Dispositif de traversée étanche de faisceau électrique à travers l'ouverture de passage d'une cloison La présente invention a pour objet un dispositif de 5 traversée étanche d'un faisceau électrique à travers l'ouverture de passage d'une cloison, en particulier dans le domaine de l'automobile pour la traversée du tablier qui sépare le compartiment moteur dans lequel sont situés le moteur de propulsion du véhicule et divers équipements et 10 accessoires, et l'habitacle dans lequel prennent place le conducteur et les passagers du véhicule Pour permettre des liaisons électriques entre les différents composants situés dans le compartiment moteur, dont le moteur lui-même, et leurs moyens de commandes situées 15 dans l'habitacle, il faut en effet faire passer des câblages ou faisceaux électriques à travers le tablier du véhicule par des ouvertures de passage prévues pour cela : le compartiment moteur étant source de bruit et ouvert sur l'extérieur au moins par le dessous du véhicule, il est nécessaire que ces 20 traversées de cloison soient étanches tant acoustiquement, qu'à l'eau et thermiquement. De nombreux dispositifs ont été ainsi développés pour assurer cette fonction d'étanchéité entre le faisceau électrique et le bord de l'ouverture de passage : en général 25 ces dispositifs sont réalisés sous la forme d'au moins une pièce de révolution en matériau souple, essentiellement en matière caoutchouteuse, comportant une partie centrale interne creuse de forme générale tubulaire destinée à recevoir le faisceau électrique et une partie externe 30 coaxiale à la partie interne et comprenant au moins une lèvre externe d'étanchéité destinée à venir en appui périphérique autour et contre un côté de l'ouverture et au moins un moyen de contre appui et d'accrochage contre l'autre côté de cette ouverture, lequel moyen de contre appui pouvant être réalisé par un insert rigide. On pourrait citer à titre d'exemple la demande de brevet FR 2845 836 de la société CF Gomma SPA publiée le 16 5 avril 2004 qui enseigne une partie externe munie de deux lèvres d'étanchéité annulaires destinées à venir en appui sur les deux faces du bord de l'ouverture dans le tablier et une partie centrale, coaxiale à la partie externe, de forme générale tubulaire dont l'espace interne a un volume 10 supérieur à celui de la portion de faisceau à accueillir et qui comporte des moyens d'accès à cet espace pour y introduire depuis l'extérieur un matériau coulable et autoréticulable apte à le remplir en noyant et emprisonnant le dit faisceau, 15 ou encore la demande de brevet FR 2809 877 de la société Peugeot-Citroën Automobile SA publiée le 7 décembre 2001, qui décrit un dispositif comportant une olive en matériau plastique surmoulé sur le faisceau électrique, de révolution autour de l'axe du faisceau et une pièce annulaire 20 de traversée comportant un moyen d'accrochage sur la tôle du tablier du côté du compartiment moteur et au moins une lèvre d'étanchéité acoustique destinée à venir en appui sur la paroi du côté de l'habitacle, ainsi que la demande de brevet FR 2884 891 de la 25 société Caoutchouc Modernes publiée le 27 octobre 2006 qui décrit une pièce de traversée de forme annulaire comportant un insert rigide et une partie élastique déformable avec au moins une lèvre étanchéité et une lèvre d'isolation acoustique coopérant avec le surmoulage d'une olive entre le 30 faisceau de câbles et la pièce de traversée. Tous ces dispositifs connus de traversée de cloison et bien d'autres consistent donc à mettre en place ceux-ci sur le câblage (ou faisceau) par enfilage de celui-ci à travers le dispositif et pour ce faire on doit écarter et donc déformer d'une manière qui peut être importante la partie centrale creuse pour y faire passer les différents composants du faisceau de câblage (fils, connecteurs, fixations etc.) : cette opération est délicate car le coefficient d'élasticité de cette partie centrale, en général donc caoutchouteuse, est limitée et bien souvent le fabricant de câblage doit s'y reprendre en plusieurs opérations pour pouvoir faire l'assemblage câblage/dispositif De plus la matière souple de ces dispositifs est dans la majorité des cas des EPDM (éthylène-propylène-diène monomère) qui sont des élastomères spéciaux qui sont obtenus en polymérisant dans des proportions variables l'éthylène et le polypropylène avec un faible taux de diène non conjugué: cette matière est assez complexe à maîtriser