PROCEDE DE REGULATION D'UNE INSTALLATION DE CHAUFFAGE COMPORTANT AU MOINS UNE POMPE A CHALEUR ET UN MOYEN DE CHAUFFAGE COMPLEMENTAIRE DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION [1] L'invention concerne un procédé de régulation d'une installation de chauffage à circulation de fluide comportant un circuit de chauffage, une pompe à chaleur et au moins un moyen de chauffage complémentaire pour le chauffage dudit fluide. ÉTAT DE LA TECHNIQUE [2] Des installations de chauffage comprenant à la fois une pompe à chaleur et un moyen de chauffage complémentaire, tel qu'une chaudière ou des résistances électriques sont bien connues de l'art antérieur. [3] Les pompes à chaleur (PAC) présentent, dans des conditions ordinaires d'utilisation, un rendement énergétique supérieur aux moyens de chauffage, dits traditionnels . Toutefois, la puissance des pompes à chaleur ainsi que ses conditions d'utilisation sont limitées par rapport aux moyens de chauffage traditionnels. En effet, la température de chauffage de l'eau par une pompe à chaleur est limitée aux environs de 50-55 °C et les pompes à chaleur ne peuvent pas fonctionner lorsque la température extérieure se situe en deçà d'un seuil. Ainsi, afin de profiter des avantages économiques des pompes à chaleur sans pour autant être limités à des conditions d'utilisation restreintes, les pompes à chaleur sont couplées à des moyens de chauffage traditionnels. [4] Habituellement, dans les installations de ce type, on mesure la température extérieure et on effectue le réchauffage du fluide lorsque la température extérieure est très basse au moyen de la seule chaudière, on effectue le réchauffage du fluide dans une zone intermédiaire de température au moyen de la chaudière et de la pompe à chaleur et on effectue le réchauffage du fluide dans une zone de températures extérieures relativement douces au moyen de la seule pompe à chaleur. [005] Une telle installation et un procédé de régulation de ce type d'installation sont par exemple décrits dans la demande de brevet FR 2 909 749. [6] Toutefois, les procédés de régulation de ce type sont imprécis. [7] En effet, ces procédés de régulation conduisent, dans certains cas, à des déclenchements non nécessaires de la relève de la chaudière alors que la puissance de la pompe à chaleur est suffisante pour atteindre la température de chauffage désirée, dans des conditions de chauffage déterminés. Ainsi, dans ces cas, le fonctionnement de la chaudière pourrait être évité et la consommation énergétique diminuée. [8] Au contraire, dans d'autres cas, la pompe à chaleur est utilisée seule pour atteindre la température de chauffage nécessaire alors que sa puissance est trop faible pour obtenir la température de chauffage souhaitée dans des conditions de chauffage déterminée. Par conséquent, dans ces cas, l'installation met un temps trop important pour atteindre la température souhaitée, ce qui nuit au confort des utilisateurs. [009] Les solutions de l'art antérieur ne sont donc pas satisfaisantes en ce que leur consommation énergétique n'est pas optimisée et en ce que le confort d'utilisation n'est pas satisfaisant. OBJET DE L'INVENTION [0010] L'invention vise à remédier à ces problèmes en proposant un procédé de régulation d'une installation de chauffage à circulation de fluide, comportant au moins une pompe à chaleur et un moyen de chauffage complémentaire pour le chauffage dudit fluide permettant d'optimiser la consommation énergétique et j de procurer un confort d'utilisation satisfaisant. [0011] A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un procédé de régulation d'une installation de chauffage à circulation de fluide caloporteur, comportant au moins un circuit de chauffage, une pompe à chaleur et un moyen de chauffage complémentaire pour le chauffage dudit fluide, ladite installation présentant au moins un premier mode de fonctionnement dans lequel seule la pompe à chaleur assure le chauffage du fluide caloporteur et un second mode de fonctionnement mixte dans lequel la pompe à chaleur et le moyen de chauffage complémentaire assurent conjointement le chauffage du fluide caloporteur ; ledit procédé comportant les étapes suivantes : - de détermination d'une puissance instantanée de chauffage Pi à fournir pour que le fluide caloporteur atteigne une température de consigne Tc ; - de comparaison de ladite puissance instantanée Pi de chauffage à fournir, avec au moins un seuil de puissance ; et - de détermination du mode de fonctionnement approprié de l'installation, en fonction du résultat de la comparaison de l'étape précédente. [0012] Ainsi, la consommation énergétique est limitée et le confort de chauffage satisfaisant car en déterminant la puissance instantanée de chauffage à fournir puis en la comparant à un seuil de puissance, on peut choisir de façon précise le mode