DISPOSITIF DE SUPPORT DE PERSONNE, ESCAMOTABLE DANS UN RENFONCEMENT DE PLANCHER DE VÉHICULE, PAR ROTATION SUIVANT UN AXE LONGITUDINAL L'invention concerne les dispositifs de support d'appoint qui sont chargés de supporter une personne en position assise sur le plancher d'un véhicule lorsqu'ils sont désescamotés. On entend ici par "dispositif de support" un dispositif comprenant une assise et un dossier monté à rotation sur l'assise suivant un axe dit transversal afin de pouvoir prendre une position redressée ou une position rabattue contre l'assise. Comme le sait l'homme de l'art, il existe de nombreux dispositifs de support d'appoint permettant, lorsqu'ils sont désescamotés, d'accueillir une personne en position assise à l'intérieur d'un habitacle de véhicule, éventuellement de type automobile, par exemple au niveau du rang deux ou trois, et, lorsqu'ils sont escamotés, d'augmenter l'espace de rangement. Par exemple, il a été proposé, notamment dans le document brevet FR 2791617, de prévoir un logement dans la partie latérale de la structure du véhicule afin de permettre le logement partiel du dossier en position rabattue et verticale par entraînement en rotation de l'assise sur 90° autour d'un axe longitudinal. L'inconvénient principal de cette solution réside dans le fait qu'une fois le dispositif de support escamoté dans sa position de rangement, il continue d'occuper une partie de l'espace qu'il occupait avant son escamotage, ce qui limite son intérêt en matière de modularité. Il a également été proposé, notamment dans le document brevet US 2006/066123, de prévoir dans le plancher du véhicule, derrière l'emplacement dédié à l'assise escamotable, un décrochement vers le bas afin de permettre le logement de l'assise et du dossier en position rabattue et horizontale par entraînement en rotation de l'assise vers l'arrière sur environ 180° autour d'un axe transversal. L'inconvénient principal de cette solution réside dans le fait qu'elle ne peut pas être mise en oeuvre lorsque l'assise est installée en position d'utilisation au niveau d'un dernier rang qui est situé dans la zone de rangement arrière. Il a également été proposé, notamment dans le document brevet US 2008/252121, de prévoir un espace vide sous l'assise d'un siège de véhicule, montée à rotation suivant une direction longitudinale côté carrosserie, et de monter à rotation sur un côté longitudinal d'un support de ce siège l'assise d'un dispositif de support. Ainsi, lorsque l'on veut escamoter le dispositif de support, on redresse l'assise du siège voisin auquel il est solidarisé, puis on rabat le dossier du dispositif de support contre l'assise de ce dernier, puis on entraîne en rotation cette dernière assise sur environ 180° autour de l'axe longitudinal jusqu'à ce que le dispositif de support soit logé dans l'espace vide, et finalement on rabat l'assise du siège. L'inconvénient principal de cette solution réside dans le fait qu'elle nécessite un couplage à un autre siège qui doit être prévu à cet effet. En outre, les dimensions du dispositif de support d'appoint doivent être très petites afin de permettre son rangement dans l'espace vide défini sous l'assise du siège voisin. L'invention a donc pour but d'offrir une solution alternative qui ne présente pas tout ou partie des inconvénients précités. L'invention propose notamment à cet effet un dispositif, dédié au support d'une personne sur un plancher de véhicule, éventuellement de type automobile, et comprenant une assise et un dossier monté à rotation sur l'assise suivant un axe dit transversal afin de pouvoir prendre une position redressée ou une position rabattue contre l'assise. Cette assise est propre à être montée à rotation sur le plancher suivant un axe dit longitudinal, perpendiculaire à l'axe transversal, afin de pouvoir être placée soit dans une position d'utilisation dans laquelle elle repose sur une première partie du plancher, soit dans une position de rangement dans laquelle elle est logée au dessus du dossier en position rabattue dans un renfoncement du plancher qui est situé à côté de sa première partie, symétriquement par rapport à l'axe longitudinal. Le dispositif de support selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - il peut comprendre des moyens de rotation solidarisés à un côté longitudinal de l'assise et propres à être solidarisés au plancher de manière à permettre l'entraînement en rotation de l'assise autour de l'axe longitudinal de sa position d'utilisation vers sa position de rangement, et inversement; - les moyens de rotation peuvent être agencés sous la forme d'au moins une charnière qui est propre à être solidarisée au plancher suivant un axe parallèle à la direction longitudinale du véhicule; - son assise peut comprendre une face inférieure équipée de moyens de verrouillage propres à coopérer avec des moyens de verrouillage complémentaires, définis sur la première partie du plancher, pour l'immobiliser par rapport à cette première partie dans la position d'utilisation; - les moyens de verrouillage peuvent être de type dit "bail fix".
