FR3005677A1 - Verrou, trappe comprenant un tel verrou et procede de modification d'un verrou - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un verrou (1) comprenant : - un corps principal (2), - un pêne (3), - une poignée (4) coopérant avec le pêne (3) de sorte à le déplacer soit dans une position déployée, soit dans une rétractée, un moyen élastique (38) étant prévu pour maintenir la poignée (4) en position ouverte et le pêne (3) en position rétractée, - un organe de verrouillage (5) pour verrouiller le pêne (3) en position déployée et la poignée (4) en position fermée, et - un moyen de butée escamotable (50) présentant une position active pour maintenir la poignée (4) dans une position semi-ouverte et le pêne (3) dans une position intermédiaire. Le moyen élastique (38) est agencé pour positionner le moyen de butée escamotable (50) en position active. L'invention concerne également une trappe comprenant un tel verrou (1) et un procédé de modification d'un verrou.

Description

Arrière-plan de l'invention La présente invention concerne les verrous, notamment les verrous de trappe utilisés dans le domaine ferroviaire par exemple. De tels verrous équipent notamment les trappes extérieures des wagons ou des voitures de chemin de fer. Aussi, les verrous de trappe sont robustes et fiables. Par ailleurs, ils sont noyés dans la paroi des wagons pour des raisons évidentes d'écoulement d'air et ils doivent être aisément actionnables sans risque pour l'opérateur. Ces verrous de trappe comportent un corps principal de forme générale parallélépipédique, présentant une cavité s'étendant selon la direction longitudinale et une partie avant avec un orifice. Un pêne longitudinal est disposé dans la cavité du corps principal et est monté à coulissement à l'intérieur du corps principal. Le pêne comprend un doigt formé d'une tige longitudinale de section circulaire et s'étendant à travers l'orifice. En outre, le verrou comporte une poignée formant levier, qui est montée pivotante sur le corps principal, près de la partie avant. La poignée est reliée au pêne longitudinal afin de l'entraîner en translation lorsque la poignée est entraînée en pivotement. En position déployée, la poignée est rabattue contre le corps principal et le pêne s'étend longitudinalement en dehors du corps principal et à l'intérieur d'une gâche d'un bâti. La poignée est maintenue dans cette position fermée au moyen d'un organe de verrouillage qui est monté à pivotement sur la poignée et qui présente : un crochet apte à venir en prise dans un élément d'arrêt du corps principal, et à l'opposé un bouton-poussoir qui vient affleurer la surface de la poignée pour pouvoir être enfoncé. L'organe de verrouillage est équipé d'un ressort de rappel destiné à maintenir le bouton-poussoir dans sa position d'affleurement de la poignée et partant, le crochet en prise dans l'élément d'arrêt. Aussi, la poignée est munie d'un ressort de pivotement permettant d'entraîner la poignée en pivotement vers une direction sensiblement perpendiculaire au corps principal, lorsque le bouton-poussoir est enfoncé, tandis que le pêne longitudinal se rétracte vers l'intérieur du corps principal. Un tel type de verrou est notamment décrit dans le document FR 2 646 683.

Bien évidemment, lorsque le bouton-poussoir est enfoncé et que le crochet libère l'élément d'arrêt, la poignée est spontanément entraînée en pivotement sous l'impulsion de son ressort de pivotement sans qu'il soit possible de maîtriser parfaitement sa vitesse de pivotement. Aussi, le pêne libère la gâche du bâti instantanément et la trappe devient libre. Il est alors malaisé de contrôler son mouvement. Au surplus, lorsque l'organe de verrouillage est accidentellement actionné, la poignée est automatiquement entraînée en pivotement. Il est connu de monter sur un tel verrou un moyen d'arrêt pour maintenir la poignée dans une position intermédiaire entre la position fermée et la position ouverte. Dans la position intermédiaire, le pêne reste en prise dans la gâche du bâti et la poignée peut alors être saisie d'une main pour contrôler son pivotement tandis que le mouvement de la trappe peut être maîtrisé de l'autre main. De plus, lorsque l'organe de verrouillage est accidentellement actionné, le moyen d'arrêt maintient la poignée dans sa position intermédiaire et par conséquent, le pêne toujours engagé dans la gâche du bâti : la trappe reste ainsi verrouillée. Un tel type de verrou est notamment décrit dans le document FR 2 965 004. Cependant, un tel verrou comprend un nombre plus important de pièces, ce qui a pour effet d'augmenter les difficultés de fabrication, de diminuer la fiabilité de l'ensemble et d'augmenter le prix unitaire. De plus, lorsque la poignée est rabattue dans sa position fermée, celle-ci passe à nouveau par la position intermédiaire et nécessite également une force supplémentaire, s'ajoutant à celle déjà nécessaire pour amener le ressort de pivotement en compression. Enfin, il est délicat de modifier les verrous existants dépourvus de moyen d'arrêt, afin de leur faire bénéficier de la position intermédiaire de la poignée : il est alors nécessaire de remplacer l'intégralité du verrou, ce qui entraîne des coûts supplémentaires.

