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FR2925345A1 - Article comprenant un lien de retenue ou de serrage d'un pied ou d'une chaussure - Google Patents

Article comprenant un lien de retenue ou de serrage d'un pied ou d'une chaussure Download PDF

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FR2925345A1
FR2925345A1 FR0709063A FR0709063A FR2925345A1 FR 2925345 A1 FR2925345 A1 FR 2925345A1 FR 0709063 A FR0709063 A FR 0709063A FR 0709063 A FR0709063 A FR 0709063A FR 2925345 A1 FR2925345 A1 FR 2925345A1
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FR
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FR0709063A
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Bernard Couderc
Jean Francois Gonthier
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Salomon SAS
Original Assignee
Salomon SAS
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Abstract

Article (1) comprenant un lien (51) de retenue ou de serrage d'un pied ou d'une chaussure, le lien (51) comprenant une première portion (52) qui s'étend depuis une première extrémité d'attache (55) jusqu'à une première extrémité de liaison (56), une deuxième portion (53) qui s'étend depuis une deuxième extrémité d'attache (65) jusqu'à une deuxième extrémité de liaison (66), et un mécanisme de serrage (80) solidarisé à la deuxième portion (53),L'article (1) comprend une butée (110) qui limite l'allongement du lien (51), par le fait qu'une attache amovible (111) relie l'une des extrémités d'attache (55, 65) au reste de l'article (1), et par le fait qu'un moyen de commande (112) agît sur l'attache amovible (111) pour libérer l'extrémité d'attache (55, 65) quand le lien (50, 51) atteint sa longueur maximale.

Description

1 Article comprenant un lien de retenue ou de serrage d'un pied ou d'une chaussure
L'invention se rapporte au domaine des articles de sport comprenant un lien de retenue ou de serrage d'un pied ou d'une chaussure. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de retenue d'un pied ou d'une chaussure sur un engin de sport, ou une chaussure en tant que telle. De tels articles sont utilisés pour la pratique de sports divers, tels que des sports de glisse, de roulage, ou de marche. Il peut s'agir de surf sur neige ou snowboard, de ski sur neige ou sur eau, de raquette à neige, de patin à roues, de marche, ou autre.
Dans le cas d'un dispositif de retenue d'une chaussure sur une planche de snowboard, un lien comprend généralement une première portion, une deuxième portion, et un mécanisme de serrage solidarisé à la deuxième portion. Le mécanisme de serrage peut comprendre un cliquet. La longueur du lien est ajustée en déplaçant la première portion par rapport à la deuxième à l'aide du mécanisme de serrage. Pour ce faire, un levier du mécanisme permet de raccourcir le lien, le cliquet empêchant un allongement quand le levier n'agit pas. En cas de nécessité l'allongement du lien, ou son ouverture par séparation de la première portion et de la deuxième, est obtenu en agissant sur le cliquet à l'aide d'un bouton de libération. Cette opération est un acte voulu par un utilisateur du dispositif, c'est-à-dire par une personne qui pratique le snowboard et qui veut soit réduire la tension du lien, soit libérer une chaussure du dispositif de retenue. Bien entendu l'utilisateur peut, à l'inverse, chercher à refermer le lien. Dans ce cas, il doit introduire une extrémité libre de la première portion du lien dans le mécanisme de serrage. Il suffit pour cela de prendre chaque portion avec une main, puis d'effectuer une manoeuvre d'approche. Après l'introduction de l'extrémité libre, dans le mécanisme de serrage, une action sur le levier entraîne un raccourcissement du lien. Il est apparu que la mise en place de l'extrémité libre, dans le mécanisme de serrage, n'est pas toujours facile. En effet, il faut ajuster la trajectoire de l'extrémité libre, sachant que celle-ci est vue de côté ou de dessus par l'utilisateur. De plus ce dernier utilise souvent des gants, lesquels altèrent la dextérité. Encore le lien présente souvent des portions en matière plastique assez résistantes en torsion, ce qui gêne l'introduction dans le mécanisme. Les erreurs de positionnement sont donc assez fréquentes. En d'autres termes, la mise en place de l'extrémité libre est aléatoire. De plus l'utilisateur doit effectuer des mouvements des mains pour rapprocher la première portion et le mécanisme de serrage l'une vers l'autre. Ces mouvements sont parfois délicats, à cause du manque de visibilité de l'extrémité libre au moment où elle est approchée du mécanisme de serrage. Les formes respectives des pièces réduisent la visibilité. L'engagement de l'extrémité libre dans le mécanisme de serrage, ou son introduction, est donc en pratique une opération complexe et longue. De plus il est apparu que les première et deuxième portions d'un lien tendent à rester dans la position qu'elles occupent quand le lien est fermé, même si ce dernier est ouvert. Cela 2
revient à dire que les portions du lien gênent le passage du pied ou de la chaussure, pour chausser ou déchausser. Par rapport à cela l'invention a notamment pour but de faciliter les manipulations d'un lien, notamment en ce qui concerne son ouverture, sa fermeture, ou encore son serrage.
L'invention cherche aussi à rendre les manipulations rapides, c'est-à-dire à gagner du temps, par rapport à un lien selon l'art antérieur. L'invention cherche encore à faciliter le passage d'un pied ou d'une chaussure au niveau du lien, quand celui-ci est ouvert. En d'autres termes un but de l'invention est de faciliter le chaussage et le déchaussage. Notamment sur un dispositif de retenue un objectif est de réduire, voire de faire totalement disparaître, la gêne causée par le lien pour le passage de la chaussure. Pour ce faire l'invention propose un article comprenant un lien de retenue ou de serrage d'un pied ou d'une chaussure, le lien comprenant une première portion qui s'étend depuis une première extrémité d'attache jusqu'à une première extrémité de liaison, une deuxième portion qui s'étend depuis une deuxième extrémité d'attache jusqu'à une deuxième extrémité de liaison, et un mécanisme de serrage solidarisé à la deuxième portion. L'article selon l'invention est caractérisé par le fait qu'il comprend une butée qui limite l'allongement du lien, par le fait qu'une attache amovible relie l'une des extrémités d'attache au reste de l'article, et par le fait qu'un moyen de commande agît sur l'attache amovible pour libérer l'extrémité d'attache quand le lien atteint sa longueur maximale.
