FR3041881A1 - Applicateur destine a effectuer un traitement non invasif de reduction des graisses par le froid - Google Patents

Abstract

Un applicateur (10) est destiné à effectuer un traitement non invasif de réduction des graisses par le froid et qui comprend au moins une boîte technique (14), une pluralité d'éléments dissipateurs de froid (24) adaptés pour être agencés à proximité de la peau d'un patient. L'applicateur comprend des éléments dissipateur de froid (24) montés sur des soufflets (12) configurés pour pouvoir s'écraser sur eux-mêmes, chaque soufflet (12) est fixé sur la boîte technique (14) et est indépendant structurellement des autres soufflets (12).

Description

Applicateur destiné à effectuer un traitement non invasif de réduction des graisses par le froid

La présente invention se rapporte au domaine des dispositifs médicaux destinés à réaliser une réduction des graisses par le froid, et plus précisément à un applicateur permettant une apoptose des adipocytes localisés d’un patient.

On entend par dispositif médical de réduction des graisses par le froid un dispositif sensiblement similaire à celui décrit dans le document US 2003/0220674 notamment. Ce type de dispositif médical est adapté pour réduire la masse graisseuse en utilisant le procédé dit de Cryolipolyse® (marque déposée de la société Zeltiq), bien connu de l’homme du métier.

On entend par applicateur, également appelé pièce à main, une partie d’un dispositif médical de réduction des graisses par le froid destiné à venir à proximité de la peau d’un patient en vue d’aspirer et de refroidir le derme et le pli adipeux sous-cutané. Par souci de clarté, on précise qu’on entend par « proximité de la peau d’un patient » une distance comprise entre l’applicateur et la peau du patient de quelques centaines de microns à 3 millimètres.

Un dispositif de réduction des graisses par le froid comprend généralement des applicateurs standards c’est-à-dire comportant une cavité de forme sensiblement rectangulaire destinée à accueillir un bourrelet graisseux d’un patient, des éléments dissipateurs de froid et un système d’aspiration du bourrelet pour tirer celui-ci à l’intérieur de la cavité.

Certaines zones du corps ne permettent pas de tirer le bourrelet graisseux ou zone graisseuse dans la cavité d’un applicateur standard car la graisse de ces zones est particulièrement dure et donc difficile à pincer et à aspirer. Ceci est particulièrement vrai pour les zones graisseuses localisées sur les côtés des cuisses, communément appelées « culotte de cheval », ou même les zones graisseuses localisées à l’arrière de la jambe, sous les muscles fessiers. Ainsi, ces zones représentent des surfaces à traiter relativement larges dans lesquelles la graisse dure et ferme ne permet pas son aspiration à l’intérieur de la cavité d’un applicateur standard.

Le document US 20130079684 propose un dispositif composé d’une pluralité d’éléments refroidissants capables de se positionner par exemple sur la région abdominale d’un patient. On pourrait envisager qu’un tel dispositif soit utilisé autour de la jambe d’un patient pour pouvoir justement traiter la culotte de cheval. Toutefois, ce dispositif est particulièrement complexe et ne correspond pas à la taille et à la forme d’une jambe présentant une culotte de cheval.

En effet, un tel dispositif est particulièrement complexe et nécessite une charnière entre chaque élément refroidissant. Du fait de la présence d’une charnière qui forme une liaison mécanique de type pivo-glissant, il n’y a pas de souplesse pour l’utilisateur qui désirerait traiter des zones graisseuses nécessitant un déplacement des dissipateurs de froid selon une direction différente de celle autorisée par la charnière, cette dernière pouvant pivoter autour de son axe central. Par exemple le fait d’avoir un degré de liberté supplémentaire selon une direction perpendiculaire aux charnières permettrait aux éléments dissipateurs de froid de s’adapter par exemple à la présence d’un os, ou à la morphologie particulière d’un patient.

Par ailleurs, la fabrication d’une charnière est relativement complexe et nécessite des ajustements précis entre les différentes pièces participant à la charnière pour obtenir un mouvement de rotation selon l’axe de celle-ci.

