contre tige étant décalée soit vers l'avant ou l'arrière de la tige de conformation.

Après la zone de formage les feuilles de verre'traversent une zone de trempe où le verre est porté sur des tiges identiques quant à leur forme et à leur orientation, à la dernière tige de la zone de bombage, lesdites tiges de la zone de trempe .étant montées dans des paliers alignés suivant les mêmes lignes courbes que les paliers des tiges de conformation et des moyens de soufflage tels des buses étant intercalés entre les tiges.

Les tiges conformatrices peuvent être rectilignes dans j, quel cas on obtiendra une courbure unique. Elles peuvent être cintrées dans quel cas on obtiendra une double courbure, une courbure transversale et une courbure longitudinale.

Pour d'une part éviter de trop chauffer le verre et ainsi améliorer ses caractéristiques optiques et économiser l'énergie, pour d'autre part homogénéiser la température du verre en vue d'une meilleure trempe, on dispose la zone de bombage à l'intérieur d'une enceinte chauffée qui peut être une chapelle chauffante indépendante du four de réchauffage du verre, mais qui peut être également le four de réchauffage du verre, ou en partie le four, en partie une chapelle chauffante indépendante Avantageusement l'enceinte chauffée de bombage et le four de réchauffage du verre sont contingus, maintenant ainsi le verre à la température souhaitée, sans aucun passage à l'air libre à température non contrôlée. La présente invention propose égalemer MDB. 11 - h - JL2 7859¼ un procédé de bombage et de trempe de feuilles de verre dans lequel on réchauffe lesdites feuilles, jusqu’à une température au moins égale à leur température de début de trempe et très peu supérieure à ladite température, environ une dizaine de degrés au dessus, on prolonge le séjour de feuilles de verre à cette haute température, on effectue le bombage pendant ce séjour à haute température, on transfère le verre immédiatement après le bombage, à la trempe où on réalise un soufflage homogène.

Cette façon de procéder économise l’énergie, évite un chauffage trop élevé qui serait préjudiciable à la bonne qualité optique des vitrages obtenus, permet une homogénéisation de la •température du verre avant la trempe, homogénéisation de température qui, associée à un soufflage régulier permet d’obtenir un meilleur état de trempe des vitrages. Ainsi par exemple avec ce procédé on peut éviter d’avoir lors de la casse des vitrages t ainsi obtenus, des aiguilles de trop grande longueur, les aiguil les de plus de 6 cm étant prohibées.

L’invention sera maintenant décrite plus en détail, en référence aux figures qui représentent ; - Fig. 1 une vue de côté d’une machine de bombage-tremps effectuant le double bombage.

- Fig. 2 une vue détaillée de la zone de bombage-trempe avec les moyens de soufflage incorporés.

- Fig. 3 une vue de dessus de la zone de bombage.

- Fig. è- un autre mode de disposition des tiges de bombage.

♦ . - Fig. 5 une réalisation de la machine de bombage-tremp dans laquelle les lignes courbes sont matérialisées par des barres courbes.

- Fig. 6 un système de came faisant varier la hauteur MDB. 11 - 5 - JL2 7859½ des paliers des tiges conformatrices.

La figure 1 représente une machine de bombage-trempe conforme à 1»invention, dans laquelle les tiges de conformation ont leurs paliers portés par des supports ayant une forme non rectiligne. Nous entendons par tige de conformation, des tiges cintrées, des tiges cintrées recouvertes d’une gaine tournante telles que décrites dans le brevet français n° 1 ^76 7&) et son addition n° 92 06*+, ou· encore des rouleaux rectilignes tournants qui peuvent être recouverts d’une gaine en matière réfractaire, * tiges ou rouleaux sur lesquels les feuilles de verre se déplacent et simultanément se bombent.