Le lien est structuré de façon que l'emplacement qui permet son ouverture est éloigné de l'emplacement qui permet son serrage réversible, alors que pour un lien selon l'art antérieur ces emplacements sont confondus. En effet pour ce dernier lien c'est généralement le mécanisme de serrage qui gère la fermeture, le serrage, et l'ouverture. Dans l'invention le lien s'ouvre ou se ferme au niveau d'une extrémité d'attache, alors que le serrage se fait au niveau du mécanisme prévu à cet effet. De plus lorsque le lien est ouvert, c'est-à-dire qu'une extrémité d'attache est libérée, les portions constitutives du lien restent solidaires l'une par rapport à l'autre. Cela facilite les manipulations car il est simple de provoquer l'ouverture. En effet celle-ci se fait naturellement quand le desserrage est suffisant. Il est également simple de provoquer la fermeture. En effet il faut manipuler une seule portion de lien au niveau de l'attache amovible, alors que pour un lien selon l'art antérieur il fallait manipuler deux portions simultanément. Cela permet avantageusement un gain de temps, aussi bien pour l'ouverture que pour la fermeture. Après ouverture le lien peut être écarté de la zone d'accueil du pied ou de la chaussure. Il s'ensuit que le passage du pied ou de la chaussure au niveau du lien est facilité. Cela est particulièrement vrai sur un dispositif de retenue d'une chaussure, par exemple en snowboard. En fait le chaussage et le déchaussage sont facilités.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et dans lequel : - la figure 1 est une vue en perspective avant d'un dispositif de retenue d'un pied ou d'une chaussure sur une planche de snowboard, dans un cas où des liens du dispositif sont fermés, selon une première forme de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une coupe selon II-II de la figure 1, montrant notamment un lien du dispositif, - la figure 3 est une vue par-dessus d'une première portion du lien de la figure 2, - la figure 4 est une vue de côté de la première portion de lien de la figure 3, - la figure 5 est une vue schématique de côté d'une attache amovible du dispositif, l'attache coopérant avec la première portion du lien de la figure 3, dans un cas où la portion est retenue, - la figure 6 est similaire à la figure 5, dans un cas où l'attache amovible est sollicitée dans un sens de libération de la portion de lien, - la figure 7 est similaire à la figure 5, dans un cas où l'attache amovible libère la portion de lien, - la figure 8 est similaire à la figure 2, dans un cas où le mécanisme de serrage du lien est sollicité dans un sens de desserrage, et où la première portion est retenue, comme détaillé sur la figure 5, - la figure 9 est similaire à la figure 2, dans un cas où un moyen de commande agît sur l'attache amovible pour libérer la première portion, comme détaillé sur les figures 6 et 7, - la figure 10 est similaire à la figure 2, dans un cas où la première portion du lien est libérée, - la figure 11 est une vue partielle en perspective d'une attache amovible, selon une deuxième forme de réalisation de l'invention, - la figure 12 est une coupe dans l'esprit de la figure 2, toujours pour la deuxième forme de réalisation, dans un cas où l'attache amovible retient la première portion du lien, - la figure 13 est similaire à la figure 12, dans un cas où l'attache amovible est sollicitée dans un sens de libération de la portion de lien, - la figure 14 est similaire à la figure 12, dans un cas où la première portion du lien est libérée, - la figure 15 est une vue partielle en perspective d'un article muni d'un lien, selon une troisième forme de réalisation de l'invention, - la figure 16 est une variante de réalisation d'une partie du lien, selon une quatrième forme de réalisation de l'invention. Bien que les formes de réalisation décrites se rapportent à un dispositif de retenue d'un pied ou d'une chaussure sur un engin de sport, il doit être compris qu'elles s'appliquent aussi à d'autres articles comme évoqués avant. La première forme de réalisation est présentée à l'aide des figures 1 à 10. 4
Comme on le voit sur la figure 1, un article de sport 1 ou dispositif de retenue permet la retenue temporaire sur un engin 2 d'une chaussure non représentée. L'engin 2 est par exemple une planche destinée à la pratique du snowboard. Bien entendu, bien que le dispositif 1 se rapporte plutôt au domaine du snowboard, il doit être compris qu'il s'applique aussi à d'autres domaines comme évoqués avant. De manière connue, le dispositif de retenue 1 comprend une embase 3 qui s'étend longitudinalement entre une extrémité arrière 4 et une extrémité avant 5. L'embase 3 présente une face supérieure 6 prévue pour être en regard de la semelle de la chaussure, et une face inférieure 7 prévue pour être au-dessus de la planche 2.
L'embase 3 est retenue à la planche 2 par un moyen représenté sous la forme d'un disque 10, lui-même retenu à la planche 2 par des vis 11. Bien entendu, d'autres moyens de retenue de l'embase 3 pourraient être prévus. L'embase 3 est bordée latéralement par un flasque latéral 12 et par un flasque médial 13. Chacun des flasques 12, 13 est une pièce qui forme respectivement une partie latérale ou médiale du dispositif 1 pour délimiter une zone d'accueil 14 de la chaussure. Lorsque cette dernière est en place sur le dispositif 1, les flasques 12, 13 longent la semelle latéralement. Bien entendu, il pourrait être prévu autre chose que les flasques 12, 13 pour former les parties latérale et médiale. Par exemple de simples butées latérale et médiale pourraient convenir. De préférence, l'embase 3 et les flasques 12, 13 forment une pièce monobloc réalisée par exemple en matière synthétique. Cependant il pourrait être prévu que les flasques soient des pièces solidarisées à l'embase par tout moyen, tel qu'un collage, une soudure, un vissage, un emboîtement, ou autre. Le dispositif 1 comprend aussi un élément d'appui arrière 20, pour que l'utilisateur puisse prendre des appuis arrière avec le bas de jambe.
