Ce dispositif selon l'invention, principalement destiné à la profession dentaire, permet aux dentistes de travailler sous contrôle d'écran. La pièce maîtresse de ce dispositif est un vidéo-endoscope rigide à vision déviée maintenu par un bras articulé et compensé, associé à un écran de contrôle. Un vidéo-endoscope dentaire est constitué d'une embase prolongée par un tube endoscopique dont l'extrémité distale pénètre dans la bouche du patient. Généralement la partie distale du tube ro endoscopique renferme un système d'éclairage qui éclaire le champ de vision du praticien et un système optique qui recueille les rayons lumineux en provenance de la zone observée pour les projeter sur un capteur CCD qui renvoi les images de la zone de travail sur un écran de contrôle associé. is Les conditions requises pour pouvoir travailler sous contrôle d'écran dans de bonnes conditions avec un vidéo-endoscope rigide sont les suivantes : 1- lI est nécessaire que le vidéo-endoscope soit maintenu sur un support pouvant bouger dans toutes les directions afin que le 20 dentiste puisse guider de sa main l'extrémité distale du tube endoscopique vers la zone à soigner. Ce support ou bras articulé compensé doit être arrimé, pour des raisons de facilité de manipulation du vidéo-endoscope, sur un support fixe par rapport au patient. 25 2- Le dentiste doit pouvoir mettre en concordance le geste de la main qui tient l'outil de travail avec l'image de l'outil retransmise sur l'écran de contrôle via le capteur du vidéo-endoscope. Cette mise en concordance implique deux conditions primordiales. a- Dans un premier temps, le dentiste doit redresser l'image de la 30 zone de travail qu'il voit sur l'écran de contrôle. En effet, quand le dentiste change la direction du tube endoscopique tout en gardant le même point de visée, l'image de cette zone de travail tourne autour de l'axe de l'écran de contrôle ce qui rend difficile la mise en concordance du geste du dentiste qui 35 tient l'instrument de travail avec l'image de cet instrument qu'il suit sur l'écran. Pour permettre cette mise en concordance, il faut effectuer une première rotation consistant à faire tourner l'image de la zone de travail autour de l'axe de l'écran de contrôle de manière à ce qu'elle ait la même orientation que la 40 zone de travail que le dentiste verrait s'il regardait directement dans la bouche du patient. Cependant, l'image obtenue après cette première rotation, bien qu'ayant la bonne direction peut être inversée, de gauche à droite (effet miroir) ou de haut en bas, selon la position dans l'espace de l'axe de vision du vidéo-endoscope. b- Il est nécessaire d'annuler l'inversion éventuelle de l'image de la zone de travail en effectuant une symétrie de l'image par rapport à l'axe horizontal ou vertical de l'écran de contrôle. 3- La première rotation et l'inversion éventuelle de l'image étant effectuées le dentiste doit pouvoir atteindre toutes les faces de la dent sur laquelle il travaille avec l'aide d'un instrument tenu à la main. Pour cela il faut effectuer une deuxième rotation consistant io à faire tourner autour de la dent à soigner la fenêtre de vue du vidéo-endoscope située sur la partie distale du tube endoscopique qui pénètre dans la bouche du patient pour capter les images et éclairer la zone de travail. 4- Il est nécessaire de laisser un espace libre suffisant entre la 15 dent à soigner et la tête de prise de vue pour permettre le passage de l'outil du dentiste sans occulter la fenêtre de prise de vue du vidéo-endoscope. Cet éloignement nécessaire demande, pour effectuer un travail plus précis, d'avoir la possibilité de faire un zoom sur l'image de la zone de travail. 20 5- Le dentiste doit avoir la possibilité d'obtenir des images infra et extra buccales de son patient, soit pour les incorporer dans son dossier informatique, soit pour dialoguer sur le soin encours. Il doit aussi pouvoir faire un arrêt sur image et d'afficher sur l'écran une ou plusieurs images gelées précédemment afin de les 25 comparer. 