Sur cette figure 1, toute l’infrastructure du four qui fournit des feuilles de verre à température de ramollissement n’est pas représentée. La machine telle que figurée en 1 comporte quatre zones que les feuilles de verre traversent succes-[ sivement : la zone A de chauffage du verre, la zone B qui lui fait suite et qui est la zone de conformation transversale progressive des feuilles de verre telle que décrite en détail dans la demande de brevet français n° 2 312 à-63 déjà, citée, la zone E qui est la zone de conformation longitudinale, la dernière zone étant la zone G de trempe non détaillée ici. Dans la zone A, le verre circule sur des rouleaux 1 classiques par exemple en silice supportés par un bâti 2. La zone B comporte en fait deux demi-zones, la demi-zone C et la demi-zone D. En C le verre prend une courbure transversale en cheminant sur des tiges de conformation cintrées 3, progressivement de plus en plus redressées, la première tige 3a étant couchée dans un plan qui contient les génératrices supérieures des rouleaux 1 du four, et les tiges suivantes, telles que 31, étant progressivement de plus en plus redressées en dehors de ce plan grâce à un jeu de manivelles, MDB.11 - 6 - JL2 7859^ non représentées ici, .dont un des bras est assujetti à une poutre inclinable d’un angle oL suivant l’une d,es flèches F ou F’ comme décrit précisément dans la demande française n° 2 312 ^-63* Préférentiellement ces tiges redressées conservent seulement leur sommet dans ce plan.

Avantageusement, ces tiges cintrées de conformation transversale 3 sont situées dans une enceinte chauffée qui peut être une chapelle chauffante indépendante ou même le four de réchauffage du verre, la paroi frontale du four se trouvant alors en 5 et les tiges étant alors telles que décrites dans la demande de brevet français déposée sous le nö 78 11165} c’est-à-dire creuses, en acier inoxydable et balayées par un gaz réducteur ou neutre, ou creuses et balayées par un liquide refroidisseur tel une huile, un sel fondu, ou de l’eau.

En D, les tiges de conformation notées 3n ont toutes t la même orientation déterminée comme décrit dans la demande française n° 2 ^>12 i+63 déjà citée, par le niveau de la poutre

Sur la figure elles sont représentées en position verticale donnant la courbure maximale, mais elles peuvent avoir des inclinaisons moindres* Elles peuvent avoir la même inclinaison que la dernière des tiges 3 de la demi-zone C ou une inclinaison légèrement supérieure de façon à ce que la courbure transversale maximum soit donnée par la première des tiges 3n et qu’il y ait progressivité de redressement de toutes les tiges de la zone C et de la première tige 3n de la zone D. Dans cette demi-zone D, la feuille de verre termine totalement son bombage trans- * , versai.

Avantageusement, cette demi-zone D sera également à l’intérieur d’une enceinte chauffée qui comme précédemment pourrs être une chapelle chauffante indépendante ou le four de chauffage MDB.11 - 7 - JL2 7859b du verre, la paroi frontale du four étant alors en 5*j et les tiges 3n étant elles aussi balayées par un gaz réducteur ou un fluide refroidisseur comme les tiges de la demi-zone C.

Ensuite, dans la zone E, les tiges de conformation telles que 3p conservent le redressement des tiges de la demi-zone D, mais en plus, les paliers dans lesquels elles sont montées inclinables, sont disposés sur deux supports curviligne 6, en l'occurence des lames de ressort disposées de chaque côté du chemin des feuilles de verre. Ces lames sont fixées du côté de l'extrémité aval de la demi-zone D à un point d'ancrage 7 fixe par rapport à ladite extrémité de demi-zone D. Ce point 7 fixe .par rapport au dispositif amont est situé à un niveau tel que lorsque les lames 6 sont au repos, c'est-à-dire non cintrées, le lit de conformation constitué par les tiges conformatrices 3p prolonge les moyens de support du verre situés immédiatement F en amont, sans cassure, c'est-à-dire sans point anguleux à la jonction. Chaque extrémité de lame 6 comporte un moyen d'accrochage 8 ou 9? permettant de fixer un dispositif 10 de réglage de la courbure desdites lames, qui agit par traction·