de fonctionnement de l'installation qui est le plus approprié pour atteindre la consigne. [0013] En outre, le mode de fonctionnement de l'installation appropriée peut être déterminée rapidement dès qu'une nouvelle température de consigne Tc est imposée. [0014] Avantageusement, la puissance de chauffage Pc est déterminée, à tout instant, par un algorithme de régulation, en fonction de la température de consigne Tc du fluide, à l'entrée du circuit de chauffage, et de la température T2 du fluide, à l'entrée du circuit de chauffage. [0015] Ainsi, il est possible de choisir rapidement le mode de fonctionnement approprié sans attendre une observation des évolutions de température dans l'installation, et notamment de la température de retour du fluide. [0016] Dans un mode de réalisation de l'invention, on passe du premier au second mode de fonctionnement lorsque la puissance instantanée de chauffage Pi est supérieure à un seuil de puissance P max PAC. Ainsi, dès que la puissance à fournir pour atteindre la consigne est supérieure à la puissance maximale que peut fournir la pompe à chaleur, le moyen de chauffage complémentaire vient en relève de la pompe à chaleur. [0017] Dans un autre mode de réalisation, dans le premier mode de fonctionnement, on déclenche une temporisation t2 lorsque la puissance instantanée de chauffage Pi est supérieure à un seuil de puissance P max PAC, et l'on passe du premier au second mode de fonctionnement lorsque la puissance instantanée de chauffage Pi est supérieure au seuil de puissance P max PAC pendant l'intégralité de la durée de la temporisation. Ainsi, il est possible de retarder le passage du premier vers le second mode de fonctionnement d'une durée déterminée de sorte à limiter la consommation énergétique. [0018] Avantageusement, on détermine la durée de la temporisation t2 en fonction du confort de chauffage désiré. Par conséquent, le procédé selon l'invention permet à l'utilisateur de choisir, précisément, le compromis qu'il souhaite faire entre l'économie d'énergie et le confort de chauffage. [0019] Avantageusement, on passe du second au premier mode de fonctionnement lorsque la puissance instantanée de chauffage Pi est inférieure à un seuil de puissance P max PAC ù x P max PAC ; avec x constante non nulle, inférieure à 1. [0020] Ainsi, le seuil de puissance pour basculer du second vers le premier mode de fonctionnement est inférieur au seuil de puissance pour basculer du premier vers le second mode, de sorte à réaliser un hystérésis permettant de stabiliser le système et évitant ainsi des basculement intempestifs entre le t premier et le second mode de fonctionnement. [0021] Avantageusement, le procédé comporte une étape de comparaison de la température de consigne Tc du fluide à la température de chauffage maximale de la pompe à chaleur T max PAC et une étape de détermination du mode de fonctionnement approprié de l'installation en fonction du résultat de ladite comparaison. Ainsi, dès que la température de consigne Tc est supérieure aux capacités de la pompe à chaleur, le second mode de fonctionnement est déclenché. [0022] Dans un mode de réalisation, on passe du premier au second mode de fonctionnement lorsque la température de consigne Tc du fluide est supérieure à la température de chauffage maximale de la pompe à chaleur T max PAC. [0023] Dans un autre mode de réalisation, on déclenche une temporisation t1 lorsque la température de consigne Tc du fluide est supérieure à la température de chauffage maximale de la pompe à chaleur T max PAC et l'on passe du premier au second mode de fonctionnement lorsque la température de consigne Tc du fluide est supérieure à la température de chauffage maximale de la pompe à chaleur T max PAC pendant l'intégralité de la durée de la temporisation t1. Par conséquent, il est possible de retarder le passage du premier vers le second mode de fonctionnement d'une durée déterminée de sorte à limiter la consommation énergétique. [0024] Avantageusement, on détermine la durée de la temporisation t1 en fonction du confort de chauffage désiré. Par conséquent, comme mentionné précédemment, le procédé permet à l'utilisateur de choisir, précisément, le compromis qu'il souhaite faire entre l'économie d'énergie et le confort de chauffage. [0025] Avantageusement, on passe du second au premier mode de fonctionnement lorsque la température de consigne Tc du fluide est inférieure ou égale à la température de chauffage T max PAC ù y ; avec y constante non nulle ; et lorsque la puissance instantanée de chauffage Pi est inférieure à un seuil de puissance P max PAC ù x P max PAC ; avec x constante non nulle, inférieure à 1. Ainsi, on évite les basculements intempestifs de l'installation entre ses modes de fonctionnement, lorsque la température de consigne varie autour de T max PAC. [0026] Avantageusement, l'installation