Objet et résumé de l'invention La présente invention vise à résoudre les différents problèmes techniques énoncés précédemment. En particulier, la présente invention vise à fournir un verrou, notamment de trappe, permettant un meilleur contrôle de l'ouverture de la trappe lorsque le verrou est actionné, tout en étant simple à fabriquer et à manipuler. Un autre but de la présente invention est de fournir un procédé permettant de modifier aisément un verrou dépourvu de moyen d'arrêt, de façon à lui faire présenter une position intermédiaire. Ainsi, selon un aspect, il est proposé un verrou comprenant : - un corps principal présentant une cavité qui s'étend selon une direction longitudinale et comportant une partie avant dans laquelle un orifice est réalisé, et une partie arrière, - un pêne, disposé dans la cavité du corps principal et agencé pour se déplacer selon la direction longitudinale du corps principal, le pêne comportant une partie s'étendant à travers l'orifice, - une poignée montée pivotante par rapport au corps principal, la poignée coopérant avec le pêne de sorte à le déplacer selon la direction longitudinale soit dans une position extraite du corps principal, dite position déployée lorsque la poignée est en position fermée, soit dans une position rétractée dans le corps principal, dite position rétractée, lorsque la poignée est en position ouverte, un moyen élastique étant prévu pour maintenir la poignée en position ouverte et le pêne en position rétractée, - un organe de verrouillage ayant pour fonction de verrouiller le pêne en position déployée et la poignée en position fermée, et - un moyen de butée escamotable présentant une position active dans laquelle le moyen de butée escamotable est agencé pour maintenir la poignée dans une position semi-ouverte et pour maintenir le pêne dans une position intermédiaire entre la position déployée et la position rétractée après que la poignée a été déverrouillée. En particulier, le moyen élastique de la poignée est agencé pour positionner le moyen de butée escamotable en position active. Ainsi, dans le verrou selon la présente invention, le moyen élastique de la poignée coopère également avec le moyen de butée escamotable afin de bloquer la poignée dans une position semi-ouverte. Un tel verrou est plus simple à fabriquer, grâce à un nombre de pièces plus petit, mais également plus fiable puisque le moyen élastique prévu pour la poignée est parfaitement dimensionné pour agir sur le moyen de butée escamotable. De plus, comme cela sera décrit plus tard, un tel moyen de butée escamotable permet également de mettre facilement à niveau des verrous dépourvus de moyen d'arrêt : l'ajout d'un moyen de butée escamotable, en coopération avec le moyen élastique existant de la poignée, peut se faire aisément et avec un coût limité, pour obtenir un verrou avec une position intermédiaire. Le moyen élastique de la poignée est ainsi agencé pour placer, ou positionner, et éventuellement maintenir le moyen de butée escamotable en position active. Préférentiellement, le moyen de butée escamotable est monté en rotation sur le corps principal. Un tel moyen de butée peut ainsi être monté sur le corps principal à l'aide d'un axe (supplémentaire ou existant), ce qui facilite son installation et garantit la fiabilité du verrou obtenu. Préférentiellement, le moyen de butée escamotable est agencé pour se trouver dans la position active lorsque le pêne est entre la position 30 déployée et la position intermédiaire, et dans une position escamotée lorsque le pêne est entre la position intermédiaire et la position rétractée. Le moyen de butée escamotable comprend ainsi deux positions, et ne nécessite de manipulation de la poignée que pour passer de la position active à la position escamotée. En effet, le moyen élastique de la poignée permet de positionner le moyen de butée escamotable de la position escamotée à la position active. Il n'y a donc pas de force supplémentaire à appliquer à la poignée pour la faire passer de la position ouverte à la position fermée, lors du passage par la position semi-ouverte. Selon un mode de réalisation, le moyen de butée escamotable comprend un pontet monté pivotant sur une tige dont l'axe est transversal à la direction longitudinale du corps principal. Le pontet permet de bloquer le pêne entre sa position déployée et sa position rétractée, afin de créer la position intermédiaire. Par ailleurs, lorsque le moyen élastique de la poignée est un ressort, l'installation du pontet peut se faire aisément sur l'axe maintenant en position l'une des deux extrémités du ressort. Préférentiellement, le moyen élastique est un organe ressort. Selon un autre mode de réalisation, l'organe ressort comprend une première extrémité libre en appui sur la poignée et une deuxième extrémité libre en appui sur le corps principal, et le moyen de butée escamotable comprend un prolongement en enroulement de la deuxième extrémité libre de l'organe ressort. Dans ce mode de réalisation, le moyen de butée escamotable ne nécessite pas de pièce supplémentaire, mais uniquement la modification du ressort de la poignée, de manière à lui ajouter une extrémité avec un enroulement formant butée pour le pêne.

