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FR2931686A1 - Procede pour diminuer la transpiration - Google Patents

Procede pour diminuer la transpiration Download PDF

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FR2931686A1
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FR
France
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skin
radiation
region
light
treatment
Prior art date
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Pending
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FR0853616A
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English (en)
Inventor
Jean Francois Grollier
Henri Samain
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LOreal SA
Original Assignee
LOreal SA
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Publication date
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Priority to PCT/IB2009/052315 priority patent/WO2009147617A1/fr
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Abstract

La présente invention concerne un procédé non thérapeutique pour diminuer la transpiration non pathologique d'une région du corps humain comportant des glandes sudoripares, ce procédé comportant l'étape consistant à exposer ladite région à un rayonnement électromagnétique d'origine artificielle non destructif de longueur d'onde ? supérieure à 400 nm et d'intensité adaptées à exercer une action sur au moins un mécanisme lié à la production de sueur pour entraîner une réduction temporaire non thérapeutique de l'activité des glandes sudoripares.

Description

La présente invention est relative au traitement des régions du corps susceptibles d'être source d'une transpiration excessive. Arrière-plan Les aisselles notamment sont le lieu de plusieurs inconforts, qui proviennent soit directement, soit indirectement, de phénomènes de transpiration. Tout d'abord, la présence d'eau liée à la transpiration est généralement ressentie comme désagréable et la transpiration, dans certaines conditions, mouille les vêtements. L'évaporation de la transpiration, qui laisse des sels et des protéines, provoque des traces visibles et/ou des sensations désagréables. De plus, des odeurs peuvent se développer. L'inconfort peut aussi résulter, même en cas de transpiration modérée et dans le cas où l'on ne perçoit ni visuellement de traces d'eau, ni odeur, d'autres facteurs comme les frottements et la température, exaltée par le confinement du lieu. D'autres sources d'inconfort peuvent s'ajouter comme l'épilation ou la repousse des poils et l'utilisation de certains vêtements, en particulier ceux présentant une imperméabilité importante. La technologie des sels d'aluminium a été largement utilisée pour résoudre ou limiter certains de ces problèmes, mais elle présente des défauts. En effet, si elle réduit la présence d'eau et l'odeur, elle n'est pas active sur les autres sources d'inconfort.
De plus, pour certains, l'application d'un produit mouillant est jugée peu agréable, du fait de la sensation de mouillé au moment de l'application. On peut réduire cette sensation en utilisant des compositions ayant des solvants volatils, mais l'emploi de ces derniers à des teneurs élevées présente aussi des inconvénients. L'application d'une composition pour lutter contre la transpiration ou ses effets 25 peut encore être considérée comme insatisfaisante en raison d'éventuels aspects collants ou de traces laissées sur les vêtements. Enfin, certaines personnes sont réticentes à des applications répétées de produits sur le corps. La demande US 2006/0210504 divulgue une composition comportant un 30 composé anticholinergique destiné à agir sur la fibre nerveuse pour prévenir la libération d'acétylcholine vers la glande sudoripare.
Une autre approche possible et dans certains cas préconisée consiste à injecter de la toxine botulique pour obtenir un effet antitranspirant, mais le recours à une injection limite beaucoup l'exploitation de cette approche, limitée aux cas d'hyperhidrose. Des accessoires ont aussi été proposés pour éviter certains inconvénients liés à la transpiration. Par exemple les demandes US 2006/0041987 ou US 2006/0015981 divulguent des patchs à appliquer sous l'aisselle. JP 2006 043319 A2 décrit l'utilisation de lumière UV pour tuer les germes responsables du développement d'odeur. Toutes les solutions existantes ne sont pas entièrement satisfaisantes et il existe 10 un besoin pour bénéficier de nouveaux traitements et dispositifs pour lutter contre la transpiration et les inconforts associés. Il est connu que certains rayonnements électromagnétiques peuvent interférer avec des phénomènes de régénération cellulaire et/ou avec des phénomènes de sensibilité. L'article Clinicat evaluation of the immediate effectivness of GaAlAs laser on 15 the therapy of Dentin hypersensitivity, de M. S. Noya et col. J. Appl. Oral Science, 2004, 12(4) 363-6 décrit ainsi un procédé de traitement d'une hypersensibilité des dents par une lumière à 670 nm, à raison de 5J/cm2 environ. La publication Assessment of Antiinflammatory effect of 830 nm laser light using C-reactive protein levels, de A.C. de Freitas et col., Braz. Dent. J. (2001) 12(3) 20 divulgue page 187 à 190 d'associer un traitement lumineux de 830 nm à environ 5J par cm2 à des doses modérées de paracétamol. L'article Phototherapy improves healing of cutaneous wounds in Nourished and undernourished Wistar Rats, de A. L. B. Pinheiro et col., Braz Dent J. (2004) 15(special issue):pages SI 21-SI 28 enseigne de réaliser un traitement lumineux à 635 nm à 25 20J par cm'. La publication Infrared Laser Light further improves Bone healing when associated with Bone morphogenic proteins: An invivo study in Rodent Model, de M.E. Martinez Gerbi et col., Photomedicine and Laser Surgery, Vol 26, number 1, 2008, pages 55 à 60 divulgue de réaliser un traitement lumineux à 830 nm à 16J par cm2, par sessions 30 de 4J/cm2. La publication Effectiveness of Laser Photobiomodulation at 660 or 780 nm on the repair of third degree burns in diabetic rats, de G.C.S. Meireles et col. Photomedicine and laser surgery, Vol 26, number 1, 2008, pages 47 à 54 enseigne de réaliser un traitement lumineux à 660 nm ou 780 nm à 20J par cm2. La publication Effect of Laser therapy on experimental wound healing using oxidized regenerated cellulose hemostat, de L Prates Soares et col. Photomedicine and Laser surgery, vol 26,1, 2008, pages 10 à 13 enseigne de réaliser un traitement lumineux à 685 nm, 4J par cm2 de façon régulière toutes les 48h pendant 7 jours et après injection d'un biomatériau (Surgicel). L'invention vise à proposer une solution simple et pratique à mettre en oeuvre, remédiant à tout ou partie des inconvénients ci-dessus.