6- H est impératif d'éliminer les inconvénients dus au jet d'eau envoyé par le spray et aux particules projetées sur la fenêtre de prise de vue du vidéo-endoscope par la turbine du dentiste. 7- D'autre part, la nécessité de satisfaire aux conditions 30 d'hygiène implique d'avoir une protection de toutes les parties du vidéo-endoscope restant en contact avec la bouche du patient. Avec les vidéo-endoscopes rigides à vision déviée de l'art antérieur permettant aux dentistes de travailler sous contrôle d'écran, notamment décrits dans les brevets EP1355570 (Al) et 35 WO0249505 (A1), la rotation des images du champ de vision centrée sur l'axe de l'écran de contrôle est réalisée soit en faisant tourner le capteur CCD d'un vidéo-endoscope autour de son axe, soit en faisant tourner un système de prismes intercalé entre la partie proximale du système optique du vidéo-endoscope et son 40 capteur CCD. La deuxième rotation qui permet d'accéder à toutes les faces de la dent est réalisée par un tube manchon à vision déviée à 90° pouvant tourner sur lui-même sans butée, coulissant sur le tube endoscopique du vidéo-endoscope et s'encliquetant sur 2 la partie distale de l'embase du vidéo-endoscope. La réponse aux exigences de l'hygiène consiste à changer de manchon après chaque patient. Ces solutions techniques retenues dans l'art antérieur pour effectuer les rotations et satisfaire aux conditions élémentaires d'hygiène nécessitent un matériel coûteux et complexe à mettre en oeuvre. Le présent dispositif selon l'invention apporte des solutions simples et peu onéreuses aux conditions requises pour pouvoir travailler sous contrôle d'écran dans de bonnes conditions avec un vidéo- endoscope rigide, c'est ainsi que : - La première rotation et l'inversion gauche droite ou haut et bas des images (32) de la zone de travail (10) retransmises par le capteur CCD (7) du vidéo-endoscope (1) est effectuée grâce à un microprocesseur (P1) logé, dans une réalisation préférentielle du dispositif selon l'invention, dans l'embase (3) du vidéo-endoscope (1). Le microprocesseur peut aussi être logé sur le bras articulé ou à proximité du fauteuil dentaire. - La deuxième rotation est réalisée par le dentiste en faisant tourner sur lui-même, avec sa main, le tube endoscopique (2) qui constitue la partie distale du vidéo-endoscope (1), l'embase (3) de ce dernier restant fixe, maintenue sur la partie distale (23) d'un bras articulé compensé (16). La possibilité de prendre des images intra et extra buccales de bonne qualité est obtenue en modifiant la distance séparant le plan du capteur CCD du système optique du vidéo- endoscope. La mise en action d'un zoom électronique nécessaire pour travailler avec plus de précision tout en dégageant entre la fenêtre de prise de vue du vidéo-endoscope et la zone de travail un espace suffisant pour laisser la place à l'outil du dentiste est réalisée par le microprocesseur P1. - Le microprocesseur P1 permet de prendre des photos du visage d'un patient, de faire un arrêt sur image et d'afficher simultanément sur l'écran plusieurs images gelées 35 précédemment. - Les problèmes posés par l'utilisation du spray et de la turbine sont résolus par de l'air comprimé qui circule à l'intérieur d'un tube qui dirige un jet d'air sur la fenêtre de sortie de l'optique de la tête du vidéo-endoscope. 40 - Les problèmes d'hygiène liés à la contamination des parties du vidéo-endoscope qui restent en contact avec la bouche du patient, sont résolus d'une part en recouvrant par un capuchon transparent jetable (18) la partie distale du tube endoscopique 3 lequel capuchon est conformé pour laisser le passage d'un flux d'air (11) qui vient balayer la surface extérieure (43) du capuchon (18) qui protège la fenêtre de sortie (12) du système optique (9) du vidéo-endoscope (1) et d'autre part en recouvrant la partie du tube endoscopique (2) qui est en contact avec la bouche du patient par un manchon en caoutchouc (35) jetable. Le