Ainsi, la fabrication du verrou reste très similaire à celle des verrous sans moyen d'arrêt, avec un coût supplémentaire faible. Le pêne peut comprendre une surface arrière opposée à la partie s'étendant à travers l'orifice, et le moyen de butée escamotable peut être en butée contre la surface arrière du pêne, en position intermédiaire. Le pêne vient alors buter, par sa surface arrière, sur le moyen de butée escamotable, après le déverrouillage de la poignée. Préférentiellement, la surface arrière du pêne et le moyen de butée escamotable coopèrent entre eux par contact entre une surface plane et une surface bombée. La coopération d'une surface plane et d'une surface bombée, ou arrondie ou courbe, permet d'entraîner en force la poignée de la position semi-ouverte à la position ouverte, en provoquant la rotation du moyen de butée escamotable par action d'une force sur la poignée. Préférentiellement, la poignée est montée pivotante par rapport au corps principal au moyen d'une première tige dont l'axe est transversal à la direction longitudinale du corps principal, le pêne comportant un doigt s'étendant à travers l'orifice et un chariot mobile solidaire dudit doigt monté coulissant par rapport au corps principal selon la direction longitudinale, et la poignée comporte un élément de coopération se logeant dans une gorge formée à l'extrémité avant du chariot mobile. Préférentiellement, l'organe de verrouillage est monté pivotant par rapport à la poignée selon un axe de rotation transversal à la direction longitudinale du corps principal, l'organe de verrouillage comprenant au moins un crochet coopérant avec une deuxième tige disposée dans la partie arrière du corps principal lorsque la poignée et l'organe de verrouillage sont en position fermée. Selon un autre aspect, l'invention concerne également une trappe, notamment de matériel roulant ferroviaire, comprenant un verrou tel que décrit précédemment.

Selon un autre aspect, l'invention concerne également un procédé de modification d'un verrou comprenant : - un corps principal présentant une cavité qui s'étend selon une direction longitudinale et comportant une partie avant dans laquelle un orifice est réalisé, et une partie arrière, - un pêne, disposé dans la cavité du corps principal et agencé pour se déplacer selon la direction longitudinale du corps principal, le pêne comportant une partie s'étendant à travers l'orifice, - une poignée montée pivotante par rapport au corps principal, la poignée coopérant avec le pêne de sorte à le déplacer selon la direction longitudinale soit dans une position extraite du corps principal, dite position déployée lorsque la poignée est en position fermée, soit dans une position rétractée dans le corps principal, dite position rétractée, lorsque la poignée est en position ouverte, un moyen élastique étant prévu pour maintenir la poignée en position ouverte et le pêne en position rétractée, - un organe de verrouillage ayant pour fonction de verrouiller le pêne en position déployée et la poignée en position fermée. Selon le procédé : - on monte dans le verrou un moyen de butée escamotable présentant une position active dans laquelle le moyen de butée escamotable est agencé pour maintenir la poignée dans une position semi-ouverte et pour maintenir le pêne dans une position intermédiaire entre la position déployée et la position rétractée après que la poignée a été déverrouillée, et - on utilise le moyen élastique de la poignée pour positionner le moyen de butée escamotable en position active. Ainsi, en réutilisant le moyen élastique de la poignée pour positionner et éventuellement maintenir le moyen de butée escamotable en position active, il devient aisé, et à moindre coût, d'améliorer les verrous antérieurs dépourvus de position intermédiaire d'ouverture. Le moyen de butée escamotable peut être par exemple monté entre le ressort de la poignée et le point d'appui dudit ressort sur le corps principal : le fonctionnement du ressort par rapport à la poignée n'est alors pas modifié, mais le ressort peut alors également agir sur le moyen de butée escamotable. Selon un mode de mise en oeuvre, on monte dans le verrou un moyen de butée escamotable en montant un pontet pivotant sur une tige dont l'axe est transversal à la direction longitudinale du corps principal. Le pontet peut être très simplement placé au niveau du point d'appui du ressort de la poignée sur le corps principal. Il suffit ainsi de soulever l'extrémité du ressort en appui sur le corps principal et de placer, sur le point d'appui du corps principal, le pontet qui jouera alors le rôle de butée escamotable pour le pêne. Alternativement, le pontet peut être monté en prise sur un axe du corps principal, et l'extrémité du ressort en appui sur le corps principal peut ensuite être placée par-dessus le pontet. Selon un autre mode de mise en oeuvre, le moyen élastique comprend un organe ressort comportant une première extrémité libre en appui sur la poignée et une deuxième extrémité libre en appui sur le corps principal. On peut alors monter dans le verrou un moyen de butée escamotable en prolongeant la deuxième extrémité de l'organe ressort par un enroulement secondaire. Alternativement, on peut remplacer le moyen élastique par un ressort présentant une deuxième extrémité avec un enroulement secondaire. Dans ce dernier cas, il n'y a pas de pièce supplémentaire dans le verrou, mais uniquement un remplacement, ce qui facilite la modification et limite le coût supplémentaire. Brève description des dessins L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée de deux modes de réalisation particuliers, pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un verrou selon l'invention, en position fermée, - la figure 2 est une vue schématique en perspective éclatée d'un verrou selon un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 3 est une vue schématique en coupe du verrou illustré sur la figure 2, en position fermée, - la figure 4 est une vue schématique en perspective éclatée d'un verrou selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, et - la figure 5 est une vue schématique en coupe du verrou illustré sur la figure 4, en position fermée.

