Attorney Docket No. 0336-118 Dispositif et procédé pour retirer des fantômes de données de flûtes à profondeurs variables REFERENCE A DES APPLICATIONS ASSOCIEES [1] La présente demande concerne et revendique le bénéfice de la priorité de la demande provisoire US 61/578 777, intitulée « Device and Method for Deghosting Variable Depth Streamer Data », de G. Poole, dont le contenu entier est incorporé ici par voie de référence. CONTEXTE DOMAINE TECHNIQUE [2] Les modes de réalisation de l'objet présenté ici concernent de manière généralet des procédés et des systèmes et, plus particulièrement, des mécanismes et des techniques pour retirer des fantômes de données sismiques collectées par une ou plusieurs flûtes ayant des profondeurs variables. EXAMEN DU CONTEXTE [3] Au cours des dernières années, l'intérêt pour le développement de nouveaux champs de production de pétrole et de gaz a fortement augmenté. Cependant, la disponibilité de champs de production terrestres est limitée. Ainsi, l'industrie a maintenant étendu le forage à des emplacements au large, qui semblent contenir une grande quantité de carburant fossile. Le forage en mer est un processus coûteux. Ainsi, les entreprises engagées dans un tel projet coûteux investissent substantiellement dans des études géophysiques afin de décider avec plus de précision où il convient de forer ou non (pour éviter un puits sec). [4] L'acquisition et le traitement de données sismiques marines génèrent un profil (image) de la structure géophysique (sous-surface) sous les fonds océaniques. Bien que ce profil ne fournisse pas un emplacement précis du pétrole et 36-118 du gaz, il suggère, aux hommes du métier, la présence ou l'absence de pétrole et/ou de gaz. Ainsi, la fourniture d'une image de haute résolution de la sous-surface est un processus en cours pour l'exploration de ressources naturelles, comprenant entre autres le pétrole et/ou le gaz. [0051 Au cours d'un processus de rassemblement sismique, comme montré sur la figure 1, un navire 10 remorque plusieurs détecteurs 12. La pluralité de détecteurs 12 sont disposés le long d'un câble 14. Le câble 14 avec ses détecteurs 12 correspondants est parfois appelé, par les hommes du métier, flûte 16. Le navire 10 peut remorquer plusieurs flûtes 16 simultanément. Les flûtes peuvent être disposées horizontalement, c'est-à-dire se trouver à une profondeur constante z1 par, rapport à la surface 18 de l'océan. Par ailleurs, la pluralité de flûtes 16 peuvent former un angle constant (c'est-à-dire que les flûtes peuvent être inclinées) par rapport à la surface de l'océan, comme présenté dans le brevet US n° 4 992 992, dont le contenu entier est incorporé ici par voie de référence. La figure 2 montre une telle configuration dans laquelle tous les détecteurs 12 sont répartis le long d'une droite inclinée 14 qui forme un angle constant a avec une ligne horizontale de référence 30. [006] En faisant référence à la figure 1, le navire 10 remorque également une source sonore 20 configurée pour générer une onde acoustique 22a. L'onde acoustique 22a se propage vers le bas et pénètre dans les fonds océaniques 24, étant finalement réfléchie par une structure de réflexion 26 (réflecteur R). L'onde acoustique réfléchie 22b se propage vers le haut et est détectée par le détecteur 12. Par souci de simplicité, la figure 1 ne montre que deux trajets 22a correspondant à l'onde acoustique. Cependant, l'onde acoustique émise par la source 20 peut être une onde sensiblement sphérique, par exemple, elle se propage dans toutes les directions à partir de la source 20. Des parties de l'onde acoustique réfléchie 22b (principale) sont enregistrées par les divers détecteurs 12 (les signaux enregistrés sont appelés traces) alors que des parties de l'onde réfléchie 22c passent près des 2 36-118 détecteurs 12 et arrivent à la surface de l'eau 18. Etant donné qu'un réflecteur quasi parfait est une bonne approximation de l'interface entre l'eau et l'air (c'est-à-dire que la surface de l'eau agit en tant que miroir pour les ondes acoustiques), l'onde réfléchie 22c est renvoyée vers le détecteur 12 comme montré par l'onde 22d sur la figure 1. L'onde 22d est appelée normalement onde fantôme parce que cette onde est due à une réflexion parasite. Les fantômes sont également enregistrés par le détecteur 12, mais avec une polarité inverse et un retard temporel par rapport à l'onde principale 22b. L'effet dégénératif que l'arrivée du fantôme a sur une bande passante et une résolution sismique est connu. Essentiellement, une interférence entre des arrivées principale et fantôme provoque des encoches, ou des espaces, dans le contenu fréquentiel enregistré par les détecteurs. [7] Les traces peuvent être utilisées pour déterminer la