dispositif selon l'invention comprend : -A Un bras articulé et compensé (16). - B. Un vidéo-endoscope rigide (1) à vision déviée. - C. Un microprocesseur (P1). - D. Un capuchon transparent jetable (18). - E. Un manchon en caoutchouc jetable (35). - F. Un écran de contrôle (6). - G. Une source de production d'air comprimé (27). A- Le bras articulé (16) est fixé sur un support fixe par rapport au patient installé sur le fauteuil dentaire. Dans la réalité, le bras articulé (16) peut être, suivant la configuration du cabinet dentaire, soit directement fixé sur le fauteuil dentaire, soit fixé au sol ou au plafond (48). Sur la partie distale (23) du bras (16) est fixé le vidéo- endoscope (1) par son embase (3). B- Un vidéo-endoscope rigide (1) à vision déviée, constitué par une embase (3) prolongée par un tube endoscopique (2) rigide. Le vidéo-endoscope (1) est fixé sur la partie distale (23) d'un bras articulé compensé (16) , il est relié à un écran de contrôle (6). a- Le tube endoscopique (2) prolonge la partie distale (4) de son embase (3), il comporte à son extrémité distale (19) une tête (5), renfermant différentes sortes de diodes électroluminescentes L.E.D. (8) dont la fonction est d'éclairer le champ de vision (10) avec des rayons lumineux de longueur d'onde différentes. Sans que ce soit limitatif, selon la nature de la longueur d'onde émise, la fonction de certaines lampes électroluminescentes (8) peut être simplement d'éclairer le champ de vision (10) du dentiste, ou pour d'autres de polymériser les composites ou encore de modifier l'apparence de certaines muqueuses. La tête (5) renferme un capteur CCD (7) précédé par un système optique (9) dont l'axe (33) est perpendiculaire en son centre au plan du capteur CCD (7). L'axe (15) du tube endoscopique (2) et l'axe (33) du système optique (9) sont situés dans un même plan et forment entre eux un angle de 90°. La direction de visée du vidéo-endoscope (1), définie par l'axe (33) du système optique (9) fait avec l'axe (15) du tube endoscopique (2) un angle de 90°. Dans cette configuration, le 4 vidéo-endoscope (1) est appelé vidéo-endoscope à vision déviée à 90°. La vision est appelée directe ou rétro quand les axes (15) et (33) respectivement du tube endoscopique (2) et du système optique (9) sont parallèles. Le système optique (9) projette l'image s du champ de vision (10) sur le capteur CCD (7) qui la renvoi sur un écran de contrôle (6). Le tube endoscopique (2) est parcouru par un flux d'air (11) traversant l'embase (3) en provenance d'une source d'air comprimé (27). Le flux d'air (11) circule à l'intérieur d'un tube (40) dont l'extrémité distale (41) est située à proximité de la fenêtre io de sortie (12) du système optique (9) contribuant ainsi à éliminer la buée et chasser les projections diverses qui auraient pu se déposer sur la fenêtre de sortie (12) de l'optique (9) pendant l'acte dentaire. Le tube endoscopique (2) tourne sur lui-même autour de son axe (15) dans un logement (55) situé dans la partie distale (4) de son 15 embase (3). L'embase (3) reste fixée sur le bras (16). La rotation du tube endoscopique (2) dans le logement (55) de son embase (3) se fait par frottement. Dans une première variante du dispositif selon l'invention, la rotation du tube endoscopique (2) sur lui-même autour de son axe (15) dans 20 le logement (55) de son embase (3) se fait par l'intermédiaire d'un roulement à billes (14) de même axe (15) que le tube endoscopique (2). Le roulement à billes (14) permet au tube endoscopique (2) de tourner sur lui-même, l'embase (3) restant fixée sur le bras articulé (16). 