Résumé L'invention a pour objet, selon l'un de ses aspects, un procédé non thérapeutique pour diminuer la transpiration non pathologique d'une région du corps humain comportant des glandes sudoripares, comportant l'étape consistant à exposer ladite région à un rayonnement électromagnétique d'origine artificielle non destructif, de longueur d'onde h supérieure à 400 nm et d'intensité adaptées à exercer une action sur au moins un mécanisme lié à la production de sueur pour entraîner une réduction temporaire, non thérapeutique, de l'activité des glandes sudoripares. La région traitée peut comporter les aisselles ou d'autres régions du corps telles que l'aine, la paume de la main ou les pieds, par exemple.
Le traitement selon l'invention est non dépilatoire et non dépigmentant, et n'est pas destiné aux peaux douloureuses ou à des situations pathologiques, ayant pour but de réduire les inconforts quotidiens dus à la transpiration. L'invention agit sur les enchaînements biologiques impliqués dans la perte de confort de la partie du corps traitée, notamment sur l'innervation et le déclenchement des glandes sudoripares. L'invention permet également de réduire les sensations d'irritation que peuvent produire l'humidité, les frottements ou la température. Le rayonnement électromagnétique utilisé dans l'invention peut être de longueur d'onde, notamment de longueur d'onde dominante, allant de 550 nm à 10 000 nm, mieux 600 à 4000 nm, mieux encore 800 à 1200 nm, par exemple environ 870 nm, 1030 ou 1060 nm.
La puissance du rayonnement électromagnétique émis peut aller de 0,01 mW à 5 W, mieux de lmW à 2W.L'énergie reçue par la région traitée peut aller de 0,0001 à 50 J/cm2 par tranche de 24 heures, par exemple 0,1 à 1 J/cm2. La région traitée peut être soumise à un balayage dudit rayonnement électromagnétique, manuel ou automatisé. Ce balayage peut avoir pour but de traiter une surface étendue et/ou de concentrer le rayonnement sur des zones particulières, notamment sur les glandes sudoripares. Le balayage peut s'effectuer par exemple par un déplacement, par exemple selon au moins un axe, voire deux ou trois axes perpendiculaires entre eux, d'une tête optique d'où sort le faisceau et/ou par un changement d'orientation d'un élément optique, par exemple un miroir. Dans le cas où le faisceau lumineux est de section transversale aplatie, le balayage peut s'effectuer par exemple en déplaçant le faisceau dans une direction sensiblement perpendiculaire à sa direction d'aplatissement. Le traitement s'effectue de préférence en faisant converger le rayonnement électromagnétique sous la surface de la peau, par exemple à une profondeur située entre 1 et 8 mm, mieux 2 et 6 mm, par exemple 4 mm environ, là où la densité de glandes sudoripares est la plus forte. La convergence peut être obtenue par des moyens optiques et une source de rayonnement unique ou par plusieurs sources dont les faisceaux se rencontrent sous la surface de la peau. Le rayonnement peut illuminer toute la région à traiter sans discernement ou 20 être ciblé sur des zones où la probabilité de trouver des glandes sudoripares est la plus forte, notamment sur les pores. Le ciblage peut se faire grâce à l'application d'un matériau dont les propriétés optiques changent localement en présence d'eau ou de sébum, lesquels peuvent être localisés au niveau des pores. Le matériau peut notamment devenir moins opaque 25 localement par absorption d'eau ou de sébum. L'exposition au rayonnement peut s'effectuer à travers un tel matériau, qui peut laisser passer davantage de lumière localement au niveau des pores en raison de sa perte d'opacité, ce qui permet un traitement ciblé. Le traitement peut également s'effectuer en dirigeant la lumière sur des zones 30 où ont été détectées optiquement la présence de pores ou de produits de la transpiration, grâce à un détecteur adapté et/ou à une analyse d'image. Des impulsions lumineuses dirigées vers chacun des pores détectés peuvent être émises successivement.
La fréquence d'exposition au rayonnement électromagnétique peut être supérieure ou égale à une fois par semaine, étant de préférence régulière et d'au moins trois fois par semaine, mieux d'au moins cinq fois par semaine. Le traitement au moyen du rayonnement peut être suivi ou précédé par l'application d'une composition sur la région traitée, comme cela est détaillé plus loin. L'invention a encore pour objet un procédé pour traiter les odeurs corporelles liées à la transpiration, notamment les odeurs axillaires, comportant l'étape consistant à illuminer la région de peau concernée avec un rayonnement de longueur d'onde et d'intensité adaptées à réduire l'activité des glandes sudoripares. Ce procédé peut comporter l'une quelconque des particularités détaillées ci-dessus. Dispositifs et ensembles de traitement L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un dispositif de traitement comportant une source de rayonnement électromagnétique pour mettre en oeuvre l'un des procédés définis ci-dessus.
Ce dispositif de traitement peut être adapté à illuminer une région du corps telle que les aisselles par exemple et produire un faisceau lumineux, par exemple plat de largeur allant de 5 à 100 mm par exemple. Le rayonnement émis par le dispositif de traitement peut converger à une distance allant de 1 à 8 mm sous la surface de la peau, mieux de 2 à 6 mm. A cette fin, le dispositif peut comporter un système optique permettant de faire converger la lumière émise par une source lumineuse, par exemple une ou plusieurs lentilles, sous la surface de la peau. Le dispositif de traitement émettant le rayonnement peut être mis au contact de la région à traiter, par exemple l'aisselle, ou maintenu à distance de celle-ci, sans contact.
Le dispositif peut être configuré pour être posé sur le corps, par exemple l'aisselle. Le dispositif peut être agencé pour être fixé sur le corps, par exemple sous l'aisselle, ou être fixé sur un sous-vêtement ou vêtement de façon à illuminer la région à traiter. Cela peut permettre un traitement prolongé. Le dispositif de traitement peut comporter des moyens de fixation sur la peau, tels que des liens, ventouses, attaches Velcro , sangles élastiques, bandage, vêtement, boutons-pression, adhésif, ... On a représenté sur la figure 7, à titre d'exemple, un dispositif de traitement 10 fixé sous l'aisselle par des sangles 17. Le dispositif de traitement peut encore être intégré à un gant, une semelle ou une chaussure.
