FR3140802A1 - Porte latérale de véhicule automobile - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à une porte latérale comprenant : un caisson (16) comportant une paroi intérieure (20) ; une garniture (28) accrochée en regard de ladite paroi intérieur (20), et présentant une portion en relief définissant un flanc d’appui (34) ; un boîtier (40) engagé à travers ledit flanc d’appui (34) et présentant une bordure (42) solidaire dudit flanc d’appui ; une équerre (46’) présentant une partie de fixation (48’) solidaire de ladite paroi intérieure (20) et une partie en porte-à-faux (50’) comportant une platine de réception (60) mobile entre une position dans laquelle elle est bloquée en pivotement et une autre position dans laquelle elle est libre. Ladite platine de réception (60) est adaptée à être entraînée dans ladite autre position lorsque ladite paroi intérieure (20) et ledit boîtier (40) sont entraînés en mouvement l’un vers l’autre, de façon que ladite bordure périphérique (42) dudit boîtier demeure solidaire dudit flanc d’appui (34). Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 3

Description

Porte latérale de véhicule automobile

La présente invention se rapporte à une porte latérale de véhicule automobile permettant de prévenir les conséquences des impacts latéraux.

Des portes latérales de véhicules automobiles connues comprennent un caisson délimité par deux tôles en regard, une tôle extérieure et une tôle intérieure. La tôle intérieure est orientée vers l’habitacle du véhicule automobile, tandis que la tôle extérieure définit une portion de paroi extérieure du véhicule. Les deux tôles convergent l’une vers l’autre dans la partie supérieure du caisson en définissant une fente apte à autoriser le passage d’une paroi vitrée.

La tôle intérieure est recouverte d’une garniture accrochée au caisson en regard de la paroi intérieure, et la garniture présente une portion en relief définissant un flanc d’appui formant accoudoir, et conséquemment, un espace libre entre la garniture et la paroi intérieure. La garniture est usuellement réalisée dans une plaque en matériau polymère thermoformée et elle est par exemple recouverte d’un textile.

En outre, la porte est équipée d’un boîtier encastré à travers le flanc d’appui et venant s’étendre à l’intérieur de l’espace libre. Le boîtier affleure à la surface du flanc d’appui et il présente une bordure périphérique venant en prise dans le flanc d’appui. Ainsi, il est maintenu en position fixe à travers le flanc d’appui.

Le boîtier comporte usuellement un logement en creux, dénommé « bénitier », et il se prolonge, le cas échéant, sur le flanc d’appui, par des contacteurs électriques permettant d’actionner la paroi vitrée. Le logement en creux permet de former poignée pour tirer la porte vers l’habitacle du véhicule automobile.

Aussi, à l’intérieur de l’espace libre, une équerre est installée sur la tôle intérieure et elle vient s’étendre sous le boîtier auquel elle est rattachée. De la sorte, l’équerre permet à la fois d’améliorer le maintien en position fixe du boîtier, et aussi, de pouvoir reprendre les efforts exercés sur le flanc d’appui formant accoudoir.

En revanche, lorsque la porte est percutée par un autre véhicule automobile, sa déformation peut provoquer, notamment, une dislocation du boîtier et de la garniture. En effet, si l’impact est important, il provoque l’enfoncement de la paroi extérieure, puis ensuite, celui de la paroi intérieure sur laquelle elle vient s’appuyer. La déformation de la paroi intérieure vers l’intérieur de l’habitacle tend alors à entraîner l’équerre en translation et en pivotement de sorte que le boîtier tend lui, à être entraîné en saillie du flanc d’appui. Le bord contondant de la bordure périphérique du boîtier peut alors venir blesser le passager du véhicule automobile.

Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est de fournir une porte latérale sans risque pour les passagers en cas de choc latéral.

