FR3136457A1 - Appareil élévateur pour le transfert de charges accompagnées ou de personnes à mobilité réduite - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un appareil élévateur (10) pour un bâtiment à étages. Il comprend une cabine (24) adaptée à être installée mobile à l’intérieur dudit bâtiment et un dispositif d’entraînement (32, 28, 26) relié à ladite cabine (24) pour pouvoir entraîner ladite cabine de l’un des étages vers un autre étage, lorsque ladite cabine (24) est appelée depuis ledit autre étage. L’appareil comprend un organe de détection (48) relié audit dispositif d’entraînement (32, 28, 26). Et, lorsque ladite cabine (24) est appelée depuis ledit autre étage, ledit dispositif d’entraînement (26, 28, 32) entraîne ladite cabine (24) vers ledit autre étage : - à une vitesse supérieure à 0,15 m/s si le détecteur de présence (48) ne détecte aucune présence à l’intérieur de ladite cabine (24) ; et, - à une vitesse inférieure ou égale à 0,15 m/s si le détecteur de présence (48) détecte la présence d’au moins une personne. Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 1

Description

Appareil élévateur pour le transfert de charges accompagnées ou de personnes à mobilité réduite

La présente invention se rapporte à un appareil élévateur pour le transfert de charges accompagnées ou de personnes à mobilité réduite.

Il est connu de mettre en œuvre des appareils élévateurs notamment dans les établissements recevant du public et présentant plusieurs niveaux, de manière à assurer le transfert vertical des personnes à mobilité réduite lorsqu’il est malaisé de pouvoir y procéder avec une rampe d’accès.

Il est également connu de mettre en œuvre des appareils élévateurs dans les parkings à plusieurs niveaux pour pouvoir transférer les véhicules automobiles d’un niveau à un autre.

Ces appareils élévateurs, généralement adaptés à des courses réduites, comportent une nacelle ou une cabine mue par un moteur via une courroie ou un câble, par exemple. La cabine recevant un véhicule automobile présente des dimensions adaptées.

Aussi, dans les deux modes de mise en œuvre, leur vitesse de mouvement vertical est inférieure ou égale à 0,15 m/s pour des raisons de sécurité.

S’agissant des établissements recevant du public, compte tenu de la vitesse de mouvement de ces appareils élévateurs, ils sont réservés aux seules personnes à mobilité réduite. Si en effet, ils étaient ouverts à tous les publics, le flux de transfert, autrement dit le trafic, serait globalement moindre.

Par ailleurs, des appareils élévateurs sont de plus en plus installés dans des appartements ou des maisons individuelles. Ils permettent notamment aux personnes âgées de conserver leur domicile.

De surcroît, ils sont aisés à installer dans une gaine maçonnée ou avec un pylône. Il comporte alors une cabine et ils permettent le transfert des personnes à mobilité réduite à différents niveaux correspondants à un ou deux étages superposés.

En revanche, le plafonnement de la vitesse de la cabine à 0,15 m/s demeure un obstacle.

Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est de fournir un appareil de levage qui permette d’acheminer les charges accompagnées ou les personnes à mobilité réduite plus rapidement entre les étages sans pour autant outrepasser les règles de sécurité.

Dans le but de résoudre ce problème, il est proposé un appareil élévateur pour le transfert de charges accompagnées ou de personnes à mobilité réduite dans un bâtiment présentant une pluralité d’étages, ledit appareil élévateur comprenant : une cabine adaptée à être installée mobile en translation selon une composante verticale à l’intérieur dudit bâtiment entre les étages de ladite pluralité d’étages ; un dispositif d’entraînement relié à ladite cabine pour pouvoir entraîner ladite cabine de l’un des étages vers un autre étage de ladite pluralité d’étages, lorsque ladite cabine est appelée depuis ledit autre étage. L’appareil élévateur comprend un organe de détection relié audit dispositif d’entraînement, ledit organe de détection étant adapté à fournir un premier signal lorsque ladite cabine est vide, et un second signal lorsque ladite cabine reçoit une charge accompagnée ou une personne à mobilité réduite ; et, lorsque ladite cabine est appelée depuis ledit autre étage, ledit dispositif d’entraînement entraîne ladite cabine vers ledit autre étage : à une vitesse supérieure à 0,15 m/s si le détecteur de présence fournit ledit premier signal audit dispositif d’entraînement ; et, à une vitesse inférieure ou égale à 0,15 m/s si le détecteur de présence fournit ledit second signal audit dispositif d’entraînement.