sous-surface (c'est- à-dire la structure de la terre au-dessous de la surface 24) et pour déterminer la position et la présence de réflecteurs 26. Cependant, les fantômes perturbent la précision de l'image finale de la sous-surface et, au moins pour cette raison, divers procédés existent pour retirer les fantômes des résultats d'une analyse sismique. [8] Les brevets US n° 4 353 121 et 4 992 992, dont les contenus entiers sont incorporés ici par voie de référence, décrivent des procédures de traitement qui permettent le retrait de fantômes de données sismiques enregistrées en utilisant un dispositif d'acquisition qui comprend une flûte sismique inclinée selon un angle (de l'ordre de 2 degrés) par rapport à la surface de l'eau (flûte inclinée). [9] En utilisant des flûtes inclinées, il est possible d'effectuer une suppression de fantôme pendant l'opération de sommation de données (pendant des opérations avant empilage). En fait, les données acquises sont redondantes, et la procédure de traitement comprend une étape de sommation ou « d'empilage » pour obtenir l'image finale de la structure souterraine à partir des données redondantes. Une suppression de fantôme est effectuée dans l'art pendant l'étape d'empilage parce que les enregistrements qui contribuent à la pile, qui ont été enregistrés par 3 36-118 différents récepteurs, ont des encoches à différentes fréquences, de sorte que les informations qui sont manquantes du fait de la présence d'une encoche sur un récepteur sismique sont obtenues à partir d'un autre récepteur. [0010] En outre, le brevet US n° 4 353 121 décrit une procédure de traitement de données sismiques basée sur les étapes connues suivantes : (1) la collecte à point de miroir commun (« common depth point collection » en terminologie anlgosaxonne), (2) l'extrapolation unidimensionnelle (1D) sur une surface horizontale, ou « étalonnage » (« datuming ») en terminologie anglo-saxonne), (3) la correction NMO (Normal Move Out) courbure normale (« Normal Move Out » en terminologie anglo-saxonne), et (4) la sommation ou l'empilage. [0011] Un étalonnage est une procédure de traitement dans laquelle les données provenant de N détecteurs sismiques Dn (avec des positions (xn, zn), où n = 1, N et N est un nombre entier naturel, A = A, mais zi est différent de zj avec i et j prenant des valeurs entre 1 et N), sont utilisées pour synthétiser des données correspondant à des détecteurs sismiques qui ont les mêmes positions horizontales xn et la même profondeur de référence constante zo pour tous les détecteurs sismiques. [0012] L'étalonnage est dit unidimensionnel s'il est supposé que les ondes sismiques se propagent verticalement. Dans ce cas, la procédure comprend l'application à chaque enregistrement dans le domaine temporel acquis par un détecteur sismique donné d'un retard ou d'un décalage statique correspondant au temps de propagation vertical entre la profondeur vraie zn d'un détecteur Dn et la profondeur de référence zo. [0013] Comme le brevet US n° 4 353 121, le brevet US n° 4 992 992 propose de reconstituer, à partir des données sismiques enregistrées avec un câble incliné, des données sismiques qui auraient été enregistrées avec un câble horizontal. Cependant, le brevet US n° 4 992 992 prend en compte la propagation non verticale des ondes sismiques en remplaçant l'étape d'étalonnage unidimensionnel du brevet 4 36-118 US n° 4 353 121 par une étape d'étalonnage bidimensionnel. L'étape d'étalonnage bidimensionnel prend en compte le fait que la propagation des ondes n'est pas nécessairement verticale, à la différence de ce qui est supposé être le cas à l'étape d'étalonnage unidimensionnel proposée par le brevet US n° 4 353 121. [0014] Les procédés décrits dans les brevets US n° 4 353 121 et 4 992 992 sont des procédures de traitement sismiques dans une dimension et dans deux dimensions. Ces procédures, cependant, ne peuvent pas être généralisées à trois dimensions. C'est ainsi parce qu'un intervalle d'échantillonnage des capteurs dans la troisième dimension est donné par la séparation entre les flûtes, de l'ordre de 150 m, ce qui est très supérieur à l'intervalle d'échantillonnage des capteurs le long des flûtes, qui est de l'ordre de 12,5 m. Par ailleurs, les procédures existantes peuvent appliquer une étape de retrait des ondes fantômes au début du traitement, ce qui n'est pas toujours très efficace. [0015] Ainsi, les procédés examinés ci-dessus ne sont pas appropriés pour des données sismiques collectées avec des flûtes ayant un profil incurvé comme illustré sur la figure 3. Cette configuration comporte une flûte 52 avec un profil incurvé défini par trois quantités paramétriques zo, so et hc. On doit noter que la flûte entière n'a pas à avoir le profil