[go: up one dir, main page]
More Web Proxy on the site http://driver.im/

FR3145078A1 - Machine de fenaison améliorée - Google Patents

Machine de fenaison améliorée Download PDF

Info

Publication number
FR3145078A1
FR3145078A1 FR2300638A FR2300638A FR3145078A1 FR 3145078 A1 FR3145078 A1 FR 3145078A1 FR 2300638 A FR2300638 A FR 2300638A FR 2300638 A FR2300638 A FR 2300638A FR 3145078 A1 FR3145078 A1 FR 3145078A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
axis
machine
revolution
drawbar
offset
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Pending
Application number
FR2300638A
Other languages
English (en)
Inventor
Cédric Speich
Yannick HOERNER
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
Kuhn SAS
Original Assignee
Kuhn SAS
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Kuhn SAS filed Critical Kuhn SAS
Priority to FR2300638A priority Critical patent/FR3145078A1/fr
Publication of FR3145078A1 publication Critical patent/FR3145078A1/fr
Pending legal-status Critical Current

Links

Classifications

    • AHUMAN NECESSITIES
    • A01AGRICULTURE; FORESTRY; ANIMAL HUSBANDRY; HUNTING; TRAPPING; FISHING
    • A01DHARVESTING; MOWING
    • A01D78/00Haymakers with tines moving with respect to the machine
    • A01D78/08Haymakers with tines moving with respect to the machine with tine-carrying rotary heads or wheels
    • A01D78/10Haymakers with tines moving with respect to the machine with tine-carrying rotary heads or wheels the tines rotating about a substantially vertical axis
    • A01D78/1007Arrangements to facilitate transportation specially adapted therefor
    • A01D78/1014Folding frames
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A01AGRICULTURE; FORESTRY; ANIMAL HUSBANDRY; HUNTING; TRAPPING; FISHING
    • A01DHARVESTING; MOWING
    • A01D78/00Haymakers with tines moving with respect to the machine
    • A01D78/08Haymakers with tines moving with respect to the machine with tine-carrying rotary heads or wheels
    • A01D78/10Haymakers with tines moving with respect to the machine with tine-carrying rotary heads or wheels the tines rotating about a substantially vertical axis
    • A01D78/1028Pivotable rotor support arms

Landscapes

  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Environmental Sciences (AREA)
  • Agricultural Machines (AREA)

Abstract

Machine agricole comportant deux outils, chacun comportant un rotor, un cadre d’attelage relié à chaque outil par un bras, et un timon articulé avec le cadre d’attelage suivant un axe de déport, chaque bras étant monté pivotant par rapport au timon suivant un axe de pliage, chaque rotor étant monté pivotant par rapport au bras autour d'un axe de révolution, un angle d’attaque étant formé entre le sens de travail et un plan d'attaque passant par les axes de révolution, la machine pouvant occuper une configuration transport, dans laquelle l'angle d'attaque est sensiblement égal à 90° et une configuration travail simple, dans laquelle chaque outil est en appui sur le sol et dans laquelle le premier axe de révolution est situé devant le deuxième axe de révolution suivant le sens de travail, un dispositif de maintien étant configuré pour maintenir l'angle d’attaque à une valeur fixe en configuration travail. Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 1

