FR3039070A1 - Collecteur pour seringues permettant la separation de l'aiguille du corps de la seringue - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un collecteur (20) notamment pour aiguille usagée de seringue, se présentant sous la forme d'un container comprenant une cuve (50) de récupération surmontée d'un dispositif de séparation d'aiguilles du corps des seringues. Selon l'invention, le dispositif de séparation comporte une pièce (1) flexible munie d'un orifice (7) dont la bordure forme une mâchoire apte à accueillir l'embout de la seringue, à l'appréhender et à permettre son détachement de la seringue. Un tel container permet de désolidariser l'aiguille du corps de la seringue sans que le soignant ne soit en contact avec l'aiguille, ce qui limite au maximum les risques de propagation des maladies infectieuses, en particulier les maladies infectieuses se transmettant par contact avec des produits contenus dans ces seringues tels que du sang. Ils permettent tout particulièrement de séparer une aiguille vissée au corps d'une seringue, de manière simple et rapide sans que le soignant ne soit en contact avec l'aiguille.

Description

COLLECTEUR POUR SERINGUES PERMETTANT LA SÉPARATION DE L’AIGUILLE DU CORPS DE LA SERINGUE

[0001] L’invention concerne le domaine médical, et plus particulièrement la gestion des déchets médicaux représentant un risque lors de leur manipulation et de leur conditionnement après utilisation.

[0002] Plus particulièrement, l’invention concerne un collecteur, notamment pour seringues, permettant de séparer ou de désolidariser une aiguille usagée du corps d’une seringue notamment après utilisation de ladite seringue.

[Art antérieurl [0003] Dans le domaine médical, et tout particulièrement en milieu hospitalier, il est nécessaire de fournir un matériel adapté aux personnes responsables de l’administration des soins aux patients, ces personnes étant par la suite désignées en tant que « soignants >>. Il est en particulier nécessaire de recourir à des récipients pour collecter les aiguilles et/ou les seringues usagées afin de pouvoir les stocker pour un conditionnement ou une destruction ultérieure. Cette nécessité est d’autant plus importante que certaines maladies infectieuses sont véhiculées par ces seringues, notamment dans le cas de la réutilisation d’une seringue usagée pour le traitement d’un autre patient, ou dans le cas d’une contamination du soignant par coupure ou piqûre lors du retrait de l’aiguille de la seringue, le soignant devenant alors lui-même un vecteur de transmission de maladies infectieuses.

[0004] Le document FR 2 661 159 propose ainsi un container pour aiguilles usagées de seringue. Ce container comprend un corps cylindrique délimité à ses extrémités par un fond et une plaque d’obturation. La plaque d’obturation comprend une ouverture destinée à recevoir une aiguille de seringue, ladite ouverture étant munie de plusieurs logements destinés à coopérer avec différents types d’aiguilles généralement utilisées dans les milieux médicaux. Le container est fermé au moyen d’un couvercle solidaire du corps, muni d’une ouverture, et mobile en rotation de sorte que les ouvertures de la plaque d’obturation et du couvercle soient superposées pour une orientation donnée du couvercle. Le mode de fermeture du couvercle relève de moyens d’indexation prévus dans le corps, au niveau d’un rebord prévu à cet effet.

[0005] Le container décrit dans ce document permet d’éviter toute projection d’aiguille contenue à l’intérieur du container, même en cas de renversement dudit container. En revanche, l’ouverture de la plaque d’obturation destinée à accueillir des aiguilles, ainsi que les différents logements qu’elle comporte sont contraignants à utiliser. Le soignant doit en effet venir caler l’aiguille dans l’un des logements adaptés, puis tirer sur le corps de la seringue afin de permettre la séparation de l’aiguille et du corps de la seringue. L’effort à fournir peut être important selon la contenance de la seringue ou encore les différents produits qu’elle a pu contenir et qui peuvent contribuer à la bloquer, rendant la manipulation dangereuse et irréalisable.

[0006] En outre, un tel container ne permet pas de libérer l’aiguille de la seringue dans le cas où l’aiguille est vissée au corps de la seringue, et où une simple pression ou butée de la seringue contre les flancs des logements de l’ouverture de la plaque d’obturation ne suffisent pas à désolidariser l’aiguille de la seringue.