incurvé. Le premier paramètre zo indique la profondeur du premier détecteur 54a par rapport à la surface 58 de l'eau. Le deuxième paramètre so concerne la pente de la partie initiale de la flûte 52 par rapport à une ligne horizontale 64. L'exemple montré sur la figure 3 a la pente initiale so sensiblement égale à 3 %. On doit noter que le profil de la flûte 52 sur la figure 3 n'est pas dessiné à l'échelle parce qu'une pente de 3 % est une quantité relativement petite. Le troisième paramètre hc indique une longueur horizontale (une distance le long de l'axe X sur la figure 3 mesurée à partir du premier détecteur 54a) de la partie incurvée de la flûte. Ce paramètre peut être dans la plage de centaines à des milliers de mètres. [0016] Pour ces flûtes, un processus de retrait de fantômes a été présenté dans la demande de brevet US n° 13/272 428 (ici '428) éditée par R. Soubaras, dont5 36-118 le contenu entier est incorporé dans le présent document. Selon la demande de brevet '428, un procédé pour retirer des fantômes utilise une déconvolution conjointe pour des images de migration et de migration miroir pour générer une image finale d'une sous-surface. Le retrait des fantômes est effectué à la fin du traitement (pendant une phase de formation d'image) et non au début comme pour les procédés classiques. En outre, la demande de brevet '428 présente qu'aucune étape d'étalonnage n'est appliquée aux données. [0017] Cependant, les procédés existants nécessitent un champ de vitesse afin d'effectuer le retrait de fantômes. Ainsi, s'il existe un cas dans lequel le champ de vitesse n'est pas disponible, il existe un besoin pour un procédé qui soit capable, en particulier pour des étapes de prétraitement telles qu'une capture de vitesse ou une démultiplication, de retirer les fantômes des données sans connaissance du champ de vitesse. Par conséquent, il serait souhaitable de proposer des systèmes et des procédés qui ont ces capacités. RESUME [0018] Selon un exemple de mode de réalisation, il existe un procédé pour retirer par un récepteur des fantômes des données sismiques associées à une sous-surface d'une masse d'eau. Le procédé comprend une étape de réception de données sismiques enregistrées par des récepteurs sismiques (12) qui sont remorqués par un navire, dans lequel les données sismiques sont enregistrées dans un domaine spatio-temporel et les récepteurs sismiques (12) sont situés à différentes profondeurs (zr) dans la masse d'eau ; une étape de modélisation des données sismiques dans un domaine de tirs ou de points centraux communs (« shot or common mid point domain » en terminologie anglo-saxonne) en fonction d'opérateurs linéaires qui refantôment le récepteur en dériver un modèle ; une étape d'utilisation du modèle dérivé pour retirer le fantôme de récepteur des données sismiques pour obtenir des données sismiques desquelles les fantômes ont été retirés ; et une étape 6 36-118 de génération d'une image finale de la sous-surface sur la base des données sismiques desquelles les fantômes ont été retirés. [0019] Selon un autre exemple de mode de réalisation, il existe un dispositif informatique configuré pour retirer les fantômes des données sismiques associées à une sous-surface d'une masse d'eau. Le dispositif informatique comprend une interface configurée pour recevoir des données sismiques enregistrées par des récepteurs sismiques qui sont remorqués par un navire, dans lequel les données sismiques sont enregistrées dans un domaine spatio-temporel et les récepteurs sismiques sont situés à différentes profondeurs (zr) dans la masse d'eau ; et un processeur connecté à l'interface. Le processeur est configuré pour modéliser les données sismiques dans un domaine de tirs ou de points centraux communs en fonction d'opérateurs linéaires qui refantôment le récepteur pour dériver un modèle ; utiliser le modèle dérivé pour retirer le fantôme de récepteur des données sismiques pour obtenir des données sismiques desquelles les fantômes ont été retirés ; et générer une image finale de la sous-surface sur la base des données sismiques desquelles les fantômes ont été retirés. [0020] Selon encore un autre exemple de mode de réalisation, il existe un support pouvant être lu par un ordinateur comprenant des instructions exécutables par un ordinateur, dans lequel les instructions, lorsqu'elles sont exécutées par un processeur, mettent en oeuvre un procédé tel qu'indiqué dans le paragraphe ci-dessus. