La présente invention concerne une bétaillère du type comprenant un
plancher fixe et un plancher mobile dans une direction verticale. Une telle bétaillère peut être installée sur le châssis d'un véhicule ou être tractée par un véhicule. Une bétaillère pourvue d'un plancher mobile permet de rationaliser le volume utile de celle-ci en positionnant un second niveau de chargement à une certaine hauteur du plancher fixe. A la Fig. 1, une bétaillère Be connue incorporant un plancher mobile Pm se présente de la manière suivante. Le plancher mobile est monté libre de coulisser suivant une direction verticale. Un second plancher, fixe, Pf est constitué par le fond de la bétaillère. Deux niveaux de chargement existent de la sorte dans la bétaillère. Le plancher mobile Pm peut être déplacé dans une direction sensiblement perpendiculaire par rapport au plancher fixe par l'intermédiaire de vérins Vr alimentés au travers d'un répartiteur pour équilibrer leur puissance. Le positionnement en hauteur du plancher mobile par rapport au plancher fixe est défini par la présence de verrous coulissants Vc placés sous le plancher mobile Pm, et à sa périphérie, ces verrous peuvent coopérer respectivement avec des butées Bt soudées entre deux parois P solidarisées contre les parois de côté de la bétaillère. Dans les vues en détail des Figs. 2, le verrou coulissant Vc qui est présenté est monté à coulissement sous le plancher mobile Pm entre une position de dégagement, visible à la Fig. 2a, où il échappe à la butée Bt et une position de blocage, visible à la Fig. 2b où le verrou fait saillie de manière à coopérer avec ladite butée pour soutenir, avec les autres verrous et butées, le plancher mobile. Dans la position de dégagement des verrous, le plancher mobile Pm est libre de se déplacer verticalement dans les deux sens comme le montrent les flèches H et B à la Fig. 2a. Dans la position de blocage, le plancher mobile peut se déplacer verticalement de bas en haut mais ne peut redescendre sous le niveau des butées, les verrous venant prendre appui sur lesdites butées. La partie terminale du verrou est pourvue d'une paroi inclinée et la butée est également pourvue d'une paroi inclinée, toutes deux tournées en vis-à-vis, et qui peuvent coopérer ensemble pour faire reculer automatiquement le verrou pendant la montée du plancher mobile Pm et lorsque le verrou atteint le niveau de la butée. Une commande manuelle, non représentée, permet de maintenir dans cette position de dégagement les verrous pour faire redescendre le plancher mobile.
Ce blocage du plancher mobile intervient à une hauteur déterminée par rapport au plancher fixe. Cette hauteur correspond à la taille maximum des animaux susceptibles d'être transportés sur le plancher fixe. Le demandeur a cherché à outrepasser cette contrainte en concevant une bétaillère dont le plancher mobile puisse être positionné, selon le désir de l'utilisateur, suivant une hauteur particulière en relation avec la taille des animaux qui seront chargés sur le plancher fixe. Le but de l'invention est donc de proposer une bétaillère pourvue d'au moins un plancher mobile verticalement et dont la position peut être ajustée en hauteur.
A cet effet, est proposée une bétaillère comprenant un plancher fixe et un plancher mobile apte à être déplacé dans une direction perpendiculaire par rapport au plancher fixe, le plancher mobile étant pourvu de verrous disposés à sa périphérie en étant aptes à coopérer respectivement avec des butées pour soutenir le plancher mobile dans la bétaillère. Selon l'invention, chaque butée est disposée dans une glissière solidarisée contre une paroi de côté de la bétaillère, chaque butée pouvant être bloquée dans la glissière dans une position choisie parmi une pluralité de positions remarquables possibles. On peut ainsi régler la position en hauteur du plancher mobile par rapport au plancher fixe en déplaçant les différentes butées dans leurs glissières respectives.
Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque glissière comprend une rainure bordée par deux joues et dans laquelle est montée une butée, les deux joues étant traversées respectivement par une pluralité de trous, la butée comprenant un prisme dans lequel sont logés deux pions mobiles entre une position escamotée où la butée peut être placée et déplacée dans la rainure et une position de blocage où ils ressortent de chaque côté de la butée pour être logés dans deux trous afin de bloquer en position la butée dans la glissière. L'intervalle entre deux trous voisins définit la valeur minimum de décalage du positionnement en hauteur du plancher mobile. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque butée est pourvue d'un mécanisme de manoeuvre des pions entre leurs deux positions extrêmes. Le mécanisme de manoeuvre permet de monter, de positionner et de démonter la butée dans la glissière.
Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le mécanisme de manoeuvre est constitué d'un axe de manoeuvre traversant la butée et dont une extrémité débouche au travers de la face principale de ladite butée qui est destinée à être tournée vers l'intérieur de la bétaillère, en étant conformée pour être entrainée à rotation par une clé alors que son autre extrémité est solidarisée à une biellette fixée en son centre, la biellette entrainant à ses extrémités libres, au travers de deux lumières traversant la butée, deux axes d'entraînement en translation des deux pions, les deux axes étant guidés en translation dans respectivement deux rainures oblongues traversant la butée. deux ressorts étant logés respectivement dans les deux logements de réception des pions pour les ramener dans leur position de blocage. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le prisme de chaque butée est prolongé par une came adaptée pour coopérer avec la paroi terminale du verrou correspondant monté à coulissement sous le plancher mobile afin de le repousser vers une position de dégagement lorsque le verrou franchit la butée pendant une phase d'élévation dudit plancher mobile, le verrou étant ramené vers une position de blocage par l'intermédiaire d'un moyen de rappel lorsque le verrou est positionné au-dessus de ladite butée. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, un décrochement est réalisé sur la face supérieure de la butée, pour coopérer avec un redan présent sur la partie terminale du verrou, au niveau de sa face inférieure pour verrouiller ledit verrou sur ladite butée. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque glissière est pourvue d'une autre rainure, le plancher mobile étant pourvu de patins de coulissement, chaque patin de coulissement étant apte à coulisser dans ladite rainure.
Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, une garniture est logée dans l'autre rainure pour favoriser le glissement du patin de coulissement. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, des fourreaux sont solidarisés à leur base sur la périphérie du plancher mobile pour réceptionner respectivement les tiges de vérins de levage du plancher mobile, les vérins prenant ancrage au travers du plancher fixe. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la bétaillère est pourvue de plusieurs sous-ensembles de guidage et de soulèvement du plancher mobile, chaque sous-ensemble comprenant deux glissières, deux patins de coulissement, une butée, un fourreau, un bandeau étant solidarisé sur le plancher fixe, les deux patins de coulissement étant fixés respectivement sur les extrémités libres des parois de côté du bandeau, le fourreau étant fixé sur la paroi intermédiaire dudit bandeau. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la bétaillère est pourvue d'un second plancher mobile apte à être déplacé verticalement par le premier plancher mobile lorsqu'il est mû par les vérins. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, un taquet rotatif est logé dans la rainure d'une glissière d'un sous- ensemble et qui n'est pas celle qui contient la butée, ce taquet rotatif est mobile entre une position de travail où il fait saillie vers l'avant de la rainure pour suspendre, en coopération avec les autres taquets rotatifs, le second plancher mobile dans la bétaillère et une position où il est escamoté sur le côté de la rainure pour laisser le second plancher libre de redescendre alors qu'il repose sur le premier plancher mobile. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, des platines escamotables sont fixées sur le second plancher mobile respectivement en vis-à-vis des taquets rotatifs pour autoriser l'élévation du second plancher mobile lorsqu'il franchit les taquets rotatifs et pour prendre appui sur ceux-ci pendant la descente du second plancher mobile. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue schématique en coupe d'une bétaillère incorporant un plancher mobile et connue de l'état de la technique, La Fig. 2a représente une vue en détail d'un verrou de la Fig. 1 placé dans une position de dégagement, La Fig. 2b représente une vue en détail d'un verrou de la Fig. 1 placé dans une position de blocage, la Fig. 3 représente une vue schématique en coupe d'une bétaillère incorporant un plancher mobile selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue de dessus d'un des sous-ensembles de guidage et de soulèvement d'un plancher mobile d'une bétaillère selon l'invention, la Fig. 5a représente une vue en détail d'un verrou de la Fig. 3 placé dans une position de dégagement selon l'invention, la Fig. 5b représente une vue en détail d'un verrou de la Fig. 3 placé dans une position de blocage, la Fig. 6 représente une vue en perspective d'un des sous-ensembles de guidage et de soulèvement d'un plancher mobile pour une bétaillère selon l'invention, la Fig. 7a représente une vue avant en perspective d'une butée pour le réglage du positionnement en hauteur d'un plancher mobile d'une bétaillère selon l'invention, la Fig. 7b représente une vue arrière en perspective d'une butée pour le réglage du positionnement en hauteur d'un plancher mobile d'une bétaillère selon l'invention, la Fig. 7c représente une vue éclatée en perspective d'une butée pour le réglage du positionnement en hauteur d'un plancher mobile d'une bétaillère selon l'invention, la Fig. 8 représente une vue schématique en coupe d'une variante de réalisation d'une bétaillère incorporant un premier plancher mobile et un second plancher mobile selon l'invention et. la Fig. 9 représente une vue de dessus d'un des sous-ensembles de guidage et 15 de soulèvement d'un premier plancher mobile et d'un second plancher mobile d'une bétaillère selon l'invention. La bétaillère 100, qui est présentée schématiquement en coupe à la Fig. 3, est installée sur un châssis 110 pouvant être celui d'un camion ou celui d'une remorque tractée. La bétaillère 100 comprend intérieurement un plancher fixe 200 ainsi qu'un 20 plancher mobile 300 permettant de charger et de transporter des animaux sur deux niveaux. Le plancher fixe 200 est constitué par le fond de la bétaillère alors que le plancher mobile 300 est constitué d'une structure portante pouvant se déplacer verticalement, c'est-à-dire dans une direction sensiblement perpendiculaire par rapport au plancher fixe 200. 25 A la Fig. 4, le plancher mobile 300 est pourvu à sa périphérie de patins de coulissement 210 aptes à coulisser respectivement dans des glissières 400 solidarisées contre des parois de côté 112 de la bétaillère. Il peut être déplacé par l'intermédiaire de vérins 220, visibles également à la Fig. 3, qui sont alimentés au travers d'un répartiteur, non représenté, pour équilibrer leur pression de fonctionnement afin que le 30 plancher mobile puisse se déplacer sans se coincer. A la Fig. 4, chaque glissière 400 est constituée d'un profilé métallique incorporant une première rainure 410 de section en U tournée sur le côté de ladite glissière ainsi qu'une seconde rainure 420 également de section en U et qui est orientée à 90 par rapport à la première rainure 410.
La première rainure 410 est utilisée pour réceptionner un patin de coulissement 210 alors que la seconde rainure 420 est utilisée pour réceptionner, le cas échéant, une butée 450. Une garniture 430, constituée avantageusement d'une feuille pliée fabriquée en acier inoxydable est logée dans la première rainure 410 pour favoriser le glissement du patin de coulissement 210 correspondant afin de faciliter le coulissement du plancher mobile. Aux Figs. 3 et 4, des fourreaux 310 sont reliés à leur base sur le plancher mobile 300 et dans lesquels sont logés respectivement et partiellement les fûts des vérins 220. Les tiges de ces vérins prennent appui contre les fonds des fourreaux 310 pour déplacer verticalement le plancher mobile 300. Ces vérins 220 prennent ancrage au travers du plancher fixe 200. A la Fig. 4, le sous-ensemble S de guidage et de soulèvement du plancher mobile 300 qui est présenté comprend ainsi deux glissières 400 dans lesquelles sont montés respectivement deux patins de coulissement 210, un fourreau 310 et son vérin 220 correspondant. Le sous-ensemble S comprend encore un bandeau 320 présentant une section en U qui est solidarisé au plancher mobile 300. Les deux patins de coulissement 210, ainsi que le fourreau 310, sont solidarisés au plancher mobile 300 par l'intermédiaire de ce bandeau 320. Les deux patins de coulissement 210 sont fixés respectivement sur les extrémités libres des parois de côté de ce bandeau 320, alors que le fourreau 310 est fixé sur sa paroi intermédiaire. Pour obtenir un coulissement facile du plancher mobile 300 entre les parois de côté 112 de la bétaillère pendant le fonctionnement des vérins 220, au moins quatre de ces