Ainsi, une caractéristique de l’invention réside dans la mise en œuvre d’un organe de détection, permettant de déterminer si la cabine est vide ou bien si elle est occupée par une personne ou une charge accompagnée, pour pouvoir commander le mouvement de cette dernière.

En effet, il s’avère qu’environ 50 % des courses de cabine des appareils traditionnels, s’opèrent lorsque la cabine est vide. Autrement dit, lorsqu’un utilisateur appelle la cabine depuis le niveau où il se trouve, dans 50 % des cas elle se situe à un autre niveau. Or, son temps de course à vide est le même que celui qu’elle a lorsqu’elle est chargée, c’est-à-dire 0,15 m/s.

Partant, sans déroger aux règles de sécurité, grâce à l’organe de détection il est vérifié que la cabine est vide, et lorsque c’est bien le cas, celle-ci est entraînée en translation à une vitesse supérieure à 0,15 m/s. De la sorte, on peut diminuer de façon importante le temps de voyage de la cabine et par conséquent, le temps d’attente lorsque celle-ci est appelée. Autrement dit, on améliore le trafic.

Bien évidemment, dès que l’organe de détection détecte la présence d’une personne ou d’une charge accompagnée à l’intérieur de la cabine, la vitesse de mouvement de celle-ci redevient inférieure ou égale à 0,15 m/s. Ainsi la personne est transférée dans des conditions de confort sans risque de déstabilisation. Si la cabine est occupée par une charge accompagnée, par exemple un véhicule automobile et son conducteur, le transfert est opéré en toute sécurité.

Les cabines adaptées à recevoir un véhicule présentent des dimensions et des moyens entraînements adaptés en conséquence.

Les caractéristiques de l’invention sont d’autant plus avantageuses que la vitesse réglementaire de transfert des charges accompagnées ou de transfert des personnes à mobilité réduite, est faible.

Ainsi, grâce à l’objet de l’invention on diminue le temps d’attente de la cabine après son appel et par conséquent, on améliore les possibilités de transfert en termes de flux.

On observera que l’organe de détection peut être mis en œuvre, lorsqu’un usager pénètre à l’intérieur de la cabine et qu’il commande le mouvement de celle-ci vers un autre niveau. En effet, l’organe de détection peut alors confirmer la présence de l’usager dans la cabine et le dispositif d’entraînement provoquer le mouvement de celle-ci à une vitesse inférieure ou égale à 0,15 m/s.

Au surplus, dans une autre configuration telle que précitée, dans laquelle la cabine est commandée depuis un autre étage, et qu’un autre usager vient de s’introduire dans la cabine sans avoir eu le temps de commander son mouvement vers un autre niveau, alors le détecteur de présence permet de commander le dispositif d’entraînement pour provoquer le mouvement de la cabine à une vitesse inférieure ou égale à 15 m/s.

Avantageusement, ledit dispositif d’entraînement entraîne ladite cabine vers ledit autre étage à une vitesse supérieure à 0,30 m/s lorsque ladite cabine est vide.

Partant, la vitesse de la cabine en mouvement et en l’absence d’occupant est plus du double de la vitesse de transfert des personnes.

Préférentiellement, ledit dispositif d’entraînement entraîne ladite cabine vers ledit autre étage à une vitesse voisine de 0,40 m/s lorsque ladite cabine est vide.