Dans le but de résoudre ce problème, il est proposé une porte latérale de véhicule automobile comprenant : un caisson comportant une paroi intérieure et une paroi extérieure s’étendant en regard l’une de l’autre ; une garniture accrochée audit caisson en regard de ladite paroi intérieur, ladite garniture présentant une portion en relief définissant, d’une part un espace libre entre ladite garniture et ladite paroi intérieur et d’autre part, un flanc d’appui formant accoudoir ; un boîtier engagé à l’intérieur dudit espace libre à travers ledit flanc d’appui, ledit boîtier présentant une bordure périphérique solidaire dudit flanc d’appui ; une équerre présentant une partie de fixation solidaire de ladite paroi intérieure et une partie en porte-à-faux s’étendant dans ledit espace libre, ledit boîtier prenant appui sur ladite partie en porte-à-faux.

Ladite partie en porte-à-faux comporte une platine de réception mobile entre une position dans laquelle elle est bloquée en pivotement par rapport à ladite partie de fixation, et une autre position dans laquelle elle est libre en pivotement ; et ladite platine de réception est adaptée à être entraînée dans ladite autre position lorsque ledit caisson est enfoncé et que ladite paroi intérieure et ledit boîtier sont entraînés en mouvement l’un vers l’autre, de façon que ladite platine de réception pivote et que ladite bordure périphérique dudit boîtier demeure solidaire dudit flanc d’appui.

Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en œuvre d'une partie en porte-à-faux munie d'une platine de réception mobile. Cette platine de réception est, dans une première position, verrouillée en position fixe par rapport à la partie de fixation afin de reprendre les appuis du boîtier. Lorsque le caisson est enfoncé, la platine de réception se déverrouille et peut pivoter. De la sorte, durant le rapprochement de la paroi intérieure et du boîtier, la platine de réception pivote, sans provoquer l'intrusion substantielle de le bordure périphérique du boîtier dans l'habitacle. Par conséquent, le passager est préservé.

Selon une caractéristique de l'invention particulièrement avantageuse, ladite platine de réception est écartée de ladite partie de fixation dans ladite une position, tandis qu’elle est rapprochée de ladite partie de fixation dans ladite autre position. Autrement dit, lorsque la platine de réception est entraînée en translation, d'une position dans laquelle elle est écartée de la partie de fixation et où elle est bloquée en pivotement, vers une position dans laquelle elle est rapprochée de la partie de fixation et où elle est libre en pivotement, elle peut alors pivoter. Ainsi, lorsque la paroi intérieure et le boîtier sont entraînés l'un vers l'autre, au cours du choc, la platine de réception est entraînée en translation, de la position écartée vers la position rapprochée.

Selon une variante de réalisation de l'invention, ladite équerre comprend deux bras s’étendant en regard l’un de l’autre, tandis que ladite platine de réception comprend deux joues latérales adaptées à venir respectivement en prise avec lesdits deux bras. Les deux bras doivent être suffisamment rigides pour résister aux efforts exercés sur le flanc d'appui formant accoudoir. Selon une autre variante, les deux bras sont réunis par une plaque de renfort.

Aussi, chacun desdits deux bras présente, préférentiellement, deux doigts espacés l’un de l’autre, tandis que chacune desdites joues présente une lumière longitudinale adaptée à recevoir lesdits deux doigts. Et la lumière longitudinale des deux joues présente une longueur supérieure à la distance qui s'étend entre les doigts des deux paires de doigts. De la sorte, la platine de réception est mobile en translation, selon une amplitude prédéfinie.

De surcroît, chacune desdites joues présente une ouverture transversale débouchant dans ladite lumière et à l’extérieur pour autoriser le passage desdits doigts. Comme on l'expliquera ci-après, une telle ouverture transversale permet non seulement le montage de la platine de réception sur les bras, mais aussi le fonctionnement du dispositif durant l'enfoncement du caisson.

En outre, ladite lumière longitudinale présente deux extrémités opposées, et ladite ouverture transversale est pratiquée avantageusement entre lesdites deux extrémités opposées.