[Problème technique] [0007] L’invention a donc pour but de remédier aux inconvénients de l’art antérieur en proposant un collecteur, notamment pour des aiguilles de seringue, permettant de séparer ou de désolidariser une aiguille du corps d’une seringue, puis de contenir l’aiguille et/ou la seringue, sans que le soignant ne soit en contact avec l’aiguille, ce qui limite au maximum les risques de propagation des maladies infectieuses ou de contamination par contact avec une aiguillée souillée par du sang.

[0008] Le collecteur peut recevoir tous les types d’aiguilles généralement utilisées dans les milieux médicaux, selon leur taille, leur diamètre, ou leur mode de liaison au corps de la seringue.

[0009] Le collecteur permet tout particulièrement de séparer une aiguille vissée au corps d’une seringue, de manière simple et rapide sans que le soignant ne soit en contact avec l’aiguille.

[0010] Avantageusement, le collecteur se présente sous forme d’un container, ou d’une boite ou d’un réceptacle.

[Brève description de l’inventionl [0011] A cet effet, l’invention a pour objet un collecteur notamment pour aiguille usagée de seringue, comprenant une cuve de récupération surmontée d’un dispositif de séparation d’aiguilles du corps des seringues principalement caractérisé en ce que le dispositif de séparation comporte une pièce flexible munie d’un orifice dont la bordure forme une mâchoire apte à accueillir l’embout de la seringue, à l’appréhender et à permettre son détachement de la seringue.

[0012] Selon d’autres caractéristiques optionnelles du collecteur : - la pièce comporte plusieurs languettes flexibles dont les extrémités délimitent la bordure de l’orifice et forment la mâchoire ; - les languettes comportent en leur extrémité des dents. La présence de dents est particulièrement adaptée pour dévisser des embouts à pas de vis. Les embouts à pas de vis sont utilisés notamment pour les seringues à insuline ; - la pièce comprend une ou plusieurs portions évidées séparant deux languettes flexibles consécutives et communiquant avec l’orifice de ladite pièce ; - les languettes flexibles de la pièce de séparation et les portions évidées de forme triangulaire ; [0013] Avantageusement, le collecteur est réalisé sous forme d’un container muni d’une cuve et d’une plaque d’obturation fixée sur ladite cuve comprenant une ou plusieurs pièce(s) flexible(s) pour la récupération des aiguilles réalisées dans ladite plaque d’obturation.

[0014] Avantageusement, la plaque d’obturation dudit container comprend en outre au moins un deuxième orifice destiné à recevoir le corps de la seringue après le retrait de l’aiguille ce qui permet d’avoir un container multifonction permettant de récupérer des aiguilles mais aussi des seringues usagées.

[0015] Selon une autre caractéristique, la plaque d’obturation comprend un rebord périphérique formant une ouverture, ledit rebord périphérique étant relié à un couvercle par un bras articulé permettant de déplacer le couvercle afin d’ouvrir ou de fermer le container, de sorte que lorsque le container est fermé le couvercle est inséré dans l’ouverture de la plaque d’obturation.

[0016] Selon une autre caractéristique, la plaque d’obturation est munie sur sa paroi externe d’un évidement, et le couvercle est muni d’une patte rabattable apte à venir se loger dans l’évidement de la plaque d’obturation afin d’ouvrir le container.

[0017] Avantageusement, la cuve comprend des ergots s’étendant vers l’extérieur de ladite cuve, et en ce que la plaque d’obturation comprend des logements dans son rebord périphérique, lesdits ergots de la cuve étant destinés à s’insérer dans les logements de la plaque d’obturation de manière à fixer ladite cuve à la ladite plaque d’obturation, de préférence par clipsage.