Selon un mode de mise en œuvre de l’invention particulièrement avantageux, ledit organe de détection comprend au moins un détecteur volumétrique. Par exemple, le détecteur volumétrique est un capteur infrarouge. Ce type de capteur est sensible au rayonnement électromagnétique émis par un être humain. Aussi, son champ d’investigation est celui du volume de la cabine. Partant, dès que la cabine est appelée depuis un autre niveau, le capteur fournit un signal au moyen de commande de la cabine. Si ce signal est représentatif de la présence d’une personne à l’intérieur de la cabine, ou d’une charge accompagnée, la cabine est entraînée en mouvement à une vitesse qui n’excède pas 0,15 m/s. En revanche, si le capteur ne fournit aucun signal représentatif de la présence d’une personne à l’intérieur de la cabine, autrement dit si la cabine est vide, celle-ci est entraînée en translation à une vitesse supérieure à 0,15 m/s, par exemple 0,40 m/s.

Selon un autre mode de mise en œuvre de l’invention, ledit organe de détection comprend au moins un capteur d’effort pour mesurer une variation de charge de ladite cabine. Ainsi, le fond de la cabine est équipé de jauges de contraintes qui permettent de mesurer des efforts produits par le poids d’une personne. Lorsque le capteur d’effort fournit un signal représentatif de la présence d’au moins une personne dans la cabine, ou d’une charge accompagnée, la cabine sera également entraînée en mouvement à une vitesse qui n’excède pas 0,15 m/s.

Elle est entraînée à une vitesse supérieure si le capteur d’effort ne fournit aucun signal représentatif de la présente d’une personne ou d’une charge dans la cabine.

Selon une variante de réalisation de l’invention, ledit dispositif d’entraînement comprend une poulie d’entraînement et une courroie ou un câble reliant ladite cabine et ladite poulie d’entraînement. Par exemple, la poulie d’entraînement est située au sommet de la gaine dans laquelle évolue la cabine, et la courroie, ou le câble, est reliée, par l’une de ses extrémités, à la cabine, et par l’autre, à un contrepoids.

Selon une autre variante de réalisation, ledit dispositif d’entraînement comprend un vérin hydraulique. Ce dernier comporte un cylindre à l’intérieur duquel est logé un piston et une tige télescopique solidaire du piston. Le vérin est installé verticalement sous la cabine tandis que la tige est solidaire de la cabine, et il est alimenté par une pompe hydraulique. La commande de la pompe provoque l’entraînement en translation du piston et conséquemment, de la tige et de la cabine.

D’autres particularités et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l’invention, donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels :
est une vue schématique d’un appareil élévateur conforme à l’invention selon un premier mode de réalisation ;
est un logigramme de fonctionnement de l’appareil élévateur conforme à l’invention ; et,
est une vue schématique d’un appareil élévateur conforme à l’invention selon un second mode de réalisation.

La montre un appareil élévateur 10, selon un premier mode de réalisation et dans une première application. Il est installé verticalement à l’intérieur d’un bâtiment 12 présentant trois niveaux ou étages 14, 16, 18 et un rez-de-chaussée 20. L’appareil élévateur 10 présente une gaine 22 à l’intérieur de laquelle est installée une cabine 24. La cabine 24 est suspendue à une courroie 26, laquelle courroie 26 rejoint au sommet de la gaine 22, une poulie d’entrainement 28. La courroie 26 se prolonge à l’inverse vers la base de la gaine 22 jusqu’à un contrepoids 30. La poulie d’entrainement 28 est adaptée à être entraînée par un moteur 32.

Selon un autre mode de mise en œuvre de l’invention, non représenté, la cabine est suspendue à un câble venant en prise sur une poulie d’entraînement adaptée. Aussi, selon cet autre mode de mise en œuvre, il est avantageux d’équiper la cabine et le contrepoids d’un système de mouflage afin de diminuer le couple moteur.