avec un temps de polymérisation assez important ce qui induit un coût assez conséquent avec une mise en oeuvre lors de la fabrication du câblage relativement longue. Le problème posé est ainsi de simplifier essentiellement la mise en oeuvre de ces dispositifs de traversée de cloison sur les faisceaux électriques de câblage afin d'assurer une mise en place assez rapide autour de ceux-ci tout en limitant les risques d'endommager la matière souple mais également de pouvoir fabriquer ces dispositifs plus rapidement, et donc de réduire les coûts tant de réalisation que de mise en place. Une solution au problème posé est un dispositif de traversée étanche d'un faisceau électrique par l'ouverture d'une cloison, réalisé sous la forme d'au moins une première pièce de révolution en matériau souple déformable comme décrit précédemment et connue dans les dispositifs actuels, mais dont suivant la présente invention la dite première pièce est constituée de deux demi-coquilles séparables comportant chacune une moitié des parties interne creuse et externe et de la lèvre d'étanchéité externe de cette première pièce, lesquelles demi-coquilles souples déformables aptes à se fermer autour du faisceau électrique sont assemblées entre elles l'une contre l'autre suivant un plan de joint passant par l'axe de la forme générale tubulaire de la partie interne creuse, et le dispositif comporte en outre au moins deux autres dites deuxièmes pièces en matériau rigide entourant les deux demi-coquilles souples et concourant à les maintenir assemblées d'une manière étanche Plusieurs modes de réalisation sont possibles dans le 10 cadre de la portée de l'invention définie ci-dessus dont deux modes de réalisation préférentiels sont décrits dans les figures ci-jointes et la description ci-après : - l'un est tel que chacune des deux deuxièmes pièces en matériau rigide est en forme de demi-couronne 15 entourant une seule demi-coquille et est intégrée dans celle- ci, chaque ensemble ainsi constitué d'une demi-coquille souple et d'une demi-couronne rigide, comportant dans le plan de joint et de part et d'autre de la partie interne creuse une glissière mâle et une glissière femelle aptes à coopérer 20 respectivement par coulissement mutuel, suivant la direction de l'axe de la forme générale tubulaire de la partie interne creuse, avec la glissière femelle et la glissière mâle correspondantes de l'autre ensemble demi-coquille et demi-couronne, et à assembler et maintenir l'un contre l'autre ces 25 deux demi-ensembles, formant ainsi le dispositif, autour du faisceau électrique, - l'autre est tel que chacune des deux deuxièmes pièces en matériau rigide est en forme d'anneau entourant et serrant chacun, de part et d'autre de la lèvre externe, 30 l'ensemble des deux demi-coquilles souples, une fois celles-ci positionnées autour du faisceau électrique et formant alors ainsi le dit dispositif. Préférentiellement chaque demi-coquille est réalisée en matériau souple de la famille des plastiques de type TPE (élastomère thermoplastique qui constitue une famille de copolymères ou de mélanges mécaniques de polymères dont les membres combinent les propriétés élastiques des élastomères et le caractère thermoplastique) d'une dureté Shore comprise 5 entre 50 et 60 : un tel matériau est d'un moulage par injection, extrusion ou soufflage aisé, avec un temps de polymérisation inférieure aux EPDM cités précédemment, ce qui engendre un gain de fabrication tout en permettant d'obtenir une souplesse proche du caoutchouc ; de plus ils sont 10 facilement recyclables Le résultat est un nouveau dispositif de traversée étanche d'un faisceau électrique par une ouverture d'une cloison quelque soit celle-ci, et en particulier dans le domaine automobile pour la traversée du tablier séparant le 15 compartiment moteur de l'habitacle et qui est l'application principale représentée dans les figures jointes mais il peut être utilisé dans de nombreuses autres applications ; lequel dispositif n'a pas les inconvénients des dispositifs actuels décrits précédemment car outre le choix de la matière ci- 20 dessus il ne nécessite pas d'être écarté, avec le problème de déformation précédemment décrit, et enfilé, depuis l'extrémité du faisceau de câblage jusqu'à l'endroit où il doit être positionné : n'étant pas en effet d'un seul tenant mais constitué de demi-coquilles, le dispositif suivant 25 l'invention est mis en en place directement à