[0018] D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante donnée à titre d’exemple illustratif et non limitatif, en référence aux Figures annexées qui représentent : • La Figure 1, un schéma en perspective du dispositif de séparation d’une aiguille du corps d’une seringue se présentant sous la forme d’une pièce flexible, selon l’invention ; • La Figure 2, un schéma en perspective de dessus d’une seringue comprenant une aiguille montée sur un embout, ledit embout et l’aiguille étant insérés dans le dispositif de la Figure 1 ; • La Figure 3, un schéma en perspective de dessous d’une seringue comprenant une aiguille montée sur un embout, ledit embout et l’aiguille étant insérés dans le dispositif de la Figure 1 ; • La Figure 4, un schéma en perspective de dessus d’un container selon l’invention, comprenant deux réalisations identiques du dispositif représenté sur la Figure 1 ; • La Figure 5, un schéma en perspective de dessus d’un container analogue à celui de la Figure 4, comprenant conjointement une ouverture principale, une ouverture en forme de « clé >>, et deux réalisations du dispositif selon l’invention représenté sur la Figure 1 ; • La Figure 6, un schéma en perspective et éclatée du container de la Figure 5, la cuve et la plaque d’obturation étant disjointes.

[Description détaillée de l’inventionl [0019] Dans la description qui va suivre, le collecteur est réalisé avantageusement sous forme d’un container comprenant un dispositif de séparation d’aiguilles.

[0020] Le terme « container >> inclut tout type de réceptacle ou de récipient, en particulier ceux destinés à recevoir des seringues, et tout particulièrement ceux adaptés aux milieux médicaux.

[0021] Le container comporte une partie destinée à collecter notamment les aiguilles usagées des seringues, cette partie est dénommée cuve de récupération dans la suite. La cuve est surmontée du dispositif de séparation d’aiguilles du corps des seringues. Selon une caractéristique de l’invention, ledit dispositif comporte une pièce flexible munie d’un orifice dont la bordure forme une mâchoire apte à accueillir l’embout de la seringue, à l’appréhender et à permettre son détachement de la seringue.

[0022] La description suivante concerne dans un premier temps le dispositif de séparation d’aiguilles, représenté seul ou avec une seringue sur les Figures 1,2, et 3, puis le container comprenant un tel dispositif, illustré sur les Figures 4, 5, et 6.

[0023] Le dispositif de séparation ou de désolidarisation est apte à recevoir un embout 12 de seringue 10 muni d’une aiguille 11, situé à l’extrémité de la seringue, afin de séparer ledit embout de ladite seringue. Dans la suite du texte, on pourra parler d’« embout >> pour désigner un embout muni d’une aiguille. L’embout est relié au corps de la seringue. L’ensemble comprenant conjointement le corps de la seringue et l’embout muni de l’aiguille est désigné par « seringue >>.

[0024] En référence aux Figures 1 à 3, le dispositif de séparation comprend une pièce 1 flexible comportant un orifice 7 apte à recevoir l’embout d’une seringue muni de son aiguille.

[0025] Avantageusement, dans l’exemple de réalisation décrit, la pièce 1 flexible se présente sous la forme d’un disque. Cette pièce comprend une bordure 2 délimitant la périphérie de la pièce, depuis laquelle s’étendent plusieurs languettes 3 flexibles vers l’intérieur de la pièce le long de leurs bords 4.1. Trois languettes sont représentées sur les Figures 1, 2, et 3. Les languettes sont dites « flexibles >> en ce qu’elles se plient et se courbent aisément sans se rompre, en étant toutefois assez rigides pour assurer un parfait maintien de l’embout 12 muni de l’aiguille 11 en position fixe lors de son retrait du corps 13 de la seringue 10.

[0026] L’extrémité 4 des languettes délimite un orifice 7, de sorte que la bordure 4.2 dudit orifice forme une mâchoire apte à accueillir l’embout 12 de la seringue 10, à l’appréhender, et à permettre son détachement de la seringue. Cet orifice est avantageusement circulaire, mais peut être de toute forme et de toute taille de manière à correspondre à la forme et à la taille de l’embout qu’il reçoit.