25 Dans une deuxième variante du dispositif selon l'invention, le tube endoscopique (2) est réalisé en un matériau souple. Dans une troisième variante du dispositif selon l'invention, la tête (5) du tube endoscopique (2) est articulée autour d'un axe (20) perpendiculaire au plan formé par l'axe (15) du tube endoscopique 30 (2) et l'axe (33) du système optique (9) en un point (50) de l'axe (15) du tube endoscopique (2) situé sur la partie distale (19) de ce dernier de manière à obtenir une vision directe (28) ou rétro (29). Dans cette troisième variante les axes de vision (28 et 29) sont parallèles à l'axe (15) du tube endoscopique (2). Cette variante n°3 35 est particulièrement utile en médecine ou dans l'industrie pour inspecter les corps creux. Dans une quatrième variante du dispositif selon l'invention la distance séparant le capteur (7) et le système optique (9) peut être modifiée par la mise en action d'un électro-aimant (22), ce qui a 40 pour conséquence, d'après les lois de l'optique, de modifier la profondeur de champ du vidéo-endoscope (1). Dans la position initiale, l'électro-aimant n'étant pas activé, les plans respectifs du capteur CCD (7) et de l'électro-aimant (22) sont maintenus à5 distance par des ressorts (34). Dés l'activation de l'électro-aimant, dont la force est supérieure à celle des ressorts (34), les plans de la CCD (7) et de l'électro-aimant (22) se rapprochent et modifient ainsi la distance existant entre le système optique (9) et le plan de la 5 CCD (7). Dans une cinquième variante la présente invention la modification de la distance séparant le capteur (7) et le système optique (9) est obtenue en actionnant la partie proximale (61) d'une languette (59) placée dans l'axe (15) du tube endoscopique (2) sous la carte de lo circuit imprimé (63) du capteur CCD (7). La languette (59) comporte à son extrémité distale (61) un épaississement (64) conformé comme un plan incliné. Le système optique (9) restant en position fixe, quand on tire sur l'extrémité proximale (61) de la languette (59), l'épaississement (64) se déplace sous la carte de circuit imprimé 15 (63) ce qui a pour effet de rapprocher le capteur CCD (7) du système optique (9) et par voie de conséquence de modifier la profondeur de champ du vidéo-endoscope. En exécutant l'opération inverse, c'est-à-dire en repoussant la languette (59) en direction de la partie distale du tube endoscopique (2) l'épaississement (64) de 20 la languette (59) ressort du dessous la carte de circuit imprimé (63) lequel reprend sa position initiale, aidée en cela par un ressort de rappel (62). b- L'embase (3) du vidéo-endoscope (1) est fixée sur la partie distale (23) du bras articulé et compensé (16) ; elle renferme un 25 microprocesseur (PI). C- Le microprocesseur (P1) modifie l'affichage des images (32) du champ de vision (10) retransmises sur l'écran de contrôle (6) via le capteur (7) du vidéo-endoscope (1). Le microprocesseur P1 est programmé pour permettre d'effectuer les tâches suivantes 30 a- La rotation des images (32) du champ de vision (10), dans le sens des aiguilles d'une montre ou en sens contraire, le centre de la rotation étant le centre (25) de l'écran de contrôle (6), avec affichage sur l'écran du sens de rotation. b- L'inversion gauche-droite et haut-bas des images (32) du 35 champ de vision (10) avec affichage sur l'écran (6) d'un repère visualisant l'état final de la manoeuvre. c- La mise en action du zoom des images (32) avec affichage sur l'écran (6) d'un repère indiquant le coefficient multiplicateur du zoom. 40 d- Le gel des images (32) du champ de vision (10). e- La modification de l'intensité de la source de lumière constituée par les diodes électroluminescentes L.E.D. (8) qui éclairent le champ de vision (10). 6 f- La mise en action des différentes diodes électroluminescentes L. E. D (8). qui éclairent le champ de vision (10). g- L'affichage simultané de plusieurs images (32) du champ de vision (10) et leur mise en mémoire avec affichage sur l'écran de contrôle (6) d'un repère indiquant l'ordre dans lequel les images ont été prises. h- La possibilité, lorsque plusieurs images (32) ont été gelées sur l'écran, de sélectionner l'une d'entre elles et de l'afficher plein écran. i- La possibilité d'afficher dans une vignette sur l'écran de io contrôle (6) une image figée précédemment, tout en poursuivant l'affichage sur le reste