Aussi, l’appareil élévateur 10 comprend une armoire de commande 34 reliée au moteur 32 et incluant au moins un microcontrôleur et des organes mémoires. Il comprend également des boutons d’appel 36, 38, 40, 42 correspondant respectivement aux niveaux 20, 14, 16, 18, et reliés à l’armoire de commande 34.

En outre, la cabine 24 comporte à l’intérieur une boîte à boutons 44 pour pouvoir sélectionner le niveau de destination. Ainsi, la boîte à boutons 44 est reliée à l’armoire de commande 34 par l’intermédiaire d’un câble suspendu 46.

Et conformément à l’invention, la cabine 24 est équipée à l’intérieur, d’au moins un organe de détection de la présence de personne 48.

L’organe de détection est ici un détecteur volumétrique fonctionnant dans l’infrarouge. Autrement dit, il enregistre la variation du rayonnement infrarouge à l’intérieur de la cabine. Et lorsqu’une personne y pénètre, le rayonnement infrarouge varie de sorte qu’un signal est transmis, par le détecteur, à l’armoire de commande 34 via le câble suspendu 46 et plus précisément au microcontrôleur qu’elle inclut.

On expliquera ci-après comment le microcontrôleur utilise ce signal qu’il reçoit.

On se référera ainsi au logigramme de la en conservant un œil sur la afin de décrire en détail le fonctionnement d’un tel appareil élévateur.

Ainsi, si par exemple depuis le rez-de-chaussée 20 on appui, selon une première étape 50, sur le bouton d’appel correspondant 36, l’appel est transmis à l’armoire de commande 34 et au microcontrôleur.

Aussi, il est vérifié selon une première étape de comparaison 52, si la cabine 24 est présente au rez-de-chaussée. Dans l’affirmative, il est ensuite vérifié, selon une deuxième étape de comparaison 54, que l’organe de détection 48 transmet un signal représentatif de la présence d’au moins un usager à l’intérieur de la cabine 24. Autrement dit, il est bien vérifié que l’usager qui a appelé la cabine 24 pénètre à l’intérieur.

Dans la négative, l’organe de détection 48 transmet un signal représentatif de l’absence d’usager à l’intérieur de la cabine 24 et aucune action n’est engagée tant que cela est toujours le cas dans cette séquence. Cette vérification peut par exemple avoir une durée correspondant au temps nécessaire, à l’usager qui a appelé la cabine 24, d’en ouvrir la porte et de s’installer confortablement à l’intérieur.

Dans l’affirmative, lorsque l’usager sélectionne le niveau de destination en appuyant sur l’un des boutons de la boîte à boutons 44, alors, dans une première étape d’entraînement 56, le microcontrôleur de l’armoire de commande 34 commande le moteur 32 de manière à entraîner en translation la cabine 24 à une vitesse inférieure ou égale à 0,15 m/s jusqu’au niveau de destination. L’usager est alors transféré en toute sécurité d’un niveau à un autre.

Lorsque la cabine 24 accoste au niveau de destination, dans une étape d’arrêt 58, elle s’immobilise, et l’usager peut en descendre.

Si on revient à la première étape de comparaison 52, et dans l’hypothèse où la cabine 24 n’est pas présente au rez-de-chaussée, il est tout d’abord vérifié par le microcontrôleur, selon une troisième étape de comparaison 60, que l’organe de détection 48 transmet bien un signal représentatif de l’absence de personne à l’intérieur de la cabine 24. Et dans l’affirmative, le microcontrôleur commande, selon une deuxième étape d’entraînement 62, le moteur 32 de manière à entraîner la cabine 24 en translation jusqu’au niveau du rez-de-chaussée 20 à une vitesse supérieure à 0,15 m/s, préférentiellement de 0,40 m/s.

En effet, en l’absence d’usager à l’intérieur de la cabine 24, il n’est nullement nécessaire de respecter la vitesse maximale d’entraînement de la cabine 24 à hauteur de 0,15 m/s. Et, en l’entraînant à une vitesse de 0,40 m/s, on diminue considérablement le temps d’attente de l’usager qui a appelé la cabine 24.