On connaît aussi un applicateur « Coolsmooth »® (marque déposée de la société Zeltiq) destiné à la région de la culotte de cheval et qui comprend des éléments refroidissants agencés sur des éléments mobiles pouvant se déplacer autour de l’axe de charnières. Cet applicateur ne permet pas de se conformer à des culottes de cheval de patients de morphologies différentes du fait du peu de débattement des charnières et ne permet pas non plus aux soufflets de se déplacer dans d’autres directions qu’autour de l’axe des charnières.

La présente invention a pour but de pallier les inconvénients précités en proposant un applicateur pour la région de la culotte de cheval adapté pour se conformer à la morphologie particulière de chaque patient selon les directions x, y et z et dont la conception et la fabrication sont plus simples. A cet effet, l'invention a pour objet un applicateur destiné à effectuer un traitement non invasif de réduction des graisses par le froid comprenant au moins une boîte technique, une pluralité d’éléments dissipateurs de froid adaptés pour être agencés à proximité de la peau d’un patient, au moins une cellule Peltier comportant une plaque d’absorption de chaleur et une plaque de restitution de chaleur, la plaque d’absorption de chaleur est reliée thermiquement à un élément dissipateur de froid, au moins un moyen d’attache adapté pour y fixer un élément de ceinturage autour d’un membre du corps humain, une boîte à eau est reliée thermiquement avec la plaque de restitution de chaleur, chaque boîte à eau comprend un circuit de refroidissement configuré pour refroidir la plaque de restitution de chaleur caractérisé en ce que chaque élément dissipateur de froid est monté sur un soufflet configuré pour pouvoir s’écraser sur lui-même, chaque soufflet est fixé sur la boîte technique et est indépendant structurellement et mécaniquement des autres soufflets.

Ainsi, grâce à un tel applicateur, il est possible de traiter différentes zones graisseuses des jambes et plus particulièrement les zones « culotte de cheval » de morphologie différentes d’un patient à l’autre, tout en assurant un plaquage amélioré des éléments dissipateurs de froid sur les bourrelets graisseux du patient. Grâce à un applicateur selon l’invention, l’efficacité et le confort du traitement de cryolipolyse sont améliorés puisque les soufflets facilitent considérablement le positionnement des éléments dissipateurs de froid par rapport à la morphologie unique de chaque patient. En effet, les soufflets ont la capacité de se déformer de manière indépendante l’un par rapport à l’autre, ou les uns par rapports aux autres selon leur nombre, dans les directions x, y et z. Plus précisément, la déformation d’un soufflet n’a aucun effet sur la déformation d’un autre soufflet de l’applicateur.

De plus, l’absence de charnière simplifie la conception et diminue significativement le coût de fabrication et d’assemblage d’un tel applicateur.

Aussi, l’applicateur selon l’invention est adapté pour traiter des régions du corps autres que les jambes, telles que la région de l’abdomen ou encore le dessous des bras.