Selon la première forme de réalisation décrite de l'invention, l'élément d'appui arrière 20 est associé aux flasques 12, 13, par exemple au moyen d'une articulation 28. Cette dernière est orientée sensiblement selon un axe transversal 29 du dispositif 1. L'articulation 28 peut comprendre tout composant tel qu'une vis, un rivet, une rondelle, un écrou, un tourillon, ou autre.
L'articulation 28 autorise un mouvement de rapprochement de l'élément d'appui arrière 20 vers l'embase 3. Un avantage qui en découle est de faciliter le rangement. Le dispositif de retenue 1 comprend aussi une butée 35 qui limite la rotation vers l'arrière de l'élément d'appui éponyme 20. Il est également prévu deux liens pour retenir de façon amovible la chaussure sur l'embase 4, entre les flasques 12, 13, dans la zone d'accueil 14. Un premier lien 50 se situe vers l'avant, au niveau de l'articulation métatarsophalangienne quand le pied est retenu. Un deuxième lien 51 se situe vers l'arrière, au niveau du cou-de-pied quand le pied est retenu. Chacun des liens 50, 51 s'étend transversalement entre les flasques 12, 13.
Bien entendu, il pourrait être prévu un nombre de liens différent. Pour des raisons de commodité un seul des liens 50, 51 est décrit ci-après, par exemple le deuxième. Cependant il doit être compris que ce qui s'applique au deuxième 51 peut être valable pour le premier 50. 5 Comme on le comprend notamment à l'aide de la figure 2, le lien 51 comprend une première portion 52, une deuxième portion 53, et un premier moyen de liaison 54 des portions. La première portion 52 s'étend longitudinalement entre une première extrémité d'attache 55 et une première extrémité de liaison 56. L'extrémité d'attache 55 est solidarisée au flasque latéral 12 par exemple à l'aide d'une articulation 57 d'axe 58. L'articulation 57 peut comprendre tout élément tel qu'une vis, un écrou, un rivet, ou autre. La deuxième portion 53 quant à elle s'étend longitudinalement entre une deuxième extrémité d'attache 65 et une deuxième extrémité de liaison 66. L'extrémité d'attache 65 est solidarisée au flasque médial 13 par exemple à l'aide d'une articulation 67 d'axe 68. Là encore l'articulation 67 peut comprendre tout élément tel qu'une vis, un écrou, un rivet, ou autre.
Selon la première forme de réalisation décrite, la deuxième portion 53 est réglable en longueur. Pour cela la deuxième portion 53 comprend par exemple un tronçon d'attache 69, du côté de l'extrémité d'attache 65, ainsi qu'un tronçon de couverture 70, du côté de l'extrémité de liaison 66. Un moyen de réglage relie l'un à l'autre les tronçons 69, 70 de manière réglable. Ce moyen comprend par exemple une liaison vis-écrou 71, mais bien entendu d'autres structures de liaison pourraient convenir. Les axes 58, 68 des deux articulations 57, 67 sont orientés sensiblement transversalement par rapport au dispositif 1, ce qui permet au lien 51 de couvrir uniformément la chaussure. Le premier moyen de liaison 54 est prévu pour relier de façon réglable la deuxième portion 53 à la première portion 52, l'extrémité de liaison 56 de la première portion 52 étant au-dessus de la deuxième portion 53. Ce moyen 54 comprend par exemple un mécanisme de serrage à cliquet 80 solidarisé à la deuxième portion 53, au niveau de l'extrémité de liaison 66 de cette dernière. Le moyen de liaison 54 comprend également une série de dents 81 conformées sur la première portion 52. Les dents 81 se répartissent depuis l'extrémité de liaison 56 jusqu'à proximité de l'articulation 57.
La première portion 52 est réalisée par exemple sous la forme d'une crémaillère, faite à partir d'une matière plastique. Les dents 81 et l'âme 82 de la première portion 52 forment de préférence une pièce monobloc. Le mécanisme de serrage 80 comprend une embase 83 prévue pour guider la première portion 52. L'embase 83 comprend ici un premier flasque 84 et un deuxième flasque 85 reliés par un pont 86. L'embase 83 est solidarisée à la deuxième portion 53 par un moyen tel qu'un rivet, non représenté, ou tout équivalent. Le mécanisme de serrage 80 comprend un cliquet 87, articulé selon un axe 88 entre les flasques 84, 85. Un moyen élastique non représenté, tel qu'un ressort, sollicite en permanence le cliquet vers le pont 86. 6
Le mécanisme 80 comprend un levier d'entraînement 89, lequel comprend d'une part une extrémité de manutention 90 et, d'autre part, une extrémité d'entraînement 91 munie d'au moins une dent 92. Le mécanisme 80 comprend aussi un bouton de libération 93, lequel comprend une extrémité de manutention 94 prévue pour être actionnée à la main. Le levier d'entraînement 89 et le bouton de libération 93 sont articulés selon un même axe 95, entre les flasque 84, 85. Un moyen élastique non représenté, tel qu'un ressort, sollicite en permanence le levier 89 de façon que l'extrémité de manutention 94 soit poussée vers le pont 86. Ainsi en l'absence de toute sollicitation extérieure, les pièces constitutives du mécanisme de serrage 80 occupent chacune la position montrée à la figure 2. Lorsque la première portion 52 est présente le long du pont 86 entre les flasques 84, 85, dans l'embase 83, le cliquet s'oppose à un allongement du lien 51. A partir de là ce dernier 51 peut être raccourci, et donc le lien 51 peut être serré, par action sur le levier 89. Il suffit de le faire tourner selon l'axe 95 de façon que les dents 92 entraînent la première portion 52. En conséquence le lien transversal 51 devient plus court, et le serrage du lien 51 est plus fort. Bien entendu à l'inverse l'utilisateur peut desserrer le lien. Pour cela il suffit d'agir, par exemple avec un doigt, sur l'extrémité de manutention 94 du bouton de libération 93. Le levier d'entraînement 89 n'est alors pas sollicité, son extrémité de manutention 90 occupant la position la plus proche du pont 86.