La cabine 24 accoste alors au niveau du rez-de-chaussée, conformément à l’étape d’arrêt 58 et elle s’y immobilise.

En revanche, si, lors de la troisième étape de comparaison 60 il s’avère qu’un autre usager révélé par l’organe de détection 48, est déjà installé à l’intérieur de la cabine 24, mais qu’il n’a pas encore eu le temps de sélectionner sur la boîte à boutons 44 un niveau de destination, alors le microcontrôleur commande le moteur 32 de manière à entraîner en translation la cabine 24 à une vitesse inférieure ou égale à 0,15 m/s jusqu’au rez-de-chaussée conformément à la première étape d’entraînement 56.

Lorsque la cabine 24 accoste au niveau du rez-de-chaussée 20, alors l’usager déjà présent peut en descendre ou y demeurer, et celui qui a appelé la cabine 24, peut alors y entrer pour être transféré au niveau choisi.

Une telle procédure est bien évidemment mise en œuvre, quel que soit le niveau auquel la cabine 24 est appelée, et quel que soit le niveau initial auquel elle se trouve.

On se reportera à la illustrant un second mode de réalisation d’un appareil élévateur conforme à l’invention. Aussi, les éléments identiques ou analogues à l’objet de la porteront la même référence affectée d’un signe prime : « ‘ ».

Ainsi, la montre un appareil élévateur 10’ présentant trois niveaux 14’, 16’, 18’ et un rez-de-chaussée 20’. Il présente une gaine 22’ à l’intérieur de laquelle est installée une cabine 24’.

La cabine 24’ n’est plus suspendue, mais supportée par un vérin télescopique axial 26’ présentant trois segments cylindriques 64, 66, 68 engagés respectivement les uns dans les autres et aptes à venir s’engager dans une embase cylindrique 70.

Les trois segments cylindriques 64, 66, 68 et l’embases cylindriques 70 sont alimentés par un fluide hydraulique au moyen d’une pompe hydraulique 32’.

En actionnant la pompe hydraulique 32’, on provoque l’extension ou la rétraction du vérin télescopique axial 26’ et partant, le mouvement en translation de la cabine 24’ à l’intérieur de la gaine 22’.

L’appareil élévateur 10’ comprend une armoire de commande 34’ reliée à la pompe 32’ et incluant un microcontrôleur et des organes mémoires.

Il comprend également des boutons d’appel 36’, 38’, 40’, 42’ correspondant respectivement aux niveaux 20’, 14’, 16’, 18’, et reliés à l’armoire de commande 34’.

La cabine 24’ comporte, à l’intérieur, intérieur une boîte à boutons 44’ pour pouvoir sélectionner le niveau de destination. Ainsi, la boîte à boutons 44’ est reliée à l’armoire de commande 34’ par l’intermédiaire d’un câble suspendu 46’.

Et selon l’invention, la cabine 24’ est équipée à l’intérieur, d’au moins un organe de détection de la présence de personnes 48’.

Aussi, le fonctionnement d’un tel appareil élévateur 10’ est totalement identique à celui qui fait l’objet de la , conformément au logigramme illustré sur la .

La pompe 32’ et le vérin télescopique axial 26’ jouant le même rôle que le moteur 32 et la courroie 26 pour pouvoir entraîner la cabine 24’ en translation à l’intérieur de la gaine 22’.

L’appareil élévateur conforme à l’invention, selon une autre application, est adapté au transfert de charges accompagnées dans les parkings à plusieurs niveaux. Autrement dit, l’appareil élévateur permet de transférer des véhicules automobiles entre les différents niveaux du parking et l’entrée ou la sortie.

L’appareil élévateur, non représenté, comprend alors une cabine dont les dimensions permettent de recevoir un véhicule automobile. Il comprend également un dispositif d’entraînement à poulie et à câble, relié à la cabine.