Aussi, lorsque ladite platine de réception est écartée de ladite partie de fixation, l’un desdits doigts vient en butée dans l’une desdites extrémités de ladite lumière, tandis que l’autre desdits doigts est écarté de ladite ouverture transversale. De la sorte, ledit autre desdits doigts vient en butée contre les deux bords opposés de la lumière et s'oppose alors au pivotement de la platine de réception.

À l'inverse, lorsque ladite platine de réception est rapprochée de ladite partie de fixation, ledit autre desdits doigts vient avantageusement en butée dans l’autre desdites extrémités de ladite lumière, tandis que ledit un desdits doigts est en regard de ladite ouverture transversale. De la sorte, la platine de réception peut alors pivoter autour de l'axe défini par lesdits autres desdits doigts des deux bras, tandis que lesdits uns desdits doigts peuvent s'échapper à travers l'ouverture transversale comme on l'expliquera ci-après.

De plus, et de façon particulièrement avantageuse, chacun desdits deux bras présente, une face externe opposée à l’autre bras, et lesdits doigts sont ménagés sur les faces externes desdits deux bras. Autrement dit, les doigts des deux bras s'étendent respectivement à l'opposé les uns des autres. Et la platine de réception munie de ses joues vient coiffer les deux bras, tandis que les doigts s'étendant en saillie des deux joues à travers les lumières longitudinales. De la sorte, les bras ne peuvent s'écarter l'un de l'autre ce qui améliore la rigidité de l'équerre.

Préférentiellement, la partie de fixation et les bras sont moulés d'une seule pièce dans un matériau polymère, par exemple le polyamide, tandis que la platine de réception est moulée d'une seule autre pièce, préférentiellement dans le même matériau.

Selon un mode de mise en œuvre particulièrement avantageux, ledit boîtier et ladite partie en porte-à-faux sont reliés ensemble par une pièce de liaison vissable. De la sorte, le boîtier est aisément solidarisé à la platine de réception. Par exemple, le boîtier présente un fond et la pièce de liaison vissable est engagée à travers le fond puis ensuite à travers la platine de réception.

D’autres particularités et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après d’un mode de réalisation particulier de l’invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels :

est une vue schématique en coupe transversale d’une porte latérale de véhicule automobile ;

est une vue schématique en coupe transversale de la porte latérale illustrée sur la en situation de choc latéral ;

est une vue schématique partielle de détail de l’objet de la incluant l’objet de l’invention dans un premier état ;

est une vue schématique en coupe axiale de l’objet de l’invention représenté sur la ;

est une vue schématique de face de l’objet de l’invention représenté sur la ;

est une vue schématique de l’objet de la dans un deuxième état ; et,

est une vue schématique de l’objet de la dans un troisième état.

La montre en coupe une porte droite 10 de véhicule automobile, par exemple la porte du passager avant. Aussi elle s’inscrit dans un repère orthogonal X, Y, Z, dans lequel l’axe X s’étend selon une direction longitudinale avant-arrière du véhicule automobile, orienté vers l’arrière ; l’axe Y s’étend selon une direction transversale du véhicule, orienté de la gauche vers la droite ; et l’axe Z s’étend selon une direction verticale, orienté à l’opposé du sol.

Ainsi, la montre un siège avant droit 12 situé à l’intérieur d’un habitacle 13 du véhicule automobile, et sur lequel est installé un passager 14.

Aussi, la porte 10 comporte un caisson métallique 16 délimité par deux tôles opposées, une tôle extérieure 18 et une tôle intérieure 20. Le caisson métallique 16 présente un bord supérieur 22 opposé à un bord inférieur 23 et les deux tôles 18, 20, convergent vers le bord supérieur 22 en délimitant une fente 24. Cette fente 24 permet le passage d’une paroi vitrée 26, laquelle vient coulisser à travers entre une position escamotée à l’intérieur du caisson 16 et une position étendue à l’extérieur.