Le dispositif de traitement peut constituer une entité portable, tenant de préférence dans une seule main, contenant tous les éléments pour son fonctionnement. Dans une variante, le ou les composants générant le rayonnement et ceux nécessaires à l'illumination de la région à traiter ne sont pas rassemblés dans un même boitier.
Ainsi, on peut prévoir un dispositif en au moins deux parties, par exemple une partie fixe contenant la ou les sources de rayonnement ainsi qu'une éventuelle interface utilisateur permettant d'effectuer des réglages par exemple, et une partie mobile que l'on approche de la région à traiter, contenant la sortie lumineuse, avec par exemple une optique pour générer un faisceau plat. Les deux parties sont par exemple reliées entre elles par au moins une fibre optique. Le dispositif de traitement peut encore comporter une partie fixe contenant l'alimentation électrique, un circuit électronique de contrôle de la source de rayonnement et une partie mobile contenant le ou les composants générant la lumière. Le dispositif de traitement peut aussi comporter un boîtier desservant au moins 20 deux parties mobiles pour traiter en même temps deux régions du corps, les deux aisselles par exemple. Dans un cas particulier, le dispositif de traitement est configuré pour être porté pendant la journée ou la nuit, par exemple. Le dispositif de traitement peut ainsi être déplaçable par l'utilisateur pour l'accompagner dans ses mouvements. Cela peut permettre 25 par exemple un traitement des aisselles tout au long de la journée. En plus d'éventuels systèmes de déplacement, motorisés ou non, pour assurer le balayage selon deux axes X et Y perpendiculaires entre eux de la zone à traiter par le rayonnement, le dispositif de traitement peut aussi être doté d'un système pour focaliser l'illumination dans un axe Z perpendiculaire aux axes X et Y, par exemple grâce à un 30 déplacement, motorisé ou non, de la ou des sources de rayonnement et/ou d'optiques associées.
Le dispositif peut être doté d'un système autofocus pour assurer rapidement la mise au point de la convergence. Le système autofocus indiquant à l'appareil la distance entre l'appareil et la peau, l'appareil peut recalculer la distance de focalisation, étant entendu que préférentiellement, il calcule la distance de focalisation pour que les rayons de l'irradiation convergent à une certaine distance sous la surface de la peau, comprise avantageusement entre 2 et 6 mm. Le dispositif peut être agencé pour éviter les fuites lumineuses, notamment lorsqu'il est prévu pour contacter la peau, grâce par exemple à la présence d'un joint souple à l'interface avec la peau.
L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble visant à diminuer la transpiration d'une région du corps humain comportant des glandes sudoripares, comportant : - un dispositif comportant une source de rayonnement électromagnétique pour la mise en oeuvre du procédé défini ci-dessus, - une composition pharmaceutique ou cosmétique à utiliser conjointement au traitement de la peau avec le dispositif, ayant une action sur au moins un mécanisme lié à la transpiration. La composition peut comporter au moins un agent ayant une action sur la douleur et/ou les phénomènes inflammatoires, notamment un agent choisi parmi les agents impliqués ou interagissant sur le transport de l'influx nerveux, par exemple sur le transfert de l'influx nerveux au niveau des terminaisons nerveuses, de la jonction neuromusculaire, des plaques motrices, des synapses cholinergiques, des récepteurs post-kérasynaptiques, parmi les composés ayant une action parasympatholytique, anticholinergique, les analgésiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les anticox 2 et les agents à effets paralysants ou myorelaxants. La composition peut comporter au moins un composé choisi parmi les biomatériaux et matériaux biocompatibles, notamment les dérivés d'acide hyaluronique, les dérivés de la cellulose et autres glucides et enchaînements de glucides, les dérivés du collagène ou autres peptides tels que la polylysine ou la polyhistidine.
La composition peut comporter au moins un composé choisi parmi les agents anti-transpirants, astringents ou absorbants, notamment les sels d'aluminium, de zirconium, les tanins, les dérivés d'acide tannique, les particules de silice absorbante et les particules polymériques poreuses. Le dispositif comportant la source de rayonnement et la composition peuvent être conditionnés au sein d'un même dispositif de conditionnement, par exemple une boîte, un coffret, un sac, un sachet, un blister. Le dispositif comportant la source de rayonnement peut encore être solidaire du dispositif de conditionnement de la composition durant l'utilisation. Par exemple, la composition peut être contenue dans un récipient avec un moyen d'application à une extrémité, et la source de lumière est prévue pour émettre le rayonnement depuis une extrémité opposée du récipient.