Un applicateur selon l’invention peut en outre comprendre l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises seules ou en combinaison : - chaque dissipateur de froid comprend une surface de traitement destinée à venir à proximité de la peau d’un patient, ladite surface de traitement, ayant une valeur supérieure à 110 cm2, et de préférence supérieure à 115 cm2. Ainsi, la surface de traitement d’un unique dissipateur de froid est largement augmentée par rapport à un applicateur de l’art antérieur et adaptée pour traiter des zones graisseuses larges telles que la culotte de cheval ; - la somme des surfaces de traitement des dissipateurs de froid a une valeur supérieure à 240 cm2, et de préférence supérieure à 250 cm2. Ainsi, la surface totale formée par les dissipateurs de froid d’un applicateur présente une surface exceptionnellement importante et adaptée au traitement d’une culotte de cheval, ou d’une autre zone graisseuse de surface importante telle que l’abdomen ; - les éléments dissipateurs de deux soufflets consécutifs présentent des surfaces de traitement définissant respectivement deux plans P1 et P2, conformés pour qu’un écrasement des soufflets génère un angle a entre les plans P1 et P2 compris entre 90° et 180°. Ainsi, l’applicateur peut se conformer à différentes morphologies de culotte de cheval, mais aussi à d’autres parties du corps ; - les dissipateurs de froid sont fabriqués à partir d’un alliage d’aluminium dit biocompatible et ont subi un traitement d’anodisation de type alimentaire (NF EN 14392 Janvier 2008). Ainsi, de telles précautions de biocompatibilité diminuent significativement le risque de réaction allergique de la peau d’un patient avec les matériaux de l’applicateur ; - la boîte à eau forme un pavé pourvu de plusieurs faces délimitées par des arrêtes et dont une des plus grandes faces comporte un orifice pour une arrivée d’eau et un orifice pour une sortie d’eau. Ainsi, la boîte à eau est bien plus compacte que les boîtes à eau des applicateurs de l’art antérieur qui comportent une entrée et une sortie d’eau, par conséquent l’applicateur est lui aussi plus compact ; - l’applicateur comporte des poignées. Ainsi, l’applicateur est très facilement manipulable par l’utilisateur ; - l’applicateur comporte des éléments dissipateurs de froid de forme sensiblement trapézoïdale. Avantageusement, une telle forme trapézoïdale correspond bien aux zones de culotte de cheval ; - la dureté des soufflets est inférieure à 70 Shore. Une telle dureté est particulièrement intéressante pour éviter l’apparition de bleus à la suite d’un traitement de cryolipolyse ; - la surface de traitement d’au moins un des éléments dissipateurs de froid comporte quatre arrêtes reliées par quatre coins sensiblement arrondis, au moins une des arrêtes reliant deux coins consécutifs forme une génératrice courbe, une distance mesurée entre le sommet de la génératrice courbe et une droite passant par les deux coins consécutifs est supérieure à 12 mm et de préférence à 20 mm. Ainsi, des éléments dissipateurs de froid répondant à de telles spécifications géométriques, permettent de s’adapter à des parties arrondies du corps telles que le dessous des fesses notamment ; - la boite technique a une forme de ceinture et est fabriquée dans un matériau souple, de préférence en polymère, et comprend au moins trois soufflets. Ainsi, l’applicateur permet de traiter la région abdominale notamment grâce aux soufflets et pourrait également permettre de traiter une portion périphérique importante d’autres parties du corps.

On précise que les orifices de réception sont des orifices de passage des tubes à travers la plaque qui est destinée à être traversée par les tubes. L'invention sera mieux comprise à la lecture des figures annexées, qui sont fournies à titre d'exemples et ne présentent aucun caractère limitatif, dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d’un applicateur selon un premier mode de réalisation muni de deux soufflets indépendants entre eux ; - la figure 2 est une vue en perspective éclatée de l’applicateur de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de dessus d’une boite à eau de l’applicateur de la figure 1 ; - la figure 4a est une vue en élévation d’un second mode de réalisation de l’invention dans lequel on a représenté un applicateur muni d’une pluralité de soufflets pour la partie abdominale d’un patient ; - la figure 4b est une vue en perspective de l’applicateur de la figure 4a ; - la figure 5 est une représentation schématique d’un profil particulier d’un élément dissipateur de froid adapté pour être utilisé sur un applicateur de la figure 1. A la figure 1, on a représenté un applicateur 10 destiné à effectuer un traitement non-invasif de réduction des graisses par le froid muni de deux soufflets 12 et comprenant une boîte technique 14.

La boîte technique 14 forme un volume creux et comprend une coque supérieure 16 et une coque inférieure 18. Les soufflets 12 de l’applicateur 10 sont positionnés sur la coque supérieure de l’applicateur 10. La boîte technique 14 comporte à l’une de ses extrémités une ouverture 20 destinée au passage des câbles d’alimentation électriques, d’eau et d’air (non représentés).