présente un troisième mode de fonctionnement dans lequel la pompe à chaleur est arrêtée et le moyen de chauffage complémentaire assure seul le chauffage, ledit procédé comprenant une vérification régulière d'une ou de plusieurs conditions d'arrêt de la pompe à chaleur et l'on passe du premier ou second mode de fonctionnement vers le troisième mode de fonctionnement lorsque au moins une des conditions d'arrêt est satisfaite. [0027] Une condition d'arrêt de la pompe à chaleur est satisfaite lorsque : - la température extérieure T ext est inférieure à la température minimale de fonctionnement de la pompe à chaleur ; et/ou - la température T4 de retour du fluide dans le circuit de chauffage est supérieure à une température de retour maximale T4 maxi ; et/ou - un dysfonctionnement de la pompe à chaleur est détecté ; et/ou - la fréquence de dégivrage est supérieure à un seuil ; et/ou - le circuit primaire de la pompe à chaleur manque de fluide caloporteur anti-gel. [0028] Ainsi, la pompe à chaleur est arrêtée lorsque les conditions de fonctionnement ne sont pas adaptées au fonctionnement de la pompe à chaleur. [0029] Avantageusement; on évalue de façon continue le coefficient de performance de la pompe à chaleur, une condition d'arrêt de la pompe à chaleur étant satisfaite lorsque le coefficient de performance est inférieur à un coefficient seuil. [0030] De préférence, le coefficient seuil est déterminé en fonction du coût de l'énergie utilisée par le moyen de chauffage complémentaire. Ainsi, le procédé vise à utiliser l'énergie la plus économe, en fonction des conditions de fonctionnement de l'installation. [0031] Avantageusement, l'installation de chauffage comprend un circuit primaire de fluide caloporteur, et au moins un premier échangeur thermique disposé entre le circuit de fluide frigorigène de la pompe à chaleur et le circuit primaire. Dans un mode d'optimisation du coefficient de performance de la pompe à chaleur, l'on régule une différence de température du fluide caloporteur entre l'entrée et la sortie de l'échangeur thermique à une consigne ÊTc, en modulant le débit du fluide caloporteur passant au travers de l'échangeur thermique. [0032] Par conséquent, selon l'invention, le coefficient de performance de la pompe à chaleur est optimisé car la différence de température entre l'entrée de l'échangeur de la pompe à chaleur et sa sortie est maintenue à sa valeur de consigne. La consommation énergétique est donc optimale. [0033] Selon un deuxième aspect, l'invention concerne une installation pour la mise en oeuvre du procédé selon le premier aspect de l'invention, comportant au moins un circuit de chauffage, une pompe à chaleur et un moyen de chauffage complémentaire pour le chauffage dudit fluide, ladite installation présentant au moins un premier mode de fonctionnement dans lequel seule la pompe à chaleur assure le chauffage du fluide caloporteur et un second mode de fonctionnement mixte dans lequel la pompe à chaleur et le moyen de chauffage complémentaire assurent conjointement le chauffage du fluide caloporteur ; ladite installation comportant : - des moyens de détermination d'une puissance instantanée de chauffage Pi à fournir pour que le fluide caloporteur atteigne une température de consigne Tc ; - des moyens de comparaison de ladite puissance instantanée Pi de chauffage à fournir, avec au moins un seuil de puissance ; et - des moyens de détermination du mode de fonctionnement approprié de l'installation, en fonction du résultat de la comparaison de l'étape précédente. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES [0034] D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'une installation de chauffage, selon un premier mode de réalisation, comportant une pompe à chaleur et une chaudière ; - la figure 2 est une vue schématique d'une installation de chauffage, selon un second mode de réalisation, comportant une pompe à chaleur et des résistances électriques ; et - les figures 3 et 4 illustrent, par des diagrammes, le fonctionnement du procédé de régulation selon l'invention. EXEMPLES DE RÉALISATION [0035] Les figures 1 et 2 illustrent, à titre d'exemple, deux installations de chauffage à circulation de fluide caloporteur, de l'eau par exemple, comportant une pompe à chaleur 1 et au moins un moyen de chauffage complémentaire 20, 21 a, 21 b pour le chauffage du fluide caloporteur circulant dans l'installation. [0036] L'installation comprend un réservoir 2 d'eau chaude raccordé à un ou plusieurs circuits 3, 4 de chauffage et un capteur de température permettant de mesurer la température T2 dans le réservoir. [0037] Dans les modes de réalisation représentés, l'installation comporte deux circuits 3, 4 de chauffage alimentant respectivement un ou plusieurs radiateurs 5 et un plancher chauffant 6. [0038] Le premier circuit 3 de