En outre, la porte comporte, vers l’habitacle 13 et en regard de la paroi intérieure 20 du caisson 16, une garniture 28, ou habillage intérieur de la porte 10. La garniture 28 est thermoformée dans un matériau polymère et elle est recouverte d’un textile d’habillage. Aussi, elle vient recouvrir la paroi intérieure 20 du caisson 16, depuis le bord supérieur 22 du caisson 16 jusqu’au bord inférieur 23.

Sensiblement à mi-distance entre les deux bords supérieur 22 et inférieur 23, la garniture 28 présente une portion en relief 30, laquelle définit un espace libre 32 entre la paroi intérieure 20 et la garniture 28 et en outre, un flanc d’appui 34 adapté à former accoudoir.

Par ailleurs, la garniture 28 est formée, vers le bord inférieur 23, en retour de manière à constituer un vide-poche 36.

Sur la le passager 14 présente un coude 38 en appui sur le flanc d’appui 34.

Aussi, la porte 10 comprend un boîtier 40, autrement dénommé « bénitier », traversant le flanc d’appui 34 par une lumière 41 pratiquée dans le flanc d’appui 34, et venant s’étendre à l’intérieur de l’espace libre 32. Le boîtier 40 présente un bord rabattu 42 formant collerette et à l’opposé, un fond 44. Aussi, le bord rabattu 42 vient en applique contre les bordures de la lumière précitée, du côté de la face d’appui du flanc d’appui 34. On expliquera dans la suite de la description comment le boîtier 40 est maintenu en prise dans la lumière 41 par l’intermédiaire de sa bordure.

En outre, à l’intérieur de l’espace libre 32, une équerre 46 est installée contre la paroi intérieure 20. L’équerre 46, représentée ici selon l’art antérieur, comporte une partie de fixation 48 en applique contre la paroi intérieure 20 et une partie en porte-à-faux 50 s’étendant dans l’espace libre 32. La partie en porte-à-faux 50 vient s’étendre plus précisément sous le boîtier 40 de sorte que le fond 44 du boîtier 40 vient en appui sur la partie en porte-à-faux 50.

De plus, le fond 44 du boîtier 40 reçoit une vis 52 afin de relier ensemble le fond 44 et le porte-à-faux 50.

Ainsi, le boîtier 40 étant à la fois solidaire du flanc d’appui 34 et de l’équerre 46, on comprend que les efforts exercés par le passager 14 avec son coude 38 sur le flanc d’appui 34 formant accoudoir, sont repris en partie par la paroi intérieure 20.

On expliquera en regard de la le problème posé par un choc latéral venant enfoncer le caisson 16.

La montre en effet tous les éléments représentés sur la après qu’ils ont subi un choc latéral au moyen d’un impacteur 54, lequel simule le choc occasionné par l’avant d’un autre véhicule automobile selon une direction transversale -Y et à une vitesse de 65 km/h.

Cet impact provoque l’écrasement du caisson 16 de sorte que la paroi extérieure 18 vient en contact avec la paroi intérieure 20, et la déformation des deux parois 18, 20 se poursuit encore vers l’intérieur du véhicule. L’excursion de la paroi intérieure 20 dans l’habitacle 13 est comprise entre 40 mm et 200 mm.

L’impact se produit sensiblement en dessous du niveau de l’équerre 46, et aussi, il provoque le mouvement de l’équerre 46 non seulement en translation vers l’intérieur de l’habitacle 13, mais aussi en rotation dans le sens antihoraire tel que représenté sur la .

En conséquence, la partie en porte-à-faux 50 est entraînée vers le haut selon Z, et partant, elle tend à faire ressortir le boîtier 40 de la garniture 28 et du flanc d’appui 34. Le bord rabattu 42 s’écarte alors de la bordure de la lumière et il constitue alors un bord libre contondant pour le passager 14 et notamment son coude.

Le déploiement d’un airbag latéral 56 ne permet pas de préserver le passager 14 du bord rabattu 42 du boîtier 40.