Selon l'invention, comme on le comprend à l'aide des figures 1 à 10, une butée 110 limite l'allongement du lien 51, une attache amovible 111 relie la première extrémité d'attache 55 de la première portion 52 au reste du dispositif 1, en l'occurrence au flasque latéral 12, et un moyen de commande 112 agit sur l'attache amovible 111 pour libérer l'extrémité d'attache 55 quand le lien 51 atteint sa longueur maximale.
En limitant son allongement, la butée 110 garantit la cohésion du lien 51. En effet quelle que soit la longueur du lien, les portions 52, 53 restent liées l'une à l'autre. Ainsi après libération de l'extrémité d'attache 55 par l'attache amovible 111, le lien 51 peut être basculé de façon à libérer totalement, ou au moins en grande partie, la zone d'accueil 14. Outre le fait que la manipulation est facile et rapide, elle dégage un passage pour la chaussure. Ainsi les chaussages et déchaussages sont simples et rapides. Comme on peut l'observer notamment sur les figures 3 et 4, la butée 110 est assujettie à la première portion 52 du lien 51. Plus précisément la butée 110 est solidarisée à la première portion 52, au niveau de la première extrémité de liaison 56. La structure générale de la première portion 52 est présentée ci-après afin d'expliquer l'implantation de la butée 110.
La première portion 52 s'étend selon une direction longitudinale L depuis la première extrémité d'attache 55 jusqu'à la première extrémité de liaison 56, transversalement entre un premier bord 113 et un deuxième bord 114, et en épaisseur entre un dessous 115 et un dessus 116. Ici le dessous 115 comprend l'âme 82, et le dessus 116 quant à lui comprend les dents 81. 7
Ainsi l'âme est tournée vers la zone d'accueil 14, les dents 81 étant quant à elles tournées vers l'extérieur du dispositif Mais l'inverse aurait pu être prévu. On remarque que le long de la partie dentée, la première portion 52 présente une largeur constante.
La première portion 52 comprend une première extension transversale 117 du côté du premier bord 113, et une deuxième extension transversale 118 du côté du deuxième bord 114. Les extensions 117, 118 élargissent la portion 52 au niveau de l'extrémité de liaison 56. La première extension transversale 117 présente une face d'arrêt 119, perpendiculaire à la direction longitudinale L et tournée vers la première extrémité d'attache 55. Par analogie la deuxième extension transversale 118 présente une face d'arrêt 120, perpendiculaire à la direction longitudinale L et tournée vers la première extrémité d'attache 55. Ces faces 119, 120 sont les parties actives de la butée 110. Cela signifie qu'elles 119, 120 prennent appui sur le moyen de liaison 54, à savoir le mécanisme de serrage 80, lorsque le lien 51 présente sa longueur maximale. Plus précisément les faces d'arrêt 119, 120 sont dans ce cas en contact avec les flasques 84, 85 du mécanisme 80. Cela signifie que la butée 110 est formée par les extensions transversales 117, 118 de la première portion 52. On remarque que la butée 110 est symétrique par rapport à la direction longitudinale L, les faces d'arrêt 119, 120 étant alignées. Cela équilibre les efforts exercés par le mécanisme de serrage 80 sur les portions 52, 53 du lien, quand celui-ci est sollicité à son maximum de longueur. Entre les faces d'arrêt 119, 120 et l'extrémité 56, la butée 110 forme une pointe qui prolonge l'âme 82. Cela facilite l'assemblage des composants du lien. On observe encore que l'âme 82, les dents 81 et la butée 110 forment une pièce monobloc, comprenant par exemple une matière synthétique. Cela réduit les coûts de fabrication. Nous abordons maintenant l'étude de l'attache amovible 111, par exemple à l'aide de la figure 2. Selon la première forme de réalisation, de manière non limitative, l'attache amovible 111 est prévue pour relier de façon temporaire la première portion 52 du lien 51 au reste du dispositif d'accueil 1. En l'occurrence l'attache 111 relie la première portion 52 au flasque latéral 12. L'attache 111 comprend par exemple un mécanisme de verrouillage à cliquet 125, solidarisé au flasque 12, ainsi qu'une éminence 126 issue du dessus 116 de la première portion 52. L'éminence 126 est située au niveau de la première extrémité d'attache 55. L'éminence présente une face d'arrêt 127, orientée transversalement par rapport à la première portion 52, et faisant face à l'extrémité de liaison 56. La face d'arrêt 127 est orientée perpendiculairement au dessus 116 de la portion 52 ce qui lui permet, comme on va le voir ci-après, de coopérer avec le mécanisme de verrouillage 125. On remarque que l'éminence 126 forme, avec l'âme 82, les dents 81 et la butée 110, une pièce monobloc. 8
Le mécanisme de verrouillage 125 comprend une embase 130 prévue pour accueillir la première portion 52. L'embase 130 comprend ici un premier flasque 131 et un deuxième flasque 132 reliés par un pont 133. L'embase 130, et donc le mécanisme de verrouillage 111, est solidarisée au flasque 12 par un moyen de solidarisation représenté sous la forme d'un rivet 134. Bien entendu, le moyen de solidarisation peut comporter tout composant tel qu'une vis, une rondelle, un écrou, un crochet, ou encore de la colle, ou tout équivalent. On remarque que le rivet 134 forme aussi l'articulation 57 pour l'extrémité d'attache 55. Le mécanisme de verrouillage 125 comprend un cliquet 135, articulé selon un axe 136 entre les flasques 131, 132. Un moyen élastique non représenté, tel qu'un ressort, sollicite en permanence le cliquet vers le pont 133. Lorsque la première extrémité d'attache 55 est introduite dans le mécanisme de verrouillage 125, comme c'est le cas sur la figure 2, le cliquet 135 prend appui sur la face d'arrêt 127 de l'éminence 126. En conséquence la première portion 52 est retenue par l'attache amovible 111. L'inverse, c'est-à-dire la libération de la portion, sera expliqué un peu plus loin.