L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble comportant : - un dispositif de traitement comportant une source de rayonnement électromagnétique pour mettre en oeuvre le procédé selon l'invention, - un matériau ayant une opacité diminuant par absorption d'eau ou de sébum, à 15 appliquer sur la région à traiter, l'illumination se faisant au travers du matériau. Un tel ensemble peut permettre un traitement ciblé sur les pores. Source de rayonnement électromagnétique Le rayonnement reçu par la zone traitée peut être un rayonnement de lumière visible ou non. 20 La lumière utilisée peut s'étendre dans la zone des rouges et/ou des infrarouges. Le spectre de la lumière émise peut aussi s'étendre et/ou présenter des pics dans d'autres zones de longueur d'onde, comme la lumière bleue, verte ou jaune. Le rayonnement présente de préférence une part importante d'énergie dans la 25 zone allant de 550 nm à 10 000 nm, préférentiellement de 600 à 4000 nm. Le spectre du rayonnement tel que reçu par la région traitée peut ainsi comporter au moins une longueur d'onde dominante dans la plage 600 à 4000 nm, notamment dans le proche infrarouge. Le rayonnement peut être produit de différentes façons, notamment par effet laser. 30 Plusieurs types de matériaux amplificateur peuvent être utilisés pour réaliser la cavité à l'intérieur de laquelle on réalise l'inversion de population du laser. Par exemple, on peut utiliser des matériaux solides tels que : - les matériaux pour diodes Laser ou laser GaAIAs produisant des longueurs d'onde aux alentours de 810, 820, 780, 870 nm, - les matériaux GaAs produisant typiquement des longueurs d'onde aux alentours de 900 nm, - les matériaux InGaA1P produisant typiquement des longueurs d'onde aux alentours de 650 nm, entre 630 et 685 nm, - les matériaux type rubis, produisant typiquement des longueurs d'onde aux alentours de 690 nm, - les matériaux type Neodyme : YAG, produisant des longueurs d'onde aux 10 alentours de 1064 nm, - les matériaux type Ho :YAG, produisant des longueurs d'onde aux alentours de 2130 nm, - les matériaux type Er :YAG produisant des longueurs d'onde aux alentours de 2940 nm, 15 - les matériaux type Alexandrite, produisant des longueurs d'onde aux alentours de 720 à 800 nm, - les matériaux du type Titane Saphir, produisant typiquement des longueurs d'onde aux alentours de 846 nm, - les lasers Ytterbium, produisant des longueurs d'onde aux alentours de 20 1030 nm, et - les lasers Erbium, produisant des longueurs d'onde aux alentours de 1550 nm. Des matériaux liquides peuvent encore être utilisés, comme par exemple dans les lasers à colorant, produisant des longueurs d'onde pouvant aller du rouge à 25 l'infrarouge, ou certains gaz comme le CO2, produisant des longueurs d'onde dans l'infrarouge ou HeNe. La source de rayonnement peut encore comporter des structures électroluminescentes telles que LED par exemple. La source utilisée peut notamment comporter une pluralité de LEDs, par 30 exemple plus de dix LEDs disposées côte-à côte.
La source de rayonnement peut encore comporter une lampe à incandescence, de type halogène ou gaz rare ou une lampe flash ou d'autres systèmes fonctionnant par décharge électrique. La source de rayonnement, par exemple dans le cas d'un laser, peut être utilisée en mode continu ou en mode pulsé. Les lasers titane saphir, neodyme YAG, ytterbium et erbium conviennent bien à l'émission de lumière pulsée, mais d'autres sources produisent ou peuvent être modulées pour réaliser des illuminations cadencées. Le contrôle de l'illumination peut s'effectuer par voie électronique (mode Q commuté par exemple) ou par obturation cadencée du flux lumineux.
Il est encore possible de créer une lumière pulsée par voie de déviation cadencée du flux lumineux sous l'effet d'un déflecteur mécanique ou commandé par un système électronique. Dans le cas d'un laser notamment, la durée des pulses peut varier de quelques femtosecondes à une centaine de millisecondes. Plus préférentiellement, on utilise des 15 pulses dont la durée va de 500 fs à 100 ns. La fréquence d'illumination peut varier de quelques dizaines de kHz à un pulse par seconde ou moins. La puissance électrique moyenne d'une source selon l'invention convertie en lumière peut aller de 0,001 mW à 5W, de préférence de 1 mW à 2 W. 20 L'illumination peut ne pas être répartie uniformément sur la surface traitée et peut ne pas être continue dans le temps. De ce fait, certaines zones peuvent recevoir, soit localement, soit à certains moments, des puissances plus élevées et d'autres zones peuvent recevoir des puissances plus faibles, voire nulles. L'utilisateur peut réaliser une application par jour ou moins. Il peut aussi 25 réaliser dans la journée plusieurs applications. On entend par application un cycle d'illumination sur une région donnée. Une surface d'un cm' de peau peut être éclairée pour recevoir par jour une énergie allant de 0,0001 J à 20 J, de préférence de 0,04 J à 4 J. Selon la puissance de la source, la durée d'exposition peut varier d'une fraction 30 de seconde à plusieurs dizaines de minutes, par exemple. Dans un cas particulier, l'appareil est fixé ou localisé au niveau de la région traitée, par exemple les aisselles, et il est maintenu pendant la durée nécessaire dans cette zone. L'utilisateur peut porter l'appareil pendant la journée ou pendant la nuit. Dans ce cas particulier, l'énergie reçue par jour peut être plus importante que 20J/cm et peut atteindre par exemple 50J/cm sur une période de 24h. La lumière pouvant être concentrée sur quelques zones au sein de la région traitée, par exemple les aisselles, et non sur l'ensemble de la région traitée, l'énergie reçue localement peut être relativement importante et certaines zones peuvent recevoir des énergies allant jusqu'à 50 J/cm2. On peut utiliser un système optique pour focaliser ou défocaliser la lumière, par exemple au moins une lentille ou des microlentilles.
On peut aussi faire converger la lumière de plusieurs sources vers un même point. On peut utiliser une matière diffusante, placée le long du chemin optique, et en particulier à même la peau, pour étaler la lumière et moyenner les concentrations locales. On peut utiliser, pour ajuster le flux lumineux, notamment sa section et/ou son intensité, un système de diaphragme. On peut, pour ajuster les caractéristiques spectrales de la lumière reçue par la peau, utiliser un ou plusieurs filtres, réseaux ou prismes. On peut aussi utiliser des éléments d'optique non linéaire, comme des doubleurs de fréquence, pour ajuster la longueur d'onde soit à l'intérieur de la gamme de longueurs d'onde préconisée, soit pour faire entrer une lumière à l'intérieur de la gamme de longueurs d'onde préconisée. Au moins un guide d'onde, notamment un guide de lumière, peut être utilisé pour amener la lumière jusqu'à la région à traiter depuis une source éloignée. Par exemple, la lumière est acheminée dans la région à traiter, par exemple sous l'aisselle, par une ou plusieurs fibres optiques. Cela peut permettre de disposer des composants optiques relativement encombrants ou un système électronique de contrôle de ces composants ailleurs que dans le voisinage de l'aisselle, ce qui peut être avantageux lorsque l'on désire porter la source lumineuse. Des fibres optiques peuvent encore être intégrées ou fixées à un vêtement ou sous-vêtement et amener la lumière jusqu'à la région à traiter, par exemple les aisselles, 30 depuis une source lumineuse portée à la ceinture, par exemple.