Aussi, afin de s'affranchir de ce problème, il est conçu une équerre déformable 46' en deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre que l'on décrira tout d’abord en regard des , et . Les éléments identiques à celle de l’équerre traditionnelle 46 illustrée sur les et , porteront la même référence affectée d’un signe prime : « ‘ ». Les autres éléments seront référencés avec les nombres de la suite de nombres déjà utilisés.

Ainsi, on retrouve sur la , l'équerre en deux parties 46', dont la partie de fixation 48' est maintenue en applique contre la paroi intérieure 20 et dont la partie en porte-à-faux 50', dans l'espace libre 32, reçoit en appui le boîtier 40.

La partie en porte-à-faux 50’ comprend elle-même deux parties, une partie support 58 s'étendant en saillie de la partie de fixation 48' dont elle est solidaire, et une platine de réception 60 montée sur la partie support 58.

On détaillera l'équerre 46' tout d'abord en référence à la en complément de la .

Ainsi, on retrouve la partie de fixation 48' de forme générale sensiblement trapézoïdale et présentant une base 61 opposée à un sommet 62.

Aussi, on retrouve la partie support 58 en saillie au droit de la base 61 et présentant deux bras en regard l'un de l'autre, un bras gauche 64 et un bras droit 66, vus sur la . Sur ces bras 64, 66, est installée la platine de réception 60. Aussi, les deux bras 64, 66 définissent deux faces externes, une face externe gauche 68 et une face externe droite 70 respectivement.

Par ailleurs, chacun des bras 64, 66 est équipé d'une paire de doigts 72 s'étendant en saillie des faces externes 68, 70 respectivement. Aussi, la platine de réception 60 présente deux joues opposées, une joue gauche 69 appliquée en regard de la face externe gauche 68 et une joue droite 71, appliquée en regard de la face externe droite 70.

On reviendra à présent sur la montrant plus en détail la face externe gauche 68 du bras gauche 64 sur laquelle on retrouve la paire de doigts 72.

Elle comprend un doigt proximal gauche 74, et un doigt distal gauche 76 espacé du doigt proximal 74, et situé sensiblement à l'extrémité libre du bras gauche 64.

Aussi, à l'opposé, sur la face externe droite 70, s'étendent de la même façon, un doigt proximal droit et un doigt distal droit respectivement symétriques des doigts, proximal gauche et distal gauche, par rapport à un plan médian s'étendant entre les deux bras 64, 66.

Aussi, on retrouve sur la la joue gauche 69 de la platine de réception 60. Elle s'étend entre un bord postérieur 75 et un bord antérieur opposé 77 de la platine de réception 60. Elle présente une lumière longitudinale 78 s'étendant entre deux extrémités opposées, une extrémité proximale 80 et une extrémité distale 82. Et sa largeur est sensiblement égale au diamètre des doigts 74, 76 au jeu fonctionnel près, de manière à pouvoir les recevoir. La lumière longitudinale 78 s'étend sensiblement sur une moitié de la joue gauche 69 vers le bord postérieur 75.

Aussi, la lumière longitudinale 78 présente une ouverture transversale 84 débouchant vers l'extérieur de la joue et dont la largeur est sensiblement supérieure au diamètre des doigts 74, 76.

En outre, les deux doigts 74, 76 s'étendent l'un de l'autre d’une distance correspondant sensiblement aux trois quarts de la distance qui sépare les deux extrémités opposées 80, 82 de la lumière longitudinale 78. Et de plus, l'ouverture transversale 84 débouche sensiblement au droit du quart de la distance qui sépare les deux extrémités opposées 80, 82 de la lumière longitudinale 78, depuis l'extrémité proximale 80.

Aussi, la lumière longitudinale 78 définit deux bords opposés, un bord supérieur 86 continu, de l'extrémité proximale 80 à l'extrémité distale 82, et un bord inférieur 88 discontinu, coupé par l'ouverture transversale 84.