Nous abordons maintenant l'étude du moyen de commande 112, par exemple à l'aide des figures 3 et 4. Toujours selon la première forme de réalisation, de manière non limitative, le moyen de commande 112 est prévu pour solliciter l'attache amovible 111, dans un sens de libération de l'extrémité d'attache 55 de la première portion 52, lorsque la butée 110 est en appui sur le mécanisme de serrage 80. Dans ce cas le lien 51 présente sa longueur maximale, ce qui revient à dire qu'il est desserré. Pour sa structure le moyen de commande 112 comprend un tirant 145 qui s'étend selon la direction longitudinale L depuis l'attache amovible 111 jusqu'à la butée 110, c'est-à-dire depuis l'extrémité d'attache 55 jusqu'à l'extrémité de liaison 56 de la première portion 52.
Considéré en tant que tel, le tirant 145 est une pièce longiligne qui s'étend depuis une première extrémité 146, au niveau de l'extrémité d'attache 55, jusqu'à une deuxième extrémité 147, au niveau de l'extrémité de liaison 56. Le tirant s'étend encore transversalement entre un premier bord 148 et un deuxième bord 149, et en épaisseur entre un dessous 150 et un dessus 151. Bien entendu le dessous 150 est tourné vers la zone d'accueil 14, tandis que le dessus 151 est orienté vers l'extérieur du dispositif 1. Au niveau de la première extrémité 146 le tirant 145 porte un doigt de libération 152, qui fait saillie par rapport au dessus 151. On verra mieux par la suite que le doigt 152 contribue à agir sur l'attache amovible 111 pour libérer la première extrémité d'attache 55. Selon la même logique le tirant 145 porte un doigt d'entraînement 153, qui fait saillie lui aussi par rapport au dessus 151, au niveau de la deuxième extrémité 147. Ce doigt est prévu pour solliciter le tirant 145 quand le mécanisme de serrage 80 vient au contact de la butée 110. Le moyen de commande 112 comprend encore un guide 160 du tirant 145. Le guide 160 est situé sur la première portion 52. De manière non limitative le guide 160 est délimité par une suite de cavités ouvertes 161, 162, 163, 164, 165, 166 ménagées dans la première portion 9
52. Les cavités débouchent pour certaines au niveau du dessous 115, au niveau du dessus 116, ou encore à la fois au dessous et au dessus. Il est ici prévu, à titre d'exemple non limitatif, six cavités. Il peut bien sûr alternativement être prévu plus ou moins de cavités. Il peut encore être prévu un tunnel qui parcourt la première portion 52. Cependant, une suite de cavités ouvertes 161 à 166 rend la mise en place du moyen de commande 112 facile, et réduit les frottements lorsque, comme on le verra par la suite, le moyen de commande se déplace dans son guide 160. Selon la première forme de réalisation décrite, depuis la première extrémité 55 jusqu'à la deuxième 56, les première 161, troisième 163, et cinquième 165 cavités débouchent sur le dessus 151, et les deuxième 162, quatrième 164, et sixième 166 cavités débouchent sur le dessous 150. Les cavités 161 à 166 se prolongent l'une l'autre longitudinalement, en ce sens qu'elles communiquent successivement l'une avec l'autre. Cela donne une continuité au guide 160. En complément on observe que le guide 160, et donc aussi les cavités, est disposé à mi- chemin entre les bords 113, 114 de la première portion 52. On comprendra par la suite que cette disposition permet une meilleure transmission des efforts de traction, exercés sur le tirant 145 lors d'une libération de l'extrémité d'attache 55. Le moyen de commande 112 comprend encore un moyen élastique 170, qui sollicite en permanence le tirant 145 vers la première extrémité d'attache 55. Ce moyen élastique 170 comprend par exemple un ressort en forme d'arc 171, disposé à plat dans la première cavité 161. On remarque que celle-ci 161 s'étend entre l'éminence 126 et la dent 81 la plus proche de l'extrémité d'attache 55. Le ressort 171 comprend une première branche 172 opposée à une deuxième branche 173. Le ressort 171 présente une forme symétrique par rapport à la direction longitudinale L, laquelle est commune à la première portion 52 et au tirant 145. Le ressort 171 prend appui, au niveau de ses branches 172, 173, sur la dent 81 la plus proche de l'extrémité d'attache 55. Pour coopérer avec le ressort 171, c'est-à-dire avec le moyen élastique, le tirant 145 porte un doigt de liaison 174 situé du côté du dessus 151. Ici plus précisément le doigt 174 forme une encoche 175 qui couvre la jonction des branches 172, 173 du ressort. Cela maintient ce dernier en place dans la première cavité 161. Selon la première forme de réalisation, le tirant 145, le doigt de libération 152, le doigt d'entraînement 153 et le doigt de liaison 174 forment une pièce monobloc. Celle-ci comprend par exemple une lame de métal mise en forme par toute technique connue, telle que l'emboutissage. En conséquence les doigts 152, 153, 174 sont des déformations locales du tirant 145. Il peut être alternativement prévu d'autres structures pour obtenir le tirant 145. Par exemple prévoir une lame à la courbure régulière, sur laquelle des doigts seraient rapportés par toute technique connue. Le tirant 145 est disposé dans le guide 160 en étant glissé longitudinalement dans ce dernier. Par exemple il peut être introduit dans la sixième cavité 166, près de l'extrémité de 10