Avantageusement, les extrémités aval des lames 6 seront soutenues par des supports non figurés susceptibles d'être réglés à la fois dans le sens de la hauteur et dans le sens longitudinal pour suivre les déplacements desdites extrémités de lame quand la courbure sera modifiée. Des contre-tiges 11 sont prévues au-dessus des tiges de conformation 3p, légèrement décalées vers l'avant ou vers l'arrière par rapport auxdites tiges, ayant approximativement le même profil transversal et disposées à une distance desdites tiges suffisante pour permettre le passage des feuilles de verre entre tiges et contre-tiges. Ces. eontre-.tiges améliorent le formage des bords avant et arrière des feuilles de MDB.11 - 8 - JL2 7859^ verre en évitant la formation d’un méplat, ces contre-tiges 11 sont par exemple des tiges cintrées du même type que les tiges 3p, également inclinables, et elles sont montées dans des paliers coulissants rappelés élastiquement vers les paliers des tiges 3Pj de manière à pincer légèrement les feuilles de verre. Ces contre-tiges peuvent être elles-iîiemes en contact avec les feuilles de verre comme dit précédemment, ou porter un ou plusieurs galets qui sont seuls en contact avec le verre. Dans un autre mode de réalisation, les contre-tiges ou les contre-tiges porteuses de . galets peuvent être remplacées par des galets indépendants maintenues élastiquement en contact avec le verre.

Dans un mode de réalisation préféré, la zone de chauffage du verre, ou dans certains cas le four, peut se prolonger jusqu’à l’extrémité de la zone E, la paroi frontale du four étant alors repoussée en 5", de façon à englober la zone E de I formage longitudinal, ce qui permet d’éviter une perte de chaleur pendant le bombage, d’améliorer la qualité optique du verre et d’homogénéiser la température du verre en vue d’une meilleure trempe. Sur cette figure 1, les lames-ressorts 6, supports de paliers de tiges 3p, sont orientées vers le bas, disposition qui minimise l’usure des tiges 3p ou des gaines qui les entourent; mais de la même façon, elles peuvent être orientées vers le haut. De la même façon, les tiges cintrées transversales sont concaves vers le bas, mais elles peuvent être concaves vers le haut. Ainsi il est possible non seulement de faire varier les rayons de courbure dans les deux directions de courbure, mais aussi de choisir le sens de courbure. Gomme cela est visible sur cette figure 1, le chemin parcouru par les feuilles de verre, sur les rouleaux 1 dans le four de réchauffage, sur les tiges 3a, 31, 3η, 3p dans la zone de bombage, puis, ensuite dans la zone G de trempe, a un MDB.11 - 9 - JL2 7859^ profil régulier sans point anguleux, sans cassure, avec un rayon qui varie de façon continue depuis l’infini dans le four de réchauffage, jusqu’à une valeur qui peut être voisine de 1 mètre dans les zones E et G.

La figure 2, montre plus en détail les moyens de trempe non représentés dans la zone G de la figure 1.

En zone G, des tiges 3x identiques aux tiges 3p et 3n et de même inclinaison sont disposées dans la dernière portion du profil curviligne matérialisé par les lames-ressorts 6. Des contre-tiges llx identiques quant à leur forme aux contre-tiges 11 de la zone E, ou des galets, ou des contre-tiges portant des .galets, sont montés, comme dans la zone E, au dessus et préférentiellement en face des tiges 3X? c'est-à-dire non décalés par rapport aux tiges 3X· Entre ces tiges et ces contre-tiges sont intercalés des moyens de soufflage, par exemple des buses 12 I - doubles comme montré sur la figure 2, alimentées individuelle ment soit directement par des gaines souples non figurées, soit par l’intermédiaire de caissons également non représentés. Ces buses sont orientées de façon à être normales à la surface du verre qui va défiler sur les tiges, excepté les deux premières buses 13a et 13b dont l’extrémité soufflante est recourbée en direction de l’intérieur de la zone G de façon à ne pas refroidir et perturber la zone E de conformation longitudinale immédiatement en amont. Ces buses 12 sont montées sur des pièces portées par les paliers dans lesquels tournent les tiges 3x ou sont directement montées sur les lames-ressorts 6. Ainsi, quelle que soit la courbure donnée auxdites lames, elles conserveront leur direction de soufflage perpendiculaire aux feuilles de verre et leurs extrémités de soufflage seront toujours à la même distance du verre; ce qui permet un soufflage uniforme et parfaitement MDB.11 - 10 - JL2 7859^ contrôlé. Avantageusement, lorsque les tiges 3x seront cintrées, les buses de soufflage seront.en plusieurs parties articulées, comme décrit dans la publication de brevet français 2 1M+ 5-23, avec préférentiellement pour éviter une hétérogénéité du soufflage au niveau des articulations, un recouvrement partiel des parties contiguës.