Ainsi, dans la position relative de la platine de réception 60 et de la partie support 58 constituée des deux bras 64, 66, telle que représentée sur la , la platine de réception 60 est bloquée en pivotement par rapport à la partie support 58. En effet, le doigt proximal 74 contre l'extrémité proximale 80 de la lumière 78 est apte à venir en appui contre le bord inférieur 88, tandis que le doigt distal 76 est adapté à venir, à l'opposé, en appui contre le bord supérieur 86 de la lumière 78. Dans cette position relative, on observera que la platine de réception 60 est écartée de la partie de fixation 48'.

On se reportera également à la , montrant une coupe médiane de l'équerre 46' selon l’invention.

On y retrouve le bras droit 66 et la platine de réception 60. Aussi, la bras 66 présente une encoche 90, dans son bord supérieur 92, sensiblement au droit du doigt proximal droit 74, tandis que la platine de réception 60 présente dans sa surface intérieure 94, une nervure transversale 96 près du bord postérieur 75, et qui vient en prise dans l’encoche 90.

La coopération de la nervure transversale 96 et de l’encoche 90 permet de réaliser un indexage en translation de la platine de réception 60 et des bras 64, 66 selon la direction définie par les bras 64, 66. Autrement dit, la coopération de la nervure transversale 96 et de l’encoche 90 permet d’opposer une résistance au mouvement de translation de la platine de réception 60 par rapport aux bras 64, 66. Et en particulier, cette résistance s’oppose au mouvement de la platine de réception 60 vers la partie de fixation 48’. Comme on l’expliquera ci-après, cette résistance est amenée à être surmontée.

S’agissant du pivotement de la platine de réception 60, on observera que sa surface intérieure 94, au droit du doigt distal 76, vient en appui contre le bord supérieur 92 des bras 64, 66, en complément du doigt distal 76 qui vient en appui contre le bord supérieur 86 de la lumière 78.

Le pivotement de la platine de réception 60 est donc interdit dans cette position relative de la platine de réception 60 et de la partie de fixation 48’.

Par ailleurs, la platine de réception 60 présente deux orifices oblongs transversaux, vus sur la et sur la en coupe, un premier 100 et un second 102, parallèles l’un de l’autre et situés vers le bord antérieur 77, sensiblement à équidistance des deux joues 69, 71. Les deux orifices oblongs transversaux 100, 102 s’étendent sensiblement parallèlement au bord antérieur 77 de la platine de réception 60.

De surcroît, les deux orifices oblongs transversaux 100, 102 se prolongent par deux fûts cylindriques 104 s’étendant en saillie de la surface intérieure 94 de la platine de réception 60 et dont on expliquera le rôle ci-après.

Par ailleurs, la partie de fixation 48’, vue sur la et sur la comporte, à l’opposé des bras 64, 66, deux crochets 106, 108, en prise dans la paroi intérieure 20, et sur la même face, vers le sommet 62, un pion d’accrochage encliquetable 110, lequel est en prise à travers la paroi intérieure 20.

On retrouve les éléments précités sur la à laquelle on se référera de nouveau.

Ainsi, on retrouve la partie de fixation 48’ de l’équerre 46’, maintenue en applique contre la paroi intérieure 20 grâce aux deux crochets 106, 108 engagés à travers la paroi intérieure 20 et au pion d’accrochage 110 encliqueté à travers la paroi 20.

Ainsi, la platine de réception 60 vient s’étendre sous le boîtier 40. On retrouve le fond 44 du boîtier 40, lequel fond 44 est relié à la platine de réception 60 par l’intermédiaire d’une vis de fixation 112 engagée à travers le fond 44 et le fût cylindrique prolongeant le premier orifice oblong 100. La vis de fixation 112 est alors en prise dans le fût cylindrique. On observera que le fût cylindrique 104 apparaissant sur la est masqué sur la par la joue gauche 69.

On retrouve également sur la le bord rabattu 42 du boîtier 40 en appui contre les bordures de la lumière 41 pratiquée dans le flanc d’appui 34. Ainsi, le bord rabattu 42 est maintenu contre les bordures de la lumière 41, par l’intermédiaire d’agrafes métalliques élastiques 114 qui viennent prendre appui à l’opposé de la face d’appui du flanc d’appui 34.