De chaque côté de la boîte technique 14, au droit d’un plan de joint formé entre la coque supérieure 16 et la coque inférieure 18, l’applicateur comprend deux poignées 22 destinées à manipuler l’applicateur. Ces poignées 22 forment des moyens d’attache 22 adaptés pour y fixer un élément de ceinturage 23 autour d’un membre du corps humain. L’élément de ceinturage 23 autour du corps humain est généralement une sangle élastique médicale qui permet de bien plaquer l’applicateur autour de la cuisse. Les poignées 22 sont de forme arrondie et réalisées dans un alliage d’aluminium pour des questions de poids. L’applicateur comporte ici deux soufflets 12 fixés rigidement sur la coque supérieure 16 de la boîte technique 14 chacun muni d’un élément dissipateurs de froid 24. Chacun des soufflets 12 forme un volume déformable sur le dessus duquel est agencé l’élément dissipateur de froid 24. Le volume formé par chacun des soufflets 12 est ouvert vers le bas, c’est-à-dire à la proximité immédiate de la coque supérieure 16 de la boîte technique 14. Le haut du volume délimité par le soufflet 12 est ouvert vers le haut, c’est-à-dire à la proximité immédiate de l’élément dissipateur de froid 24. Ainsi, un élément dissipateur de froid 24 est monté sur le dessus de chaque soufflet 12 et est fixé par des vis ou d’autres moyens de fixation.

Les soufflets 12 sont configurés pour s’écraser sur eux-mêmes et sont mécaniquement et structurellement indépendants l’un de l’autre. A cet effet, et afin de faciliter l’adaptation à la morphologie du patient les soufflets 12 ont une dureté inférieure à 70 Shore. On observe qu’ils sont séparés par un espace vide selon un plan de symétrie transversale à la boite technique 14. Ainsi, un des soufflets 12 est adapté pour subir une déformation D1 afin de se conformer à la morphologie du corps d’un patient tandis que l’autre soufflet est adapté pour subir une déformation D2, les déformations D1, D2 correspondant respectivement à des vecteurs non parallèles entre eux.

Les soufflets 12 comportent des lèvres de support 28 venues de matière avec une surface interne des soufflets. Les éléments dissipateurs de froid 24 sont ainsi en appui sur les lèvres de support de telle sorte qu’une face supérieure, dite surface de traitement 29, des éléments dissipateurs de froid affleure avec des bords supérieurs 32 des soufflets 12.

Les dissipateurs de froid 24 comprennent une forme sensiblement trapézoïdale délimitée par quatre bords droits. Chacun des éléments dissipateurs de froid 24 est agencé dans un logement de forme correspondante sur le dessus du soufflet 12. La surface de traitement 29, c’est-à-dire destinée à venir à proximité de la peau d’un patient, a une valeur supérieure à 110 cm2. Ainsi, l’applicateur 10 comporte une surface totale de traitement qui est composée des deux surfaces de traitement 29 de chaque élément dissipateur de froid 24. La valeur de cette surface totale de traitement est dans cet exemple supérieur à 240 cm2. Cette surface totale de traitement pourrait être plus importante, notamment en fonction du nombre total d’éléments dissipateurs de froid 24 que comporte l’applicateur. Les surfaces de traitement 29 des deux dissipateurs de froid des deux soufflets 12 définissent respectivement deux plans P1, P2. En fonction des déformations D1 et D2 des soufflets, un écrasement des soufflets 12 génère un angle a entre les plans P1 et P2 dont la valeur est comprise entre 100° et 180°. Autrement dit les éléments dissipateurs 24 de froid sont agencés sur leurs soufflets 12 respectifs de telle sorte que les deux surfaces de traitement des éléments dissipateurs forment un angle a dont la valeur angulaire comprise entre 100° et 180° en fonction des déformations D1, D2 des soufflets 12.

Les éléments dissipateurs de froid 24 sont des plaques métalliques de forme sensiblement trapézoïdales destinées à venir au contact de la zone du patient à traiter. L’alliage constituant les éléments dissipateurs correspond à une nuance d’alliage d’aluminium dit « biomédical », c’est-à-dire destiné à des applications médicales et présentant une compatibilité optimale avec le corps humain.

Les dissipateurs de froid 24 sont fabriqués à partir d’un alliage d’aluminium dit biocompatible et ayant subi un traitement d’anodisation de type alimentaire selon la norme française NF EN 14392 Janvier 2008.

Les soufflets 12 comportent des bords munis de barrettes métalliques 30 sur lesquelles des orifices sont régulièrement répartis et forment des orifices 38 pour des vis (non représentées) de fixation des dissipateurs de froid. En vis-à-vis de ces orifices 38, les éléments dissipateurs de froid 24 présentent des taraudages 40 prévus pour recevoir les vis de fixation.