[0027] L’extrémité 4 des languettes 3 flexibles est pourvue d’une pluralité de dents 5 délimitant des parties creuses 6, contribuant au maintien de l’embout en position fixe dans l’orifice 7. En effet, les embouts 12 pour aiguilles sont généralement munis de stries 14 sur leur paroi externe. Lors de l’insertion de l’embout dans l’orifice 7, les stries 14 de l’embout viennent se loger dans les parties creuses 6 de l’extrémité 4 des languettes. L’alternance et la taille des dents et des parties creuses de l’extrémité 4 des languettes correspondent avantageusement à la disposition et à la taille des stries à la surface de l’embout.

[0028] Les languettes 3 sont de préférence de forme triangulaire ou sensiblement triangulaire, telles que représentées sur les Figures 1, 2, et 3. Leur base est recourbée afin de correspondre à la courbure de la bordure 2 périphérique, et le sommet pointant vers l’orifice 7 est tronqué et muni d’une pluralité de dents 5 comme décrit précédemment. Les languettes 3 peuvent évidemment être de formes variées, par exemple carrée, rectangulaire ou circulaire. Leur forme est à adapter en fonction notamment de la forme générale de la pièce 1, mais également de l’embout 12. Il en va de même pour leur extrémité 4, et ainsi pour l’orifice 7.

[0029] Les languettes 3 flexibles délimitent des portions évidées 8, représentées sur les Figures 1, 2, et 3. Une portion évidée 8 sépare deux languettes 3 positionnées consécutivement le long de la bordure périphérique 2. Les portions évidées ont une forme complémentaire à celle des languettes. Elles s’étendent de manière analogue auxdites languettes depuis la bordure périphérique 2 vers l’orifice 7, et communiquent avec ledit orifice.

[0030] Le dispositif selon l’invention représenté sur la Figure 1 comprend trois languettes 3 séparées par trois portions évidées 8, tandis que le dispositif représenté sur les Figures 2 et 3 comprend quatre languettes 3 séparées par quatre portions évidées 8. Le nombre de languettes et de portions évidées est à ajuster en fonction du type de seringue 10, et en particulier du type d’embout 12, de manière à ce que l’insertion de l’embout 12 dans l’orifice 7 soit simple et rapide, et que son maintien en position fixe dans ledit orifice soit optimal. En particulier, les languettes 3 doivent suffisamment plier lors de l’insertion de l’embout dans l’orifice, sans pour autant laisser passer l’ensemble de la seringue 10 ou casser sous l’effort de poussée. Selon une première alternative, il est possible de prévoir une seule languette formant une unique portion pleine, sans aucune portion évidée. Selon une deuxième alternative, il est possible de prévoir plusieurs languettes séparées par des découpes. La flexibilité de la ou des languettes est alors à adapter en conséquence.

[0031] La mise en oeuvre du dispositif selon l’invention est simple et rapide. Le soignant insère l’embout 12 de la seringue 10 dans l’orifice 7 du dispositif. Les languettes 3 sont alors légèrement pliées du côté opposé au côté d’insertion de la seringue. Elles sont au contact de l’embout 12 portant l’aiguille 11 par l’intermédiaire des dents 5. Ainsi, l’embout et l’aiguille sont maintenus en position fixe dans l’orifice 7. Le soignant fait pivoter le corps 13 de l’aiguille sur lui-même selon son axe longitudinal afin de le dévisser, et de séparer l’aiguille 11, 12 du corps de la seringue. L’aiguille 11 et son embout 12 passent à travers l’orifice 7 et tombe dans la cuve 50 du collecteur, tandis que le soignant garde le corps 13 de la seringue en main. Le soignant n’a donc jamais été en contact avec l’aiguille usagée lors de l’utilisation du dispositif selon l’invention. Le dispositif selon l’invention permet également de séparer l’aiguille du corps de la seringue même lorsque ladite aiguille n’est pas vissée, et en particulier lorsqu’elle est enclipsée, emmanchée, ou bien encastrée dans le corps de la seringue. Dans ce cas, le soignant pourra légèrement tirer sur le corps de la seringue afin de le séparer de l’embout.

[0032] L’invention se rapporte également à un collecteur comprenant un ou plusieurs dispositifs de séparation décrit précédemment. Le collecteur est représenté sur les Figures 4, 5, et 6.