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS [0021] Les dessins joints, qui sont incorporés dans la spécification et qui constituent une partie de la celle-ci, illustrent un ou plusieurs modes de réalisation et, avec la description, expliquent ces modes de réalisation. Sur les dessins : [0022] la figure 1 est un schéma d'un système d'acquisition de données sismiques classique comportant une flûte horizontale ; 7 36-118 [0023] la figure 2 est un schéma d'un système d'acquisition de données sismiques classique comportant une flûte inclinée ; [0024] la figure 3 est un schéma d'un système d'acquisition de données sismiques comportant une flûte à profil incurvé ; [0025] la figure 4 est un schéma d'un récepteur sismique et de composantes principale et fantôme associées selon un exemple de mode de réalisation ; [0026] la figure 5 est un organigramme d'un procédé pour retirer des fantômes de données sismiques selon un exemple de mode de réalisation ; [0027] la figure 6 est un graphe illustrant des données brutes synthétiques enregistrées par des récepteurs sismiques ; [0028] la figure 7 est un graphe illustrant des données de fantôme synthétiques déterminées par un procédé selon un exemple de mode de réalisation ; [0029] la figure 8 est un graphe illustrant des données desquelles les fantômes ont été retirés déterminées par un procédé selon un exemple de mode de réalisation ; [0030] la figure 9 est un organigramme d'un procédé pour retirer des fantômes de données sismiques selon un exemple de mode de réalisation ; [0031] la figure 10 est un organigramme d'un autre procédé pour retirer des fantômes de données sismiques selon un exemple de mode de réalisation ; et [0032] la figure 11 est un schéma d'un dispositif informatique configuré pour mettre en oeuvre un procédé de retrait de fantômes selon un exemple de mode de réalisation. DESCRIPTION DETAILLEE [0033] La description qui suit des exemples de modes de réalisation fait référence aux dessins joints. Les mêmes numéros de référence sur les différents dessins identifient les mêmes éléments ou des éléments similaires. La description détaillée qui suit ne limite pas l'invention. Au lieu de cela, l'étendue de l'invention est 8 36-118 définie par les revendications jointes. Les modes de réalisation qui suivent sont examinées, par souci de simplicité, en relation avec une propagation de champ d'onde bidimensionnel (2D). Cependant, les modes de réalisation qui seront examinés ensuite ne sont pas limités à des champs d'onde bidimensionnels, mais peuvent également être appliqués à des champs d'onde tridimensionnels. [0034] Une référence dans toute la spécification à « un mode de réalisation » signifie qu'une fonctionnalité, une structure ou une caractéristique particulière décrite en relation avec un mode de réalisation est incluse dans au moins un mode de réalisation de l'objet présenté. Ainsi, l'apparition de l'expression « dans un mode de réalisation » à divers emplacements dans toute la spécification ne fait pas nécessairement référence au même mode de réalisation. En outre, les fonctionnalités, structures ou caractéristiques particulières peuvent être combinées de n'importe quelle manière appropriée dans un ou plusieurs modes de réalisation. [0035] Selon un exemple de mode de réalisation, une représentation modifiée d'un algorithme de Radon des moindres carrés linéaire est utilisé pour modéliser simultanément des champs d'onde de récepteur principal et fantôme ainsi que pour réétalonner les champs d'onde de la flûte (récepteur) vers la surface de la mer ou vers une autre surface souhaitée. Le procédé suppose que les composantes principale et fantôme sont bien décrites par des ondes planes et utilise une transformée tau-p pour transformer les données sismiques collectées par une flûte à profondeur variable (par exemple, un profil incurvé). Les données sismiques enregistrées comprennent des amplitudes de plusieurs ondelettes et des temps associés pour un spectre de fréquence donné. La transformée tau-p est un cas particulier d'une transformée de Radon dans laquelle les données d'entrée sont décomposées en tant que série de droites dans le domaine spatio-temporel et les droites sont mappées vers des points dans le domaine tau-p. Par exemple, des événements hyperboliques (par exemple, ceux dans des rassemblements de tirs) dans le domaine spatio-temporel mappent vers des courbes elliptiques dans le 9 36-118 domaine tau-p. Ce processus est appelé empilage incliné (« slaut-stacking » en terminologie anglo-saxonne) parce que, pour produire le domaine tau-p, les données d'entrée peuvent être empilées le long d'une série de droites. [0036] Pour chaque tranche de fréquence (lorsque les données sismiques enregistrées ont été transformées dans le domaine fréquentiel), une transformée tau-p standard résout une équation de déphasage d = Lp (1). Plus spécifiquement, si on considère que d représente les données d'entrée pour un rassemblement de points de tir bidimensionnel de n traces pour une tranche de fréquence, p est le domaine