Description

Machine de fenaison améliorée
La présente invention concerne le domaine du machinisme agricole et notamment les machines agricoles de fenaison.
L’invention porte plus spécifiquement sur une machine agricole comportant un premier outil comprenant un premier rotor de râtelage, un deuxième outil comprenant un deuxième rotor de râtelage, un cadre d’attelage destiné à accoupler la machine à un tracteur ou analogue pouvant déplacer la machine dans un sens de travail, et un timon articulé avec le cadre d’attelage suivant un axe de déport, le premier outil étant relié au timon par un premier bras et le deuxième outil par un deuxième bras, chaque bras étant monté pivotant par rapport au timon suivant un axe de pliage respectif, chaque rotor étant monté pivotant par rapport au bras respectif autour d’un axe de révolution respectif, un angle d’attaque étant formé, vu suivant l’axe de déport, entre un plan d’attaque passant par les axes de révolutions et le sens de travail, la machine pouvant occuper une configuration transport dans laquelle les outils sont pivotés vers le haut autour de l’axe de pliage respectif et dans laquelle l’angle d’attaque est sensiblement égal à 90°, la machine pouvant occuper une configuration travail simple dans laquelle chaque outil est en appui sur le sol et dans laquelle le premier axe de révolution est situé devant le deuxième axe de révolution suivant le sens de travail.
L’invention porte également sur un procédé de transposition de la machine entre sa configuration transport et sa configuration travail simple.
Une machine agricole du type évoqué ci-dessus est connue du document EP559024. Sur la machine de ce document, un cadre roulant est monté pivotant avec le timon, à l’arrière de celui-ci, l’angle d’attaque étant modifié en faisant pivoter ce cadre roulant par rapport au timon. Cette machine peut ainsi occuper une configuration travail simple, dans laquelle un axe de révolution est situé devant l’autre, tout en permettant le chevauchement de leur voie vu suivant le sens de travail, de manière à réaliser un unique andain latéral. Lorsque le tracteur déplace cette machine en courbes, le timon et les rotors peuvent être déportés, risquant de heurter le tracteur et de détériorer la machine, voire de créer un accident. Du fait du danger de contact entre machine et tracteur, une telle machine est difficilement manœuvrable, l’opérateur devant, en plus de ses autres tâches, faire attention à éviter un tel contact lors de courbes. Afin d’éviter le contact entre machine et tracteur, les outils doivent être éloignés du cadre d’attelage, rallongeant la machine et réduisant sa stabilité en configuration transport, ce qui la rend plus dangereuse. Additionnellement, lorsque la machine se trouve en dévers, la gravité peut amener les roues à ripper sur le sol, entrainant une détérioration du tapis végétal. De plus, l’andain est alors disposé aléatoirement par la machine, compliquant le travail de la machine de ramassage d’andains.
La présente invention a pour but de réduire voire de supprimer au moins un des inconvénients précités.
A cet effet, une importante caractéristique de l’invention réside dans le fait qu’un dispositif de maintien est configuré pour pouvoir maintenir l’angle d’attaque à une valeur fixe.
L'invention sera mieux comprise grâce à la description ci-après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels :
est une vue de dessus d’une machine agricole selon le mode de réalisation préféré de l’invention en configuration transport, la machine étant attelée à un tracteur.
est une vue latérale de la machine de la .
est une vue de dessus d’une machine selon un mode de réalisation alternatif de l’invention, en configuration travail simple.
est une vue de dessus de la machine de la dans la configuration travail simple.
est une vue de dessus de la machine de la dans la configuration travail double andains.
est une vue de détail, en perspective, de la machine de la , dans une configuration intermédiaire ou fictive.
Telle que représentée sur la , la machine (1) agricole comporte un premier outil (10) et un deuxième outil (20). La machine (1) comporte en outre un cadre d’attelage (2) et un timon (3). Le timon (3) est articulé avec le cadre d’attelage (2) suivant un axe de déport (4). L’axe de déport (4) est sensiblement vertical vu suivant le sens de travail (91). Sur sol plat et plan, au moins en configuration travail simple, l’axe de déport (4) est préférentiellement vertical, afin d’éviter une modification de la hauteur des outils (10, 20) lors du pivotement du timon (3) autour de l’axe de déport (4). Le cadre d’attelage (2) est destiné à accoupler la machine (1) à un tracteur (90) ou analogue. Le tracteur (90) peut déplacer la machine (1) dans un sens de travail (91).
Le cadre d’attelage (2) comporte deux tourillons inférieurs (33). Lorsque la machine (1) est attelée au tracteur (90), chaque tourillon inférieur (33) est accroché à un bras d’attelage inférieur respectif du tracteur (90). La droite passant par les tourillons inférieurs (33) est perpendiculaire au sens de travail (91). La droite passant par les tourillons inférieurs (33) est horizontale. Le cadre d’attelage (2) comporte également un tourillon supérieur (34) accroché à un bras d’attelage supérieur du tracteur (90), permettant au tracteur (90) de soulever la machine (1).
Dans le mode de réalisation préféré illustré sur la , la machine (1) est une andaineuse. Dans ce mode de réalisation préféré, le premier outil (10) comprend un premier rotor (16) de râtelage. Le deuxième outil (20) comprend un deuxième rotor (26) de râtelage. Le premier outil (10) est relié au timon (3) par un premier bras (11). Le deuxième outil (20) est relié au timon (3) par un deuxième bras (21). Chaque outil (10, 20) comporte également une protection s’étendant au moins partiellement autour, et préférentiellement au moins à l’avant, du rotor (16, 26) respectif en configuration travail simple. Ainsi que représenté sur la , une autre protection peut également être fixée directement sur le timon (3), préférentiellement de manière rigide. Cette autre protection s’étend préférentiellement à l’avant des rotors (16, 26) dans la configuration transport.
Le premier rotor (16) est monté pivotant par rapport au premier bras (11) autour d’un premier axe de révolution (12). Le deuxième rotor (26) est monté pivotant par rapport au deuxième bras (21) autour d’un deuxième axe de révolution (22). Ainsi, chaque rotor (16, 26) est monté pivotant par rapport au bras (11, 21) respectif autour d’un axe de révolution (12, 22) respectif. En vue d’une fabrication simple, chaque axe de révolution (12, 22) est sensiblement perpendiculaire au bras (11, 21) respectif. De plus, le premier bras (11) est monté pivotant par rapport au timon (3) au moins suivant un premier axe de pliage (13). Le deuxième bras (21) est, lui, monté pivotant par rapport au timon (3) au moins suivant un deuxième axe de pliage (23). De manière simple, chaque bras (11, 21) est monté pivotant par rapport au timon (3) suivant un axe de pliage (13, 23) respectif. Chaque axe de pliage (13, 23) est préférentiellement situé à une extrémité du bras (11, 21) correspondant. Bien entendu, le pivotement d’un bras (11, 21) autour de l’axe de pliage (13, 23) respectif entraine le même pivotement de l’outil (10, 20) respectif. Ainsi, pivoter un outil (10, 20) vers le haut équivaut à pivoter le bras (11, 21) respectif vers le haut et vice-versa.
Il ressort de la que chaque rotor (16, 26) est doté de rayons. Chaque rayon s’étend sensiblement radialement par rapport à l’axe de révolution (12, 22) du rotor (16, 26) respectif. Les rayons d’un même rotor (16, 26) sont sensiblement compris dans un plan perpendiculaire à l’axe de révolution (12, 22) respectif. Des doigts sont fixés à une extrémité libre des rayons, l’extrémité libre étant l’extrémité opposée à l’axe de révolution (12, 22) respectif. Les doigts sont destinés à râteler le produit gisant au sol. L’orientation des doigts peut être commandée suivant la position du rayon respectif autour de l’axe de révolution (12, 22) respectif, préférentiellement par une came.
Chaque outil (10, 20) comporte un appui (14, 24) respectif. Le premier outil (10) et le deuxième outil (20) peuvent prendre appui sur le sol par le biais respectivement d’un premier appui (14) et d’un deuxième appui (24). Chaque appui (14, 24) comporte préférentiellement des roues (17) roulant sur le sol. Chaque appui (14, 24) peut comporter au moins deux roues (17). En vue d’une meilleure stabilité, chaque appui (14, 24) peut également comporter quatre roues (17), deux à l’avant de l’axe de révolution (12, 22) respectif, et deux à l’arrière. Sur un andaineur, chaque rotor (16, 26) comporte généralement de 8 à 12 rayons afin d’assurer un râtelage de bonne qualité. Pour cette même raison, chaque rayon comporte préférentiellement 6 à 10 doigts. De manière à ne pas abîmer le tapis végétal du sol, la rotation de chaque roue (17) est libre autour d’un axe sensiblement parallèle à l’axe de révolution (12, 22) correspondant.
Ainsi que représenté sur les figures 1 et 2, la machine (1) peut occuper une configuration transport, en vue de réduire sa largeur et de faciliter son déplacement sur route. La largeur est la dimension mesurée horizontalement et perpendiculairement au sens de travail (91). Dans la configuration transport, le premier outil (10) est pivoté vers le haut autour du premier axe de pliage (13) et le deuxième outil (20) autour du deuxième axe de pliage (23). Ainsi, dans la configuration transport, les outils (10, 20) sont pivotés vers le haut autour de l'axe de pliage (13, 23) respectif, préférentiellement de telle sorte que les axes de révolution (12, 22) soient sensiblement horizontaux. En vue de simplifier la machine (1) et sa cinématique, chacun des axes de pliage (13, 23) est orienté, en configuration transport, parallèlement au sens de travail (91) en vue de dessus.