de l'écran de l'exécution du soin du patient. j- La possibilité d'enregistrer dans une mémoire tampon les images (32) gelées. D- Le capuchon transparent jetable (18), pour respecter les 15 problèmes d'hygiène, recouvre la tête (5) du tube endoscopique (2). Il recouvre la fenêtre de sortie (12) du système optique (9) et les fenêtres de sortie (42) des rayons lumineux issus des diodes électroluminescentes (8) qui éclairent le champ de vision (10). L'extrémité proximale (36) du capuchon (18) est conformée pour 20 recouvrir entièrement l'extrémité distale (41) du tube (40) qui véhicule le flux d'air (11) et pour permettre au flux d'air (11) de le traverser pour venir balayer la partie extérieure (43) de la surface du capuchon (8) située face à la fenêtre de sortie (12) de l'optique (9). Le pourtour (58) de partie proximale (36) du capuchon (18) est 25 conformée de façon à ce que l'anneau en caoutchouc (44) de la partie distale (37) du manchon en caoutchouc (35) puisse s'y agripper. E- Le manchon en caoutchouc jetable (35), également pour des problèmes d'hygiène vient recouvrir le pourtour (58) de la partie 30 proximale (36) du capuchon (18), et le tube endoscopique (2). Le manchon en caoutchouc (35) comporte à son extrémité distale (37) un renforcement en forme d'anneau en caoutchouc (44) qui lui permet de s'agripper sur le pourtour (58) de la partie proximale (36) du capuchon (18). L'extrémité proximale (17) du tube endoscopique 35 (2) comporte un anneau (47) conformé de telle sorte que la partie proximale (45) du manchon en caoutchouc (35) puisse s'y agripper. Le manchon en caoutchouc (35) comporte à son extrémité proximale (45) un renforcement en forme d'anneau en caoutchouc (46) qui lui permet de s'agripper sur une accroche (47) prévue à cet 40 effet sur la partie proximale (17) du tube endoscopique (2). Dans une sixième variante du dispositif selon l'invention, l'extrémité distale (37) du manchon (35) est collée sur la partie proximale (36) du capuchon (18) et le manchon est enroulé sur lui-même. Ainsi, le 7 capuchon (18) et le manchon (35) ne font plus qu'un seul ensemble indissociable formant une protection jetable unique. Lors de la mise en place de la protection, le capuchon est enfoncé sur la tête (5) de façon à la recouvrir entièrement, puis le manchon qui est dans sa présentation de départ enroulé sur lui-même, est déroulé pour recouvrir la partie du tube endoscopique et vient s'agripper sur l'anneau (47) prévu à cet effet sur la partie proximale (17) du tube endoscopique (2). F- L'écran de contrôle (6) est situé en face du praticien, il affiche io les images (32) de la zone de travail (32) prisent par le vidéo- endoscope (1). G- La source de production d'air comprimé (27) est située en amont du dispositif selon l'invention. La description suivante se réfère aux dessins annexés qui 15 représentent, sans aucun caractère limitatif un exemple de réalisation de l'invention. La figure 1 est une représentation schématique générale non à l'échelle du dispositif selon l'invention. La figure 2 est une représentation schématique non à l'échelle d'une 20 coupe axiale longitudinale du vidéo-endoscope (1) en vision déviée à 90°. La figure 3 est une représentation schématique non à l'échelle d'une coupe axiale longitudinale de la tête (5) du vidéo-endoscope (1) en vision déviée à 90°. 25 La figure 4 est une représentation schématique non à l'échelle d'une vue de face de la tête (5) du vidéo-endoscope (1) en vision déviée. La figure 5 est une représentation schématique non à l'échelle de la variante n°2 représentant une coupe longitudinale axiale du vidéo- endoscope (1) en vision déviée à 90°. 