On peut avoir également chaque palier de tige 3, en particulier les paliers des tiges 3x, et chaque support de buse, fixé individuellement sur une tige filetée accrochée à un bâti extérieur, ce qui rend ainsi chaque palier et chaque support de buse réglable individuellement.

Jusqu*à maintenant, on a prévu d7effectuer successivement le bombage transversal et le bombage longitudinal. Mais il est aussi possible d7effectuer les deux bombages dans les deux directions simultanément, en supprimant les deux demi-zones C et i D montrées dans la fig. 1 et en rendant les tiges 3p de la zone E de conformation longitudinale progressivement de plus en plus redressées en dehors de la surface curviligne déterminée par les différents axes de pivotement des tiges 3p montés tournants dans . des paliers qui reposent sur les lames 6 courbées.

Le bombage transversal prévu dans la zone B peut également ne pas exister, et les tiges cintrées 3P resteront alors couchées sur la surface curviligne déjà définie précédemment et parallèle à la surface définie par les deux lames 6. Lorsque ce bombage transversal n7existera pas, les tiges cintrées 3P pourront être remplacées par des rouleaux rectilignes. On pourra alors fabriquer des feuilles de verre n7ayant qu7une courbure dans la direction longitudinale.

Ce système de lames-ressorts 6 maintenues courbées par un dispositif 10 de réglage agissant par traction, tel un ou MDB.ll - 11 - JL2 7^59^ plusieurs tirants, et portant les tiges de conformation 3x, convient pour donner au verre des courbures ayant un rayon aussi faible qu'environ 0,90 mètre, et il permet d'atteindre tous les rayons supérieurs jusqu'à l'infini.

Du fait de l'ancrage de ces lames 6 à un point 7 fixe, par rapport à l'extrémité de la demi-zone D pour le cas de la fig. 1, ou de façon plus générale, fixe par rapport à l'extrémité du poste immédiatement en amont, comme par exemple, l'extrémité du four de réchauffage du verre dans le cas ou la zone B n'existe pas, la feuille de verre chemine sur des supports dont le profil longitudinal est régulier et varie continûment •sans cassure- On obtient, ainsi, un bombage parfaitement régulier, amélioré encore par le fait qu'il a lieu dans une enceinte chauffée, donc avec une température relativement faible, de très peu supérieure à la température de début de trempe, supé-! rieure seulement d'une dizaine de degrés.

La figure 3 montre en vue de dessus un dispositif de bombage avec une feuille de verre V en train d'être bombée. Les contours en pointillés de la feuille de verre V indiquent toutes les formes possibles qu'elle peut prendre. Les tiges 3 peuvent être redressées vers le haut, et à ce moment, la feuille prend une courbure dont la concavité est tournée vers le bas, les tiges 3 peuvent être au contraire abaissées, et à ce moment, la concavité est orientée vers le haut*, les lames-ressorts 6 peuvent être abaissées et dans ce cas la courbure longitudinale a sa concavité tournée vers le bas et à l'opposé si elles sont courbées vers le haut, la concavité du verre dans la direction longitudinale sera tournée vers le haut. En outre, chacune des lames 6 peut être courbée différemment, ce qui donne alors pour le verre une forme gauche à double bombage.