l'endroit voulu, sans avoir donc à le déformer, en enserrant le faisceau de câblage qui peut alors être préalablement réalisé avec ses connecteurs et autres pièces de fixation éventuelles sans se soucier qu'il y aura un dispositif de traversée de 30 cloison à écarter et enfiler par une de ses extrémités. Le faisceau de câblage peut comporter, pour un meilleur repérage du positionnement du dispositif, une indexation telle qu'un marquage ou contrepartie formant un bossage ou une bague sur un des câbles ou même une bague ou olive entourant ou surmoulée sur l'ensemble du faisceau, comme du reste connu et décrit dans l'art antérieur cité ci-dessus. Afin alors de pouvoir utiliser un même dispositif avec une large plage de diamètres de faisceaux de câblage, il suffit que ces bagues ou olives soient de même diamètre extérieur quelque soit ceux des faisceaux sur lesquels elles sont positionnées et/ou surmoulées. Si le moyen d'indexation n'est pas surmoulé sur l'ensemble du faisceau de câblage et/ou n'est pas d'un diamètre suffisant pour assurer une bonne étanchéité entre le dispositif et l'ensemble du faisceau de câblage après assemblage des deux demi-coquilles, un système de remplissage de l'intérieur de la partie centrale interne creuse du dispositif, par une matière fluide d'étanchéité, peut-être envisagé pour garantir cette étanchéité. Les avantages, évoqués ci-dessus de ce nouveau dispositif de traversée étanche d'un faisceau électrique, en prouvent l'intérêt, et la description et les figures ci-jointes en donnent deux exemples de réalisation. D'autres portée de la présente invention. Les figures lA et lB représentent, en perspective manière connue, le tablier 1 d'un véhicule séparant de la d'une de réalisation sont cependant possibles dans modes le cadre et le compartiment moteur situé à gauche de la figure lA et 25 l'habitacle situé à gauche de la figure lB, et sur lequel est représenté un dispositif 4 de traversée de cette cloison 1 par un faisceau électrique 2 à travers une ouverture 3 La figure 2 est une vue en perspective d'une demi-dispositif d'un premier mode de réalisation 30 La figure 3 est une vue perspective d'une deuxième pièce rigide en forme de demie couronne de ce premier mode de réalisation La figure 4 est une vue de côté d'un dispositif assemblé autour du faisceau électrique suivant ce premier mode de réalisation Les figures 5 sont des vues perspectives de dessus et 5 de dessous d'un dispositif suivant ce premier mode de réalisation Les figures 6, dont la figure 6B est une vue agrandie d'une partie de la figure 6A, sont des vues en coupe suivant VI VI' de la figure 5B 10 La figure 7 est une vue en perspective d'une demie coquille d'un deuxième mode de réalisation La figure 8 est une vue perspective d'une deuxième pièce rigide en forme d'anneau de ce deuxième mode de réalisation 15 La figure 9 est une vue en perspective d'un dispositif assemblé suivant ce deuxième mode de réalisation La figure 10 est une vue de dessus d'un dispositif suivant ce deuxième mode de réalisation Les figures 11, dont la figure 11B est une vue 20 agrandie d'une partie de la figure 11A, sont des vues en coupe suivant XI XI' de la figure 10 Comme précédemment indiqué, le dispositif 4 de traversée étanche d'un faisceau électrique 2 par une ouverture 3 d'une cloison 1, comme le tablier d'un véhicule 25 représenté sur les figures 1, est réalisé d'une manière connue sous la forme d'au moins une première pièce 5 de révolution en matériau souple comportant une partie interne 7 creuse de forme générale tubulaire d'axe XX' destinée à recevoir le faisceau électrique 2 et une partie externe 8 30 coaxiale à la partie interne et comprenant au moins une lèvre 9 externe d'étanchéité destinée à venir en appui périphérique autour et contre un côté de l'ouverture 3, de préférence du coté 12 de l'habitacle et au moins un moyen 11 de contre appui et d'accrochage contre l'autre côté de cette ouverture 3 soit du coté 11 du compartiment moteur . La dite première pièce 5 est constituée de deux demi-coquilles Si, 52 fabriquées séparément et comportant chacune 5 une moitié des parties interne creuse 7 et externe 8 et de la lèvre 9 d'étanchéité externe de la pièce 5 qu'elle constitue une fois assemblées entre elles. Ces deux demi-coquilles Si, 52 sont aptes à se fermer autour du faisceau électrique 2 et sont assemblées entre elles l'une contre l'autre suivant un 10 plan de joint P passant par l'axe XX'. Chaque demi-coquille 5i est réalisée par injection avec un matériau souple de la famille des plastiques de type TPE (élastomère thermoplastique) d'une dureté Shore comprise entre 50 et 60 dont les caractéristiques ont déjà été données précédemment. 