30 La figure 6 est une représentation schématique non à l'échelle de la variante n°3 représentant une coupe longitudinale axiale de la tête (5) du vidéo-endoscope (1) dans les positions rétro (29), directe (28) et déviée à 90°. La figure 7 est une représentation schématique non à l'échelle de la 35 variante n°4 représentant une coupe longitudinale axiale de la tête (5) du vidéo-endoscope (1) en vision déviée à 90°. La figure 8 est une représentation schématique non à l'échelle de la coupe longitudinale axiale de la tête (5) du vidéo-endoscope (1) en vision déviée à 90° recouverte de son capuchon (18) et de la partie 40 distale (37) du manchon (35). La figure 9 est une coupe axiale longitudinale schématique non à l'échelle du capuchon protecteur (18) et de la partie distale (37) du manchon (35). 8 La figure 10 est une représentation schématique non à l'échelle de la variante n°1, représentant la coupe longitudinale axiale du vidéo- endoscope (1) en vision déviée à 90°. La figure 11 est une représentation non à l'échelle d'un détail de l'accrochage de l'anneau (44) de la partie distale (37) du manchon (35) sur le pourtour (58) de la partie proximale (36) du capuchon (18). La figure 12 est une représentation non à l'échelle d'un détail de raccrochage de l'anneau (46) de la partie proximale (45) du manchon (35) sur l'anneau (47) fixé sur la partie proximale du tube endoscopique (2). La figure 13 est une représentation non à l'échelle des variantes n°5 et n°6 représentant la coupe longitudinale axiale de la tête (5) du vidéo-endoscope (1) en vision déviée à 90°, la languette (59) étant 15 dans la position de départ. La figure 14 est une représentation non à l'échelle des variantes n°5 et n°6 représentant la coupe longitudinale axiale de la tête (5) du vidéo-endoscope (1) en vision déviée à 90°, après avoir tiré sur la languette (59) pour rapprocher le capteur CCD (7) du système 20 optique (9). Le dispositif comprend : -A Un bras articulé et compensé (16). - B. Un vidéo-endoscope rigide (1) à vision déviée. -C. Un microprocesseur (P1). 25 - D. Un capuchon transparent jetable (18). - E. Un manchon en caoutchouc jetable (35). - F. Un écran de contrôle (6). - G. Une source de production d'air comprimé (27). A- Un bras articulé (16) (fig.1) fixé sur un support fixe par rapport 30 au patient. Dans la réalité, le bras articulé peut être, suivant la configuration du cabinet dentaire, soit directement fixé sur le fauteuil dentaire, soit fixé au sol ou au plafond (48). Sur la partie distale (23) du bras (16) est fixé le vidéo-endoscope (1) par sa son embase (3). 35 B- Un vidéo-endoscope rigide (1) à vision déviée, constitué par une embase (3) prolongée par un tube endoscopique (2) rigide. Le vidéo-endoscope (1) est fixé sur la partie distale (23) d'un bras articulé et compensé (16) , il est relié à un écran de contrôle (6). a- Le tube endoscopique (2) prolonge la partie distale (4) de son 40 embase (3), il comporte à son extrémité distale (19) une tête (5), 9 renfermant différentes sortes de diodes électroluminescentes L.E.D. (8) dont la fonction est d'éclairer le champ de vision (10) avec des rayons lumineux de longueur d'onde différentes. La tête (5) renferme un capteur CCD (7) précédé par un système optique (9) dont l'axe (33) est perpendiculaire en son centre au plan du capteur CCD (7). L'axe (15) du tube endoscopique (2) et l'axe (33) du système optique (9) sont situés dans un même plan et forment entre eux un angle de 90°. La direction de visée du vidéo- endoscope (1), définie par l'axe (33) du système optique (9) fait avec l'axe du tube endoscopique (2) un angle de 90°. Dans cette configuration, le vidéo-endoscope (1) est appelé vidéo-endoscope à vision déviée à 90°. La vision serait appelée directe ou rétro si les axes (15) et (33) respectivement du tube endoscopique (2) et du système optique (9) étaient parallèles. Le système optique (9) projette l'image du champ de vision (10) sur le capteur CCD (7) qui la renvoi sur un écran de contrôle (6). Le tube endoscopique (2) est parcouru par un flux d'air (11) traversant l'embase (3) en provenance d'une source d'air comprimé (27). Le flux d'air (11) circule à l'intérieur d'un tube (40) dont l'extrémité distale (41) est situé à proximité de la fenêtre de sortie (12) du système optique (9) contribuant ainsi à éliminer la buée