tau-p contenant m traces de lenteur, et L est l'empilage incliné inverse, l'équation (1) peut être réécrite sous une forme matricielle par : (d 1 e-2Trifrn,in Pl d2) = an ) P2 . (2) pa \ Pm [0037] Un décalage temporel i de chaque élément de matrice dépend du décalage de chaque trace en mètres (xn) et de la lenteur de la trace p en secondes/mètres (sm) et, pour cette raison, un seul élément de matrice générique (n,m) est montré dans la matrice L ci-dessus. Le décalage d'une trace est donné par une distance entre une source sismique qui tire des ondes sismiques et un récepteur qui enregistre la trace, tandis que la lenteur est définie par le sinus d'un angle d'incidence divisé par une vitesse des champs d'ondes dans l'eau. Ainsi, le décalage temporel peut être écrit en tant que rn,m = XnSm. [0038] Selon un exemple de mode de réalisation, les équations ci-dessus sont modifiées pour obtenir une transformée tau-p exempte de fantôme au niveau d'un étalon de surface de mer sur la base des propriétés de propagation d'ondes planes des composantes principale et fantôme. A cet égard, la figure 4 montre la propagation de rayons de composantes principale et fantôme pour une lenteur particulière et comment ces données de référence de surface exemptes de fantôme 10 36-118 sont transformées en inverse, les traces de sortie étant générées à partir de composantes principale et fantôme séparées. [0039] La figure 4 montre un récepteur 12 ayant une profondeur zr (et d'autres récepteurs 12 ayant différentes profondeurs) par rapport à la surface de mer 18 et un décalage xn par rapport à une source 20. La composante principale P est montrée arrivant au niveau du récepteur 12 à partir de la sous-surface examinée, tandis que la composante fantôme G arrive au niveau du récepteur 12 à partir de la surface de mer 18. Si ces deux composantes sont étalonnées de nouveau à la surface de mer 18, alors la composante principale arrive à un étalon de surface avec un décalage plus grand (avec Ah sur la figure 4, c'est-à-dire xn + Ah) que celle du récepteur, et la composante fantôme arrive au même étalon de surface avec un décalage plus petit (également Ah sur la figure 4, c'est-à-dire, xn - Ah). De plus, la composante principale est avancée dans le temps de vi,AT par rapport à l'étalon de surface, tandis que la composante fantôme subit un retard de v,'Ar, où vw est la vitesse du son dans l'eau. [0040] En utilisant la trigonométrie et les deux triangles montrés sur la figure 4, l'angle d'incidence 0 (par rapport à la verticale) est donné par sin() = smvw. Le décalage (à la fois pour les composantes principale et fantôme) est donné par Ah = zrtanO, où zr est la profondeur de récepteur, qui peut être différente pour chaque récepteur d'une flûte. Enfin, le temps de retard AT est donné par : AT = vw [0041] Sur la base des équations ci-dessus, l'empilage incliné inverse L est modifié pour contenir les composantes principale et fantôme Ln,m = e-27711'1-Pr R e-27rifl-gh , où R est le coefficient de réflexion à la surface de mer (habituellement -1) et Tpr et Tgh sont les retards des composantes principale et fantôme, respectivement. Le retard pour la composante principale est donné par : \lz?- -Fdh2 (3). 11 36-118 rpr = (X.71 Ah)sn, - (4) tandis que le retard pour la composante fantôme est donné par : rgh = (x7, - Ah)sn, + (5). [0042] A certaines fréquences, les équations ci-dessus peuvent devenir instables lorsque les composantes principale et fantôme sont approximativement égales. Pour cette raison, dans un exemple de mode de réalisation, la diagonale de LHL (où LH est l'hermitien (conjugué et transposé) de L) est amortie ou la composante de L peut être remplacée uniquement par la composante principale. En variante, une limite d'amplification d'amplitude peut être imposée tout en appliquant encore un retrait de fantômes en phase totale. [0043] d ayant été mesuré, la transformée tau-p p peut être calculée en utilisant la transformée originale L. Dans une application, l'équation (2) peut être résolue en utilisant une inversion des moindres carrés, par exemple, une factorisation de Choletsky, une décomposition LU, des gradients conjugués, etc. La transformée tau-p p résultante peut ensuite subir une transformation inverse dans le domaine fréquentiel pour générer le rassemblement de tirs. Dans un exemple de mode de réalisation, la transformée tau-p p subit une transformation inverse avec L,, e-2'nfr ,, pour retirer le fantôme et laisser les données à un étalon d'origine. Dans un autre exemple de mode de réalisation, la transformée tau-p p subit une transformation inverse avec 1..,m = e -2'nfxnm pour retirer le fantôme et délivrer les données à une référence nulle. Dans encore un autre exemple de mode de réalisation, la transformée tau-p p subit une transformation inverse pour un réétalonnage avec ou sans retrait de fantômes à une référence définie par l'utilisateur. Dans ce cas, les retards tpr et tgh sont recalculés sur la base de l'étalon définie par l'utilisateur. [0044] Dans une application, la soustraction de l'estimation principale des données d'entrée peut être utilisée pour trouver une estimation du fantôme.'Un 12 36-118 procédé similaire peut être utilisé pour retirer les fantômes des données générées par ce processus. Une autre formulation utilisant une version modifiée de la transformée de nombre d'onde peut également être utilisée. 