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La figure H· représente une autre disposition des zones de bombage. Pour faciliter la réception des feuilles de verre à la sortie du dispositif de bombage trempe, on bascule l'ensemble dudit dispositif vers le haut. Ainsi, on peut récupérer les feuilles de verre bombées et trempées sur un transporteur horizontal, à peu près au même niveau que le dispositif de transport amont. Pour éviter le défaut que prend le bord avant des feuilles de verre lorsqu'on franchit un point anguleux, on modifie le profil du transporteur amont en lui donnant une pente douce de façon à ce qu'il arrive en i, tangent à la surface de conformation.

La modification de profil du transporteur dans le four de réchauffage peut être entreprise longtemps à l'avance. L'essentiel étant qu'il n'y ait pas de point anguleux dans le trajet du verre, alors qu'il est dans un état plastique. Même, si cela i s'avère nécessaire à l'obtention du profil convenable, on peut allonger le four de réchauffage ou ajouter à la sortie du four une enceinte chauffée qui donnera plus d'espace pour modifier le profil du trajet du verre. En outre, le four de réchauffage plus long ou l'enceinte chauffée supplémentaire a la sortie du four permettront d'allonger et d'améliorer le chauffage du verre, d'obtenir une meilleure homogénéisation de la température bénéfique pour la trempe.

En outre, toutes ces mesures pour obtenir une meilleure qualité du bombé du verre contribuent également à l'obtention d'un meilleur état de trempe du verre. La majorité des normes , interdisent qu'il apparaisse des aiguilles de plus de 6 cm de longueur dans les vitrages automobiles lorsqu'ils sont brisés. Ceci peut s’obtenir avec le dispositif de bombage amélioré décrit ici. L'augmentation du temps de chauffage du verre homogénéise la température du verre, et cette homogénéisation asso- ciée à une trempe régulière permet d'obtenir ce résultat.

Comme précédemment, les supports des paliers des tiges de conformation peuvent être constitués par une ou.plusieurs lames de ressort, mais ils peuvent également être obtenus par des systèmes décrits ci-après et montrés sur les figures 5 et 6. Ces systèmes sont des barres 1^, cintrées, disposées longitudinalement de chaque côté du chemin du verre. Les deux extrémités de chacune de ces barres sont dans le prolongement l'une de l'autre, permettant ainsi auxdites barres d'être inclinables, en pivotant dans des paliers 15 autour de l'axe passant par ces deux extrémités, comme montré fig. 5· Chacune de ces barres l*f • .porte des paliers coulissants 16, dans lesquels sont montées les extrémités des tiges de conformation 3.

Ainsi, lorsqu'on voudra modifier la courbure longitudinale du lit de tiges de conformation, on fera varier l'incli-[ naison des barres cintrées 1*4-.

Cette courbure longitudinale pourra être nulle quand ces barres seront couchées dans le même plan, elle pourra être au maximum égale à la courbure des barres l*f elles-mêmes quand elles seront toutes deux redressées verticalement par rapport au plan dans lequel elles étaient précédemment couchées. Ainsi, de la même façon qu'avec les lames-ressorts 6, on pourra passer du verre plat à du verre à une seule ou deux courbures, avec différents rayons de courbure, les courbures maximales étant, dans la direction transversale celles des tiges cintrées 3, les-dites tiges étant alors redressées verticalement, dans la direction longitudinale celles des barres l*f, lesdites barres étant alors redressées verticalement. De la même façon qu'avec les lames-ressorts 6, les deux barres l^f pourront être inclinées différemment, permettant ainsi d'obtenir une courbure longitudinale gauchie. De la même façon que précédemment, lorsqu'on ne désirera qu’une courbure simple, c’est-à-dire dans une seule direction, on pourra choisir de réaliser cette courbure en faisant défiler le verre sur un chemin constitué par des tiges rectilignes disposées le long d’un profil longitudinal curviligne.