chauffage comporte une canalisation d'amenée 7 connectée au réservoir 2, d'une part, et à un ou plusieurs radiateurs 5, basse température de préférence, d'autre part. Le premier circuit 3 comporte, en outre, une canalisation de retour 8 partant du radiateur 5 et retournant vers le réservoir 2. La canalisation d'amenée 7 est équipée d'une pompe 9 permettant d'assurer la circulation de l'eau dans le circuit de chauffage 3. [0039] Le second circuit de chauffage 4 comporte également une canalisation d'amenée 10 partant du réservoir 2 vers le plancher chauffant 6 et une canalisation de retour 11 partant du plancher chauffant 6 vers le réservoir 2. La canalisation d'amenée 10 est également équipée d'une pompe 12 permettant d'assurer le débit dans le second circuit 4 de chauffage. [0040] Les canalisations de retour 8, 11 des premier 3 et second 4 circuits de chauffage sont connectées l'une à l'autre et un capteur de température T4 permet de mesurer la température de retour du fluide. [0041] L'installation comporte, en outre, une pompe à chaleur 1 permettant de transférer des calories d'une source froide, l'atmosphère extérieure par exemple, vers le(s) circuit(s) de chauffage. [0042] La pompe à chaleur comprend un module extérieur 13, un circuit primaire 14 et un module intérieur 15. [0043] Le module extérieur 13 comprend dans un circuit fermé 16 de circulation de fluide frigorigène, un évaporateur qui récupère les calories contenues dans l'atmosphère, un compresseur qui élève la température et la pression du fluide frigorigène en le comprimant, un condenseur 17 dans lequel le fluide frigorigène libère sa chaleur au fluide du circuit primaire 14 et un détendeur dans lequel la pression du fluide frigorigène est baissée en le faisant changer d'état. De préférence, afin de faciliter l'échange thermique entre l'air extérieur et l'évaporateur, le module extérieur comporte un ventilateur. [0044] Le module extérieur comporte en outre un échangeur de chaleur 17, tubulaire par exemple permettant un échange de calorie entre le fluide 10 frigorigène condensé et le fluide caloporteur du circuit primaire 14. [0045] Le circuit primaire 14 est un circuit fermé contenant un fluide caloporteur anti-gel permettant de transmettre les calories du module extérieur 13 vers le module intérieur 15. Le fluide caloporteur anti-gel est, par exemple, un mélange d'eau et de glycol. [0046] Le module intérieur comporte un échangeur 18 permettant un échange de calories entre le circuit primaire 14 et le(s) circuit(s) de chauffage 3, 4. [0047] Le circuit primaire 14 est équipé d'une pompe 19, d'un capteur de température T6 disposé en amont de l'échangeur 18 et d'un capteur de température T7 disposé en aval de l'échangeur 18. [0048] La présence d'un circuit primaire 14 procure l'avantage de diminuer la longueur du circuit du fluide frigorigène et, donc, de limiter la quantité de fluide frigorigène, dangereux et polluant, utilisée. En outre, le circuit primaire permet de s'affranchir de la contrainte de remplir le(s) circuit(s) de chauffage 3, 4 avec un fluide caloporteur anti-gel, comme c'est l'usage lorsque le circuit fermé 16 de circulation de fluide frigorigène est en liaison directe avec le(s) circuit(s) de chauffage. [0049] De préférence, l'échangeur 18 du module intérieur coopère avec la canalisation de retour 8, 11 du (des) circuit(s) de chauffage 3, 4. En effet, la température maximale de chauffage de l'eau par une pompe à chaleur 1 étant limitée, il convient de raccorder la pompe à chaleur 1 à l'endroit où la température de l'eau de l'installation est minimale. [0050] Dans la description détaillée ci-dessus, la pompe à chaleur 1 est une pompe absorbant la chaleur de l'air extérieur. On pourra toutefois prévoir l'utilisation d'une pompe à chaleur captant les calories de la nappe phréatique, de l'eau en surface ou du sol, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. [0051] Pour éviter la formation de glace quand l'appareil est en fonctionnement, 11 la pompe à chaleur 1 est dotée d'un dispositif de dégivrage, non représenté. [0052] Par ailleurs, l'installation comporte également un moyen de chauffage complémentaire pour chauffer le fluide. Dans le mode de réalisation de la figure 1, le moyen de chauffage complémentaire est une chaudière 20 agencée pour chauffer le fluide contenue dans le réservoir 2. La chaudière peut être une chaudière au gaz naturel, au fioul ou encore au propane. Dans le mode de réalisation de la figure 2, les moyens de chauffage sont des résistances électriques 21 a, 21 b connectées à la canalisation de retour 8, 11 du fluide des circuits de chauffage 3, 4. [0053] Par ailleurs, les installations de chauffage, représentées sur les figures 1 et 2, comportent un ballon 22 pour la production d'eau chaude sanitaire. Dans ce cas, le circuit primaire 14 de la pompe à chaleur