L'invention a ainsi encore pour objet un article textile, un gant ou une chaussure, comportant un dispositif de traitement émettant un rayonnement en vue de réaliser un traitement selon l'invention. Balayage de la région à traiter La région à traiter, par exemple l'aisselle, pouvant s'étaler sur plusieurs dizaines de centimètres carrés, il est possible de prévoir un système pour balayer cette zone avec le faisceau lumineux. On peut réaliser le balayage à la main. En particulier, le dispositif utilisé peut envoyer la lumière selon un faisceau et l'on peut balayer la zone en déplaçant l'appareil à peu près perpendiculairement à ce faisceau. On peut encore utiliser un système de balayage mécanique, autoguidé ou non. Le dispositif utilisé peut modifier lui-même, par une motorisation, l'orientation de l'illumination et/ou déplacer le faisceau. Le dispositif peut déplacer la ou les sources lumineuses ou déplacer un système 15 optique pour déplacer les rayons lumineux, ce système optique comportant par exemple un ou plusieurs déflecteurs optiques. La fréquence de balayage va par exemple de quelques dizaines de Hz à quelques centaines de Hz. Le balayage étant réalisé soit manuellement, soit de façon mécanique, il est 20 possible au cours d'une application soit de couvrir de façon continue la surface, c'est à dire que tous les points de la peau subissent au moins une fois une illumination, soit de couvrir de façon partielle la surface, c'est-à-dire que certains points subissent et d'autres non au moins une fois une illumination. Profondeur de traitement 25 Le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre avec au moins un faisceau lumineux parallèle, convergent ou divergent. Dans un mode préféré de mise en oeuvre de l'invention, on utilise un faisceau lumineux convergent. De préférence, le point de convergence se situe sous la surface de la peau, avantageusement à environ 1 à 8 mm sous la surface de la peau et mieux encore 2 à 6 30 mm, la distance de focalisation étant prédéfinie ou réglable. Cette convergence peut être réalisée à partir d'un faisceau unique émis par une seule source ou en orientant les faisceaux issus de plusieurs sources respectives vers une même zone.
Dans le premier cas, on peut utiliser un système optique de focale courte, faisant converger les rayons lumineux selon un angle solide très ouvert, par exemple une focale allant de 5 à 30 mm, par exemple 1 cm. La figure 1 du dessin annexé représente de manière schématique un exemple de dispositif de traitement 10 comportant une source lumineuse 11 et un système optique 12 permettant de faire converger le faisceau émis sous la surface de la peau S à une profondeur d. Dans le second cas, on peut faire converger vers une même zone deux ou plusieurs rayons lumineux, si possible parallèles ou eux-mêmes convergents. De préférence, l'angle que forment les rayons issus des différentes sources est ouvert. La figure 2 représente un dispositif de traitement 10 comportant deux sources 11 dont les faisceaux se croisent sous la surface de la peau. Le dispositif de traitement peut être doté, comme illustré aux figures 3 et 4, d'un système lui permettant, quand il est posé sur la peau, de positionner un élément optique 13 duquel sort le rayonnement, encore appelé tête optique , à une distance donnée de la peau. Le dispositif de traitement peut comporter comme illustré à la figure 3 un joint 14 en matière plastique souple, disposé de telle sorte que, quand on pose le dispositif sur la peau, le joint s'écrase et la tête optique 13 peut être mise en contact avec la peau, comme illustré à la figure 4.
Le dispositif de traitement peut aussi comporter une tête optique mobile, motorisée, et dotée d'un système d'arrêt lorsqu'elle entre en contact avec la peau. On peut aussi prévoir une tête optique mobile se déplaçant pour entrer en contact avec la peau sous l'action d'un ressort. Dans ce cas, on peut assurer la convergence du flux lumineux grâce à un système optique configuré pour que la convergence se situe à une distance prédéfinie à partir de la tête optique, par exemple de 1 à 8 mm. Le dispositif de traitement peut comporter un système de mesure de distance. Ainsi, en mesurant en continu la distance D entre la tête optique et la surface de la peau en regard, l'appareil peut déplacer la tête optique vers la peau ou jouer sur la focalisation des rayons ou des sources lumineuses. La focalisation est réalisée pour que les rayons convergent à une distance 1=D+d, où d se situe de préférence entre 1 et 8 mm. On peut aussi procéder, comme illustré à la figure 5, en appliquant sur la peau S, ou à proximité de la peau, des microlentilles 20, par exemple une feuille de plastique souple moulée de façon qu'elle présente un réseau de microlentilles. La lumière est envoyée, par exemple sous forme de rayons parallèles, de façon perpendiculaire à la peau. En passant au travers des micro lentilles, la lumière est déviée pour converger à une distance d prédéfinie sous la surface de la peau, de préférence de 1 à 8 mm en dessous.
Ciblage sur la région traitée Le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre en traitant sélectivement des zones prédéfinies de la région comportant les glandes sudoripares. De préférence, ce ciblage est associé à un traitement à une profondeur prédéfinie, tel que détaillé ci-dessus. L'illumination peut ainsi cibler les zones des pores de la peau ou au moins les zones présentant les plus fortes probabilités d'être habitées par un ou plusieurs pores, zones en dessous desquelles se situent les glandes sudoripares. Un moyen peut consister comme illustré à la figure 6 à appliquer sur la peau dans la région à traiter un matériau 30 sous forme de feuille, dont les propriétés optiques, par exemple l'opacité, changent en fonction de la présence d'eau ou d'autres ingrédients produits par la peau et liés à la transpiration. Ainsi, une feuille de papier ou de polyéthylène peut, sous l'effet de la transpiration et de l'eau ou du sébum, devenir localement transparente dans des zones 31 situées au-dessus des pores P de la peau. Par la suite, en illuminant l'ensemble de la région recouverte par la feuille, seuls les endroits situés sous les zones 31 ayant été rendus transparents recevront le flux lumineux.