La machine (1) peut occuper au moins une configuration travail dans laquelle chaque outil (10, 20) est en appui sur le sol. En configuration travail, chaque axe de révolution (12, 22) est orienté sensiblement verticalement. En vue de suivre les irrégularités et dévers du sol, chaque outil (10, 20) est articulé par rapport au bras (11, 21) respectif. En configuration travail, la liaison entre chaque outil (10, 20) et le bras (11, 21) respectif est préférentiellement un cardan, autorisant une libre orientation de l’outil (10, 20) suivant les irrégularités du sol. Aussi, en configuration travail, chaque axe de révolution (12, 22) peut former un angle avec la verticale allant jusqu’à 30°. Les rotors (16, 26) peuvent être entrainés en rotation autour de leur axe de révolution (12, 22) respectif afin de déplacer du produit gisant au sol latéralement vu suivant le sens de travail (91), particulièrement grâce au déplacement de la machine (1) dans le sens de travail (91). Le produit peut comprendre des végétaux préalablement coupés, tels que de l’herbe par exemple. Ainsi que représenté par des flèches épaisses sur les figures 4 et 5, en configuration travail, les premier et deuxième rotors (16, 26) sont entrainés dans le même sens de rotation autour de leur axe de révolution (12, 22) respectif.
Tel que représenté sur les figures 3 et 4, la machine (1) peut occuper une configuration travail simple. Dans la configuration travail simple, chaque outil (10, 20) est en appui sur le sol, et le premier axe de révolution (12) est, suivant le sens de travail (91), situé devant le deuxième axe de révolution (22). Dans la configuration travail simple, le premier axe de révolution (12) est préférentiellement situé à gauche du deuxième axe de révolution (22), vu suivant le sens de travail (91). Dans la configuration travail simple, le deuxième rotor (26) reprend, respectivement râtelle, le produit râtelé par le premier rotor (16). Dans la configuration travail simple, la machine (1) forme un andain à l’extérieur du deuxième rotor (26), préférentiellement sur sa droite. Grâce au déplacement de la machine (1), l’andain est longitudinal au sens de travail (91). Afin de travailler sans discontinuité et de ne former qu’un seul andain, dans la configuration travail simple et vu suivant le sens de travail (91), la voie du premier rotor (16) chevauche la voie du deuxième rotor (26). La voie d’un rotor (16, 26) correspond au diamètre du rotor (16, 26) concerné vu suivant la direction de travail (91), en configuration travail (simple et/ou double andains). Géométriquement dit, dans la configuration travail simple et en projection sur un plan perpendiculaire au sens de travail (91), la distance séparant les axes de révolution (12, 22) est inférieure au diamètre de n’importe lequel des rotors (16, 26).
Un plan d’attaque (96) passe par le premier axe de révolution (12) et le deuxième axe de révolution (22). Le plan d’attaque (96) passe par les premier et deuxième axes de révolution (12, 22) au moins lorsque la machine (1) est sur un sol plan. Un angle d’attaque (α) est formé, vu suivant l'axe de déport (4), entre le plan d'attaque (96) et le sens de travail (91). Aussi, le plan d’attaque (96) forme l’angle d’attaque (α) avec un plan vertical et parallèle au sens de travail (91). L’angle d’attaque (α) est préférentiellement aigu et mesuré à l’avant du plan d’attaque (96), ainsi que représenté sur la .
Dans la configuration travail simple, ainsi qu’expliqué plus loin dans cette description, l’angle d’attaque (α) est préférentiellement compris entre 30° et 60°. En vue de réduire la largeur de la machine (1) dans la configuration transport, l'angle d’attaque (α) est sensiblement égal à 90°. Avec « sensiblement égal à 90° », on entend que l'angle d’attaque (α) est compris entre 70° et 110°, un tel secteur angulaire pouvant également permettre une largeur admissible pour la machine (1). Dans la configuration transport, les bras (11, 21) sont préférentiellement orientés sensiblement verticalement, au moins vu suivant le sens de travail (91), réduisant également la largeur de la machine (1). Aussi, en configuration transport, les axes de révolution (12, 22) sont préférentiellement perpendiculaires au sens de travail (91).
Dans ce document, les notions « latéral », « intérieur », « extérieur », « gauche » et « droite » sont à considérer en vue depuis l’arrière de la machine (1) suivant le sens de travail (91). Les orientations notamment « verticales » et « horizontales » sont à considérer lorsque la machine (1) et le tracteur (90) sont sur un sol plan et horizontal, à moins d’une mention contraire. Le sens de travail (91) est préférentiellement horizontal.
Selon l’invention, un dispositif de maintien (7) est configuré pour maintenir l'angle d’attaque (α) à une valeur fixe en configuration travail.
Grâce au dispositif de maintien (7), les outils (10, 20) ne peuvent ainsi pas pivoter autour de l'axe de déport (4), à moins d’une action initiée par l’opérateur, empêchant ainsi toute collision entre la machine (1) et le tracteur (90) lors de virages, augmentant ainsi la sécurité de la machine (1). Du fait que l’angle de braquage du tracteur (90) n’est pas limité par l’angle d’attaque (α), la machine (1) est aussi plus facilement manœuvrable et sa conduite plus simple. Le fait de maintenir constant l’angle d’attaque (α) permet de plus d’assurer une distance constante entre les outils (10, 20) et le tracteur (90) même lorsque la machine (1) se trouve sur un sol pentu et/ou lors de virages, assurant un emplacement régulier de l’andain par rapport à la trajectoire du tracteur (90). Dans le cas où l’emplacement de l’andain est mémorisé par un système de localisation, le dispositif de maintien (7) permet ainsi de connaitre avec plus de précision l’emplacement des andains. En outre, quand la machine (1) dispose d’une liberté de mouvement autour de l’axe de déport (4), il est nécessaire d’assurer plus de place pour permettre ce pivotement et éviter la collision entre machine (1) et tracteur (90). Le fait de maintenir constant l’angle d’attaque (α) permet ainsi aussi de réduire la longueur de la machine (1). Enfin, une machine (1) plus courte est également plus stable.
Dans le mode de réalisation préféré, le dispositif de maintien (7) est configuré pour maintenir l'angle d’attaque (α) à une valeur fixe dans toutes les configurations.
Le dispositif de maintien (7) comprend préférentiellement un actionneur de déport (5’) actionnable depuis la cabine du tracteur (90), évitant avantageusement de descendre du tracteur (90) pour modifier l’angle d’attaque (α). Bien entendu, le pivotement du timon (3) autour de l’axe de déport (4) implique le pivotement simultané des bras (11, 21) et des outils (10, 20). De préférence, l’actionneur de déport (5’) comporte un vérin de déport (5) articulé au timon (3) et au cadre d’attelage (2), permettant de maintenir l’angle d’attaque (α) à une valeur fixe de manière simple. Grâce au vérin de déport (5), le dispositif de maintien (7) permet également de modifier la valeur de l’angle d’attaque (α) par une action initiée par l’opérateur.
De manière simple et économique, le vérin de déport (5) est linéaire et hydraulique. En vue de maintenir l’angle d’attaque (α) à une valeur fixe, le vérin de déport (5) est isolé hydrauliquement. En vue de modifier l’angle d’attaque (α), le vérin de déport (5) est actionné hydrauliquement, par exemple en envoyant de l’huile sous pression dans une des chambres du vérin de déport (5). Grâce au montage susmentionné du vérin de déport (5), le pivotement du timon (3) est obtenu sans devoir faire rouler la machine (1). De plus, le pivotement du timon (3) autour de l’axe de déport (4) par rapport au cadre d’attelage (2) ne nécessite que le vérin de déport (5), rendant ce pivotement économique en prix de revient, lors du montage de la machine (1) et lors de son entretien. Enfin, un actionneur de déport (5’) comportant un tel vérin de déport (5) autorise un nombre illimité de configurations travail, autorisant un réglage précis de l’emplacement de l’andain par rapport au cadre d’attelage (2), permettant notamment d’adapter l’emplacement de l’andain par rapport à la largeur du tracteur (90).
Additionnellement ou alternativement, le dispositif de maintien (7) peut comporter une barre percée articulée avec le cadre d’attelage (2) ou le timon (3), l’autre entre le cadre d’attelage (2) et le timon (3) étant également percé. En insérant une goupille au travers de la barre percée et de celui qui est percé entre le cadre d’attelage (2) et le timon (3), le dispositif de maintien (7) permet de maintenir l’angle d’attaque (α) à valeur fixe de manière économique. Un inconvénient d’un dispositif de maintien (7) sans actionneur de déport (5’) est que l’opérateur doit descendre du tracteur (90) afin de modifier l’angle d’attaque (α), ce qui lui fait perdre du temps. En outre, la modification de l’angle d’attaque (α) doit être opérée manuellement, ce qui peut être dangereux vu le poids de la machine (1). Enfin, un tel dispositif de maintien (7) autorise un nombre limité de configurations travail, n’autorisant ainsi pas un réglage précis de l’emplacement de l’andain.
En vue d’obtenir une largeur de travail de la machine (1) importante, la distance entre les axes de révolution (12, 22) est supérieure au diamètre de n’importe lequel des premier et deuxième rotors (16, 26), en configuration travail et vu suivant l’axe de déport (4). Autrement dit, en configuration travail, les trajectoires des rotors (16, 26) ne se croisent pas, évitant que les rotors (16, 26) ne se percutent. De préférence, les rotors (16, 26) présentent des diamètres identiques. De manière à réduire la longueur de la machine (1) en configurations travail et transport, la distance entre l’axe de déport (4) et le plan d’attaque (96) est inférieure aux trois quarts (3/4) du diamètre de n’importe lequel des premier et deuxième rotors (16, 26). Plus précisément, la distance entre l’axe de déport (4) et le plan d’attaque (96) est inférieure aux deux tiers (2/3) du diamètre de n’importe lequel des rotors (16, 26). La trajectoire extérieure d’un rotor (16, 26) est circulaire. Le diamètre d’un rotor (16, 26) fait référence au diamètre de la trajectoire extérieure de ce rotor (16, 26).
Un plan d’attelage (95) passe par les tourillons inférieurs (33) et est perpendiculaire au sens de travail (91). Afin de minimiser la longueur de la machine (1) en configuration transport, l’axe de déport (4) se situe à l’extrémité avant du timon (3). L’axe de déport (4) est très proche du plan d’attelage (95). Préférentiellement, l’axe de déport (4) est espacé du plan d’attelage (95) d’une distance inférieure au onzième (1/11) du diamètre de n’importe lequel des rotors (16, 26).
Le tracteur (90) présente un plan médian (97). Le plan médian (97) est vertical et parallèle au sens de travail (91). Aussi, le plan médian (97) est perpendiculaire au plan d’attelage (95) et passe par le tourillon supérieur (34). L’intersection entre le plan médian (97) et le plan d’attelage (95) est verticale.