Un autre moyen de modification du profil de la courbure longitudinale peut être obtenu comme montré fig. 6, en'montant les paliers des tiges de conformation 3 dans des glissières 17, lesdits paliers reposant chacun sur des cames 18.

En faisant tourner les cames 18, on fait monter ou descendre les coulisseaux, ce qui entraîne les paliers des tiges 3 et fait varier le positionnement en hauteur desdites tiges.

On peut commander toutes ces cames par un même axe 19, ou les commander individuellement. ïoutes les cames 18 doivent avoir des profils différents, qu’on détermine en fonction de la gamme des courbures que l’on désire pouvoir reproduire.

I Comme dans les modes de réalisations précédents, si une simple courbure du verre dans une seule direction est nécessaire, on pourra utiliser des rouleaux rectilignes en guise de tiges conformatrices.

En outre, on pourra combiner les lames de ressorts de la première réalisation, ou les barres cintrées de la deuxième réalisation, avec le système glissières 17 et cames 18. On pourra ainsi avec les glissières et les cames, modifier le profil de courbure du lit de conformation donné par les ressorts ou les barres cintrées., sans toucher aux réglages desdits ressorts ou desdites barres cintrées. On. pourra, à titre d’exemple, obtenir une courbure longitudinale plus prononcée que celle autorisée avec les barres cintrées redressées au maximum.

Dans le cas de la disposition en dos d’âne des tiges de conformation, telle qu’illustrée par la figure la récupération des feuilles de verre à la sortie du dispositif de bombage ΜΤΎΠ Π _ 1 < _ JT.O VÎKCili.

trempe est particulièrement aisée, puisqu'elle se fait sur un transporteur horizontal pratiquement au même niveau que le transporteur amont. L’encombrement en longueur du dispositif n’est pas critique, et à la suite de la zone G de trempe dans laquelle on crée l’écart nécessaire de température entre le coeur et la peau du verre, et dans laquelle on rend le verre suffisamment rigide pour qu’il ne se déforme plus, on peut disposer sur le prolongement du profil curviligne une zone de refroidissement qui confirme l’état de trempe acquis, en entretenant cet écart de température de façon à éviter le relâchement des contraintes.

Cette disposition en dos d’âne du bombage longitudinal sera d’autant mieux adaptée que le rayon de courbure sera plus grand, de façon à minimiser les modifications du transporteur amont, lequel doit amener les feuilles de verre tangentiellement i au lit de bombage.

Dans le cas de la disposition illustrée par la fig. 1, pour éviter des débattements trop importants en hauteur et en longueur, lorsqu’on modifie le rayon de courbure longitudinal, préférentiellement on disposera sur le profil curviligne modifiable le moins d’éléments possibles, c’est-à-dire uniquement les moyens de conformation et les moyens de trempe strictement nécessaires pour établir l’écart de température entre le coeur et la peau du verre et pour rendre le verre rigide, le refroidissement complémentaire nécessaire se faisant dans des dispositifs placés en aval et non montés sur les lames de ressorts.

Dans le cas d’une machine de bombage trempe, du type de celle montrée sur les Fig. 1 et 2, les moyens de récupération des feuilles de verre à la sortie de la trempe peuvent être : un bac rempli d’un fluide à bon coefficient d’échange thermique, par exemple huile, sel fondu dans lequel le volume de verre MDR. il - 16 - JL2

Claims (17)