comporte une dérivation 23 équipée d'un échangeur de chaleur pour transmettre des calories du circuit primaire 14 vers l'eau présente dans le ballon 22. La dérivation est connectée au circuit primaire par une vanne trois voies 24. Par ailleurs, le ballon 22 d'eau chaude est également équipé d'un moyen de chauffage complémentaire composé d'une résistance électrique 25. Enfin, le ballon 22 d'eau chaude est en outre équipé d'un capteur de température Ti. [0054] L'installation de chauffage comporte également un capteur de température extérieur T ext et, de préférence, un capteur d'ambiance T amb disposé à l'intérieur du bâtiment à chauffer, non représentés. [0055] Par ailleurs, l'installation comprend une unité de commande et de régulation, non représentée, qui est connectée électriquement à la pompe à chaleur 1, au moyen de chauffage complémentaire 20, 21a, 21b, 25 et aux capteurs de températures. [0056] L'unité de commande et de régulation comporte un microprocesseur, un algorithme virtuel de régulation, intégré, pour la détermination de la puissance instantanée de chauffage Pi à fournir à l'installation pour atteindre la consigne et un régulateur opérationnel pour commander la pompe à chaleur et le moyen de chauffage. [0057] L'unité de commande comporte en outre des moyens pour déterminer le mode de fonctionnement de l'installation et des moyens pour régler la température souhaitée et le confort d'utilisation. [0058] Le régulateur détermine une température de consigne Tc du fluide à l'entrée du circuit de chauffage, en fonction de la température extérieure Text et/ou de la température d'ambiance Tamb et de la température désirée dans le local à chauffer. Le régulateur commande le fonctionnement de la pompe à chaleur et des moyens de chauffage complémentaires pour atteindre la consigne, en fonction du mode de fonctionnement déterminé. Pour ce faire, le régulateur module la puissance de pompe à chaleur et du moyen de chauffage complémentaire. [0059] L'algorithme virtuel de régulation est un algorithme numérique qui simule l'installation et permet, ainsi, de déterminer, à toute instant, la puissance instantanée Pi de chauffage à fournir pour que le fluide à l'entrée du circuit de chauffage, c'est-à-dire dans le réservoir 2, atteigne une température de consigne Tc. [0060] L'algorithme virtuel calcule ladite puissance instantanée Pi en fonction de la température T2 de l'eau dans le réservoir, à l'instant t, de la température de consigne Tc, de la température extérieure T ext et/ou de la température d'ambiance T amb et des caractéristiques intrinsèques et de fonctionnement de l'installation, tel que le débit dans le(s) circuit(s) de chauffage 3, 4. [0061] Avantageusement, l'algorithme virtuel détermine le débit dans le(s) circuit(s) 3, 4 de chauffage en fonction de la température t2, à l'instant t-1, de la température T 4 de retour de l'eau à l'instant t, et de la température extérieure T ext et/ou de la température d'ambiance T amb. [0062] Par ailleurs, l'unité de commande et de régulation évalue en temps réel le coefficient de performance (COP) du module extérieur de la pompe à chaleur. Le coefficient de performance est un facteur représentant le rapport entre la capacité de réfrigération nette et de la quantité d'énergie utilisée par la pompe à chaleur. Par exemple, si le coefficient de performance optimisé est de l'ordre de 4, ce qui veut dire que pour 1 kW d'énergie consommé, la maison recevra 4 kW de chaleur. [0063] L'évaluation du COP permet d'ajuster tous les paramètres de régulation et de choisir automatiquement la source d'énergie la plus économe. Le coefficient de performance de la PAC est fonction de la température extérieur T ext, de T6, de T7 et de la puissance nominale de la pompe à chaleur. [0064] Dans un mode de réalisation de l'invention, afin de permettre une détermination précise de l'énergie la plus économe, l'unité de commande et de régulation pourra comporte une interface de saisie des prix des énergies ou des moyens de communication, via Internet par exemple, permettant une acquisition automatique, en temps réel, du coût des énergies utilisées. [0065] De même, l'unité de commande et de régulation évalue, en temps réel, la puissance maximale de chauffage de la pompe à chaleur P max PAC, en fonction de la température extérieure T ext et des températures T6 et 17. [0066] Le principe général du procédé de régulation d'une installation de chauffage selon l'invention est détaillé par la suite, en référence aux figures 3 et 4. [0067] L'installation présente trois mode de fonctionnement. Dans un premier mode de fonctionnement, la pompe à chaleur assure seule le chauffage du fluide circulant dans le circuit de chauffage. Dans un second mode de fonctionnement, mixte, la pompe à chaleur et le moyen de chauffage complémentaire assurent conjointement