Ainsi qu’il ressort de la , afin de minimiser la longueur de la machine (1) en configuration transport, le premier rotor (16) est sensiblement à égale distance du cadre d’attelage (2) que le deuxième rotor (26) dans la configuration transport. Autrement dit, la distance entre le premier axe de révolution (12) et le plan d’attelage (95) est égale à la distance entre le plan d’attelage (95) et le deuxième axe de révolution (22), en configuration transport.
Ainsi qu’il ressort de la , le timon (3) est orienté principalement horizontalement en configuration transport, mais préférentiellement également en configuration travail. En outre, en configuration transport, la machine (1) ne touche pas le sol. Autrement dit, la totalité du poids de la machine (1) est supportée par le tracteur (90) dans la configuration transport. Une machine (1) portée présente une longueur moindre, au moins en configuration transport. Une machine (1) portée est aussi plus maniable, particulièrement lors de marches arrière. Une telle machine (1) est également plus légère, plus simple, et plus économique qu’une machine (1) équipée de roues reliées au timon (3), d’autant plus si celles-ci sont orientables. Enfin et surtout, avec une machine (1) dotée de roues ne pouvant suivre librement la trajectoire du tracteur (90), le fait de maintenir l’angle d’attaque (α) à une valeur fixe en configuration travail impliquerait un ripage de ces roues sur le sol lors de courbes, risquant d’endommager le tapis végétal du sol et impliquant des contraintes dans la machine (1) pouvant réduire sa durée de vie.
Alternativement ou additionnellement, la machine (1) peut occuper une configuration travail double andains représentée sur la . Dans la configuration travail double andains, l’angle d’attaque (α) est sensiblement égal à 90°. Dans cette configuration travail double andains, le premier axe de révolution (12) est sensiblement à la même distance du plan d’attelage (95) que le deuxième axe de révolution (22).
De manière à simplifier la réalisation et l’entretien de la machine (1), quelle que soit la configuration travail, le sens de rotation des rotors (16, 26) est identique. Plus précisément, chacun des rotors (16, 26) ne peut être entrainé en rotation autour de son axe de révolution (12, 22) respectif que dans un seul sens (indiqué par des flèches sur la ). Ainsi, dans la configuration travail double andains, la machine (1) forme un andain latéral à côté de chacun des rotors (16, 26). Telle que la machine (1) est représentée sur la , en configuration travail double andains, chaque rotor (16, 26) forme un andain sur sa droite vu dans le sens de travail (91). La configuration travail double andains présente un intérêt avant tout en cas de produit volumineux, permettant d’adapter la configuration de la machine (1) aux différentes conditions, dotant ainsi la machine (1) d’une bonne adaptabilité.
Entre la configuration transport et la configuration travail simple, le timon (3) est pivoté autour de l’axe de déport (4) selon un angle de déport. De préférence, pour passer de la configuration transport dans la configuration travail simple, le timon (3) est pivoté autour de l’axe de déport (4) du côté du premier outil (10). L’angle de déport correspond ainsi à l’angle complémentaire de l’angle d’attaque (α). La somme de l’angle de déport et de l’angle d’attaque (α) est ainsi toujours égale à 90°. En vue d’atteindre un emplacement favorable de l’andain par rapport au cadre d’attelage (2) tout en maintenant une certaine distance entre le premier outil (10) et le tracteur (90), l’angle de déport est compris entre 30° et 60°. Plus préférentiellement, l’angle de déport est compris entre 40 et 50°. L’angle de déport est ainsi préférentiellement inférieur à 90°.
Selon un mode de réalisation alternatif non représenté, en configuration transport, le premier axe de révolution (12) est plus proche du plan d’attelage (95) que le deuxième axe de révolution (22), permettant ainsi que le timon (3) soit pivoté selon un angle de déport moins important pour atteindre la configuration travail simple. Afin de réduire la longueur de la machine (1) en configuration transport, la distance entre le premier axe de révolution (12) et le deuxième axe de révolution (22), en projection sur un plan vertical et parallèle au sens de travail (91), est inférieure au rayon de n’importe lequel des rotors (16, 26), en configuration transport. Plus préférentiellement, en configuration transport, la distance entre le premier axe de révolution (12) et le deuxième axe de révolution (22), en projection sur un plan vertical et parallèle au sens de travail (91), est inférieure à la moitié du rayon de n’importe lequel des rotors (16, 26). Dans le mode de réalisation préféré, en configuration transport, la distance entre le premier axe de révolution (12) et le deuxième axe de révolution (22), en projection sur un plan vertical et parallèle au sens de travail (91), est nulle.
Ainsi qu’il ressort de la notamment, dans le mode de réalisation préféré, l'axe de déport (4) est plus proche du premier axe révolution (12) que du deuxième axe de révolution (22) en configuration travail simple. Grâce à ce positionnement de l’axe de déport (4), le premier outil (10) est davantage éloigné du tracteur (90) après pivotement du timon (3) autour de l’axe de déport (4), selon un angle de déport identique. Grâce à ce positionnement de l’axe de déport (4), il est avantageusement possible de raccourcir la machine (1) en configuration transport, sans rapprocher le premier outil (10) du tracteur (90) après pivotement du timon (3) selon un angle de déport identique. Cette disposition autorise ainsi le raccourcissement de la machine (1) en configuration transport sans augmenter le risque de collision avec le tracteur (90). De plus, le raccourcissement de la machine (1) en configuration transport permet de ramener son centre de gravité plus proche du tracteur (90), réduisant ainsi les efforts dans le timon (3) et le poids de la machine (1).
Un plan central (92) est situé à équidistance du premier axe de révolution (12) et du deuxième axe de révolution (22). Le plan central (92) est vertical, notamment lorsque la machine (1) est sur un sol plan et plat. Dans le mode de réalisation préféré, le plan central (92) est en outre décalé du côté du deuxième outil (20) par rapport au plan médian (97) en configuration transport. Grâce à ce décalage, le premier outil (10) est éloigné davantage encore du tracteur (90) après un pivotement du timon (3) autour de l’axe de déport (4) selon un angle de déport identique.
En outre, le fait de décaler le plan central (92) du plan médian (97) pour le rapprocher du deuxième outil (20) permet que le deuxième outil (20) soit situé plus à l’extérieur après pivotement du timon (3) selon un angle de déport identique autour de l’axe de déport (4). De cette manière, lorsque la machine (1) regroupe le produit de deux passages en sens inverse sur un même andain, le tracteur (90) risque moins, lors du deuxième passage, de rouler sur l’andain formé lors du premier passage, ce même avec un tracteur (90) particulièrement large. Ainsi, le risque que du produit reste sur le sol par effet d’adhésion capillaire du fait que le tracteur (90) ait roulé sur du produit non râtelé est réduit.
Dans le mode de réalisation préféré, le timon (3) comprend deux parties (31, 32). En configuration transport de la machine (1), au moins une des parties (31, 32) du timon (3) est orientée sensiblement parallèlement au sens de travail (91) en vue de dessus. Le timon (3) comprend deux parties (31, 32) formant un angle en vue suivant l'axe de déport (4), permettant que, dans la configuration travail simple, le timon (3) ne heurte pas le premier rotor (16) du fait des irrégularités du sol. En outre, la division du timon (3) en deux parties (31, 32) permet également de pivoter les rotors (16, 26) autour de leur axe de pliage (13, 23) respectif, sans qu’aucun des deux ne heurte le timon (3).
Dans le mode de réalisation préféré, le timon (3) comprend une partie avant (31) et une partie arrière (32). De préférence, la partie avant (31) du timon (3) forme, vu suivant l’axe de déport (4), un angle avec la partie arrière (32) du timon (3) compris entre 30° et 60°, et plus préférentiellement compris entre 40° et 50°. De préférence, la partie arrière (32) s’étend parallèlement au plan central (92) dans la configuration travail simple, facilitant la réalisation de la machine (1).
Suivant un mode de réalisation alternatif représenté sur la , le timon (3) peut être rectiligne en vue selon l’axe de déport (4), simplifiant la réalisation du timon (3). Dans ce mode de réalisation, dans la configuration transport, le timon (3) est orienté parallèlement au sens de travail (91), vu selon l’axe de déport (4). Ainsi que représenté sur la , alternativement, le dispositif de maintien (7) peut comporter deux vérins de déport (5).
En configuration transport de la machine (1), en vue de simplifier la réalisation du timon (3) et/ou des axes de pliage (13, 23), la partie arrière (32) du timon (3) s’étend sensiblement parallèlement au sens de travail (91) en vue suivant l’axe de déport (4). Autrement dit, la partie arrière (32) du timon (3) est parallèle aux axes de pliage (13, 23), simplifiant également la réalisation des axes de pliages (13, 23). En outre, afin de réduire la longueur de la machine (1) en configuration transport sans rapprocher les outils (10, 20) du tracteur (90) en configuration travail simple, la partie arrière (32) du timon (3) s’étend entre le plan médian (97) et le plan vertical, parallèle au sens de travail (91) et passant par le tourillon inférieur (33) situé du côté du deuxième outil (20) situé à derrière le premier outil (10) en configuration transport.
Vu suivant l’axe de déport (4), la partie avant (31) du timon (3) s'étend entre l'axe de déport (4) et l’extrémité avant de la partie arrière (32). La partie arrière (32) du timon (3) est située entre le premier rotor (16) et le deuxième rotor (26), vu suivant l’axe de déport (4). Afin de réduire la puissance nécessaire du vérin de déport (5), le vérin de déport (5) est fixé au cadre d'attelage (2) et à la partie arrière (32) du timon (3). Préférentiellement, le vérin de déport (5) est fixé au cadre d'attelage (2) de l’autre côté du plan médian (97) par rapport à l’axe de déport (4).