15 Le dispositif comporte en outre au moins deux autres, dites deuxièmes pièces 61, 62 en matériau rigide entourant les deux demi-coquilles 5i souples et concourant à les maintenir assemblées d'une manière étanche, soit par emboitement de glissières avec ces deuxièmes pièces 6i 20 solidaires chacune d'une demi-coquille 5i suivant le mode de réalisation des figures 2 à 6 .soit par cerclage avec ces deuxièmes pièces 6 indépendantes des demi-coquilles 5i et venant les enserrer toutes les deux à la fois suivant le mode de réalisation des figures 7 à 11. 25 Ainsi dans le premier mode de réalisation préférentiel, chacune de ces deux deuxièmes pièces 6i en matériau rigide est en forme de demi-couronne entourant une seule demi-coquille 5i et intégrée dans celle-ci. Ces pièces de forme générale en demi-couronne peuvent être réalisées en 30 plastique type polypropylène ; cette matière et le TPE des demi-coquilles, bien qu'étant des matières plastiques différentes, l'une respectivement rigide et l'autre souple, peuvent être injectées en une seule opération lors de la fabrication pour constituer directement un seul ensemble correspondant à un demi-dispositif suivant l'invention tel que représenté sur la figure 2, sachant bien entendu que l'autre demi-dispositif 202 non représenté seul est symétrique.
La figure 3 représente une deuxième pièce 61 seule pour une meilleure compréhension en particulier de sa forme générale en demi-couronne, même si suivant le mode de fabrication ci-dessus elle n'est jamais disponible ainsi : en fait seules les parties externe 161 et interne 131 ainsi que le rebord 151 sont visibles sur la figure 2, les autres parties intérieures de cette pièce étant intégrées dans la masse de la demi-coquille 51 lors de la fabrication. Chaque demi-dispositif ou ensemble 20i, ainsi constitué d'une demi-coquille souple et d'une demi-couronne rigide, comporte dans le plan de joint P et de part et d'autre de la partie interne creuse 7i une glissière mâle 121 et une glissière femelle 122 aptes à coopérer respectivement par coulissement mutuel suivant l'axe XX' avec la glissière femelle et la glissière mâle correspondantes de l'autre ensemble demi-coquille et demi-couronne, et à assembler et maintenir l'un contre l'autre ces deux demi-ensembles 20, formant ainsi le dit dispositif, autour du faisceau électrique 2, comme représenté sur la figure 4. Chaque demi-couronne 61 rigide comporte une partie interne 13i de forme en demi cylindre ajouré, pour les raisons ci-après, épousant une partie de la partie interne creuse 71 de la demi-coquille 51 souple correspondante. Celle-ci comportant au moins une lèvre intérieure 14i et de préférence au moins deux et même quatre comme représentées sur les figures, aptes à assurer l'étanchéité autour du faisceau électrique 2 et passant pour cela devant les zones pleines de la partie interne 13i de la demi-couronne 61, remplit les zones ajourées 22i de cette partie interne du demi-cylindre de la demi-couronne rigide 6i et où sont accrochées par continuité de matière les lèvres 14 L'extrémité de la dite demi-couronne 61, débouchant sur la face extérieure 21i de la demie coquille 51 souple portant la lèvre externe 9, comporte un rebord 15i en appui contre cette face 21i et qui contribue au maintien de la demi-coquille 5i dans l'intégrité de l'ensemble 20i ainsi constitué. De plus les parties des demi-couronnes qui épousent 10 les formes des glissières 12 comportent des ouvertures 24 pour permettre de créer avec la matière souple des demi- coquilles 5i soit un bossage sur la glissière mâle soit un creux dans la glissière femelle ; ces bossages et creux de forme complémentaires s'emboitant l'un dans l'autre lors de 15 l'assemblage des deux ensembles 20i permettent de bloquer ceux-ci en position assemblés, comme représentés sur les figures 4 et 5 Ces glissières males 121 et femelles 122 sont en forme respectivement de tenon et de rainure et constituent un 20 assemblage à queues d'aronde comme on peut le voir sur la figure 5B Chaque demi-couronne 61 comporte au moins un moyen 11 de contre appui, et de préférence deux, face à la lèvre externe 9 de la demi-coquille 51 correspondante, lequel