le chauffage. Dans ce mode de fonctionnement, la pompe à chaleur 1 fonctionne à plein régime alors que le moyen de chauffage complémentaire est modulé en puissance. Enfin, dans un troisième mode de fonctionnement, la pompe à chaleur est mise hors de fonctionnement, et le moyen de chauffage complémentaire assure seul le chauffage. [0068] Lorsque l'installation est mise en fonctionnement, le procédé débute à l'étape 0, illustrée sur la figure 3. [0069] Lors de l'étape 1, le procédé vérifie si au moins une des conditions d'arrêt de la pompe à chaleur, décrites ci-dessous, est satisfaite. [0070] Lorsque la température extérieure T ext est inférieure à la température minimale de fonctionnement de la pompe à chaleur 1, une condition d'arrêt de la pompe à chaleur 1 est satisfaite. En effet, lorsque la température extérieure est trop basse, inférieure à û 15 °C par exemple, la pompe à chaleur 1 ne peut plus fonctionner correctement et doit être arrêtée. [0071] De même, lorsque la température de retour T4 du fluide dans le circuit de chauffage 3, 4 est supérieure à une température de retour maximale T4 maxi, la pompe à chaleur 1 ne peut plus fonctionner correctement et une condition d'arrêt est satisfaite. À titre d'information, la température de retour maximale du fluide, T4 maxi, c'est-à-dire la température maximale d'un fluide acceptable à l'entrée de la pompe à chaleur 1, est de l'ordre de 47 °C. [0072] Par ailleurs, lors de l'étape 1, on teste également si un dysfonctionnement de la pompe à chaleur 1 a été détectée et/ou si le circuit primaire 14 de la pompe à chaleur 1 manque de fluide caloporteur anti-gel. Si tel est le cas, la pompe à chaleur 1 doit également être arrêtée. [0073] En outre, le dégivrage du module extérieur 13 étant fortement consommateur d'énergie, la pompe à chaleur 1 est arrêtée si la fréquence des cycles de dégivrage est supérieure à un seuil. [0074] Enfin, selon l'invention, le coefficient de performance (COP) de la pompe à chaleur 1 est évalué de façon continue et une condition d'arrêt de la pompe à chaleur 1 est satisfaite lorsque le coefficient de performance est inférieur à un coefficient seuil. [0075] De préférence, le coefficient seuil est déterminé en fonction du coût de l'énergie utilisée par le moyen de chauffage complémentaire. Ainsi, le procédé selon l'invention permet d'utiliser l'énergie la plus économe. [0076] Par exemple, si l'énergie utilisée par le moyen de chauffage complémentaire est x fois moins cher que le prix de l'énergie électrique utilisée par la pompe à chaleur, le coefficient seuil sera alors de x et une condition d'arrêt de la pompe à chaleur 1 sera satisfaite lorsque son coefficient de performance descendra en dessous de x. [0077] Si au moins une des conditions d'arrêt de la pompe à chaleur 1 est satisfaite, alors la prochaine étape est l'étape 1.1, sinon, l'on passe à l'étape 2. [0078] À l'étape 2, la pompe à chaleur 1 est mise ou maintenue en fonctionnement et commandé par le régulateur. Le mode de fonctionnement de l'installation est dans ce cas le premier mode de fonctionnement, dans lequel seule la pompe à chaleur 1 assure le chauffage. [0079] Par la suite, à l'étape 3, le procédé compare la température de consigne Tc du fluide, à l'entrée du circuit de chauffage, à la température de chauffage maximale du fluide T max PAC pouvant être obtenue au moyen de la pompe à chaleur. À titre d'information, la température de chauffage maximale de l'eau, à la sortie de la pompe à chaleur, T max PAC, est de l'ordre de 54 °C. [0080] Si la température de consigne Tc est supérieure à T max PAC, la temporisation t1 de l'étape 3.1 se déclenche, et l'on se déplace à l'étape 5, illustrée sur la figure 4. [0081] Au contraire, si la température de consigne Tc du fluide est inférieure ou égale à la température T max PAC, le procédé exécute alors l'étape 4. [0082] À l'étape 4, la puissance de consigne Pc, déterminée au moyen de 15 l'algorithme virtuel de régulation détaillé précédemment, est comparée à un seuil de puissance P max PAC. [0083] Dans un mode de réalisation de l'invention, le seuil de puissance P max PAC correspond à la puissance de chauffage maximale de la pompe à chaleur P max PAC. En outre, de manière avantageuse, on note que la puissance P max PAC pourra être déterminée de manière continue en fonction de la température extérieure T ext, des températures T6 et T7 et du débit dans le circuit primaire. [0084] Si la puissance de chauffage maximale de la pompe à chaleur P max PAC est inférieure à la puissance de consigne Pc, la temporisation t2 de l'étape 4.1 se déclenche, et l'on se déplace à l'étape 5, illustrée sur la figure 4. [0085] Au contraire, si la puissance de consigne est inférieure ou égale à la puissance de chauffage maximale de la pompe à chaleur P max PAC, le procédé retourne à l'étape 0. [0086] Dans ce