et chasser les projections diverses qui auraient pu se déposer sur la fenêtre de sortie (12) de l'optique (9) pendant l'acte dentaire. Le tube endoscopique (2) tourne sur lui-même autour de son axe (15) dans un logement (55) situé dans la partie distale (4) de son embase (3) laquelle reste fixée sur le bras (16). La rotation du tube endoscopique (2) dans son logement (55) se fait par frottement. Dans une première variante du dispositif selon l'invention, la rotation du tube endoscopique (2) sur lui-même autour de son axe (15) dans 3o le logement (55) de son embase (3) se fait par l'intermédiaire d'un roulement à billes (14) de même axe (15) que le tube endoscopique (2). Dans une deuxième variante du dispositif selon l'invention, le tube endoscopique (2) est réalisé en un matériau souple. 35 Dans une troisième variante du dispositif selon l'invention, la tête (5) du tube endoscopique (2) est articulée autour d'un axe (20) perpendiculaire au plan formé par l'axe (15) du tube endoscopique (2) et l'axe (33) du système optique (9) en un point (50) de l'axe (15) du tube endoscopique (2) situé sur la partie distale (19) de ce 40 dernier de manière à obtenir une vision directe (28) ou rétro (29). Dans cette variante n°3 les axes de vision (28 et 29) sont parallèles à l'axe (15) du tube endoscopique (2). La variante n°3 a des 10 applications particulièrement utiles en médecine et dans l'industrie pour inspecter les corps creux. Dans une quatrième variante du dispositif selon l'invention la distance séparant le capteur (7) et le système optique (9) peut être modifiée par la mise en action d'un électro-aimant (22), ce qui a pour conséquence, d'après les lois de l'optique, de modifier la profondeur de champ du vidéo-endoscope (1). Dans la position initiale, l'électro-aimant n'étant pas activé, les plans respectifs du capteur CCD (7) et de l'électro-aimant (22) sont maintenus à distance par des ressorts (34). Dés l'activation de l'électro-aimant, dont la force est supérieure à celle des ressorts (34), les plans de la CCD (7) et de l'électro-aimant (22) se rapprochent et modifient ainsi la distance existant entre le système optique (9) et le plan de la CCD (7).
Dans une cinquième variante de la présente invention la modification de la distance séparant le capteur (7) et le système optique (9) est obtenue en actionnant la partie proximale (61) d'une languette (59) placée sous la carte de circuit imprimé (63) du capteur CCD (7), dans l'axe (15) du tube endoscopique (2). La languette (59) comporte à son extrémité distale (61) un épaississement (64) conformé comme un plan incliné. Le système optique (9) restant en position fixe, quand on tire sur l'extrémité proximale (61) de la languette (59) en direction de la partie proximale du tube endoscopique (2), l'épaississement (64) passe sous la carte de circuit imprimé (63) ce qui a pour effet de rapprocher le capteur CCD (7) du système optique et par voie de conséquence de modifier la profondeur de champ du vidéo- endoscope. En exécutant l'opération inverse, c'est-à-dire en repoussant la languette (59) en direction de la partie distale du tube endoscopique (2) l'épaississement (64) de la languette (59) ressort du dessous la carte de circuit imprimé (63) lequel reprend sa position initiale, aidée en cela par un ressort de rappel (62) b- L'embase (3) du vidéo-endoscope (1) est fixée sur la partie distale (23) du bras articulé et compensé (16) ; elle renferme un 35 microprocesseur (P1). C- Le microprocesseur (P1) est logé dans une réalisation préférentielle du dispositif selon l'invention dans l'embase (3) du vidéo-endoscope (1). Le microprocesseur (P1) modifie l'affichage des images (32) du champ de vision (10) retransmises sur l'écran 40 de contrôle (6) via le capteur (7) du vidéo-endoscope (1). Le microprocesseur P1 est programmé pour permettre d'effectuer les tâches suivantes : 11 a- La rotation des images (32) du champ de vision (10), dans le sens des aiguilles d'une montre ou en sens contraire, le