En référence à la figure 2, l’applicateur 10 comprend des éléments internes, c’est-à-dire agencés dans le volume formé par les coques supérieure 16 et inférieure 18 et les soufflets 12 sont fixés sur la boîte technique 14. On observe que l’applicateur 10 comporte un châssis central 42, des connecteurs d’eau 44, une boîte à eau 46, des cellules Peltier 48, ainsi que les éléments dissipateurs de froid 24.

Le châssis central 42 est disposé à l’intérieur de l’applicateur selon un plan de joint P formé par les coques supérieure 16 et inférieure 18. Le châssis central 42 est une tôle d’épaisseur 5 mm comportant quatre ouvertures 50 de forme sensiblement carrée destinées à laisser passer les différents câbles d’alimentation susmentionnés et à former un passage pour les connecteurs d’eau 44 lors d’un écrasement des soufflets 12.

Les poignées 22 sont fixées latéralement sur le châssis au moyen de vis (non représentées). Les coques supérieure 16 et inférieure 18 sont également rigidement fixées sur le châssis central 42 par des vis. L’intérieur des coques supérieure et inférieure comprend une pluralité de nervures de renfort 52, de moulures cylindriques taraudées destinées à accueillir des vis prévues pour l’assemblage des coques supérieure et inférieure et du châssis central 42.

Les cellules Peltier 48 sont prises en sandwich entre la boîte à eau 46 et les éléments dissipateurs de froid 24. Les cellules Peltier 48 sont des dispositifs de génération de froid bien connus de l’homme du métier. Ils comportent notamment deux plaques dont une plaque de restitution de chaleur 60 et une plaque d’absorption de chaleur 62. La plaque de restitution de chaleur 60 est reliée rigidement et thermiquement sur une face de la boîte à eau 46 et la plaque d’absorption de chaleur 62 est reliée thermiquement à une face d’un élément dissipateur de froid 24.

Un capteur de température 64 est disposé entre les dissipateurs de froid et les dispositifs Peltier, entre la plaque d’absorption de chaleur du logement des dissipateurs de chaleur. A la figure 3, la boîte à eau 46 comprend un circuit de refroidissement interne 66 pour la circulation d’un fluide caloporteur comportant par exemple un mélange d’eau distillée et/ou de liquide de refroidissement médical.

La boîte à eau 46 forme un pavé pourvu de plusieurs faces délimitées par des arrêtes et dont une des plus grandes faces 47 comporte un orifice 49 pour une arrivée d’eau et un orifice 51 pour une sortie d’eau, chacun des orifices 49, 51 étant agencé pour alimenter le circuit de refroidissement de la boîte à eau.

La boite à eau 46 forme un pavé en aluminium comportant 8 faces et ayant une épaisseur de 12 mm. Elle comprend six faces latérales et deux faces principales, toutes délimitées par des arrêtes rectilignes. Les faces principales de la boîte à eau 46 sont disposées sensiblement parallèlement au plan de joint de la boîte technique 14. L’orifice d’arrivée d’eau 49 et l’orifice de sortie d’eau 51 sont destinés à accueillir les connecteurs d’eau 44. La boîte à eau 46 comporte des tranches latérales 70 pourvues de trous de fabrication 72 nécessaires pour la réalisation du circuit de refroidissement interne 66. La boîte à eau 46 comporte des logements 53 pour des vis de fixation pour coopérer avec des orifices (non représentés) disposés sous les éléments dissipateurs de froid.

En référence aux figures 4a et 4b et selon un second mode de réalisation de l’applicateur 100. Celui-ci présente une boîte technique 114 dont l’aspect est celui d’une ceinture et est destinée à être attaché autour de la taille d’un patient. Un tel applicateur 100 comprend ici neuf soufflets 112 et peut en comporter un nombre variable supérieur à 4. L’applicateur 100 comporte une boite technique 114 qui est fabriquée dans un matériau déformable, de préférence en polymère. Comme dans la première variante de l’applicateur, la boîte technique comporte tous les éléments internes qui sont identiques à ceux précédemment décrits, à savoir des cellules Peltier, une boite à eau, des éléments dissipateurs de froid.