cas, l'installation continue de fonctionner dans le premier mode de fonctionnement dans lequel seule la pompe à chaleur assure le chauffage et les étapes 0 à 4 sont effectuées en boucle jusqu'à ce qu'une des conditions des étapes 1, 3 ou 4 soit satisfaite. [0087] Lorsque au moins une des conditions d'arrêt de la pompe à chaleur est satisfaite (étape 1), l'on passe directement à l'étape 1.1, qui est suivie par l'étape 8, dans un mode de réalisation ou par l'étape 9, dans un autre mode de réalisation de l'invention (représenté par une flèche en pointillés). [0088] À l'étape 8, le moyen de chauffage complémentaire, la chaudière 2 ou les résistances électriques 21a, 21b, est mis en fonctionnement, conjointement avec la pompe à chaleur 1. Le mode de fonctionnement de l'installation est dans ce cas le second mode de fonctionnement. [0089] Par la suite, lors de l'étape 9, les conditions d'arrêt de la pompe à chaleur 1 sont également vérifiées. Les conditions d'arrêts vérifiées lors de l'étape 9 sont identiques aux conditions vérifiées lors de l'étape 1. [0090] Si, lors de l'étape 9, au moins une condition d'arrêt de la pompe à chaleur 1 est satisfaite, l'on passe alors du premier ou du second mode de fonctionnement vers le troisième mode de fonctionnement de l'étape 12. [0091] À l'étape 12, l'installation fonctionne dans son troisième mode de fonctionnement dans lequel le moyen de chauffage complémentaire fonctionne seule. Dans ce cas, le régulateur module la puissance du moyen de chauffage complémentaire de sorte à obtenir la température consigne Tc du fluide, à l'entrée du circuit de chauffage, c'est-à-dire dans le réservoir 2. [0092] Dans le troisième mode de fonctionnement, les étapes 9 et 12 sont effectuées en boucle jusqu'à ce que le test des conditions d'arrêt de l'étape 9 soit négatif. [0093] Par ailleurs, lorsque, lors du test de l'étape 3, la température de consigne Tc est supérieure à la température de chauffage maximale de la pompe à chaleur Tf max PAC, la temporisation t1 est déclenchée et l'on passe à l'étape 5. [0094] Lors de l'étape 6, on détermine si la valeur de t1 (en minutes) est supérieure à la consigne t1 c. Si t1 est inférieure à t1 c, la temporisation n'est pas terminée, l'installation reste dans son premier mode de fonctionnement et l'on effectue de nouveau les étapes 1 à 3, jusqu'à ce que la temporisation soit terminée (t1> t1 c). Si la température de consigne Tc du fluide est restée supérieure à la température de chauffage maximale de la pompe à chaleur T max PAC pendant l'intégralité de la durée de la temporisation, on bascule alors du premier mode de fonctionnement vers le second mode de fonctionnement (étape 8) et le moyen de chauffage complémentaire est mis en fonctionnement. [0095] De même, lorsque, lors du test de l'étape 4, la puissance instantanée de chauffage Pi est supérieure à un seuil de puissance P max PAC, la 18 temporisation t2 est déclenchée et l'on passe à l'étape 5, puis à l'étape 7. [0096] Lors de l'étape 7, on détermine si la valeur de t2 (en minutes) est supérieure à la consigne t2c. Si t2 est inférieure à t2c, la temporisation n'est pas terminée et l'installation demeure dans le premier mode de fonctionnement et les étapes 0 à 4 sont exécutées jusqu'à ce que la temporisation se termine. Si la puissance instantanée de chauffage Pi est demeurée supérieure à un seuil de puissance P max PAC durant l'intégralité de la temporisation t2, on passe alors vers le second mode de fonctionnement (étape 8). [0097] On notera que la durée des temporisations t1 et t2 est fonction du confort désiré. Avantageusement, l'installation comporte des moyens pour régler le confort désiré et la durée de la temporisation est modifiée en fonction dudit réglage. [0098] Pour avoir un confort de chauffage maximal, la durée des temporisations est proche de 0. Toutefois, dans ce cas, les économies énergétiques seront moindres. Au contraire, lorsque les durées de temporisation augmentent, les économies énergétiques sont plus importantes alors que le confort de chauffage diminue. [0099] Dans un autre mode de réalisation non représenté, on pourra prévoir des procédés de régulation ne comprenant pas les temporisations t1 et t2. Dans ce cas, dès que la température de consigne Tc du fluide est supérieure à la température de chauffage maximale de la pompe à chaleur Tf max PAC ou que la puissance instantanée de chauffage Pi est supérieure à un seuil de puissance P max PAC, l'on passe directement à l'étape 8 et l'installation passe dans le second mode de fonctionnement. [00100] Par ailleurs, on notera que la représentation de la figure 4 est simplifiée et que, dans la pratique, on passe directement de l'étape 5 à l'étape 7, lorsque la temporisation t2 est déclenchée et l'on passe directement de l'étape 6 à l'étape 8, lorsque la temporisation t1 est