Un traitement ciblé à une profondeur prédéfinie et/ou sur des zones prédéfinies de la surface de la peau, notamment au-dessus des pores, est avantageusement effectué avec des énergies moyennes dépassant 0,5 J/cm2 pour une application. Le traitement à une profondeur prédéfinie et/ou sur des zones prédéfinies, notamment au-dessus des pores, peut s'effectuer avec des flux lumineux pulsés et de préférence avec des flux lumineux pulsés de puissance supérieure à 1000W, avec par exemple 10 mJ par pulse. Systèmes de contrôle, de confort et/ou de sécurité Les énergies utilisées pouvant s'avérer importantes, on peut doter le dispositif de traitement selon l'invention de systèmes de contrôle, de confort et/ou de sécurité.
En particulier, le dispositif peut comporter un filtre pour réduire d'éventuelles irradiations UV par exemple.
Le dispositif peut encore comporter un détecteur de chaleur ou de gaz tels que par exemple des détecteurs IR, des thermocouples ou des détecteurs de CO2 pouvant alerter, limiter ou bloquer l'irradiation. Le dispositif peut comporter un système de refroidissement tel qu'un ventilateur ou système à effet Peltier, pour refroidir la ou les sources lumineuses. Le dispositif peut comporter un asservissement reliant des informations telles que la chaleur par exemple et l'illumination. En particulier, le système peut scanner en permanence le rayonnement IR, dans une zone proche de la zone de traitement, mais décalée. Ce décalage est par exemple supérieur à 5 mm, par exemple compris entre 5 et 15 mm, par exemple d'environ 10 mm, et permet ainsi d'appréhender la température de la peau, sans être influencé par l'irradiation. Si le rayonnement IR, traduit en degrés, dépasse une limite (par exemple 45°C), le système peut prévenir l'utilisateur d'un risque de surchauffe. Si le rayonnement dépasse une seconde limite, (par exemple 55°C), le système peut bloquer électroniquement le fonctionnement de la source d'irradiation.
Le dispositif peut comporter un boîtier permettant de limiter les fuites optiques, par exemple de forme adaptée à suivre les courbes d'une aisselle. Dans le cas où on utilise une convergence sous la surface de la peau, on peut doter le dispositif d'un système d'asservissement qui ne permet l'arrivée du flux lumineux sur la peau que si la convergence sous la surface de la peau est possible. Autrement dit, le système peut bloquer le rayonnement si le dispositif est trop éloigné de la peau pour que la convergence ait lieu sous la surface de la peau. Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention, on asservit le déclenchement et/ou l'énergie du rayonnement à un état de la peau, par exemple à la présence d'humidité ou de chaleur. Ainsi, le dispositif de traitement peut comporter un ou plusieurs capteurs locaux, placés par exemple au niveau de la région traitée, par exemple les aisselles. Utilisation directe L'invention peut mettre en oeuvre une utilisation directe de la lumière, consistant à illuminer la région traitée, par exemple les aisselles, de telle sorte que ce soit l'impact de la lumière sur la peau qui crée les effets.
Cette utilisation est préconisée pour agir sur le phénomène de transpiration en agissant sur l'innervation et le déclenchement des glandes sudoripares et pour réduire les risques de sensation d'irritation que peuvent produire l'humidité, les frottements, la température ou des actions extérieures liées à des tissus ou à l'épilation par exemple. Ainsi, on peut traiter la zone concernée le matin par exemple, avant ou après s'être lavé. Cette utilisation est donc préventive, le traitement ayant lieu avant que la transpiration n'ait provoqué de phénomène d'inconfort. Optionnellement, on peut réaliser plusieurs utilisations directes dans une même journée. On peut aussi réaliser des utilisations directes alors que la transpiration a commencé à provoquer des phénomènes d'inconfort. Utilisation combinée Selon l'invention, on peut utiliser, pour augmenter, ajuster ou compléter l'effet de la lumière, d'autres composés ou d'autres effets physiques. Les composés pouvant être utilisés conjointement à l'illumination de la région à traiter, sont par exemple : i) des agents agissant dans et sur les phénomènes de la douleur et/ou les phénomènes inflammatoires, par exemple ceux impliqués ou interagissant sur le transport de l'influx nerveux, dans le transfert de l'influx nerveux au niveau des terminaisons nerveuses, de la jonction neuromusculaire, des plaques motrices, synapses cholinergiques, récepteurs post-synaptiques, les inhibiteurs ou agents interagissant dans ces phénomènes de transport ou transfert, les composés ayant une action parasympatholytique, anticholinergique, et plus particulièrement les anticholinergiques locaux, par exemple les curarisants et plus particulièrement la toxine botulique, les composés agissant sur la libération d'acétylcholine au niveau des synapses cholinergiques, ceux agissant sur la réception de l'acétylcholine au niveau des récepteurs post-synaptiques, ceux agissant sur l'acétylcholine estérase, ou ceux agissant sur le transport des sels impliqués, notamment le Ca2+, le paracétamol, les dérivés d'acide salicylique et autres agents analgésiques, anti-inflammatoires non stéroidiens, les anticox 2 et les agents à effets paralysants ou myorelaxant, comme le botox par exemple ; ii) des biomatériaux, comme par exemple les dérivés d'acide hyaluronique, les dérivés de la cellulose et autres glucides ou enchainement de glucides, les dérivés de collagène ou autres peptides tels que polylysine, polyhistidine, des biomatériaux impliquant tout ou partie d'éléments minéraux, comme des silicones par