1. Dispositif de bombage-trempe de feuilles à l’état plastique, notamment des feuilles de verre portées à température i de ramollissement, sur un lit de conformation constitué par une pluralité de tiges conformatrices, caractérisé en ce que le lit de conformation comprend une portion à profil curviligne dans la direction longitudinale, tangent aux moyens d’amenée des feuil-. les situés immédiatement en amont, réalisant ainsi avec lesdits moyens amont un chemin à rayon de courbure continûment variable.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les tiges conformatrices de la portion à profil longitudinal curviligne sont montées sur des lames de ressorts disposées longitudinalement de chaque côté du lit de conformation.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé » en ce que l’extrémité amont des lames de ressorts est fixe par rapport aux moyens d’amenée des feuilles immédiatement en amont desdites lames. à·. - Dispositif selon l’une quelconque des revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que les lames de ressorts ont chacune leurs deux extrémités reliées par des moyens agissant en traction. tel un tirant, de façon à pouvoir être cintrées. 5*- Dispositif selon la revendication caractérisé en ce que les tirants appartiennent à l’une des catégories suivantes : tirants réglant séparément la courbure de chaque lame, tirants réglant, simultanément les deux lames, tirants disposés au dessous des lames de façon à les courber vers le bas, tirants disposés au dessus des lames de façon à les courber vers le haut.

6. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé . en ce que les tiges conformatrices de la portion à profil longi tudinal curviligne sont montées sur des barres cintrées, dispo-•sées longitudinalement de chaque côté du lit de conformation.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le chemin d’amenée des feuilles à bomber sur la portion à profil longitudinal curviligne, est aménagé pour arriver I tangent à ladite portion curviligne.

8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que chaque barre cintrée a un profil en dos d’âne et possède deux extrémités alignées montées dans des paliers autour desquelles elle peut tourner de façon à faire varier la courbure longitudinale du lit de conformation.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les tiges conformatrices sont montées sur les tiges cintrées par l’intermédiaire de paliers à coulisses.

10. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les tiges conformatrices sont montées dans des paliers mobiles, dans des glissières et réglables en hauteur.

11. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que à chacune des tiges de conformation est associée un- moyen de maintien complémentaire, π 1 Q TT n nQ c?r>). tel une contre-tige et/ou des galets, espacé de la tige d’une distance au moins égale a l’épaisseur du verre, ledit moyen étant décalé par rapport à la tige à laquelle il est associé.

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que le moyen de maintien complémentaire est rappelé élas-tiquement vers la tige à laquelle il est associé.

13. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les tiges de conformation sont rectilignes. llf. - Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que les tiges de conformation .sont des tiges cintrées ayant leurs deux extrémités alignées formant axe autour duquel elles peuvent s’incliner pour constituer un lit de' conformation à profil transversal éventuellement curviligne. } 15· - Dispositif selon la revendication 1^, caractérisé en ce que le lit de conformation à profil curviligne dans la direction transversale uniquement, précède la portion du lit de conformation à profil longitudinal curviligne.

16.- Dispositif selon la revendication 1^, caractérisé en ce que le lit de conformation est un lit ayant un profil curviligne progressif simultanément dans la direction transversale et dans la direction longitudinale.

17·- Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le lit de conformation est monté au moins en partie à l’intérieur d’une enceinte chauf- » fée accolée au four de réchauffage du verre ou en faisant partie.

18.- Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’une zone de trempe comportant des buses de soufflage intercalées entre des tiges identiques aux tiges de conformation, est disposée sur un profil cur- viligne continuant le profil curviligne longitudinal de conformation.

19. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé en ce que les buses sont fixées normalement à la surface du lit de conformation, solidaires des paliers, des tiges ou de leurs supports.

20. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 18 ou 19, caractérisé en ce que les buses de soufflage associées à des tiges cintrées sont articulées et avec leurs por- . tions contiguës se recouvrant.

21. Procédé de bombage et de trempe de feuilles de verre dans lequel on réchauffe lesdites feuilles, on les bombe, puis on les trempe, caractérisé en ce que : - on réchauffe le verre jusqu'à une température au moins égale à sa température de début de trempe, 1. après avoir atteint cette température, on prolonge le séjour du verre à température élevée, - on effectue le bombage du verre pendant le maintien de cette température élevée, - on transfère le verre à la trempe immédiatement après le bombage et on réalise un soufflage homogène. » MDB.-7 - 20 - JL2 7859V