terminée. [00101] À l'étape 8, l'installation fonctionne dans son second mode de fonctionnement. La pompe à chaleur pourra, par exemple, fonctionner à plein régime alors que le régulateur module la puissance de chauffage du moyen de chauffage complémentaire. [00102] Par la suite, comme expliqué précédemment, le second régime comporte une étape 9 de test des conditions d'arrêts de la pompe à chaleur. Si les conditions d'arrêts ne sont pas satisfaites, on exécute alors l'étape 10 de comparaison de la puissance instantanée Pi à un seuil de puissance qui est, pour ce mode de fonctionnement, égal à Pmax PAC ù x Pmax PAC, avec x constante non nulle inférieure à 1, de l'ordre de 0,2 par exemple. [00103] Si la puissance instantanée Pi est supérieure ou égale au seuil de puissance Pmax PAC ù x Pmax PAC, l'on passe à l'étape 8 et l'installation demeure dans le second mode de fonctionnement. Les étapes 8, 9 et 10 seront donc exécutées en boucle tant que les conditions d'arrêt de la pompe à chaleur ne sont pas satisfaites ou la puissance instantanée Pi inférieur à Pmax PAC ù x Pmax PAC. [00104] Enfin, si la comparaison de l'étape 10 est positive, on exécute l'étape 11. [00105] Lors de l'étape 11, on compare la température de consigne Tc à une température seuil T max PAC ù y, avec y constante non nulle, de l'ordre de 5 ° par exemple. L'installation demeure dans le second mode de fonctionnement, si Tc est supérieur audit seuil. [00106] Au contraire, l'installation bascule vers le premier mode de fonctionnement et l'on revient à l'étape 0, lorsque l'étape de comparaison 13 démontre que la température de consigne Tc est inférieure à la température seuil T max PAC ù y. [00107] Par conséquent, le procédé illustré sur les diagrammes des figures 3 et 4 permet de choisir le mode de fonctionnement de l'installation le plus approprié. [00108] Dans un mode de réalisation préféré, l'unité de commande et de régulation est connectée à la pompe 19, aux capteurs des températures T6, T7 et au capteur de débit Qc dans le circuit primaire 14. [00109] Avantageusement, l'installation comporte au moins deux modes de fonctionnement de la pompe à chaleur: un mode d'optimisation du coefficient de performance de la pompe à chaleur et un mode puissance maximale . [00110] Dans le mode d'optimisation du coefficient de performance de la pompe à chaleur, on module le débit du fluide caloporteur, du circuit primaire 14, passant au travers de l'échangeur thermique 17, pour maintenir une différence de température consigne ATc du fluide caloporteur entre l'entrée et la sortie de l'échangeur thermique 17. [00111] Pour ce faire, l'unité de commande est agencée pour réguler la différence de température AT = T2 ù T1 à un différence de température consigne ATc en modulant le débit de la pompe P. [00112] Pour ce faire, l'unité de commande est agencée pour réguler la différence de température AT = T6 ù T7 à un différence de température consigne OTc en modulant le débit de la pompe P. [00113] L'unité de commande détermine la différence de température AT dans le circuit primaire, à l'entrée et à la sortie du premier échangeur, en fonction des capteurs de températures T6 et T7, compare ladite différence de température mesurée AT à la différence de température consigne ATc, puis module le débit de fluide caloporteur du circuit primaire 14 en fonction de l'étape de comparaison précédente. [00114] A titre d'information, la différence de température consigne ATc est de l'ordre de 5 °C. [00115] Dans le mode puissance maximale , la pompe fonctionne à plein régime de sorte à assurer un débit de fluide maximal dans le circuit primaire.
Ainsi, dans ce mode de fonctionnement, la pompe à chaleur 1 délivre sa puissance maximale. [00116] Avantageusement, le procédé comporte une étape de détermination du mode de fonctionnement de la pompe à chaleur. La détermination du mode de fonctionnement peut notamment se faire en fonction de la puissance instantanée de chauffage Pi à fournir. [00117] Par exemple, le procédé comprend une étape de comparaison de la puissance instantanée Pi avec un seuil de puissance, le mode de fonctionnement de la pompe à chaleur étant déterminé en fonction de la comparaison de l'étape précédente. [00118] Ainsi, l'on passe du mode d'optimisation du coefficient de performance vers le mode puissance maximale lorsque la puissance instantanée est supérieure à un seuil de puissance P seuil et l'on passe du mode puissance maximale vers le mode d'optimisation du coefficient de performance lorsque la puissance instantanée est inférieure à un seuil de puissance P seuil ù x ; avec x constante non nulle, inférieure à p seuil. [00119] L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. II est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de réalisation de l'invention sans pour autant sortir du cadre de l'invention.20