10045] Bien que les modes de réalisation examinés ci-dessus supposent une propagation bidimensionnelle des champs d'onde, les équations peuvent être étendues à une propagation tridimensionnelle, où les lenteurs dans les directions de décalage x et de décalage y sont utilisées. La mise en oeuvre tridimensionnelle agit sur toutes les flûtes à partir d'un tir tridimensionnel total (ou d'un « super-tir » dans le cas de données de large azimut) de sorte qu'elle a un accès à des décalages dans les directions x et y. [0046] Lorsqu'un échantillonnage de décalage y est jugé trop grossier pour une mise en oeuvre tridimensionnelle totale, une extension de l'algorithme bidimensionnel qui utilise une estimation de lenteur dans la direction de décalage y peut être utilisée. Une telle estimation pourrait provenir du champ de vitesse efficace (« RMS velocity » en terminologie anglo-saxonne) (les dérivées de la courbe d'obliquité (« moveout curve » en terminologie anglo-saxonne) dans la direction de décalage y seraient utilisées en tant que lenteur dans ce cas), ou provenir de mesures d'inclinaison dans la direction transversale. [0047] Une autre extension au-delà du domaine de Radon linéaire pourrait consister à utiliser des domaines de Radon parabolique ou hyperbolique. Dans le cas du domaine de Radon hyperbolique, un point unique dans le domaine tau-p mapperait vers des événements vers le haut et vers le bas séparés dans le domaine de tir sur la base des récepteurs avec un étalon variable. [0048] Les modes de réalisation examinés ci-dessus ont une chose en commun : ils modélisent tous les données d'entrée par des équations linéaires qui sont conçues pour effectuer un réétalonnage ainsi qu'un refantômage en tant que transformation inverse d'un modèle vers un espace de données. Une fois que les équations ont été résolues, il est supposé que le domaine de transformation réalise 13 36-118 une représentation des données d'entrée exemptes de fantôme. [0049] Un ou plusieurs des exemples de modes de réalisation examinés ci- dessus peuvent être mis en oeuvre dans un procédé pour traiter des données sismiques. Selon un exemple de mode de réalisation illustré sur la figure 5, il existe un procédé qui agit sur un pré-empilage pour retirer les fantômes et/ou réétalonner les données sismiques enregistrées par une flûte ayant des profondeurs de récepteur variables. Le procédé comprend une étape 500 de réception de données d'entrée pour un rassemblement de points de tir pour une plage de décalages bidimensionnels. Les données comprennent des amplitudes d'ondelette enregistrées à des instants (t) et à des décalages (x) donnés. Ces données dans le domaine spatio-temporel sont transformées à l'étape 502 par une transformation de Fourier (FFT) dans le domaine spatio-fréquentiel. A cette étape, chaque trace des données d'entrée peut être transformée par FFT. Ensuite, les données dans le domaine spatio-fréquentiel sont divisées en tranches de fréquence. [0050] A l'étape 504, l'équation d = Lp est résolue pour chaque tranche en utilisant l'algorithme de gradients conjugués, qui est connu dans l'art comme examiné ci-dessus. Ainsi, l'étape 504 nécessite l'application de L suivie de l'application de LH pour déterminer p. Le procédé itère sur chaque tranche jusqu'à ce que la dernière tranche soit prise en considération. Lorsque la dernière tranche est résolue, il est détecté, à l'étape 506, que le procédé peut avancer à l'étape 508. A l'étape 508, la transformée tau-p p est obtenue en assemblant ses composantes calculées de manière itérative aux étapes 504 et 506. [0051] A l'étape 510, la transformée tau-p p subit une transformation inverse vers l'une des configurations examinées ci-dessus, c'est-à-dire, retirer un fantôme et laisser les données à l'étalon d'origine, ou retirer un fantôme et délivrer les données à l'étalon nul, ou réétalonner avec ou sans retrait de fantôme. En variante, l'estimation principale peut être retirée des données d'entrée pour trouver une estimation du fantôme. 