sous-ensembles S sont installés aux quatre coins ou à proximité des quatre coins de celui-ci. Deux autres sous-ensembles peuvent encore être placés respectivement entre les deux sous-ensembles placés sur un même côté de la bétaillère lorsque celle-ci est de relativement grande longueur. A la Fig. 3, la hauteur de positionnement du plancher mobile 300 par rapport au plancher fixe 200 peut être modifiée. Pour cela, des verrous 240 sont placés sous le plancher mobile 300, et à sa périphérie, ces verrous pouvant coopérer respectivement avec des butées 450 solidarisées sur des glissières 400. Dans les vues en détail des Figs. 5, le verrou 240 qui est présenté est monté à coulissement sous le plancher mobile 300 entre une position de dégagement, visible à la Fig. 5a, où il échappe à la butée 450 et une position de blocage, visible à la Fig. 5b où le verrou fait saille de manière à coopérer avec ladite butée pour soutenir, avec les autres verrous et butées, le plancher mobile dans la bétaillère. Dans la position de dégagement des verrous, le plancher mobile 300 est libre de se déplacer verticalement dans les deux sens comme le montrent les flèches H et B à la Fig. 5a. Dans la position de blocage, le plancher mobile peut se déplacer verticalement de bas en haut mais ne peut redescendre sous le niveau des butées, les verrous venant prendre appui sur lesdites butées. Aux Figs. 4 et 6, au moins une butée 450 est montée dans la seconde rainure 420 de l'une ou de l'autre des glissières 400 de chaque sous-ensemble S, et ici dans la glissière située à gauche sur ces Figs. 4 et 6. La position en hauteur de chaque butée 450 dans la seconde rainure 420 peut être modifiée pour bloquer le plancher mobile à la hauteur souhaitée afin d'optimiser le volume disponible entre le plancher fixe et le plancher mobile en fonction de la taille des animaux que l'on souhaite transporter sur le plancher fixe.
Aux Figs. 7, la butée 450 représentée comporte un moyen de fixation 460 de ladite butée dans la seconde rainure d'une glissière et qui est prolongé par une came 480 apte à coopérer avec un verrou. Le moyen de fixation 460 est constitué d'un prisme tel qu'un parallélépipède 462 incluant des pions 463, 464 ainsi qu'un mécanisme de manoeuvre 470 de ces pions afin que la butée 450 puisse être déplacée, comme le montrent les flèches H et B à la Fig. 6, puis bloquée dans la seconde rainure 420 de la glissière 400. Aux Figs. 7, les deux pions 463 et 464 traversent respectivement les deux parois de côté du prisme 462. Ces pions sont mobiles entre une position escamotée, visible à la Fig. 7b, pour laisser libre le mouvement de coulissement de la butée dans la glissière, et une position de blocage, visible à la Fig. 7a, où ils ressortent des parois de côté pour être logés dans deux trous choisis parmi une pluralité de trous réalisés respectivement dans les joues de la seconde rainure de la glissière. Dans la position escamotée des pions 463 et 464, la butée peut également être placée et retirée de la glissière 400.
Aux Figs. 4, 6 et 9, ces trous portent la référence 422. Les joues de la seconde rainure 420 sont percées d'une pluralité de trous 422 pour permettre le blocage de la butée 450 suivant une position choisie parmi une pluralité de positions remarquables dans la glissière 400.
On peut de la sorte faire reposer le plancher mobile par l'intermédiaire de ses verrous prenant appui sur les butées en les ayant préalablement positionnées à une distance particulière par rapport au plancher fixe. A la Fig. 7a, la came 480 est constituée d'une plaque prolongeant la face principale 466 du prisme 462 qui est destinée à être tournée vers l'intérieur de la bétaillère. Cette plaque 480 forme un angle supérieur à 180 avec la face principale 466 pour repousser le verrou pendant l'ascension du plancher mobile. A la Fig. 7c, le mécanisme de manoeuvre 470 est destiné à manoeuvrer les pions 463, 464 entre leurs deux positions remarquables. Il est constitué d'un axe de manoeuvre 472 traversant dans son épaisseur le prisme 462, et dont une extrémité débouche au travers de la face principale 466 et est conformée pour être entrainée à rotation par une clé alors que son autre extrémité est solidarisée à une biellette 474 fixée en son centre. Cette biellette entraine à ses extrémités libres, au travers de deux lumières 475, deux axes 476 d'entraînement en translation des deux pions 463 et 464.