Et il comprend un organe de détection adapté à fournir un premier signal lorsque ladite cabine est vide, et un second signal lorsque la cabine est non vide.

Partant, lorsqu’un automobiliste se présente devant l’entrée du parking, il appelle via une télécommande ou un bouton d’appel, la cabine. Si celle-ci n’est pas déjà située au niveau de l’entrée, et si le détecteur de présence fournit le premier signal selon lequel la cabine est vide, alors le dispositif d’entraînement entraîne la cabine vers le niveau d’entrée à une vitesse supérieure à 0,15 m/s, par exemple 40 m/s. Lorsque la cabine arrive au niveau de l’entrée, les portes s’ouvrent automatiquement et l’automobiliste s’engage dans la cabine. Le dispositif d’entraînement peut alors être sollicité via la télécommande ou une boîte à boutons pour transférer la cabine au niveau requis du parking, et ce à une vitesse inférieure ou égale à 0,15 m/s.

En revanche, si le détecteur de présence fournit le second signal selon lequel la cabine est non vide et qu’elle n’a pas encore été commandée en translation, alors le dispositif d’entraînement entraîne la cabine à une vitesse inférieure ou égale à 0,15 m/s.

Là également, un tel appareil élévateur permet d’améliorer le trafic.

Claims (8)

1. Appareil élévateur (10) pour le transfert de charges accompagnées ou de personnes à mobilité réduite dans un bâtiment présentant une pluralité d’étages, ledit appareil élévateur (10) comprenant :
   - une cabine (24) adaptée à être installée mobile en translation selon une composante verticale à l’intérieur dudit bâtiment entre les étages de ladite pluralité d’étages ;
   - un dispositif d’entraînement (32, 28, 26) relié à ladite cabine (24) pour pouvoir entraîner ladite cabine de l’un des étages vers un autre étage de ladite pluralité d’étages, lorsque ladite cabine (24) est appelée depuis ledit autre étage ;
   caractérisé en ce qu’il comprend un organe de détection (48) relié audit dispositif d’entraînement (32, 28, 26), ledit organe de détection étant adapté à fournir un premier signal lorsque ladite cabine est vide, et un second signal lorsque ladite cabine (24) reçoit une charge accompagnée ou une personne à mobilité réduite ;
   et en ce que, lorsque ladite cabine (24) est appelée depuis ledit autre étage, ledit dispositif d’entraînement (26, 28, 32) entraîne ladite cabine (24) vers ledit autre étage :
   - à une vitesse supérieure à 0,15 m/s si le détecteur de présence (48) fournit ledit premier signal audit dispositif d’entraînement ; et,
   - à une vitesse inférieure ou égale à 0,15 m/s si le détecteur de présence (48) fournit ledit second signal audit dispositif d’entraînement.
2. Appareil élévateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit dispositif d’entraînement (26, 28, 32) entraîne ladite cabine (24) vers ledit autre étage à une vitesse supérieure à 0,30 m/s lorsque ladite cabine (24) est vide.
3. Appareil élévateur selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit dispositif d’entraînement (26, 28, 32) entraîne ladite cabine (24) vers ledit autre étage à une vitesse voisine de 0,40 m/s lorsque ladite cabine (24) est vide.
4. Appareil élévateur selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ledit organe de détection (48) comprend au moins un détecteur volumétrique.
5. Appareil élévateur selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit détecteur volumétrique est un détecteur infrarouge.
6. Appareil élévateur selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit organe de détection (48) comprend au moins un capteur d’effort pour mesurer une variation de charge de ladite cabine (24).
7. Appareil élévateur selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit dispositif d’entraînement (26, 28, 32) comprend une poulie d’entraînement (28) et une courroie (26) ou un câble reliant ladite cabine (24) et ladite poulie d’entraînement (28).
8. Appareil élévateur selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit dispositif d’entraînement (26’, 32’) comprend un vérin hydraulique.