exemple, les matériaux biocompatibles comme l'hydroxyapatite ou la silice ; iii) des solvants et composés volatils, comme de l'eau, des alcools, des éthers, des cétones, alcanes et alcènes, tels que l'isododécane, les silicones volatiles, les parfums et huiles essentielles ; iv) des agents dits antitranspirants, astringents ou absorbants, comme les sels d'aluminium, de zirconium, des tanins ou dérivés d'acide tanique, des particules de silice absorbantes ou des particules polymériques poreuses tels que celles commercialisées sous la dénomination Orgasol par la société Atochem, par exemple ; v) des agents ou compositions réactifs, c'est-à-dire des agents ou compositions dont la forme peut changer sous l'effet d'un stimulus ou dans le temps. Le changement n'est pas forcément un changement chimique et peut être un changement physicochimique. Entrent dans cette catégorie : - Les agents sensibles à la chaleur, comme par exemple des cires, des polymères cristallins ou des polymères thermoréticulables ; - les agents sensibles à la lumière, comme par exemple des monomères photopolymérisables ou polymères ou oligomères photoréticulables ; - les agents susceptibles de réagir avec la peau ou des ingrédients déposés sur la peau, comme par exemple les thiols et en particulier la cystéïne, la procystéine, l'acide lipoique, l'acide thioglycolique, des enchaînements d'acides aminés contenant une ou plusieurs cystéines. Ce peut être aussi des agents tels que la DHA, ou des agents de réaction propres aux terminaisons des protéines et/ou révélateurs, comme les dérivés de ninhydrine par exemple ou autres composés de la classe des indane-ones ; - les agents susceptibles de réagir entre eux comme des sol-gels, par exemple les siloxanes (aminopropyltriéthoxysilane, silicones réactives), des monomères portant des fonctions cyanoacrylates, des combinaisons de molécules portant des fonctions propres à la condensation ; vi) des agents dits à effets adoucissants, ramollissants, émollients ou hydratants de la peau. On peut aussi déposer sur la peau des corps gras, tensioactifs, lubrifiants fluides comme des huiles de silicones par exemple, des lubrifiants solides comme des particules de nitrure de bore, des poudres comme du talc, de la magnésie, des dérivés d'urée tels que l'urée elle-même ou l'hydroéthylure (Hydrovance), des polymères cationiques quaternisés ou non, des tensio-actifs cationiques, certains tensio-actifs comme le Tween 20 par exemple ; vii) des colorants ou pigments, fluorescents ou non, hydrophiles ou hydrophobes ; viii) des filtres UV, organiques ou inorganiques ; ix) des agents spécifiques pour la peau comme le rétinol, le proxylane, les dépigmentants ou les vitamines, la vitamine C par exemple. Le traitement lumineux peut également être associé à des traitements que l'on réalise régulièrement sur les cheveux ou autres fibres kératiniques, par exemple des traitements dépilatoires, défrisants comme les bases minérales, les bases organiques, les dérivés de guanidine par exemple, oxydants tels que l'eau oxygénée, les persels. On peut aussi faire subir à la peau, avant ou pendant ou après le traitement, des traitements physiques, par exemple : i) un traitement thermique, un chauffage, un refroidissement, un effet de ventilation, 15 un échange calorifique par une matière solide ou liquide, ii) un traitement lumineux en exposant la peau à une autre lumière, par exemple un rayonnement UV, iii) un courant électrique, un champ électrostatique ou radiofréquence, par exemple, iv) des effets mécaniques, comme un frottement pour activer la circulation ou un 20 étirement, un effet dépilatoire ou un rasage. Mode d'administration des agents Les composés utilisés conjointement à l'illumination peuvent être déposés, vaporisés, injectés ou microinjectés. Ces composés peuvent être déposés sous une forme galénique fluide, telle 25 qu'une émulsion plus ou moins fluide ou crémeuse, un gel par exemple. Dans le cas des émulsions, on préconise les émulsions transparentes. Les composés peuvent être pulvérisés sur la région à traiter. Ils peuvent être déposés par le biais d'un tampon situé sur le dispositif de traitement comportant la source de rayonnement électromagnétique. 30 Ainsi, on peut réaliser un premier passage ou un premier balayage dont l'effet est d'appliquer l'agent, sans activer l'illumination, puis un second passage pour illuminer la région à traiter. On peut aussi procéder dans l'ordre inverse. On peut répéter ces séquences. On peut aussi appliquer une bande fine sur la peau avant ou après traitement. Cette bande peut être adhésive ou non. On peut l'enlever immédiatement après le traitement ou la garder. La bande peut être transparente ou colorée, pigmentée, opaque ou opalescente. Elle peut être thermosensible ou photosensible. Elle peut être sèche ou humide ou humidifiable. Ainsi, un exemple de traitement comporte les étapes consistant à appliquer une bande sur l'aisselle, à déposer un liquide ou un fluide sur la bande, puis à réaliser le traitement d'illumination.
Procédés d'utilisation On peut illuminer l'ensemble de la surface de la région à traiter, par exemple les aisselles. On peut aussi n'en illuminer qu'une partie. Préférentiellement, on éclaire au moins 25% de la zone dont on cherche à réduire la transpiration. Dans le cas où l'on cible la lumière sur les pores, on peut limiter cette proportion à moins de 25%, par exemple entre 5 et 15%, par exemple de l'ordre de 10%. L'illumination est continue ou pulsée. Elle peut se faire en une ou plusieurs fois. Pendant l'application, l'illumination peut varier en puissance et/ou en longueur d'onde et/ou en cadence de tir.