En vue de simplifier la réalisation et l’utilisation de la machine (1), l’axe de déport (4) est préférentiellement fixe par rapport au cadre d’attelage (2). Pour ces mêmes raisons, les parties avant (31) et arrière (32) du timon (3) ne sont préférentiellement pas articulées l’une avec l’autre.
Afin de permettre le pivotement des outils (10, 20) autour de leur axe de pliage (13, 23) respectif de manière simple, à chaque bras (11, 21) est relié un vérin de pliage (15, 25) respectif, également relié au timon (3), respectivement à sa partie arrière (32).
Le procédé de transposition de la machine (1) de la configuration transport dans la configuration travail simple comporte les étapes suivantes : pivoter le timon (3) autour de l’axe de déport (4) d’un angle de déport compris entre 30° et 60°, et pivoter chaque outil (10, 20) vers le bas autour de l’axe de pliage (13, 23) respectif. Comme dit précédemment, le timon (3) est préférentiellement pivoté autour de l’axe de déport (4) d’un angle de déport compris entre 40° et 50°, et plus préférentiellement encore aux alentours de 45°.
Le pivotement des outils (10, 20) autour de l’axe de pliage (13, 23) respectif peut être réalisé avant ou simultanément au pivotement du timon (3) autour de l’axe de déport (4). Afin d’éviter le frottement des premier et deuxième appuis (14, 24) avec le sol, ménageant ainsi le tapis végétal et/ou la machine (1), la transposition de la machine (1) depuis la configuration transport dans la configuration travail simple est réalisée en pivotant d’abord le timon (3) autour de l’axe de déport (4) selon l’angle de déport vers le premier outil (10), puis en pivotant chaque outil (10, 20) vers le bas autour de l’axe de pliage (13, 23) respectif. En effet, même si les roues (17) de l’appui (14, 24) respectif sont montées libre en rotation autour d’un axe parallèle à l’axe de révolution (12, 22) respectif, des frottements ont lieu entre l’appui (14, 24) et le sol. Ces frottements peuvent entrainer une détérioration du tapis végétal du sol et/ou de la machine (1).
De manière similaire, afin d’éviter l’endommagement du tapis végétal du sol et/ou de la machine (1), la transposition de la machine (1) depuis la configuration travail simple dans la configuration transport est réalisée en pivotant d’abord chaque outil (10, 20) vers le haut autour de l’axe de pliage (13, 23) respectif, puis en pivotant le timon (3) autour de l’axe de déport (4) selon l’angle de déport vers le deuxième outil (20).
Alternativement ou additionnellement, au moins un outil (10, 20) peut être monté coulissant le long du bras (11, 21) respectif, de manière à modifier la largeur de travail et/ou le nombre d’andain(s) formé(s) lors d’un passage de la machine (1). En vue de simplifier la machine (1) et de réduire son coût de revient et d’entretien, chaque bras (11, 21) présente préférentiellement une longueur fixe.
Les rotors (16, 26) sont préférentiellement entrainés en rotation via des arbres télescopiques reliés à la prise de force du tracteur (90). Les rotors (16, 26) peuvent également être entrainés en rotation via un ou plusieurs moteur(s), notamment hydraulique(s).
Afin d’éviter de défaire des andains déjà formés et/ou de ne pas ratisser certains endroits, la machine (1) peut occuper une configuration manœuvre. Dans la configuration manœuvre, les rotors (16, 26) sont davantage éloignés du sol qu’en configuration travail. Dans la configuration manœuvre, les rotors (16, 26) sont cependant plus proches du sol qu’en configuration transport. Pour passer de la configuration travail simple dans la configuration manœuvre, les bras (11, 21) sont pivotés vers le haut autour de leur axe de pliage (13, 23) respectif, préférentiellement d’un angle compris entre 20° et 50°. Du fait de la position plus ou moins verticale des doigts de râtelage selon la position du bras respectif autour de l’axe de révolution (12, 22) respectif, chaque bras (11, 21) nécessite un pivotement différent autour de l’axe de pliage (13, 23) respectif, afin d’obtenir une même distance entre le rotor (16, 26) respectif et le sol, lors de la transposition de la configuration travail simple dans la configuration manœuvre. Ainsi, dans le mode de réalisation préféré, en configuration manœuvre, le premier bras (11) est préférentiellement pivoté autour du premier axe de pliage (13) d’un angle compris entre 20° et 40°. Dans le mode de réalisation préféré, en configuration manœuvre, le deuxième bras (21) est préférentiellement pivoté autour du deuxième axe de pliage (23) d’un angle compris entre 50° et 70°.
Dans la configuration transport de la machine (1), le timon (3) occupe une configuration transport. Dans la configuration travail simple de la machine (1), le timon (3) occupe une configuration travail simple. Il en va de même pour les bras (11, 21). Notamment, dans la configuration manœuvre de la machine (1), les bras (11, 21) occupent chacun une configuration manœuvre.
Selon une caractéristique intéressante, la machine (1) comporte un système de limitation (100) permettant, dans une position bloquante, d’empêcher le pivotement des bras (11, 21) vers le haut, lorsqu’ils sont en configuration manœuvre. Le système de limitation (100) peut également occuper une position passante, dans laquelle les bras (11, 21), respectivement les outils (10, 20), peuvent pivoter vers le haut autour de leur axe de pliage (13, 23) respectif. Dans sa position passante, le système de limitation (100) autorise la transposition de la machine (1) de la configuration travail simple dans la configuration manœuvre. Un tel système de limitation (100) permet à l’opérateur de passer de la configuration travail simple à la configuration manœuvre sans devoir se concentrer sur un réglage pour obtenir une hauteur suffisante des outils (10, 20), lui faisant ainsi gagner du temps.
Ainsi que représenté sur la , le système de limitation (100) comprend au moins une butée (101, 102). De manière simple, une première butée (101) est associée au premier bras (11) et une deuxième butée est associée au deuxième bras (21). Chaque butée (101, 102) est montée pivotante avec le timon (3), de préférence suivant un axe de butée (103, 104) respectif, qui est parallèle à l'axe de pliage (13, 23) respectif. Dans la position bloquante du système de limitation (100), chaque butée (101, 102) s’étend entre le timon (3) et une surface du bras (11, 21) respectif. Ainsi, dans la position bloquante le système de limitation (100) permet de bloquer le pivotement du bras (11, 21) respectif vers le haut, lorsqu’il est en configuration manœuvre. Tel que représenté sur la , la première butée (101) est dans la position bloquante et la deuxième butée (102) dans la position passante. Sur la , le premier bras (11) est dans la configuration manœuvre et le deuxième bras (21) s’étend sensiblement verticalement.
Une commande du système de limitation (100) permet de faire pivoter les butées (101, 102) vers le haut, faisant passer le système de limitation (100) dans la position passante. Tel que représenté sur la , la commande du système de limitation (100) comporte un premier tirant (43) relié à au moins une des butées (101, 102). De préférence, le premier tirant (43) est relié aux deux butées (101, 102). Exercer une traction sur le premier tirant (43) fait pivoter les butées (101, 102) vers le haut autour de leur axe de butée (103, 104) respectif. Lorsque le premier tirant (43) n'exerce pas d'effort sur les butées (101, 102), le système de limitation (100) est en position bloquante. Afin de faire pivoter les bras (11, 21) jusqu’à leur position sensiblement verticale, il est nécessaire d’actionner la commande du système de limitation (100), puis d’actionner la commande de pivotement des bras (11, 21), respectivement la commande des vérins de pliage (15, 25). Dans ce document, chaque commande peut par exemple être réalisée par un levier ou une manette. Aujourd’hui, une commande est majoritairement réalisée par un bouton, comme un bouton-poussoir.
Chaque butée (101, 102) comporte un premier guide (105) permettant de la maintenir entre le bras (11, 21) et le vérin de pliage (15, 25) respectif, lorsque le bras (11, 21) se situe en configuration manœuvre ou plus haut. De plus, chaque bras (11, 21) comporte un deuxième guide (106) permettant de maintenir la butée (101, 102) respective en hauteur lorsque le bras (11, 21) se situe plus bas que sa configuration manœuvre. Les guides (105, 106) permettent ainsi aux butées (101, 102) de rester constamment opérationnelles.
La machine (1) comporte un système de verrouillage (50) permettant, dans une position verrouillée, d’empêcher le pivotement des bras (11, 21) vers le bas, lorsqu’ils s’étendent sensiblement verticalement, notamment dans la configuration transport. Le système de verrouillage (50) peut également occuper une position déverrouillée, dans laquelle les bras (11, 21), respectivement les outils (10, 20), peuvent pivoter vers le bas autour de l’axe de pliage (13, 23) respectif. Le système de verrouillage (50) comprend au moins un crochet (51, 52). De manière simple, un premier crochet (51) est associé au premier bras (11) et un deuxième crochet (52) est associé au deuxième bras (21). Chaque crochet (51, 52) est monté pivotant avec le timon (3), de préférence suivant un axe de crochet (53, 54) respectif, parallèle à l'axe de pliage (13, 23) respectif. Dans la position verrouillée du système de verrouillage (50), chaque crochet (51, 52) bloque le pivotement du bras (11, 21) respectif vers le bas lorsqu’il s’étend sensiblement verticalement. Tel que représenté sur la , le premier crochet (51) est en position déverrouillée et le deuxième crochet (52) en position verrouillée.
Les crochets (51, 52) peuvent pivoter vers le bas autour des axes de crochets (53, 54) par gravité. De préférence, les crochets (51, 52) sont reliés par un moyen de rappel (45) exerçant un effort sur les crochets (51, 52), en les ramenant et/ou en les maintenant dans la position verrouillée. De préférence, à chaque crochet (51, 52) est associé un moyen de rappel (45) respectif. Chaque moyen de rappel (45) est préférentiellement réalisé par un ressort de traction reliant le cadre d'attelage (2) et le crochet (51, 52) respectif. De préférence, les ressorts de traction sont dimensionnés de manière qu’une traction manuelle permette de les allonger.