[0033] Le collecteur est de préférence réalisé sous la forme d’un container 20, avantageusement de forme cylindrique, et comprend une cuve 50 de récupération munie d’un fond 51 et d’une ouverture 52. Il comprend également une plaque d’obturation 30, de préférence amovible, apte à venir coiffer l’ouverture 52 afin de l’obturer partiellement ou totalement.

[0034] La plaque d’obturation 30 comprend une surface 31 préférentiellement circulaire, délimitée par un rebord 32 périphérique muni de logements 37 permettant l’assemblage de ladite plaque d’obturation 30 à la cuve 50. La plaque d’obturation 30 comporte un ou plusieurs dispositifs 1 de séparation selon l’invention dans sa surface 31, tels que décrits précédemment. Sur les Figures 4, 5, et 6, la plaque d’obturation 30 comprend deux réalisations d’un tel dispositif selon l’invention. Il est évidemment possible de n’en prévoir qu’un seul, ou au contraire plus de deux, selon l’usage du collecteur et sa fréquence d’utilisation.

[0035] Comme illustré sur les Figures 5 et 6, la plaque d’obturation 30 peut également comporter un ou plusieurs orifices 33 principaux, destinés à recevoir le corps 13 de la seringue 10 une fois celui-ci désolidarisé de son aiguille grâce au dispositif selon l’invention. Le corps de la seringue tombe alors dans le fond 51 la cuve 50. La plaque d’obturation 30 peut en outre comporter un ou plusieurs orifices 34 secondaires en forme de « clé >> constitués d’une partie circulaire 35 et d’une partie oblongue 36 de plus faible largeur. Ce type d’orifice permet de séparer l’aiguille du corps 13 de la seringue dans le cas d’une aiguille qui est par exemple enclipsée ou emmanchée au corps de la seringue. Le soignant introduit l’aiguille de la seringue dans la partie circulaire 35, puis fait translater ladite aiguille le long de la partie oblongue 36. Suite à la réduction de largeur, et avec un effort du soignant qui tire sur le corps 13 de la seringue, l’embout muni de l’aiguille se détache du corps de la seringue et tombe dans la cuve 50.

[0036] La plaque d’obturation 30 comprend également un couvercle 38, de préférence de type couvercle à rabat tel que représenté sur les Figures 4 et 5. Le couvercle 38 est de préférence relié à la plaque d’obturation 30 par un bras articulé 39 permettant son déplacement relativement à la plaque d’obturation, de manière à ouvrir ou à fermer ladite plaque d’obturation 30 et ainsi le container 20. Lorsque le container est fermé, le couvercle 38 est inséré dans l’espace interne délimité par le rebord 32 périphérique de la plaque d’obturation 30.

[0037] De manière avantageuse, le couvercle 38 comprend des moyens d’ouverture du container 20. Ces moyens d’ouverture comportent de préférence une patte 40 rabattable, munie de deux saillies 41 sensiblement triangulaires. Lorsque le container 20 est fermé, le couvercle 38 est rabattu et la patte 40 dépasse du container. Pour ouvrir le container, il suffit que le soignant rabatte la patte contre le rebord 32 de la plaque d’obturation 30, afin qu’elle vienne se loger dans un évidement 42 prévu dans la paroi externe dudit rebord 32. Les saillies 41 viennent en butée contre l’évidement 42, et la patte 40 bascule sur elle-même par le biais desdites saillies 41, créant ainsi un effet de levier qui déverrouille le couvercle 38 et ouvre le container 20.

[0038] La cuve 50 comprend un rebord 53 entourant l’ouverture 52, ledit rebord comportant des ergots 54 sur sa paroi externe. Les ergots s’étendent vers l’extérieur de la cuve. Ils sont destinés à être insérés dans les logements 37 du rebord 32 périphérique de la plaque d’obturation, de manière à assembler ladite plaque d’obturation 30 et la cuve 50. En particulier, cet assemblage peut être réalisé par clipsage, ou simple encastrement, ou par tout autre moyen connu.