liaison 56. De légères flexions imprimées à la première portion 52 autorisent le passage des doigts 152, 153, 174 le long des autres cavités. Lorsqu'il est en place dans son guide 160, le tirant 145 occupe naturellement la position montrée aux figures 3 et 4. Cela signifie qu'il est situé au plus près de la première extrémité d'attache 55. On remarque alors la position escamotée du doigt de libération 152. En effet, la première cavité 161 présente une extension 176 qui ouvre l'éminence 126 pour accueillir le doigt de libération 152. En conséquence, en l'absence de sollicitation contraire à celle du moyen élastique 170, le doigt de libération 152 est placé dans l'extension 176 de la cavité 161. Cela signifie aussi que, selon la direction longitudinale L, le doigt de libération 152 est plus proche de l'extrémité d'attache 55 que ne l'est la face d'arrêt 127 ménagée sur l'éminence 126. En d'autres termes le doigt de libération 152 est escamoté par rapport à la face d'arrêt. Cela permet au cliquet 135 de prendre appui sur la face d'arrêt 127, comme on le voit notamment sur les figures 2 et 5. Cette situation est celle de la fermeture du lien 51. En effet d'une part les première 52 et deuxième 53 portions sont, nous l'avons vu, toujours solidarisées l'une à l'autre et, d'autre part, les deux extrémités d'attache 55, 65 sont solidarisées au reste du dispositif 1. Cela permet une retenue de la chaussure, nonobstant l'état de tension du lien. Par rapport à cela l'ouverture du lien 51 peut être sollicitée, comme on le voit spécifiquement au niveau de l'attache amovible 111 sur les figures 6 et 7. En fait une sollicitation longitudinale, ici une traction, est exercée comme on le précisera après sur le tirant 145. La traction est symbolisée par la flèche P. La traction sollicite le tirant 145 de façon que le doigt de libération 152 sorte de l'extension 176, en s'éloignant de l'extrémité d'attache 55. Ainsi le doigt de libération 152 fait progressivement saillie par rapport à la face d'arrêt 127. Le doigt 152 présente une face d'appui inclinée 180, laquelle repousse le cliquet 135 contre l'action du moyen élastique qui sollicite ce dernier. En d'autre terme le doigt de libération 152 éloigne le cliquet 135 de la face d'arrêt 127 de l'éminence 126. Il est ici prévu que le doigt 152 soit plus épais que l'éminence 126, et donc qu'il dépasse au-dessus de la face d'arrêt 127. Il s'ensuit que le cliquet 13.5 peut être soulevé suffisamment par le doigt 152 pour libérer l'extrémité d'attache 55. L'ouverture du lien 51 est présentée de manière globale ci-après à l'aide des figures 8 à 10.
En fait l'ouverture est obtenue par une manipulation unique qui génère un desserrage du lien 51, suivi de la libération de la première extrémité d'attache 55. Comme le montre la figure 8 une sollicitation extérieure, sur l'extrémité 94 du bouton de libération 93, amène le mécanisme de serrage 80 vers l'extrémité de liaison 56 de la première portion 52 du lien 51. Etant donné que le mécanisme 80 est solidarisé à la deuxième portion 53 du lien 51, celui-ci s'allonge. En d'autre terme il 51 se desserre. On remarque que pendant le déplacement du mécanisme 80, le cliquet 87 est soulevé. Cela signifie qu'il 87 n'est plus en prise avec une dent 81. Ensuite, comme on le voit sur la figure 9, le mécanisme 80 arrive au contact de la butée 110. Selon la première forme de réalisation de l'invention, les extensions transversales 117, 118 de la butée 110 prennent appui sur les flasques 84, 85 du mécanisme 11
80. Simultanément le cliquet 87 pousse le doigt d'entraînement 153 vers l'extrémité de liaison 56. Cette poussée, repérée par la référence P sur les figures 6, 7, fait glisser le tirant 145 dans son guide 160. Ainsi le doigt de libération 152 agît sur l'attache amovible 111, comme on l'a détaillé avant, pour libérer l'extrémité d'attache 55. La libération, qui correspond à l'ouverture du lien 51, est visible sur la figure 10. On remarque que la poussée qui a provoqué cette libération agît aussi dans un sens de dégagement du lien 51. Autrement dit un même geste ouvre le lien et l'écarte de la zone d'accueil 14. Un avantage qui en découle est la facilité de chaussage ou de déchaussage. Bien entendu l'opération inverse, c'est-à-dire la fermeture du lien 51, est simple et rapide. Il suffit d'introduire l'extrémité d'attache 55 dans le mécanisme de verrouillage 125. On retrouve alors une situation de fermeture comme sur la figure 8. Il suffit alors d'agir sur le levier d'entraînement 89 du mécanisme de serrage 80, pour retrouver une situation de serrage par exemple selon la figure 2. Les autres formes de réalisation sont décrites ci-après à l'aide des figures 11 à 16. Pour des raisons de commodité, seuls les éléments nécessaires à la compréhension sont mis en évidence, et les éléments communs ou similaires avec la première forme de réalisation sont désignés par les mêmes références. La deuxième forme de réalisation est présentée à l'aide des figures 11 à 14. On retrouve un dispositif d'accueil 1 avec une embase 3, un flasque latéral 12, un deuxième lien 51, lequel comprend notamment une première portion 52, une deuxième portion 53 et un mécanisme de serrage 80. On retrouve encore le moyen de commande 112, avec un tirant 145, un doigt de libération 152, un doigt d'entraînement 153, un moyen élastique 170, et un doigt de liaison 174. Selon la deuxième forme de réalisation, le dispositif 1 comprend une attache amovible 211 de structure spécifique. En effet l'attache 211 comprend un mécanisme de verrouillage 225 associé à la première portion 52, et un moyen d'accrochage 226 associé indirectement à l'embase 3. De manière non-limitative le mécanisme de verrouillage 225 