Une commande du système de verrouillage (50) permet de faire pivoter les crochets (51, 52) vers le haut, faisant passer le système de verrouillage (50) dans la position déverrouillée. Tel que représenté sur la , la commande du système de verrouillage (50) comporte un deuxième tirant (44) relié à au moins un des crochets (51, 52). De préférence, le deuxième tirant (44) est relié aux deux crochets (51, 52). Exercer une traction sur le deuxième tirant (44) fait pivoter les crochets (51, 52) vers le haut autour de leur axe de crochet (53, 54). Lorsque le deuxième tirant (44) n'exerce pas d'effort sur les crochets (51, 52), le système de verrouillage (50) est dans la position verrouillée.
Chaque crochet (51, 52) comporte un premier butoir (55) empêchant son pivotement vers le haut, au-delà de sa position dans la position déverrouillée du système de verrouillage (50) et un deuxième butoir (56) empêchant son pivotement vers le bas, au-delà de sa position dans la position verrouillée du système de verrouillage (50), permettant que les crochet (51, 52) restent constamment opérationnels.
Afin de faire pivoter les bras (11, 21) vers le bas, il est nécessaire d’actionner la commande du système de verrouillage (50), puis d’actionner la commande du pivotement des bras (11, 21). La commande de pivotement des bras (11, 21) est de préférence la commande des vérins de pliage (15, 25). Deux actions sont donc nécessaires pour faire pivoter les bras (11, 21) vers le bas depuis leur position sensiblement verticale, augmentant la sécurité de la machine (1). Conformément à certaines normes, une double action est ainsi nécessaire pour passer de la configuration transport dans la configuration travail simple, afin d’éviter un accident lors de cette transposition.
De manière connue, la commande du système de verrouillage (50) et la commande du système de limitation (100) pourraient être actionnées en exerçant respectivement une traction sur le premier tirant (43) et une traction sur le deuxième tirant (44), notamment depuis la cabine du tracteur (90). Cela complexifie l’utilisation de la machine (1), d’autant plus qu’avec deux tirants (43, 44), l’opérateur doit savoir différencier leur fonction rapidement.
Dans le mode de réalisation préféré de la machine (1), un dispositif de synchronisation (40) comprend une biellette (41) articulée au timon (3). Le premier tirant (43) et le deuxième tirant (44) sont également reliés à la biellette (41).
La biellette (41) peut s'étendre suivant une première orientation. Dans la première orientation de la biellette (41), le deuxième tirant (44) n’exerce pas d’effort sur les crochets (51, 52), de manière à ce qu'ils empêchent le pivotement des bras (11, 21) vers le bas autour de leur axe de pliage (13, 23) respectif. Dans la première orientation de la biellette (41), le système de verrouillage (50) est dans la position verrouillée.
De plus, lorsque la biellette (41) s'étend suivant la première orientation, le premier tirant (43) exerce un effort sur les butées (101, 102), de manière à ce qu’elles n'entravent pas le pivotement des bras (11, 21). Autrement dit, dans la première orientation de la biellette (41), le système de limitation (100) est dans la position passante.
La biellette (41) peut aussi s'étendre suivant une deuxième orientation. Dans la deuxième orientation de la biellette (41), le deuxième tirant (44) exerce un effort sur les crochets (51, 52), de manière à ce qu'ils n’empêchent pas le pivotement des bras (11, 21) autour de leur axe de pliage (13, 23) respectif. Dans la deuxième orientation de la biellette (41), le système de verrouillage (50) est dans la position déverrouillée.
Aussi, lorsque la biellette (41) s'étend suivant la deuxième orientation, le premier tirant (43) n’exerce pas d’effort sur les butées (101, 102), de manière à ce qu’elles empêchent le pivotement des bras (11, 21) vers le haut autour de leur axe de pliage (13, 23) respectif lorsque les bras (11, 21) sont en configuration manœuvre. Dans la deuxième orientation de la biellette (41), le système de limitation (100) est dans la position bloquante.
Une commande du dispositif de synchronisation (40) permet de modifier l’orientation de la biellette (41), à savoir entre la première et la deuxième orientation. Dans un mode de réalisation alternatif non représenté, la commande du dispositif de synchronisation (40) est manuelle.
Il ressort de ce qui précède, que le dispositif de synchronisation (40) est configuré pour placer simultanément le système de verrouillage (50) en position verrouillée et le système de limitation (100) en position bloquante, permettant ainsi avantageusement d’effectuer deux commandes avec un seul actionnement, facilitant ainsi l’utilisation de la machine (1), et ce particulièrement du fait que ces commandes sont actionnées fréquemment.
Dans le mode de réalisation préféré, le dispositif de synchronisation (40) comprend une bielle (42) articulée d'une part au cadre d'attelage (2) et d'autre part à la biellette (41). Une première articulation (71) reliant la biellette (41) et la bielle (42) autorise un pivotement de la biellette (41) par rapport à la bielle (42) suivant un axe parallèle à l'axe de déport (4). Une deuxième articulation (72) reliant la bielle (42) et le cadre d'attelage (2) autorise un pivotement de la bielle (42) par rapport au cadre d'attelage (2) suivant un axe parallèle à l'axe de déport (4). Enfin, une troisième articulation (73) reliant la biellette (41) et le timon (3) autorise aussi un pivotement de la biellette (41) par rapport au timon (3) suivant un axe parallèle à l'axe de déport (4). Vu suivant l'axe de déport (4), le cadre d'attelage (2), le timon (3), la biellette (41) et la bielle (42) forment donc un quadrilatère déformable. Ce quadrilatère déformable diffère d'un parallélogramme. De préférence, la distance entre la première articulation (71) et la deuxième articulation (72) est moindre que la distance entre la troisième articulation (73) et l'axe de déport (4).
Dans le mode de réalisation préféré, la commande du dispositif de synchronisation (40) est réalisée par le quadrilatère déformable formé par le cadre d'attelage (2), le timon (3), la biellette (41) et la bielle (42). Grâce à ce quadrilatère déformable, l’orientation de la biellette (41) est définie par la configuration du timon (3).
Il ressort de ce qui précède que le dispositif de synchronisation (40) est configuré pour que le pivotement du timon (3) de la configuration transport dans la configuration travail simple permette de placer le système de verrouillage (50) dans la position déverrouillée. Ainsi, pour pouvoir pivoter les bras (11, 21) vers le bas, il faut pivoter le timon (3) entre la configuration transport et la configuration travail simple, puis actionner les vérins de pliage (15, 25). Conformément à certaines normes, une double action est donc nécessaire pour passer en configuration travail simple permettant d’éviter des accidents. En outre, l’opérateur économise alors une action (telle qu’une traction sur une corde) pour passer en configuration travail simple, tout en assurant la sécurité de la machine (1).
Le dispositif de synchronisation (40) est aussi configuré pour que le pivotement du timon (3) depuis la configuration transport dans la configuration travail simple permette de placer le système de limitation (100) dans la position bloquante. Le dispositif de synchronisation (40) permet donc de placer simultanément le système de verrouillage (50) en position déverrouillée et le système de limitation (100) en position bloquante, facilitant ainsi l’utilisation de la machine (1), et ce particulièrement du fait que ces commandes sont fréquentes.
Le dispositif de synchronisation (40) est aussi configuré pour que le pivotement du timon (3) de la configuration travail simple dans la configuration transport permette de placer le système de limitation (100) dans la position passante, autorisant ainsi le pivotement des bras (11, 21) de leur configuration manœuvre dans leur position sensiblement verticale. Le fait de profiter du pivotement du timon (3) permet, là encore, d’économiser une action à l’opérateur, facilitant ainsi l’utilisation de la machine (1).
Le dispositif de synchronisation (40) est configuré pour que le pivotement du timon (3) de la configuration travail simple dans la configuration transport permette aussi de placer le système de verrouillage (50) dans la position verrouillée, évitant que les bras (11, 21) ne pivotent vers le bas dès qu’ils s’étendent sensiblement verticalement, assurant ainsi une sécurité supplémentaire à la machine (1). Le dispositif de synchronisation (40) permet donc de placer simultanément le système de verrouillage (50) en position verrouillée et le système de limitation (100) en position passante, facilitant ainsi davantage encore l’utilisation de la machine (1).
Selon une autre caractéristique avantageuse, afin de répondre à certaines normes, il peut être prévu un système de serrage (8) permettant d’empêcher le pivotement du timon (3) autour de l’axe de déport (4) dans la configuration transport. Suite à une commande actionnée par l’opérateur, le système de serrage (8) peut être escamoté afin d’autoriser le timon (3) à pivoter autour de l’axe de déport (4) dans la configuration transport.
Dans le mode de réalisation préféré, la transposition de la machine (1) de la configuration transport dans la configuration travail simple est réalisée en actionnant une commande autorisant le pivotement du timon (3) autour de l’axe de déport (4) dans la configuration transport, puis en pivotant le timon (3) autour de l’axe de déport (4) selon l’angle de déport, et ensuite en pivotant chaque outil (10, 20) vers le bas autour de l’axe de pliage (13, 23) respectif, jusqu’à ce que les outils (10, 20) touchent le sol. Conformément à certaines normes, un tel procédé de transposition permet ainsi de respecter la norme de double action mentionnée plus haut.
Ainsi qu’il ressort de la , le système de serrage (8) comprend une attache (81) reliée au cadre d’attelage (2). L’attache (81) est montée pivotante avec le cadre d’attelage (2), préférentiellement suivant un axe parallèle à l’axe de déport (4). La commande permettant d’autoriser le pivotement du timon (3) par actionnement de l’actionneur de déport (5’) peut notamment être une corde reliée à l’attache (81). Préférentiellement, un moyen de rappel exerce un effort constant sur l’attache (81), de sorte qu’elle empêche le pivotement du timon (3) autour de l’axe de déport (4) lorsque la machine (1) est en configuration transport et qu’aucune traction n’est exercée sur la corde reliée à l’attache (81).
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.