moyen 25 11 est solidaire de la partie externe 16i de la demi-couronne 61 qui entoure la demi-coquille 51 et en forme de doigt s'étendant suivant l'axe XX' vers la dite lèvre externe 9. Ainsi après la mise en place du dispositif 4 autour du faisceau de câble, comme sur la figure 4, on peut glisser 30 celui-ci dans l'orifice 3 de traversée de cloison à partir de l'habitacle du véhicule jusqu'à ce que le dispositif puisse s'encastrer dans cet orifice, les doigts 11, ayant une certaine flexibilité et l'espace disponible vers la pièce 5, s'effacent alors lors du passage de la cloison ou tablier 1 puis s'écartent à nouveau derrière celle-ci pour venir s'y bloquer et maintenir le dispositif 4 dans l'orifice 3 comme représenté sur les figures 6, la lèvre 9 externe s'appuyant sur la face 12 de la cloison 1 du coté de l'habitacle et les moyens de contre appui sur la face 11 du coté du compartiment moteur Pour donner un ordre de grandeur des dimensions d'un tel dispositif 4, sa hauteur « H » repérée sur la figure 4 est de l'ordre de 40-43 mm pour un diamètre de sa partie creuse 7, recevant le faisceau de câblage 2, de 20 mm pour le diamètre « d » interne des lèvres 14 au repos jusqu'à au moins 33 mm pour le diamètre interne « D » de cette partie creuse à la racine des lèvres 14 comme repérés sur la figure 11A. L'orifice 3 de passage à travers le tablier peut être de 90mm, et le diamètre hors tout de la pièce peut être alors de 120mm environ, la différence entre ces deux dimensions permettant un bon maintien et un bon placage de la pièce sur l'élément de tôlerie. Dans le deuxième mode de réalisation préférentiel des figures 7 à 11 chacune des deux deuxièmes pièces 6i en matériau rigide est en forme d'anneau cylindrique entourant, cerclant et serrant chacun, de part et d'autre de la lèvre externe 9, l'ensemble des deux demi-coquilles 5i souples, une fois celles-ci positionnées autour du faisceau électrique 2 et formant alors ainsi le dit dispositif. Ces anneaux de cerclage 6i peuvent être de tout type connu, ouvrant au moins en un point de leur périphérie et pouvant alors se déformer suffisamment par effet de charnière pour être passés autour du faisceau électrique, puis mis en place sur les parties de cylindres 29 de dimensions compatibles et prévus pour cela, vers les deux extrémités suivant l'axe XX' des deux demi-coquilles 5i souples, et fermés alors par un système d'emboitage 25 de type clips Les dites parties de cylindres 29 comportent d'une part des méplats 28 à l'endroit du positionnement des systèmes 25 de fermeture des anneaux 6 pour éviter la déformation de ceux-ci du fait de la surépaisseur de ces systèmes, et d'autre part des rainures 27 périphériques au moins partielles, et sauf au droit des systèmes de fermeture et dans les zones opposées à ceux-ci pour permettre l'effet de charnière, pour recevoir des nervures intérieures 26 de renfort des anneaux 6 Le matériau rigide de ces anneaux est de préférence du Polypropylène de type PP T20, c'est à dire du Polypropylène avec 20% de talc, le talc ajouté ayant la particularité d'augmenter la résistance de la matière, notamment pour pouvoir faire des pièces à charnières Dans ce mode de réalisation la lèvre externe 9 de chaque demie coquille 5i constitue l'un des côtés d'une gorge 17 apte à recevoir le bord de l'ouverture 3 de la cloison 1 et dont l'autre côté constitue le moyen 11 de contre appui : le dispositif tient ainsi sur la tôle 1 comme représenté sur les figures 11 par cette gorge 17, et la masse de matière qui forme la pièce 5 suffit pour avoir un maintien efficace. Celui-ci est complété par une jupe 23 faisant partie de chaque demi-pièce 5i et entourant celles-ci, positionnée entre la gorge 17 et la partie de cylindre 29 situé du coté de la lèvre 9 : cette jupe 23 s'appuie alors à sa périphérie sur la cloison 1 qui peut comporter une épaisseur d'isolant phonique 10 du coté 12 de l'habitacle. Pour positionner les demi-coquilles l'une contre l'autre autour du faisceau électrique et avant la mise en place des anneaux de cerclage 6i, chaque demi-coquille 5i comporte dans le plan de joint P et de part et d'autre de sa partie interne creuse 7i au moins un pion 18i et un orifice 19i aptes à coopérer respectivement, par emboitement réciproque perpendiculairement à l'axe XX', avec un orifice et un pion de l'autre demi-coquille 5i et à au moins pré-assembler ces deux demi-coquilles autour du faisceau électrique 2.