Ainsi, le boîtier 40 est à la fois solidaire du flanc d’appui 34 par l’intermédiaire des agrafes métalliques élastiques 114, coopérant avec le bord rabattu 42, et aussi de la paroi intérieure 20 du caisson 16 par l’intermédiaire de l’équerre 46’.

L’ensemble est ainsi conçu pour pouvoir résister à une force F0 d’au moins 70 daN, exercée par le passager au moyen de son coude, selon une composante verticale -Z, sensiblement perpendiculairement au flanc d’appui 34. On observera qu’une telle force s’exerce perpendiculairement à la platine de réception 60.

Aussi, lors d’un choc latéral, le caisson se comprime et la paroi extérieure vient s’appliquer contre la paroi intérieure 20 qu’elle va venir déformer à son tour. Partant, l’équerre déformable 46’ est mise sous charge, d’une part sous l’action d’une force latérale F1 provenant du choc, et d’autre part sous l’action d’une force de résistance F2 du boîtier 40, lequel est en prise dans la garniture 28.

Les deux forces antagonistes F1, F2 provoquent alors à force, le désengagement de la nervure transversale 96 de l’encoche 90, repérées sur la , et la résistance qu’elles offraient est alors surmontée, et de surcroît, l’entraînement en translation des deux bras 64, 66 sous la platine de réception 60. On observera que les deux bras 64, 66 et les deux joues 69, 71, respectivement en applique les uns contre les autres, se guident mutuellement en translation.

Et la translation s’opère, jusqu’à ce que les deux doigts distaux 76, de chaque côté des bras 64, 66, viennent en butée dans les extrémités distales 82 des deux lumières 78 ménagées respectivement dans les deux joues 69, 71 de la platine de réception 60. La platine de réception 60 et la partie de fixation 48’ se portent alors dans une position rapprochée l’une de l’autre.

Alors, les deux doigts proximaux 74, de chaque côté des bras 64, 66 viennent respectivement au droit des ouvertures transversales 84 des deux lumières 78.

Partant, sous l’effet des deux forces antagonistes F1, F2, les deux bras 64, 66 pivotent par rapport à la platine de réception 60 autour des deux doigts distaux 76, tandis que les deux doigts proximaux 74 s’échappent à travers les ouvertures transversales 84, comme l’illustre la .

Les contraintes qui s’exercent sur le boîtier 40 tendent à le déformer. Néanmoins, le bord rabattu 42 demeure maintenu contre les bordures de la lumière 41, à tout le moins du côté habitacle 13.

Si l’enfoncement du caisson se poursuit, alors, les deux bras 64, 66 solidaires de la partie de fixation 48’, tendent à pivoter dans le sens antihoraire, tel que représenté sur la et partant, les deux doigts proximaux 74 s’écartent des deux joues 69, 71, tandis que les deux doigts distaux 76 coulissent dans les lumières 78 et viennent à l’opposé, en butée dans l’extrémité proximale 80.

La illustre cette situation finale où les deux bras 64, 66 s’étendent sensiblement perpendiculairement à la platine de réception 60, en formant genouillère. Le pivotement des deux bras 64, 66 par rapport à la platine de réception 60 crée un moment de torsion au niveau de la vis de fixation 112, qui exerce alors des contraintes sur le boîtier 40 dont le bord rabattu 42 est pressé plus encore contre les bordures de la lumière 41 du côté habitacle 13.

En conséquence, le bord rabattu 42 ne vient pas en saillie de la face d’appui du flanc d’appui 34. Et partant, le bord rabattu 42 ne risque pas d’être agressif pour le coude du passager 14.