comprend, comme pour la première forme, une embase 230, un premier flasque 231 et un deuxième flasque 232 reliés par un pont 233, ainsi qu'un cliquet 235. Là encore ce dernier 235 est articulé selon un axe 236, et sollicité vers le pont 233. L'embase 230, et donc le mécanisme de verrouillage 225, est solidarisé à la première portion 52 par tout moyen connu. Comme le montre spécifiquement la figure 1l, le moyen d'accrochage 226 comprend une plaque 240 solidarisée par exemple par une articulation 241 au flasque 12. A l'opposé de l'articulation, la plaque 240 comprend une dent de retenue 242. Celle-ci présente une face d'arrêt 243 prévue pour coopérer avec le cliquet 235 du mécanisme 225. De manière non-limitative la dent 242 présente deux portions espacées 244, 245, ce qui définit un passage 246 pour le doigt de libération 152. Il est donc possible de fermer le lien 51 comme on le voit sur la figure 12. Dans ce cas le cliquet 235 est en appui sur la dent de retenue 242, plus 12
exactement sur la face d'arrêt 243. Le corollaire est que le cliquet 235 se situe entre l'articulation 241 et la dent de retenue 242. Ensuite pour desserrer puis ouvrir le lien 51, selon les figures 13 et 14, la manipulation est similaire à celle expliquée pour la première forme de réalisation. Une sollicitation manuelle, sur le bouton de libération 93 du mécanisme de serrage 80, desserre le lien jusqu'à ce que le cliquet 87 pousse le doigt d'entraînement 153. Simultanément le doigt de libération 152 sollicite le cliquet 235 du mécanisme 225 dans un sens de libération. Ainsi le cliquet perd le contact de la dent de retenue 242. Cela revient à dire que le lien 51 s'ouvre. Bien entendu, la fermeture est obtenue en replaçant le mécanisme de verrouillage 225 sur la plaque 240. Maintenant la troisième forme de réalisation est présentée à l'aide de la figure 15. On retrouve l'embase 3, le flasque 12, et la première portion 52 du lien 51, ainsi qu'une butée 310, une attache amovible 311, et un moyen de commande 312. La butée 310 comprend une articulation 320 issue de la première portion 52, au niveau de l'extrémité de liaison 56.
L'attache amovible 311 comprend un crochet 321 solidarisé à l'extrémité d'attache 55, par exemple à l'aide d'une articulation 322. L'attache amovible 311 comprend aussi un pion de retenue 323 issu du flasque 12. Le pion 323 est destiné à retenir l'extrémité d'attache 55, par coopération avec le crochet 321. Ensuite le moyen de commande 312 comprend un tirant 324, lequel relie la butée 310 au crochet 321. Plus précisément le tirant 324 comprend notamment un bras 325, articulé vers l'extrémité d'attache 55 sur l'articulation 320 qui forme la butée 310. Le tirant 324 comprend aussi un élément souple 326, tel qu'un câble, qui prolonge le bras 325 pour le relier au crochet 321. Le moyen de commande 312 comprend encore un guide 327, représenté ici sous la forme d'un manchon. Bien sûr toute autre structure de guide pourrait convenir. On remarque que le guide 327 est à l'écart de la première portion 52 du lien.
Le mode d'ouverture du lien est le suivant. Une action manuelle sur le bouton de libération 93 du mécanisme de serrage 80 amène ce dernier en appui sur la butée 310. Cet appui est indirect car il se fait sur le bras 325. Ce dernier pivote selon l'articulation 320, pour provoquer l'ouverture du crochet 321 via le câble 326. En conséquence l'extrémité d'attache 55 est libérée, le lien 51 est ouvert.
Encore une fois l'inverse, c'est-à-dire la fermeture du lien, est obtenu simplement en appliquant l'extrémité d'attache 55 sur le pion 323. On note qu'un moyen élastique non représenté, tel qu'un ressort, sollicite en permanence le crochet 321 dans un sens de fermeture. Ce sens est celui de la retenue de l'extrémité d'attache 55. La quatrième forme de réalisation est décrite ci-après à l'aide de la figure 16. Elle concerne en fait un aménagement spécifique de l'extrémité de liaison 56 de la première portion 52. Ainsi la butée 410 comprend une bague 411 ajoutée au niveau de l'extrémité 56. Cette bague 411, qui présente une première extension transversale 412 opposée à une deuxième extension transversale 413, comprend par exemple du métal. Cela améliore la résistance mécanique pour les contacts de la butée 410 avec le mécanisme de serrage 80. 13
Dans la quatrième forme de réalisation le dispositif d'accueil 1 comprend un frein 415, prévu pour freiner le déplacement de la première portion 52 du lien 51 quand la butée 410 qui limite l'allongement du lien 51 est au niveau du mécanisme de serrage 80. Il s'agit de freiner la première portion 52 par rapport au mécanisme 80. Cela adoucit les contacts de la butée 410 sur le mécanisme. Cela aide aussi à garder la butée 410 à proximité du mécanisme 80 au moment de la fermeture du lien, c'est-à-dire au moment où l'attache amovible reprend l'extrémité d'attache 55. Un avantage qui en découle est une fermeture plus facile. En effet, le glissement relatif des première 52 et deuxième 53 portions peut parfois gêner la fermeture. En l'occurrence le frein 415 comprend un premier élargissement latéral 416 et un deuxième élargissement latéral 417 de la première portion 52. Ces élargissements sont réalisés par exemple sous la forme de dérivations en saillie transversale, lesquelles 416, 417 forment ici avec la première portion 52 une pièce monobloc. Bien entendu, il peut alternativement être prévu toute autre structure pour le frein 415. Par exemple des doigts en matière synthétique souple.