14 36-118 [0052] Indépendamment de la transformation utilisée à l'étape 510, les données principales et/ou de fantôme sont utilisées à l'étape 512, dans un processeur ou un autre dispositif informatique dédié, pour générer une image de la sous-surface étudiée. On doit noter que le procédé ci-dessus peut être mis en oeuvre dans un dispositif informatique dédié (qui sera examiné ultérieurement) et peut ne pas être utilisé mentalement pour générer des images de la sous-surface. [0053] Pour illustrer les avantages du présent procédé, la figure 6 montre des données brutes synthétiques générées par un ordinateur et simulant les données d'entrée enregistrées par les récepteurs et fournies à l'étape 500 ci-dessus. La figure 6 montre plusieurs ondelettes enregistrées à des décalages x et des instants t. Par exemple, les courbes 600 et 602 peuvent correspondre à une réflexion au fond de l'eau et une réflexion par la caractéristique R comme montré sur la figure 4. Chacune de ces courbes comprend des parties de plusieurs traces. Une trace 604 consiste en les données enregistrées par un récepteur sismique unique, par exemple, un hydrophone ou un géophone. La trace 604 comprend à la fois la composante principale 604a (ondelette noire) et la composante fantôme 604b (ondelette blanche). En appliquant le processus illustré sur la figure 5, la composante fantôme peut être séparée comme montré sur la figure 7, et les données desquelles les fantômes ont été retirés sont obtenues comme montré sur la figure 8. L'image de la caractéristique R peut être déterminée à partir des données de fantôme montrées sur la figure 7 ou des données desquelles les fantômes ont été retirés montrées sur la figure 8 ou à partir des deux. On doit noter que le modèle peut estimer le fantôme et cette estimation est soustraite des données d'entrée (données enregistrées), que le modèle délivre l'estimation principale au lieu d'effectuer une estimation de l'énergie du fantôme et de la soustraire de l'entrée. De cette manière, il est possible de délivrer la composante principale à la référence de surface, aux profondeurs d'origine sur le câble, ou à n'importe quelle autre référence. [0054] Bien que le procédé examiné ci-dessus agisse sur des données pré- 15 36-118 empilées, le procédé peut avantageusement être utilisé pour retirer les fantômes et/ou réétalonner des données sismiques avec un pré-empilage de référence de récepteur variable sans le besoin de connaître un champ de vitesse. Cela donne au procédé des avantages distincts par rapport à d'autres procédés, en particulier pour des étapes de prétraitement telles qu'une capture de vitesse ou une démultiplication. [0055] Selon un exemple de mode de réalisation illustré sur la figure 9, il existe un procédé pour retirer des fantômes de données sismiques associées à une sous-surface d'une masse d'eau. Le procédé comprend une étape 900 de réception des données sismiques enregistrées par des récepteurs sismiques qui sont remorqués par un navire, dans lequel les données sismiques sont enregistrées dans un domaine spatio-temporel et les récepteurs sismiques sont situés à différentes profondeurs (4) dans la masse d'eau ; une étape 902 d'application d'une transformation de Fourier aux données sismiques pour les transformer en données sismiques d dans un domaine spatio-fréquentiel ; une étape 904 d'utilisation d'une transformation de Radon modifiée L pour déterminer une transformée tau-p p sur la base des données sismiques d dans le domaine spatio-fréquentiel ; une étape 906 de transformation inverse de la transformée tau-p p pour obtenir des données desquelles les fantômes ont été retirés avec un étalon donné ; et une étape 908 de génération d'une image finale de la sous-surface sur la base des données desquelles les fantômes ont été retirés avec l'étalon donné. La transformation de Radon modifiée L comprend un premier terme pour une composante principale (P) et un deuxième terme pour une composante fantôme (G). [0056] Selon un autre exemple de mode de réalisation, il existe un procédé pour un retrait de fantômes de récepteur des données sismiques associées à une sous-surface d'une masse d'eau. Le procédé comprend une étape 1000 de réception des données sismiques enregistrées par des récepteurs sismiques qui sont remorqués par un navire, dans lequel les données sismiques sont enregistrées dans un domaine spatio-temporel et les récepteurs sismiques sont situés à différentes 16 36-118 profondeurs (Zr) dans la masse d'eau ; une étape 1002 de modélisation des données sismiques dans un domaine de tirs ou de points centraux communs en fonction d'opérateurs linéaires qui refantôment le récepteur pour dériver un modèle ; une étape 1004 d'utilisation du modèle dérivé pour retirer le fantôme de récepteur des données sismiques pour obtenir des données sismiques