Claims (10)

  1. Machine (1) agricole comportant un premier outil (10) comportant un premier rotor (16) de râtelage, un deuxième outil (20) comportant un deuxième rotor (26) de râtelage, un cadre d’attelage (2) destiné à accoupler la machine (1) à un tracteur (90) ou analogue pouvant déplacer la machine (1) dans un sens de travail (91), et un timon (3) articulé avec le cadre d’attelage (2) suivant un axe de déport (4), le premier outil (10) étant relié au timon (3) par un premier bras (11) et le deuxième outil (20) par un deuxième bras (21), chaque bras (11, 21) étant monté pivotant par rapport au timon (3) suivant un axe de pliage (13, 23) respectif, chaque rotor (16, 26) étant monté pivotant par rapport au bras (11, 21) respectif autour d'un axe de révolution (12, 22) respectif, un angle d’attaque (α) étant formé, vu suivant l'axe de déport (4), entre le sens de travail (91) et un plan d'attaque (96) passant par les axes de révolution (12, 22), la machine (1) pouvant occuper une configuration transport, dans laquelle les outils (10, 20) sont pivotés vers le haut autour de l'axe de pliage (13, 23) respectif et dans laquelle l'angle d'attaque (α) est sensiblement égal à 90°, la machine (1) pouvant également occuper une configuration travail simple dans laquelle chaque outil (10, 20) est en appui sur le sol et dans laquelle le premier axe de révolution (12) est situé devant le deuxième axe de révolution (22) suivant le sens de travail (91),
    machine caractérisée en ce qu’un dispositif de maintien (7) est configuré pour maintenir l'angle d’attaque (α) à une valeur fixe en configuration travail.
  2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif de maintien (7) comprend un actionneur de déport (5’) actionnable depuis la cabine du tracteur (90).
  3. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que l’actionneur de déport (5’) comporte un vérin de déport (5) articulé au timon (3) et au cadre d’attelage (2).
  4. Machine selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la distance entre l’axe de déport (4) et le plan d’attaque (96) est inférieure aux trois quarts du diamètre de n’importe lequel des premier et deuxième rotors (16, 26).
  5. Machine selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que, dans la configuration transport, la totalité du poids de la machine (1) est supportée par le tracteur (90).
  6. Machine selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le premier rotor (16) se situe sensiblement à égale distance du cadre d’attelage (2) que le deuxième rotor (26), dans la configuration transport.
  7. Machine de fenaison selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu’en configuration travail simple, l'axe de déport (4) est plus proche du premier axe de révolution (12) que du deuxième axe de révolution (22).
  8. Machine de fenaison selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le timon (3) comprend deux parties (31, 32) formant un angle en vue suivant l'axe de déport (4).
  9. Machine de fenaison selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce qu’un plan central (92) situé à équidistance du premier axe de révolution (12) et du deuxième axe de révolution (22) est décalé du côté du deuxième outil (20) par rapport au plan médian (97) du tracteur (90) en configuration transport.
  10. Procédé de transposition d’une machine (1) agricole comportant un premier outil (10) comportant un premier rotor (16) de râtelage, un deuxième outil (20) comportant un deuxième rotor (26) de râtelage, un cadre d’attelage (2) destiné à accoupler la machine (1) à un tracteur (90) ou analogue pouvant déplacer la machine (1) dans un sens de travail (91), et un timon (3) articulé avec le cadre d’attelage (2) suivant un axe de déport (4), le premier outil (10) étant relié au timon (3) par un premier bras (11) et le deuxième outil (20) par un deuxième bras (21), chaque bras (11, 21) étant monté pivotant par rapport au timon (3) suivant un axe de pliage (13, 23) respectif, chaque rotor (16, 26) étant monté pivotant par rapport au bras (11, 21) respectif autour d'un axe de révolution (12, 22) respectif, un angle d’attaque (α) étant formé, vu suivant l'axe de déport (4), entre le sens de travail (91) et un plan d'attaque (96) passant par les axes de révolution (12, 22), la machine (1) pouvant occuper une configuration transport dans laquelle les outils (10, 20) sont pivotés vers le haut autour de l'axe de pliage (13, 23) respectif et dans laquelle l'angle d'attaque (α) est sensiblement égal à 90°, la machine (1) pouvant également occuper une configuration travail simple dans laquelle chaque outil (10, 20) est en appui sur le sol et dans laquelle le premier axe de révolution (12) est situé devant le deuxième axe de révolution (22) suivant le sens de travail (91), caractérisé en ce que la transposition de la machine (1) de la configuration transport dans la configuration travail simple est réalisée en pivotant d’abord le timon (3) autour de l’axe de déport (4) selon l’angle de déport, puis en pivotant les outils (10, 20) vers le bas autour de l’axe de pliage (13, 23) respectif.
FR2300638A 2023-01-24 2023-01-24 Machine de fenaison améliorée Pending FR3145078A1 (fr)