Ces deux axes 476 sont guidés en translation dans respectivement deux rainures oblongues 477 traversant dans son épaisseur le prisme 462. Deux ressorts 478 sont logés respectivement dans les deux logements de réception des pions 463, 464 pour les ramener dans leur position de blocage. L'axe de manoeuvre 472 est retenu prisonnier dans le prisme 462 par l'intermédiaire d'un circlip 479. Une coiffe de protection 471 de la biellette 474 est fixée à l'arrière du prisme 462. Grâce à cette construction, on peut déverrouiller, déplacer puis verrouiller facilement vers une autre position chacune des butées dans sa glissière correspondante à l'aide d'une simple clé. Le verrou destiné à coopérer avec chacune des butées est présenté aux Figs. 5. Chaque verrou 240 est monté à coulissement sous le plancher mobile 300 entre une position de dégagement visible à la Fig. 5a, où il échappe à la butée 450 et une position de blocage, visible à la Fig. 5b où le verrou fait saille de manière à coopérer avec ladite butée pour soutenir, avec les autres verrous et butées, le plancher mobile. Chaque verrou 240 est constitué d'un barreau 242 rappelé dans sa position de blocage par l'intermédiaire d'un moyen de rappel 244, tel qu'un ressort. La partie terminale du verrou tournée vers la butée 450 est pourvue d'une paroi 246 apte à coopérer avec la came 480 de ladite butée 450 correspondante pour le repousser vers sa position de dégagement pendant la phase d'élévation du plancher mobile 300 alors que le verrou atteint le niveau de la butée 450. Cette paroi 246 est une paroi plane, biseautée pour s'appliquer de manière tangente sur la came 480 de la butée 450.
Dans la position d'assise du plancher mobile 300 sur les butées 450, chaque verrou 240 repose par sa face inférieure 247, située au niveau de sa partie terminale, sur la face supérieure 467 de la butée 450. Un décrochement 468, visible également à la Fig. 7b, est réalisé dans cette face supérieure. Ce décrochement est adapté pour coopérer avec un redan 248 présent sur la partie terminale du verrou 240, au niveau de sa face inférieure 247 pour verrouiller ledit verrou sur la butée 450, comme cela apparaît à la Fig. 5b. Le plancher est alors verrouillé sur les glissières 400 attenantes à la bétaillère. A la Fig. 3, les verrous 240 sont pourvus d'un mécanisme d'actionnement 250 pour les ramener ensemble vers leur position de dégagement afin de pouvoir faire descendre le plancher mobile 300. Ce mécanisme d'actionnement 250 est constitué d'une tringlerie et d'un organe de manoeuvre tel qu'une poignée de manoeuvre à cette Fig. 3. Dans une variante de réalisation non représentée, l'organe de manoeuvre est constitué d'un vérin.
Le chargement des animaux dans la bétaillère se présente de la façon suivante. Le plancher mobile 300 étant placé sur le plancher fixe 200, on manoeuvre les verrous 240 vers leur position de blocage, par l'intermédiaire du mécanisme d'actionnement 250. On charge des animaux sur le plancher mobile 300, puis on soulève celui-ci en actionnant la commande de fonctionnement des vérins 220 vers leur position de tige sortie. Les différents verrous 240 reculent lorsqu'ils franchissent les butées 450 puis reprennent leur position de blocage. On fait descendre les vérins 240 vers leur position tige rentrée si bien que le plancher mobile 300 repose sur les butées 450 par l'intermédiaire de ses verrous 240 qui sont également verrouillés sur celles-ci. On charge ensuite des animaux sur le plancher fixe. A l'issue de leur transport, on décharge les animaux suivant un mode opératoire inverse. Les animaux, présents sur le plancher fixe 200, sont évacués en premier. On commande ensuite le soulèvement du plancher mobile 300, on manoeuvre les verrous 240 vers leur position de dégagement, puis l'on fait descendre le plancher mobile 300 jusqu'à ce qu'il repose sur le plancher fixe 200 où les animaux présents sur ce plancher mobile peuvent être évacués à leur tour. Dans une variante de réalisation de la bétaillère 100 présentée à la Fig. 8, celle-ci est pourvue d'un premier plancher mobile 300 identique à celui qui vient d'être décrit et d'un second plancher mobile 500 apte à être déplacé verticalement par le premier plancher mobile 300 lorsqu'il est mû par les vérins 220. Ce second plancher mobile 500 permet d'ajouter un troisième niveau de chargement des animaux. Ce second plancher mobile 500 peut être suspendu de deux manières différentes.