Claims (10)

1. Porte latérale de véhicule automobile comprenant :
   - un caisson (16) comportant une paroi intérieure (20) et une paroi extérieure (18) s’étendant en regard l’une de l’autre ;
   - une garniture (28) accrochée audit caisson (16) en regard de ladite paroi intérieur (20), ladite garniture présentant une portion en relief définissant, d’une part un espace libre (32) entre ladite garniture (28) et ladite paroi intérieur (20) et d’autre part, un flanc d’appui (34) formant accoudoir ;
   - un boîtier (40) engagé à l’intérieur dudit espace libre (32) à travers ledit flanc d’appui (34), ledit boîtier présentant une bordure périphérique (42) solidaire dudit flanc d’appui ;
   - une équerre (46’) présentant une partie de fixation (48’) solidaire de ladite paroi intérieure (20) et une partie en porte-à-faux (50’) s’étendant dans ledit espace libre (32), ledit boîtier (40) prenant appui sur ladite partie en porte-à-faux (50’) ;
   caractérisée en ce que ladite partie en porte-à-faux (50’) comporte une platine de réception (60) mobile entre une position dans laquelle elle est bloquée en pivotement par rapport à ladite partie de fixation (48’), et une autre position dans laquelle elle est libre en pivotement ;
   et en ce que ladite platine de réception (60) est adaptée à être entraînée dans ladite autre position lorsque ledit caisson (16) est enfoncé et que ladite paroi intérieure (20) et ledit boîtier (40) sont entraînés en mouvement l’un vers l’autre, de façon que ladite platine de réception (60) pivote et que ladite bordure périphérique (42) dudit boîtier demeure solidaire dudit flanc d’appui (34).
2. Porte latérale de véhicule automobile selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite platine de réception (60) est écartée de ladite partie de fixation (48’) dans ladite une position, tandis qu’elle est rapprochée de ladite partie de fixation dans ladite autre position.
3. Porte latérale de véhicule automobile selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que ladite équerre (46’) comprend deux bras (64, 66) s’étendant en regard l’un de l’autre, tandis que ladite platine de réception (60) comprend deux joues latérales (69, 71) adaptées à venir respectivement en prise avec lesdits deux bras.
4. Porte latérale de véhicule automobile selon la revendication 3, caractérisée en ce que chacun desdits deux bras (64, 66) présente deux doigts (74, 76) espacés l’un de l’autre, tandis que chacune desdites joues (69, 71) présente une lumière longitudinale (78) adaptée à recevoir lesdits deux doigts.
5. Porte latérale de véhicule automobile selon la revendication 4, caractérisée en ce que chacune desdites joues (69, 71) présente une ouverture transversale (84) débouchant dans ladite lumière (78) et à l’extérieur pour autoriser le passage desdits doigts (74, 76).
6. Porte latérale de véhicule automobile selon la revendication 5, caractérisée en ce que ladite lumière longitudinale (78) présente deux extrémités opposées (80, 82), et en ce que ladite ouverture transversale (84) est pratiquée entre lesdites deux extrémités opposées.
7. Porte latérale de véhicule automobile selon la revendication 6, caractérisée en ce que l’un desdits doigts (74) vient en butée dans l’une desdites extrémités (80) de ladite lumière (78) lorsque ladite platine de réception (60) est écartée de ladite partie de fixation (48’), tandis que l’autre desdits doigts (76) est écarté de ladite ouverture transversale (84).
8. Porte latérale de véhicule automobile selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce que ledit autre desdits doigts (76) vient en butée dans l’autre desdites extrémités (82) de ladite lumière (78) lorsque ladite platine de réception (60) est rapprochée de ladite partie de fixation (48’), tandis que ledit un desdits doigts (74) est en regard de ladite ouverture transversale (84).
9. Porte latérale de véhicule automobile selon l’une quelconque des revendications 4 à 8, caractérisée en ce que chacun desdits deux bras (64, 66) présente, une face externe (68, 70) opposés à l’autre bras, et en ce que lesdits doigts (74, 76) sont ménagés sur les faces externes desdits deux bras.
10. Porte latérale de véhicule automobile selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que ledit boîtier (40) et ladite partie en porte-à-faux (50’) sont reliés ensemble par une pièce de liaison vissable (112).