centre de la rotation étant le centre (25) de l'écran de contrôle (6), avec affichage sur l'écran du sens de rotation. b- L'inversion gauche-droite et haut-bas des images (32) du champ de vision (10) avec affichage sur l'écran (6) d'un repère visualisant l'état final de la manoeuvre. c- La mise en action du zoom électronique des images (32) avec affichage sur l'écran (6) d'un repère indiquant le coefficient 10 multiplicateur du zoom. d- Le gel des images (32) du champ de vision (10). e- La modification de l'intensité de la source de lumière constituée par les diodes électroluminescentes L.E.D. (8) qui éclairent le champ de vision (10). 15 f- La mise en oeuvre des différentes diodes électroluminescentes L.E.D (8). qui éclairent le champ de vision (10). g- L'affichage simultané de plusieurs images (32) du champ de vision (10) et leur mise en mémoire avec affichage sur l'écran de contrôle (6) d'un repère indiquant l'ordre dans lequel les images ont 20 été prises. h- La possibilité, lorsque plusieurs images (32) ont été gelées sur l'écran, de sélectionner l'une d'entre elles et de l'afficher plein écran. i- La possibilité d'afficher dans une vignette sur l'écran de contrôle (6) une image figée précédemment, tout en poursuivant 25 l'affichage sur le reste de l'écran de l'exécution du soin du patient. j- La possibilité d'enregistrer dans une mémoire tampon les images (32) gelées. D- Le capuchon transparent jetable (18), pour respecter les problèmes d'hygiène, recouvre la tête (5) du tube endoscopique (2). 3o Il recouvre la fenêtre de sortie (12) du système optique (9) et les fenêtres de sortie (42) des rayons lumineux issus des diodes électroluminescentes (8) qui éclairent le champ de vision (10). L'extrémité proximale (36) du capuchon (18) est conformée pour recouvrir entièrement l'extrémité distale (41) du tube (40) qui 35 véhicule le flux d'air (11) et permettre au flux d'air (11) de le traverser pour venir balayer la partie extérieure (43) de la surface du capuchon (8) située face à la fenêtre de sortie (12) de l'optique (9). Le pourtour (58) de la partie proximale (36) du capuchon (18) est conformée de façon à ce que l'anneau en caoutchouc (44) de la 40 partie distale (37) du manchon en caoutchouc (35) puisse s'y agripper. E- Le manchon en caoutchouc jetable (35), également pour des problèmes d'hygiène vient recouvrir le pourtour (58) de la partie 12 proximale (36) du capuchon (18) ainsi que le tube endoscopique (2). Le manchon en caoutchouc (35) comporte à son extrémité distale (37) un renforcement en forme d'anneau en caoutchouc (44) qui lui permet de s'agripper sur le pourtour (58) de la partie proximale (36) du capuchon (18). L'extrémité proximale (17) du tube endoscopique (2) comporte un anneau (47) configuré de telle sorte que la partie proximale (45) du manchon en caoutchouc (35) puisse s'y agripper. Le manchon en caoutchouc (35) comporte à son extrémité proximale (45) un renforcement en forme d'anneau en caoutchouc (46) qui lui permet de s'agripper sur l'anneau (47). Dans une sixième variante du dispositif selon l'invention, l'extrémité distale (37) du manchon (35) est collée sur la partie proximale (36) du capuchon (18) (fig.13 et 14) et le manchon est enroulé sur lui- même. Ainsi, le capuchon (18) et le manchon (35) ne font plus qu'un seul ensemble indissociable formant une protection jetable unique. Lors de la mise en place de la protection, le capuchon est enfoncé sur la tête (5) de façon à la recouvrir entièrement, puis le manchon (18) qui est dans sa présentation de départ enroulé sur lui- même, est déroulé pour recouvrir la partie du tube endoscopique et vient s'agripper sur l'anneau (47) prévu à cet effet sur la partie proximale (17) du tube endoscopique (2). F- L'écran de contrôle (6) est situé en face du praticien, il affiche les images (32) du champ de travail (32) prises par le vidéo- endoscope (1).
G- La source de production d'air comprimé (27) est située en amont du dispositif selon l'invention. 13