Pendant le transport des animaux, il est suspendu dans la bétaillère 100 par l'intermédiaire de taquets rotatifs 490 montés respectivement dans des glissières 400. Pendant la manoeuvre des deux planchers mobiles, le second plancher mobile 500 peut être maintenu à une certaine distance du premier plancher mobile 300 par l'intermédiaire de verrous 260 et de butées fixes 312 afin que les animaux présents éventuellement sur le premier plancher mobile 300 ne soient pas blessés par la présence de ce second plancher au-dessus d'eux. Aux Figs. 6 et 9, le taquet rotatif 490 est constitué d'une cale logée dans la seconde rainure 420 d'une glissière 400 et qui n'est pas celle qui contient la butée 450. Ce taquet rotatif 490 est ainsi rendu mobile entre une position de travail où il fait saillie vers l'avant de la seconde rainure 420 pour suspendre, en coopération avec les autres taquets rotatifs, le second plancher mobile 500 dans la bétaillère et une position où il est escamoté sur le côté de la seconde rainure 420 pour laisser le second plancher 500 libre de redescendre alors qu'il repose sur le premier plancher mobile 300. On remarquera à la Fig. 9 la présence d'une platine escamotable 510 solidarisée sur le second plancher mobile 500 en vis-à-vis d'un taquet rotatif 490 correspondant pour prendre appui sur lui. Pendant la montée du second plancher mobile 500, la platine 510 s'escamote lorsqu'elle passe devant le taquet rotatif 490 et retrouve, au-dessus, sa position de prise d'appui. Les taquets rotatifs peuvent être manoeuvrés en rotation par l'intermédiaire d'une commande par tringle susceptible d'être actionnée par une poignée ou encore par un vérin. Aux Figs. 8 et 9, les verrous 260 sont placés sous le second plancher mobile 500, à la périphérie de celui-ci et sont du même type que les verrous 240 du premier plancher mobile 300. Ils diffèrent cependant de ceux-ci par l'absence de redan de verrouillage. Pour des raisons de clarté, seul un verrou est montré sur la Fig. 8. Chaque verrou 260 coopère avec une butée fixe 312 solidarisée le long d'un fourreau 310 correspondant. Cette butée fixe se présente sous la forme d'un coin dont la partie pentue coopère avec une paroi plane, biseautée 266 formant la partie terminale du verrou 260.
A la Fig. 8, un mécanisme d'actionnement 270, semblable au mécanisme 250 permet de ramener ensemble les verrous 260 vers leur position de dégagement afin de pouvoir rapprocher le premier plancher mobile 300 vers le second plancher mobile 500.
Le sous-ensemble S' de guidage et de soulèvement des deux planchers mobiles présenté à la Fig. 9 comprend un bandeau 520 présentant une section en U qui est solidarisé au second plancher mobile 500. Les deux patins de coulissement 210 sont solidarisés au premier plancher mobile 300 par l'intermédiaire de ce bandeau 520. Les deux patins de coulissement 210 sont fixés respectivement sur les extrémités libres des parois de côté de ce bandeau 520. Dans la pratique, l'utilisation de cette bétaillère se présente de la manière suivante. On manoeuvre les verrous 260 dans leur position de blocage et l'on charge les animaux sur le second plancher mobile 500. On commande le soulèvement des deux planchers mobiles en actionnant la commande de fonctionnement des vérins 220 vers leur position de tige sortie. A ce stade, et selon la hauteur disponible au-dessus du second plancher 500, le toit 120 de la bétaillère peut être soulevé provisoirement par les fourreaux 310. On manoeuvre ensuite les taquets rotatifs 490 vers leur position de travail. On commande le mouvement des tiges des vérins 220 vers leur position rentrée. Le second plancher mobile 500 demeure suspendu sur les taquets rotatifs 490. Pendant le mouvement de descente du premier plancher mobile 300, les verrous 260 sont repoussés par les butées fixes 312 puis retournent vers leur position de blocage si bien que le second plancher mobile 500 ne peut revenir sous le niveau des butées fixes. Lorsque le premier plancher mobile 300 repose sur le plancher fixe 200, des animaux sont chargés sur celui-ci. On manoeuvre ensuite les verrous 240 vers leur position de blocage, puis l'on actionne une nouvelle fois la commande de fonctionnement des vérins 220 vers leur position de tige sortie. Les différents verrous 240 reculent lorsqu'ils franchissent les butées 450 puis reprennent leur position de blocage. Le premier plancher mobile 300 étant verrouillé, on peut alors commander les vérins 220 vers leur position de tige rentrée. La bétaillère de l'invention permet de régler facilement la hauteur de son plancher mobile en fonction de la taille des animaux à transporter. Le réglage des différentes butées est obtenu rapidement à l'aide d'une simple clé du commerce.