Description détaillée de l'invention La figure 1 illustre un verrou de trappe 1 conforme à l'invention dans une position de verrouillage. Le verrou 1 comprend un corps principal 2 et un pêne longitudinal 3 qui s'étend à l'intérieur et à l'extérieur du corps 2. Le verrou de trappe 1 comporte en outre une poignée 4 et un organe de verrouillage 5 monté sur la poignée 4. Ces éléments sont avantageusement métalliques et par exemple en acier. La figure 2 illustre une vue en perspective éclatée d'un premier mode de réalisation du verrou selon l'invention. Dans ce premier mode de réalisation, le corps principal 2 est longitudinal et est profilé en U. Il présente deux grandes ailes en regard 6, 7 reliées par un grand fond 8 de manière à former une cavité s'étendant selon la direction longitudinale du corps principal 2. En outre, le corps principal 2 s'étend entre une partie arrière ouverte 9 et une partie avant 10 comprenant un obturateur formant nez, et présentant un orifice 11 axial pour guider le pêne 3 en translation. La poignée 4 est également profilée en U et elle présente deux petites ailes en regard 12, 13 reliées entre elles par un petit fond 14. La poignée 4 présente une extrémité libre 15 et à l'opposé une extrémité de liaison 16. L'extrémité de liaison 16 présente, dans le prolongement des deux petites ailes en regard 12, 13, deux bras en regard 17, 18 formant chape. Les deux petites ailes 12, 13 présentent chacune au niveau de l'extrémité de liaison 16, près du petit fond 14, un perçage 19, 20 ; les deux perçages 19, 20 étant en regard l'un de l'autre pour recevoir un arbre de pivotement 21, lequel arbre de pivotement 21 est destiné à venir en prise dans deux orifices opposés 22, 23 ménagés à travers les grandes ailes en regard 6, 7 du corps principal 2, au voisinage de la partie avant 10. Enfin, les deux bras 17, 18 comprennent également chacun un perçage 24, 25 pour recevoir un élément de coopération 26, par exemple une tige, destiné à coopérer avec le pêne 3.

On observera que les petites ailes 12, 13 sont espacées l'une de l'autre d'une distance inférieure à celle qui sépare les deux grandes ailes 6, 7 du corps principal 2, de manière à ce que la poignée 4 puisse venir s'encastrer au moins partiellement à l'intérieur du corps principal 2. De plus, une lumière fonctionnelle 27 est ménagée dans le petit fond 14 de la poignée 4, vers l'extrémité libre 15, et des perçages 28, 29 sont prévus sur les petites ailes 12, 13, vers l'extrémité libre 15, afin notamment de recevoir l'organe de verrouillage 5. L'organe de verrouillage 5 apparaît à travers la lumière fonctionnelle 27 et forme un bouton-poussoir. Cet organe de verrouillage 5 comprend une pièce en U 30 présentant un fond de pièce en U 31 qui affleure de la poignée 4 à travers la lumière fonctionnelle 27 et deux ailes en regard présentant respectivement un retour formant crochet 32, 33. La pièce en U 30 est montée pivotante autour d'une goupille de verrouillage 34 qui relie les deux petites ailes en regard 12, 13 près de l'extrémité libre 15 et qui traverse librement les deux ailes en regard de la pièce en U 30 au droit des retours formant crochet 32, 33. La pièce en U 30 est maintenue dans une position où le fond de pièce 31 affleure la poignée 4 par l'intermédiaire d'un ressort de verrouillage non représenté et installé autour de la goupille de verrouillage 34. L'organe de verrouillage 5 peut présenter sur le fond de pièce 31, à l'opposé des ailes et de la goupille de verrouillage 34, une zone anatomique d'appui. Une goupille d'arrêt 35 vient en prise dans deux orifices d'arrêt 36, 37 formés dans les grandes ailes 6, 7 du corps principal 2.