D'une manière générale, l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des techniques de mise en oeuvre connus de l'homme du métier. Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant décrites, et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications qui vont suivre.
En particulier l'invention s'applique aussi au premier lien 50, ou lien avant. D'autres structures pourraient être prévues pour la butée, l'attache amovible, ou le moyen de commande. Il peut aussi être prévu de disposer l'attache amovible au niveau de l'extrémité d'attache 65 de la deuxième portion 53 du lien, c'est-à-dire celle située au niveau du flasque médial. Dans ce cas le lien 50, 51 ouvert est écarté du côté du flasque latéral 12.

Claims (16)

REVENDICATIONS
1- Article (1) comprenant un lien (50, 51) de retenue ou de serrage d'un pied ou d'une chaussure, le lien (50, 51) comprenant une première portion (52) qui s'étend depuis une première extrémité d'attache (55) jusqu'à une première extrémité de liaison (56), une deuxième portion (53) qui s'étend depuis une deuxième extrémité d'attache (65) jusqu'à une deuxième extrémité de liaison (66), et un mécanisme de serrage (80) solidarisé à la deuxième portion (53), caractérisé par le fait qu'il (1) comprend une butée (110, 310, 410) qui limite l'allongement du lien (50, 51), par le fait qu'une attache amovible (111, 211, 311) relie l'une des extrémités d'attache (55, 65) au reste de l'article (1), et par le fait qu'un moyen de commande (112, 312) agît sur l'attache amovible (111, 211, 311) pour libérer l'extrémité d'attache (55, 65) quand le lien (50, 51) atteint sa longueur maximale.
2- Article (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la butée (110) est formée par des extensions transversales (117, 118) de la première portion (52).
3- Article (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la butée (410) comprend une bague (411) ajoutée au niveau de l'extrémité de liaison (56) de la première portion (52).
4- Article (1) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait qu'il comprend un frein (415) prévu pour freiner le déplacement de la première portion (52) du lien (51) quand la butée (110, 310, 410) est au niveau du mécanisme de serrage (80).
5- Article (1) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que l'article (1) est un dispositif de retenue d'un pied ou d'une chaussure sur un engin de sport (2), le dispositif comprenant un flasque latéral (12) et un flasque médial (13), le lien (50, 51) s'étendant transversalement entre les flasques (12, 13).
6- Article (1) selon la revendication 5, caractérisé par le fait que l'attache amovible (111) comprend un mécanisme de verrouillage (125) solidarisé au flasque (12), ainsi qu'une éminence (126) issue de la première portion (52).
7- Article (1) selon la revendication 6, caractérisé par le fait que le mécanisme de verrouillage (125) comprend un premier flasque (131) et un deuxième flasque (132) reliés par un pont (133), ainsi qu'un cliquet (135) articulé selon un axe (136) entre les flasques (131, 132), et par le fait que l'éminence (126) présente une face d'arrêt (127), orientée transversalement par rapport à la première portion (52), et faisant face à l'extrémité de liaison (56).
8- Article (1) selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé par le fait que le moyen de commande (112) comprend un tirant (145) qui s'étend depuis l'attache amovible (111) jusqu'à la butée (110), un guide (160) du tirant (145), le tirant (145) portant un doigt de libération (152) qui contribue à agir sur l'attache amovible (111) pour libérer la première extrémité d'attache (55), le tirant (145) portant un doigt d'entraînement (153) prévu pour solliciter le tirant (145) quand le mécanisme de serrage (80) vient au contact de la butée (110), le tirant portant encore un doigt de liaison (174), le moyen de commande (112) comprenant encore un15 moyen élastique (170) qui sollicite le tirant (145) vers la première extrémité d'attache (55), le doigt de liaison (174) coopérant avec le moyen élastique (170).
9- Article (1) selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le tirant (145), le doigt de libération (152), le doigt d'entraînement (153) et le doigt de liaison (174) forment une pièce 5 monobloc.
10- Article (1) selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le moyen élastique (170) comprend un ressort en forme d'arc (171).
11- Article (1) selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le guide (160) est situé sur la première portion (52), le guide (160) étant délimité par une suite de cavités ouvertes 10 (161 à 166) ménagées dans la première portion (52).
12- Article (1) selon la revendication 5, caractérisé par le fait que l'attache amovible (211) comprend un mécanisme de verrouillage (225) associé à la première portion (52), et un moyen d'accrochage (226) solidarisé au flasque (12).
13- Article (1) selon la revendication 12, caractérisé par le fait que le mécanisme de 15 verrouillage (225) comprend un premier flasque (231) et un deuxième flasque (232) reliés par un pont, ainsi qu'un cliquet (235), et par le fait que le moyen d'accrochage (226) comprend une plaque (240), laquelle comprend une dent de retenue (242) prévue pour coopérer avec le cliquet (235) du mécanisme (225).
14- Article (1) selon la revendication 12 ou 13, caractérisé par le fait que le moyen de 20 commande (112) comprend un tirant (145), un doigt de libération (152), un doigt d'entraînement (153), un moyen élastique (170), et un doigt de liaison (174).
15- Article (1) selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la butée (310) comprend une articulation (320) issue de la première portion (52), au niveau de l'extrémité de liaison (56), par le fait que l'attache amovible (311) comprend un crochet (321) solidarisé à 25 l'extrémité d'attache (55), ainsi qu'un pion de retenue (323) issu du flasque (12), et par le fait que le moyen de commande (312) comprend un tirant (324), lequel relie la butée (310) au crochet (321).
16- Article (1) selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé par le fait que le mécanisme de serrage (80) du lien (50, 51) comprend un premier flasque (84) et un deuxième 30 flasque (85) reliés par un pont (86), un cliquet (87) articulé entre les flasques, un levier d'entraînement (89) et un bouton de libération (93).
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