desquelles les fantômes ont été retirés ; et une étape 1006 de génération d'une image finale de la sous-surface sur la base des données sismiques desquelles les fantômes ont été retirés. [0057] Les procédures et procédés examinés ci-dessus peuvent être mis en oeuvre dans un dispositif informatique illustré sur la figure 11. Un matériel, un micrologiciel, un logiciel ou une combinaison de ceux-ci peut être utilisé pour effectuer les diverses étapes et opérations décrites ici. Le dispositif informatique 1100 de la figure 11 est un exemple de structure informatique qui peut être utilisée en relation avec un tel système. [0058] L'exemple de dispositif informatique 1100 approprié pour exécuter les activités décrites dans les exemples de modes de réalisation peut comprendre un serveur 1101. Un tel serveur 1101 peut comprendre un processeur central (CPU) 1102 couplé à une mémoire vive (RAM) 1104 et à une mémoire à lecture seule (ROM) 1106. La ROM 1106 peut également être un support de mémorisation d'autres types pour mémoriser des programmes, tels qu'une mémoire ROM programmable (PROM), une PROM effaçable (EPROM), etc. Le processeur 1102 peut communiquer avec d'autres composants internes et externes par l'intermédiaire d'éléments de circuit d'entrée-sortie (E/S) 1108 et d'un système de bus 1110, pour fournir des signaux de commande et similaires. Le processeur 1102 effectue un grand nombre de fonctions comme cela est connu dans l'art telles que dictées par des instructions de logiciel et/ou de micrologiciel. [0059] Le serveur 1101 peut également comprendre un ou plusieurs dispositifs de mémorisation de données, comprenant des lecteurs de disque dur 1112, des lecteurs de CD-ROM 1114, et un autre matériel capable de lire et/ou de mémoriser 17 36-118 des informations telles qu'un DVD, etc. Dans un mode de réalisation, un logiciel pour exécuter les étapes examinées ci-dessus peut être mémorisé et distribué sur un CD-ROM ou un DVD 1116, un dispositif de mémorisation USB 1118 ou une autre forme de support capable de mémoriser des informations de manière portable. Ces supports de mémorisation peuvent être insérés dans des dispositifs, et lus par ceux-ci, tels que le lecteur de CD-ROM 1114, le lecteur de disque 1112, etc. Le serveur 1101 peut être couplé à un afficheur 1120, qui peut être n'importe quel type d'afficheur ou d'écran de présentation connu, tel que des afficheurs LCD, un afficheur à plasma, des tubes à rayons cathodiques (CRT), etc. Une interface d'entrée d'utilisateur 1122 est prévue, comprenant un ou plusieurs mécanismes d'interface utilisateur tels qu'une souris, un clavier, un microphone, un pavé tactile, un écran tactile, un système de reconnaissance vocale, etc. [0060] Le serveur 1101 peut être couplé à d'autres dispositifs, tels que des sources, des détecteurs, etc. Le serveur peut faire partie d'une configuration de réseau plus grande comme dans un réseau global (GAN) tel qu'Internet 1128, qui permet une connexion ultime à divers dispositifs informatiques câblés et/ou mobiles. [0061] Les exemples de modes de réalisation présentés fournissent un dispositif informatique et un procédé pour le traitement de données sismiques. On devrait comprendre que cette description n'est pas destinée à limiter l'invention. Au contraire, les exemples de modes de réalisation sont destinés à couvrir les variantes, les modifications et les équivalents, qui sont inclus dans l'esprit et l'étendue de l'invention telle que définie par les revendications jointes. En outre, dans la description détaillée des exemples de modes de réalisation, de nombreux détails spécifiques sont exposés afin de fournir une compréhension détaillée de l'invention revendiquée. Cependant, un homme du métier comprendrait que divers modes de réalisation peuvent être mis en pratique sans ces détails spécifiques. [0062] Bien que les caractéristiques et les éléments des présents exemples de modes de réalisation soient décrits dans les modes de réalisation dans des 18 36-118 combinaisons particulières, chaque caractéristique ou élément peut être utilisé seul sans les autres caractéristiques et éléments des modes de réalisation ou dans diverses combinaisons avec ou sans autres caractéristiques et éléments présentés ici. [0063] Cette description écrite utilise des exemples de l'objet présenté pour permettre à un homme du métier de mettre en pratique le susdit, comprenant la réalisation et l'utilisation de n'importe quels dispositifs ou systèmes et l'exécution de n'importe quels procédés incorporés. L'étendue brevetable de l'objet est définie par les revendications, et peut comprendre d'autres exemples qui apparaissent aux hommes du métier. Ces autres exemples sont destinés à être dans l'étendue des revendications. 19