Par ailleurs, la poignée 4 est également équipée d'un ressort de poignée 38. Ce ressort de poignée 38 est monté autour de l'arbre de pivotement 21 et exerce des efforts sur la poignée 4 et sur le corps principal 2, via une goupille d'arrêt 39 venant en prise dans deux orifices d'arrêt 40, 41 formés dans les grandes ailes 6, 7 du corps principal 2. Le ressort de poignée 38 vise à les écarter l'un de l'autre. Ainsi, la poignée 4 et le corps principal 2 peuvent être maintenus rapprochés l'un de l'autre, comme illustré sur la figure 1, grâce aux retours formant crochet 32, 33 venant en prise dans la goupille d'arrêt 35. Le pêne 3 présente une forme longitudinale avec une extrémité avant pointue 42, par exemple en forme de cône afin de faciliter l'entrée dans la gâche, une portion avant formant un doigt 43, une portion arrière formant un chariot 44 et une surface arrière libre 45 opposée à l'extrémité avant pointue 42. Le doigt 43 est destiné à entrer et sortir, au moins partiellement, du corps principal 2 afin de venir s'engager dans une gâche, tandis que le chariot 44 est destiné à rester dans la cavité formée par le corps principal 2 et à s'y déplacer par translation entre la partie avant 10 et la partie arrière 9. Le chariot 44 comprend une première gorge 46, transversale à la direction longitudinale du pêne 3. La première gorge 46 est prévue à proximité du doigt 43 et est destinée à recevoir la partie avant du petit fond 14 de la poignée 4 lors du mouvement d'ouverture de la poignée 4. Une deuxième gorge 47, transversale à la direction longitudinale du pêne 3 et adjacente à la première gorge 46, est destinée à coopérer avec l'élément de coopération 26 de la poignée 4, afin notamment d'entraîner en translation le pêne 3 lors de la rotation de la poignée 4. Le reste du chariot 44 permet notamment de guider le pêne dans la cavité du corps principal 2 durant les différentes phases d'ouverture et de fermeture du verrou. Un capot 48 peut être prévu pour fermer l'espace restant ouvert entre la partie avant 10 du corps principal et le petit fond 14 de la poignée 4. Par ailleurs, une pièce de liaison 49, par exemple un cylindre, peut être montée entre les deux grandes ailes 6, 7 du corps principal 2, au niveau de la partie arrière 9. Enfin, un pontet 50 est placé sur la goupille d'arrêt 39, et est maintenu par l'extrémité du ressort de la poignée 38 en appui sur ladite goupille d'arrêt 39. Le pontet 50 présente une section en L à l'envers avec une première branche 51 et une deuxième branche 52. En position active, la première branche 51 s'étend au-delà de la goupille d'arrêt 39 et vient en regard ou en appui sur la surface arrière 45 du pêne 3. La première branche 51 forme ainsi une butée pour le pêne 3 dans la position intermédiaire. La première branche 51 peut être sensiblement parallèle à la surface arrière 45 du pêne 3. Afin de permettre le coulissement du pêne 3 au-delà de la position intermédiaire, la surface de la première branche 51 peut être bombée afin de permettre le basculement du pontet 50 lorsque le pêne 3 est entraîné à force. La coopération entre la surface bombée de la première branche 51 et la surface arrière 45 du pêne 3 permet donc au pontet 50 de former une butée escamotable en force. Alternativement, la surface arrière 45 du pêne 3 peut être bombée et la surface de la première branche 51 plane.

La deuxième branche 52 est sensiblement perpendiculaire à la première branche 51 et vient, en position active, entre une extrémité du ressort de poignée 38 et la goupille d'arrêt 39. Un ergot 53 peut être monté sur la deuxième branche 52, en regard de la première branche 51. L'ergot 53 peut coopérer avec le chariot 44, par exemple avec une rainure intérieure 54.