En référence à la figure 5, on a représenté le profil d’une variante d’applicateur 200 dont les éléments dissipateurs de froid 224 ont une surface de traitement 229 délimitées par quatre arrêtes A1, A2, A3, A4 reliées par quatre coins arrondis C1, C2, C3, C4 consécutifs. Au moins une des arrêtes A1 reliant deux coins consécutifs C1, C2 forme une génératrice courbe et une distance d mesurée entre le sommet S de la génératrice courbe et une droite D passant par les deux coins consécutifs est supérieure à 12 mm et de préférence à 20 mm. D'autres variantes de l’applicateur peuvent être envisagées sans pour autant sortir du cadre de l’invention. Notamment la forme des dissipateurs de froid peut être modifiée pour faciliter une utilisation sur des parties du corps autres que la région culotte de cheval.

Claims (10)

1. Revendications

   1. Applicateur (10) destiné à effectuer un traitement non invasif de réduction des graisses par le froid comprenant au moins une boîte technique (14), une pluralité d’éléments dissipateurs de froid (24) adaptés pour être agencés à la proximité immédiate de la peau d’un patient, au moins une cellule Peltier (48) comportant une plaque d’absorption de chaleur (62) et une plaque de restitution de chaleur (60), la plaque d’absorption de chaleur (62) est reliée thermiquement à un élément dissipateur de froid (24), au moins un moyen d’attache (22) adapté pour y fixer un élément de ceinturage (23) autour d’un membre du corps humain, une boîte à eau (46) est reliée thermiquement avec la plaque de restitution de chaleur (60), chaque boîte à eau (46) comprend un circuit de refroidissement (66) configuré pour refroidir la plaque de restitution de chaleur (60) caractérisé en ce que chaque élément dissipateur de froid (24) est monté sur un soufflet (12) configuré pour pouvoir s’écraser sur lui-même, chaque soufflet (12) est fixé sur la boîte technique (14) et est indépendant structurellement et mécaniquement des autres soufflets (12).
2. 2. Applicateur (10) selon la revendication 1, dans lequel chaque élément dissipateur de froid (24) comprend une surface de traitement (29) destinée à venir en regard de la peau d’un patient, ladite surface de traitement (29), ayant une valeur supérieure à 110 cm2, et de préférence supérieure à 115 cm2.
3. 3. Applicateur selon la revendication 2 dans lequel la somme des surfaces de traitement des dissipateurs de froid (24) a une valeur supérieure à 240 cm2, et de préférence supérieure à 250 cm2.
4. 4. Applicateur selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, les surfaces de traitement de deux dissipateurs de froid (24) de soufflets consécutifs (12) définissent respectivement deux plans P1, P2, un écrasement des soufflets génère un angle a entre les plans P1 et P2 dont la valeur est comprise entre 90° et 180°.
5. 5. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel les dissipateurs de froid (24) sont fabriqués à partir d’un alliage d’aluminium dit biocompatible et ayant subi un traitement d’anodisation de type alimentaire.
6. 6. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel la boîte à eau (46) forme un pavé pourvu de plusieurs faces (70) délimitées par des arrêtes et dont l’une des plus grandes faces comporte un orifice (49) pour une arrivée d’eau et un orifice (51) pour une sortie d’eau.
7. 7. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes comportant des poignées (22).
8. 8. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel la dureté des soufflets est inférieure à 70 Shore.
9. 9. Applicateur selon l’une quelconque des revendications 2 à 8 dans lequel la surface de traitement (29) d’au moins un des éléments dissipateur (24) de froid comporte quatre arrêtes (A1, A2, A3, A4) reliées par quatre coins sensiblement arrondis (C1, C2, C3, C4), au moins une des arrêtes (A1, A2) reliant deux coins arrondis consécutifs (C1 ; C2, C3 ; C4) forme une génératrice courbe, une distance (d) mesurée entre le sommet de la génératrice courbe et une droite (D) passant par les deux coins consécutifs (C1 ; C2, C3 ; C4) est supérieure à 12 mm et de préférence à 20 mm.
10. 10. Applicateur (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel la forme de la boite technique (114) correspond sensiblement à une ceinture, la boite technique étant fabriquée dans un matériau déformable, de préférence en polymère, comprenant au moins trois soufflets (124).