[0039] Par ailleurs, la cuve 50 comprend avantageusement un évidement 55, correspondant à l’évidement 42 situé sur plaque d’obturation 30, de manière à ce que lesdits renfoncements se superposent lors de l’assemblage de la plaque d’obturation 30 et de la cuve 50.

[0040] En plus de limiter la propagation des maladies infectieuses, le collecteur muni du dispositif de séparation d’une aiguille d’une seringue selon l’invention permet d’améliorer considérablement la sécurité, le confort, et la sérénité des soignants lors de la manipulation de seringues, ainsi que d’autres objets piquants, tranchants, ou coupants. Cela se traduit notamment par une baisse des coûts des prises en charges médicales liées aux accidents par exposition au sang pour les établissements médicaux ainsi que les organismes publics.

[0041] Le dispositif de séparation d’aiguille qui vient d’être décrit peut bien entendu être mis en place pour des collecteurs ayant des configurations différentes et être adapté sur tout type de réceptacle ou récipient tel que le container décrit, ou tout support intermédiaire lié à un tel réceptacle ou récipient. Il peut s’agir par exemple d’une poubelle ou d’une paillasse munie d’un tel dispositif et reliée à un sac ou un bac sous-jacent recevant les aiguilles de seringue.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Collecteur (20) notamment pour aiguille (11) de seringue (10), comprenant une cuve (50) de récupération surmontée d’un dispositif de séparation d’aiguilles du corps des seringues, caractérisé en ce que le dispositif de séparation comporte une pièce (1) flexible munie d’un orifice (7) dont la bordure (4.2) forme une mâchoire apte à accueillir l’embout (12) de la seringue (10), à l’appréhender et à permettre son détachement de la seringue.
2. 2. Collecteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce (1) comporte plusieurs languettes (3) flexibles dont les extrémités (4) délimitent la bordure (4.2) de l’orifice (7) et forment la mâchoire.
3. 3. Collecteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que les languettes (3) comportent en leur extrémité (4) des dents (5).
4. 4. Collecteur selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que la pièce (1) comprend une ou plusieurs portions évidées (8) séparant deux languettes (3) flexibles consécutives et communiquant avec l’orifice (7) de ladite pièce.
5. 5. Collecteur selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que les languettes (3) flexibles de la pièce (1) de séparation et les portions évidées (8) sont de forme triangulaire.
6. 6. Collecteur selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il est réalisé sous forme d’un container muni d’une cuve (50) et d’une plaque d’obturation (30) fixée sur ladite cuve, et en ce qu’une ou plusieurs pièce(s) (1) flexible(s) pour la récupération des aiguilles sont réalisées dans ladite plaque d’obturation.
7. 7. Container selon la revendication 6, caractérisé en ce que la plaque d’obturation (30) comprend en outre au moins un deuxième orifice (33) destiné à recevoir le corps (13) de la seringue (10) après le retrait de l’aiguille (11).
8. 8. Container selon l’une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisé en ce que la plaque d’obturation (30) comprend un rebord (32) périphérique formant une ouverture, ledit rebord (32) périphérique étant relié à un couvercle (38) par un bras articulé (39) permettant de déplacer le couvercle (38) afin d’ouvrir ou de fermer le container (20), de sorte que lorsque le container est fermé le couvercle est inséré dans l’ouverture de la plaque d’obturation (30).
9. 9. Container selon la revendication 8, caractérisé en ce que le rebord (32) périphérique de la plaque d’obturation (30) est muni sur sa paroi externe d’un évidement (42), et en ce que le couvercle (38) est muni d’une patte (40) rabattable apte à venir se loger dans l’évidement (42) de la plaque d’obturation (30) afin d’ouvrir le container (20).
10. 10. Container selon la revendications 8, caractérisé en ce que la cuve (50) comprend des ergots (54) s’étendant vers l’extérieur de ladite cuve, et en ce que la plaque d’obturation (30) comprend des logements (37) dans son rebord (32) périphérique, lesdits ergots (54) de la cuve (50) étant destinés à s'insérer dans les logements (37) de la plaque d’obturation (30) de manière à fixer ladite cuve à la ladite plaque d’obturation, de préférence par clipsage.