L'ergot 53 peut être plat, c'est-à-dire former avec la première branche 51 et la deuxième branche 52 un U à l'envers. Le pontet 50 peut alors être positionné, et éventuellement retiré, sur la goupille d'arrêt 39. Le pontet 50 est maintenu en position sur la goupille d'arrêt 39 par l'extrémité du ressort de poignée 38. Alternativement, l'ergot 53 peut présenter un retour à son extrémité libre, venant entourer en partie la goupille d'arrêt 39. La distance entre le retour de l'ergot 53 et la première branche 51 est alors inférieure au diamètre extérieur de la goupille d'arrêt 39. Dans ce cas, le montage du pontet 50 nécessite le retrait de la goupille d'arrêt 39 du corps principal 2, puis le montage de la goupille d'arrêt 39 dans l'espace défini par la première branche 51, la deuxième branche 52 et l'ergot 53, et enfin le repositionnement de la goupille d'arrêt 39 avec le pontet 50 dans le corps principal 2. Dans ce mode de réalisation, le pontet 50 n'est pas maintenu dans le verrou uniquement par l'extrémité du ressort de poignée 38, mais est en prise dans la goupille d'arrêt 39, ce qui permet d'éviter un retrait involontaire du pontet 50 lors d'une mauvaise manipulation du verrou 1. La figure 3 illustre le verrou décrit précédemment, en position verrouillée. En position verrouillée, les crochets 32, 33 de l'organe de verrouillage 5 sont en prise dans la goupille d'arrêt 35 : la poignée 4 est donc fermée et maintenue en position fermée par l'organe de verrouillage 5. Le doigt 43 du pêne 3 est en position déployée afin d'être enclenché dans une gâche d'un bâti, et est maintenu en position déployée par le 25 verrouillage de la poignée 4. Le chariot 44 du pêne 3 est maintenu contre la partie avant 10 du corps principal 2, et la partie arrière 45 est libre. Lorsqu'un opérateur actionne l'organe de verrouillage 5 en exerçant une pression sur la zone anatomique d'appui du fond de pièce 31, la pièce en U 30 pivote autour de la goupille de verrouillage 34 et les crochets 32, 30 33 échappent à la portée de la goupille d'arrêt 35. La poignée 4 est ainsi déverrouillée, devient libre et est rappelée par le ressort de poignée 38 qui l'entraîne en pivotement. Durant ce mouvement de pivotement de la poignée 4, les deux bras 17, 18 exercent alors un mouvement de translation sur le chariot 44 du pêne 3 vers la partie arrière 9 du corps principal 2 jusqu'à ce que la partie arrière 45 du pêne 3 arrive en butée sur la première branche 51 du pontet 50. Le pontet 50, maintenu par une des extrémités du ressort de poignée 38, permet de bloquer le coulissement du pêne 3 dans le corps principal 2. Le pêne 3 est alors maintenu en position intermédiaire dans laquelle le doigt 43 du pêne 3 est toujours en partie déployé et donc en prise avec la gâche du bâti ; la poignée 4, solidaire du pêne 3, est maintenue en position semi-ouverte dans laquelle la poignée 4 présente un angle avec l'axe longitudinal du corps principal 2 d'environ 45°. La poignée 4 est alors suffisamment écartée du corps principal 2 pour d'une part que les crochets 32, 33 soient libérés par rapport à la goupille d'arrêt 35, et pour d'autre part être saisie d'une seule main par l'opérateur. Le mouvement de la poignée 4 peut alors être aisément contrôlé par l'opérateur en surmontant les efforts d'escamotage du pontet 50 et en maitrisant les effets du ressort de poignée 38.

Ainsi, en manoeuvrant la poignée 4, l'opérateur vient imposer une force supplémentaire sur la première branche 51 du pontet 50. La première branche 51 présentant une surface bombée, celle-ci vient former une rampe pour la surface arrière 45 du pêne 3 lorsque le pêne 3 est entraîné à force vers la partie arrière 9 du corps principal. Le pontet 50 vient alors pivoter, malgré l'effort exercé par l'extrémité du ressort de poignée 38 en appui sur la deuxième branche 52, et effectue alors un mouvement de rotation autour de la goupille d'arrêt 39 durant lequel la première branche 51 vient au-dessus du chariot 44, et durant lequel l'ergot 53 entre dans la rainure 54.

Le pêne 3, ainsi libéré de la butée formée par le pontet 50, peut alors coulisser en translation vers la partie arrière 9 du corps principal 2, tandis que la poignée 4 pivote de manière à présenter un angle avec l'axe longitudinal du corps principal 2 d'environ 90°. Le pêne 3 est ainsi dans une position rétractée dans laquelle le doigt 43 n'est plus en prise avec la gâche du bâti, et la poignée 4 est dans une position ouverte. Le pontet 50 est maintenu en position escamotée par la surface supérieure du chariot 44, et subit l'effort de l'extrémité du ressort de poignée 38 qui tend à le repositionner en position active.