On peut réaliser des applications courtes (moins de 10 s) ou des applications lentes (plus d'une heure). Dans un cas particulier, l'application dure des heures. On place par exemple sous les aisselles un dispositif portant la source lumineuse ou la lumière peut être issue d'une source déportée et acheminée jusqu'à l'aisselle. Le dispositif est attaché ou fixé de façon à assurer un bon maintien. Le traitement peut se passer la nuit ou pendant une période de repos. Le dispositif peut prévoir, en plus, un système de compteur, arrêtant l'irradiation après un temps donné ou une énergie délivrée donnée. Dans ce cas, le traitement dure par exemple 4 heures environ. Un procédé de traitement peut consister à réaliser une application une fois par jour, répétée tous les jours ou une fois toutes les 48 heures ou 72 heures. De préférence, la fréquence est supérieure à 1 fois par semaine. On peut combiner le traitement par illumination à d'autres traitements, soit pour augmenter l'effet antitranspirant ou de confort, par exemple d'application d'antitranspirants classiques, soit pour le compléter, par exemple par application de déodorant ou d'adoucissant de la peau, soit obtenir des effets sans rapport l'un avec l'autre mais permettant de gagner du temps, par exemple un traitement dépilatoire. On peut encore appliquer un agent anti-bactérien, par exemple du Trichlosan. 5 EXEMPLES PROPOSES Exemple 1 On monte sur un carter 40 LEDs de la société Marubeni, référencée C1060-35, utilisant un matériau du type InGaAsP/InP. Ces LEDs produisent chacune environ 0,4 mW, soit en tout 16 mW pour la source. La longueur d'onde est d'environ 1060 nm. 10 On place une lentille convergente à proximité des LEDs. La convergence est assurée à une distance de 30 mm du plan des LEDs et à 4 mm sous la base du dispositif. Ce dernier est doté d'une alimentation en courant et posé sur la peau des aisselles. L'utilisateur balaye lentement la surface des aisselles sur environ 25 cm'. Le traitement dure environ 4 minutes. L'énergie reçue par cm2 de peau est d'environ 200 mJ. 15 Exemple 2 On utilise deux séries de 60 LEDs chacune, identiques aux LEDs de l'exemple 1, afin de produire 120 mW. Le dispositif est posé sur une aisselle et on balaie celle-ci pendant 70 secondes. L'énergie reçue par cm2 de peau est d'environ 300 mJ. Exemple 3 20 Cet exemple utilise un dispositif qui ne diffère de celui de l'exemple 1 que par le fait que l'on utilise 60 LEDs du type AlGaAs de la société Marubeni, de référence L8700-66-60, fournissant sous un courant de lA environ 2W de lumière infrarouge à 870 nm. Ces LEDs sont montées sur un chariot mobile permettant un déplacement selon un axe X. Le mouvement du chariot est assuré par exemple par un moteur Performax 1 CD, piloté 25 par un réseau logique programmable, par exemple Cyclone III EPC 3 de la société Altera. L'alimentation en courant des LEDs est activée par le réseau logique programmable. L'électronique de déplacement du moteur et l'alimentation en courant sont contenues dans le carter du dispositif. Le chariot effectue par exemple pendant 5s deux allers-retours. Les LEDs ne sont activées que pendant ce temps de déplacement. L'énergie 30 reçue par cm2 de peau est d'environ 0,8 J.
Exemple 4 On utilise un laser Femto de la société Amplitude systemes, référencé S-Pulse HP. Chaque pulse dure environ 500 femtoseconde. Les pulses sont envoyés à la cadence de 1000 Hz. Chaque pulse présente une énergie d'environ 0,25 mJ. La longueur d'onde est d'environ 1030 nm. A la sortie du laser, on place une fibre optique adaptée et un déflecteur optique cadencé à 100 Hz. Le déflecteur optique est monté sur une poignée mobile. On balaye la peau en tenant la poignée mobile à 1 cm de distance de la peau. Le traitement dure 40 secondes pour la surface de l'aisselle. L'énergie reçue 10 par cm de peau est d'environ 0,4 J. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits. L'invention s'applique au traitement de régions du corps autres que les aisselles, par exemple l'aine, les pieds, le cuir chevelu ou la paume de la main. Toute la description qui précède s'applique à ces régions.
15 L'expression " comportant un " doit se comprendre comme étant synonyme de comportant au moins un . 21

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS1. Procédé non thérapeutique pour diminuer la transpiration non pathologique d'une région du corps humain comportant des glandes sudoripares, ce procédé comportant l'étape consistant à exposer ladite région à un rayonnement électromagnétique d'origine artificielle non destructif de longueur d'onde À supérieure à 400 nm et d'intensité adaptées à exercer une action sur au moins un mécanisme lié à la production de sueur pour entraîner une réduction temporaire non thérapeutique de l'activité des glandes sudoripares.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, le rayonnement électromagnétique étant de longueur d'onde allant de 550 nm à 10 000 nm, mieux 600 à 4000 mn, encore mieux 800 à 1200 mm.
  3. 3. Procédé selon l'une des revendications précédentes, la puissance du rayonnement électromagnétique allant de 0,01 mW à 5 W.
  4. 4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'énergie reçue allant de 0,0001 à 50 J/cm2 par 24 heures, mieux 0,1 à 1 J/cm2.
  5. 5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, ladite région étant soumise à un balayage dudit rayonnement électromagnétique.
  6. 6. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel on fait converger le rayonnement électromagnétique sous la surface de la peau, à une profondeur comprise entre 1 et 8 mm, mieux 2 à 6 nm, encore mieux autour de 4 mm.
  7. 7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le rayonnement est ciblé sur les pores.
  8. 8. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, ladite région comportant les aisselles, l'aine, les pieds ou la paume de la main.
  9. 9. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, la fréquence du traitement étant supérieure ou égale à une fois par semaine.
  10. 10. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'exposition au rayonnement s'effectuant à travers un matériau dont les propriétés optiques changent localement en présence d'eau ou de sébum.
  11. 11. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel le rayonnement est émis depuis un dispositif en contact avec la peau.
  12. 12. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, dans lequel le rayonnement est émis depuis un dispositif porté par l'utilisateur.
  13. 13. Ensemble visant à diminuer la transpiration d'une région du corps humain comportant des glandes sudoripares, comportant : - un dispositif comportant une source de rayonnement électromagnétique de longueur d'onde supérieure à 400 nm et d'intensité adaptées à exercer une action sur au moins un mécanisme lié à la production de sueur pour entraîner une réduction temporaire de l'activité des glandes sudoripares, - une composition pharmaceutique ou cosmétique à utiliser conjointement au 10 traitement de la peau avec le dispositif, ayant une action sur au moins un mécanisme Iié à la transpiration.
  14. 14. Ensemble selon la revendication précédente, la composition comportant au moins un agent ayant une action sur la douleur et/ou les phénomènes inflammatoires, notamment choisis parmi les agents impliqués ou interagissant sur le transport de l'influx 15 nerveux.
  15. 15. Ensemble selon l'une des revendications 13 et 14, la composition comportant au moins un composé choisi parmi les agents anti-transpirants, astringents ou absorbants.
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