Priority Applications (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR2300638A FR3145078A1 (fr) 2023-01-24 2023-01-24 Machine de fenaison améliorée

Applications Claiming Priority (2)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR2300638A FR3145078A1 (fr) 2023-01-24 2023-01-24 Machine de fenaison améliorée
FR2300638 2023-01-24

Publications (1)

Publication Number Publication Date
FR3145078A1 true FR3145078A1 (fr) 2024-07-26

Family

ID=85792697

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR2300638A Pending FR3145078A1 (fr) 2023-01-24 2023-01-24 Machine de fenaison améliorée

Country Status (1)

Country Link
FR (1) FR3145078A1 (fr)

Citations (6)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US4281506A (en) * 1979-03-09 1981-08-04 Belrecolt S.A. Convertible forage-handling machine
US4922699A (en) * 1988-05-13 1990-05-08 Kuhn, S.A. Farm machines with a jointed toolholding frame
EP0548720A2 (fr) * 1991-12-21 1993-06-30 Maschinenfabrik Bernard Krone GmbH Machine de fenaison
EP0559024A1 (fr) 1992-03-02 1993-09-08 Maschinenfabrik Bernard Krone GmbH Machine de fenaison
DE19820930A1 (de) * 1997-05-17 1998-11-19 Stoll Maschf Gmbh Wilhelm Mehrkreiseliger Großschwader
EP1668977A2 (fr) * 2004-12-13 2006-06-14 Lely Enterprises AG Machine de fenaison

Patent Citations (6)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US4281506A (en) * 1979-03-09 1981-08-04 Belrecolt S.A. Convertible forage-handling machine
US4922699A (en) * 1988-05-13 1990-05-08 Kuhn, S.A. Farm machines with a jointed toolholding frame
EP0548720A2 (fr) * 1991-12-21 1993-06-30 Maschinenfabrik Bernard Krone GmbH Machine de fenaison
EP0559024A1 (fr) 1992-03-02 1993-09-08 Maschinenfabrik Bernard Krone GmbH Machine de fenaison
DE19820930A1 (de) * 1997-05-17 1998-11-19 Stoll Maschf Gmbh Wilhelm Mehrkreiseliger Großschwader
EP1668977A2 (fr) * 2004-12-13 2006-06-14 Lely Enterprises AG Machine de fenaison

Similar Documents

Publication Publication Date Title
CA2535238C (fr) Engin agricole pour la coupe de produits
EP1366650B1 (fr) Machine agricole comportant un dispositif de mise en transport
EP1965630B1 (fr) Engin agricole comportant un attelage perfectionne
EP0178239B2 (fr) Procédé de transformation d'une machine de récolte pour l'amener d'une position de travail dans une position de transport, et machine de récolte utilisant ce procédé
EP1684569B1 (fr) Machine agricole pour l'andainage de produits se trouvant au sol
FR2660518A1 (fr) Machine agricole avec dispositif de detection de la position intermediaire du moyen de liaison.
EP1496734B1 (fr) Machine de fenaison
WO2006079735A1 (fr) Faucheuse avec un dispositif de depliage et de repliage perfectionne
EP0300937B1 (fr) Machine de fenaison munie de plusieurs roues râteleuses basculables en vue d'un repliement pour le transport ou le remisage
FR2746576A1 (fr) Machine agricole du genre faneuse a rateaux rotatifs multiples, convertible d'une position de travail deployee a une position de transport ramassee
EP1076482B1 (fr) Machine de fenaison avec au moins un rotor d'andainage muni d'un deflecteur dont la position est reglable
EP1142468B1 (fr) Machine de fenaison
EP0310532B1 (fr) Machine de fenaison avec un dispositif de protection perfectionné
EP0677241B1 (fr) Machine de fenaison, notamment un andaineur, avec au moins un dispositif d'arrêt du rotor
FR2604331A1 (fr) Machine centrifuge pour la fenaison
FR3145078A1 (fr) Machine de fenaison améliorée
EP0554200B1 (fr) Machine de fenaison comportant un châssis avec des roues porteuses commandées
EP0558430B1 (fr) Andaineur de fourrage avec un mécanisme pour interrompre l'entraînement du rotor
EP4272538A1 (fr) Machine de fenaison sécurisée et protocole s'y rapportant
EP4091429B1 (fr) Machine de fenaison à multiples segments
FR2766504A1 (fr) Machine pour la depose de plaques de gazon notamment sur des terrains de sports
FR2700916A1 (fr) Machine de fenaison avec un déflecteur latéral réglable.
CA3074078A1 (fr) Machine agricole et procede de pliage d'une machine agricole
EP4091428A1 (fr) Machine de fenaison avec panneau de signalisation
FR2664790A3 (fr) Machine de fenaison.

Legal Events

Date Code Title Description
PLFP Fee payment

Year of fee payment: 2

PLSC Publication of the preliminary search report

Effective date: 20240726