A l'inverse, lorsque la poignée 4 est rabattue manuellement contre le corps principal 2, les efforts exercés sur celle-ci permettent de compenser les efforts de compression du ressort de poignée 38. Le chariot 44 du pêne 3 est amené en translation vers la partie avant 10. Lorsque la surface arrière 45 du pêne 3 arrive à hauteur de la première branche 51 du pontet 50, celui-ci, sous l'effet de l'extrémité du ressort de poignée 38, vient se positionner en position active. De plus, l'ergot 53 peut également coopérer avec la rainure 54 du chariot 44 pour faciliter le pivotement du pontet 50 en position active. Le repositionnement du pontet 50 en position active se fait ainsi sans effort supplémentaire exercé par l'opérateur, mais grâce à l'extrémité du ressort de poignée 38. Puis, les crochets 32, 33 viennent en prise avec la goupille d'arrêt 35 et la poignée se retrouve en position fermée et verrouillée comme illustrée sur les figures 1 et 3. Les figures 4 et 5 représentent un deuxième mode de réalisation de l'invention. Dans ce deuxième mode de réalisation, les éléments identiques au premier mode de réalisation sont désignés par les mêmes références. Dans le deuxième mode de réalisation, le pontet 50 du premier mode de réalisation est remplacé par une extension de l'extrémité du ressort de poignée 38. Plus précisément, l'extrémité du ressort de poignée 38 en appui sur le corps principal 2, et plus particulièrement sur la goupille d'arrêt 39, est prolongée par un enroulement secondaire 55. L'enroulement secondaire 55 est agencé de manière à venir en regard ou en appui sur la surface arrière du pêne 3 lorsque l'extrémité du ressort de poignée 38 est en appui sur la goupille d'arrêt 39.

Ainsi, en position verrouillée ou intermédiaire, l'extrémité du ressort de poignée 38 est en appui sur la goupille d'arrêt 39 et l'enroulement secondaire 55 est en regard ou en butée contre la surface arrière 45. Lorsque le pêne est entraîné en force, la surface arrondie de l'enroulement secondaire 55 entraîne l'enroulement secondaire 55 en rotation autour de l'axe 21 sur lequel est monté le ressort de poignée 38. L'enroulement secondaire 55 vient alors au-dessus du chariot 44 qui peut ainsi coulisser en translation vers la partie arrière 9 du corps principal. Lorsque la poignée est rabattue, le chariot 44 se déplace vers la partie avant 10 du corps principal 2. Lorsque la surface arrière 45 du pêne 3 arrive à hauteur de l'enroulement secondaire 55, celui-ci, sous l'effet du ressort de poignée 38, revient en position active, c'est-à-dire en regard de la surface arrière 45 du pêne 3 et en appui sur la goupille d'arrêt 39, sans effort supplémentaire appliqué par l'opérateur. Ainsi, l'objet selon l'invention permet de fabriquer un verrou plus simple, mais également plus fiable puisque le ressort de poignée est parfaitement adapté pour positionner le pontet ou l'enroulement secondaire en position active. De plus, le pontet ou l'enroulement secondaire permettent également de mettre facilement à niveau des verrous dépourvus de moyen d'arrêt : l'ajout du pontet ou de l'enroulement secondaire, en coopération avec le ressort de poignée existant, peut se faire aisément et avec un coût limité, pour obtenir un verrou avec une position intermédiaire.

Claims (14)

1. REVENDICATIONS1. Verrou (1) comprenant : - un corps principal (2) présentant une cavité qui s'étend selon une direction longitudinale et comportant une partie avant (10) dans laquelle un orifice (11) est réalisé, et une partie arrière (9), - un pêne (3), disposé dans la cavité du corps principal (2) et agencé pour se déplacer selon la direction longitudinale du corps principal, le pêne (3) comportant une partie (43) s'étendant à travers l'orifice (11), - une poignée (4) montée pivotante par rapport au corps principal (2), la poignée (4) coopérant avec le pêne (3) de sorte à le déplacer selon la direction longitudinale soit dans une position extraite du corps principal (2), dite position déployée lorsque la poignée (4) est en position fermée, soit dans une position rétractée dans le corps principal (2), dite position rétractée, lorsque la poignée (4) est en position ouverte, un moyen élastique (38) étant prévu pour maintenir la poignée (4) en position ouverte et le pêne (3) en position rétractée, - un organe de verrouillage (5) ayant pour fonction de verrouiller le pêne (3) en position déployée et la poignée (4) en position fermée, et - un moyen de butée escamotable (50, 55) présentant une position active dans laquelle le moyen de butée escamotable (50, 55) est agencé pour maintenir la poignée (4) dans une position semi- ouverte et pour maintenir le pêne (3) dans une position intermédiaire entre la position déployée et la position rétractée après que la poignée (4) a été déverrouillée, caractérisé en ce que :le moyen élastique (38) de la poignée (4) est agencé pour positionner le moyen de butée escamotable (50, 55) en position active.
2. 2. Verrou (1) selon la revendication 1 dans lequel le moyen de butée escamotable (50, 55) est monté en rotation sur le corps principal (2).
3. 3. Verrou (1) selon la revendication 1 ou 2 dans lequel le moyen de butée escamotable (50, 55) est agencé pour se trouver dans la position active lorsque le pêne (3) est entre la position déployée et la position intermédiaire, et dans une position escamotée lorsque le pêne (3) est entre la position intermédiaire et la position rétractée.
4. 4. Verrou (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 dans lequel le moyen de butée escamotable (50) comprend un pontet monté pivotant sur une tige (39) dont l'axe est transversal à la direction longitudinale du corps principal (2).
5. 5. Verrou (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 dans lequel le moyen élastique (38) est un organe ressort.
6. 6. Verrou (1) selon la revendication 5 dans lequel l'organe ressort (38) comprend une première extrémité libre en appui sur la poignée (4) et une deuxième extrémité libre en appui sur le corps principal (2), et le moyen de butée escamotable (55) comprend un prolongement en enroulement de la deuxième extrémité libre de l'organe ressort.
7. 7. Verrou (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 dans lequel le pêne (3) comprend une surface arrière (45) opposée à la partie (43) s'étendant à travers l'orifice (11), et dans lequel le moyende butée escamotable (50, 55) est en butée contre la surface arrière (45) du pêne (3), en position intermédiaire.
8. 8. Verrou (1) selon la revendication 7 dans laquelle la surface arrière (45) du pêne (3) et le moyen de butée escamotable (50, 55) coopèrent entre eux par contact entre une surface plane et une surface bombée.
9. 9. Verrou (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 dans lequel la poignée (4) est montée pivotante par rapport au corps principal (2) au moyen d'une première tige (21) dont l'axe est transversal à la direction longitudinale du corps principal (2), le pêne (3) comportant un doigt (43) s'étendant à travers l'orifice (11) et un chariot mobile (44) solidaire dudit doigt (43) monté coulissant par rapport au corps principal (2) selon la direction longitudinale, et dans lequel la poignée (4) comporte un élément de coopération (26) se logeant dans une gorge (47) formée à l'extrémité avant du chariot mobile (44).
10. 10. Verrou (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel l'organe de verrouillage (5) est monté pivotant par rapport à la poignée (4) selon un axe de rotation transversal à la direction longitudinale du corps principal (2), l'organe de verrouillage (5) comprenant au moins un crochet (32, 33) coopérant avec une deuxième tige (35) disposée dans la partie arrière (9) du corps principal (2) lorsque la poignée (4) et l'organe de verrouillage (5) sont en position fermée.
11. 11. Trappe, notamment de matériel roulant ferroviaire, comprenant un verrou (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes.
12. 12. Procédé de modification d'un verrou comprenant : - un corps principal (2) présentant une cavité qui s'étend selon une direction longitudinale et comportant une partie avant (10) dans laquelle un orifice (11) est réalisé, et une partie arrière (9), - un pêne (3), disposé dans la cavité du corps principal (2) et agencé pour se déplacer selon la direction longitudinale du corps principal (2), le pêne (3) comportant une partie (43) s'étendant à travers l'orifice (11), - une poignée (4) montée pivotante par rapport au corps principal (2), la poignée (4) coopérant avec le pêne (3) de sorte à le déplacer selon la direction longitudinale soit dans une position extraite du corps principal, dite position déployée lorsque la poignée est en position fermée, soit dans une position rétractée dans le corps principal, dite position rétractée, lorsque la poignée est en position ouverte, un moyen élastique (38) étant prévu pour maintenir la poignée (4) en position ouverte et le pêne (3) en position rétractée, - un organe de verrouillage (5) ayant pour fonction de verrouiller le pêne (3) en position déployée et la poignée (4) en position fermée, procédé dans lequel : - on monte dans le verrou un moyen de butée escamotable (50, 55) présentant une position active dans laquelle le moyen de butée escamotable (50, 55) est agencé pour maintenir la poignée (4) dans une position semi-ouverte et pour maintenir le pêne (3) dans une position intermédiaire entre la position déployée et la position rétractée après que la poignée (4) a été déverrouillée, et- on utilise le moyen élastique (38) de la poignée pour positionner le moyen de butée escamotable (50, 55) en position active.
13. 13. Procédé selon la revendication 12 dans lequel on monte dans le verrou un moyen de butée escamotable en montant un pontet (50) pivotant sur une tige (39) dont l'axe est transversal à la direction longitudinale du corps principal (2).
14. 14. Procédé selon la revendication 12 dans lequel le moyen élastique comprend un organe ressort (38) comportant une première extrémité libre en appui sur la poignée (4) et une deuxième extrémité libre en appui sur le corps principal (2) et on monte dans le verrou un moyen de butée escamotable en prolongeant la deuxième extrémité de l'organe ressort (38) par un enroulement secondaire (55), ou dans lequel on remplace le moyen élastique par un ressort (38) présentant une deuxième extrémité avec un enroulement secondaire (55).