L'invention propose également un véhicule, éventuellement de type automobile, et comprenant au moins un dispositif de support du type de celui présenté ci-avant et un plancher comprenant une première partie, sur laquelle repose l'assise du dispositif de support lorsqu'elle est placée dans une position d'utilisation, et un renfoncement, situé à côté de la première partie, symétriquement par rapport à un axe longitudinal, et propre à accueillir dans une position de rangement le dossier en position rabattue et l'assise du dispositif de support. Un tel véhicule peut également comprendre une paroi destinée à être placée à un niveau sensiblement identique à celui de la première partie du plancher pour masquer le renfoncement ainsi qu'éventuellement le dispositif de support en position de rangement. Cette paroi peut par exemple être montée à rotation sur la structure du véhicule, à un niveau qui est sensiblement identique à celui de la première partie du plancher et au voisinage du renfoncement, de manière à pouvoir être redressée, pour permettre l'introduction dans le, et l'extraction hors du, renfoncement du dossier en position rabattue et de l'assise, ou rabattue au niveau de la première partie afin de la prolonger tout en masquant le renfoncement ainsi qu'éventuellement le dispositif de support en position de rangement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue du dessus, un véhicule automobile dont le plancher est équipé dans une partie arrière d'un exemple de réalisation de dispositif de support selon l'invention dans une position d'utilisation (ou désescamotée), - la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue en coupe dans un plan vertical et longitudinal, une partie arrière droite du véhicule automobile de la figure 1 avec son dispositif de support dans sa position d'utilisation, - la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue du dessus, le véhicule automobile de la figure 1 avec son dispositif de support dans une position de rangement (ou escamotée) à l'intérieur d'un renfoncement du plancher, et - la figure 4 illustre schématiquement, dans une vue en coupe dans un autre plan vertical et longitudinal, une partie arrière gauche du véhicule automobile de la figure 1 avec son dispositif de support dans sa position de rangement (ou escamotée) à l'intérieur d'un renfoncement du plancher.
Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour but d'offrir un dispositif de support d'appoint (D) destiné à être installé sur un plancher (PL) de véhicule (V), éventuellement de type automobile.
On considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le véhicule (V) est de type automobile, comme par exemple une voiture de type monospace. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de véhicule. Elle concerne en effet tout véhicule comportant au moins un plancher (PL) pouvant comporter au moins un renfoncement (P2). Par conséquent, l'invention concerne les véhicules terrestres ou maritimes (ou fluviaux), notamment. On a schématiquement et fonctionnellement représenté sur les figures 1 et 2 un exemple de véhicule automobile V de type monospace. Ce véhicule (automobile) V comprend un habitacle à l'intérieur duquel sont implantés, sur un plancher PL, deux sièges de rang un (1) S11 (siège avant gauche (ou siège conducteur)) et S12 (siège avant droit (ou siège passager)), deux sièges de rang deux (2) S21 (siège arrière gauche) et S22 (siège arrière droit), et un dispositif de support D selon l'invention (qui constitue un siège d'appoint escamotable de rang trois (3) implanté dans la zone de rangement arrière (ou zone de coffre)). Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 à 4, le dispositif (de support) D est installé derrière le siège arrière droit S22 lorsqu'il est en position d'utilisation (ou désescamoté - figures 1 et 2). Mais, dans une variante il pourrait être installé derrière le siège arrière gauche S21 lorsqu'il est en position d'utilisation. Par ailleurs, dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 à 4, le dispositif (de support) D est installé au niveau du rang 3 d'un véhicule à trois rangs. Mais, il pourrait être installé au niveau d'un autre rang (hormis le premier), comme par exemple le rang deux (2) (lorsque le véhicule n'en comprend que deux) ou le rang quatre (4). En fait, le dispositif D peut être installé au niveau de n'importe quel rang d'un véhicule dès lors que l'espace qui est situé à sa droite ou à sa gauche est inoccupé. Sur les figures, la direction X est la direction longitudinale du véhicule, laquelle est sensiblement parallèle aux côtés latéraux comportant les portières latérales, la direction Y est la direction transversale du véhicule, laquelle est sensiblement perpendiculaire aux côtés latéraux comportant les portières latérales, et la direction Z est la direction verticale du véhicule, laquelle est sensiblement perpendiculaire au plancher PL. Comme illustré sur les figures 1 et 2, un dispositif D, selon l'invention, comprend une assise AS et un dossier DS. Le dossier DS est monté à rotation sur l'assise AS suivant un axe dit transversal du fait qu'il est parallèle à la direction transversale Y du véhicule. Ce montage à rotation permet de lui faire prendre une position redressée (illustrée sur les figures 1 et 2) ou une position rabattue contre l'assise AS (illustrée sur les figures 3 et 4).
L'assise AS est destinée à être solidarisée à une première partie P1 d'un plancher PL de véhicule V (ici la partie qui est située derrière le siège arrière droit S22). On notera que l'on entend ici par "assise" aussi bien la partie qui est dédiée à la réception d'un unique passager que la partie qui est dédiée au support et que l'on solidarise au plancher PL. Selon l'invention, l'assise AS est propre à être solidarisée à rotation sur le plancher PL suivant un axe dit longitudinal du fait qu'il est parallèle à la direction longitudinale X du véhicule. Ce montage à rotation permet de la placer soit dans une position d'utilisation (illustrée sur les figures 1 et 2), soit dans une position de rangement (illustrée sur les figures 3 et 4). On entend ici par "position d'utilisation" (ou position désescamotée) une position dans laquelle l'assise AS repose via son support sur la première partie P1 du plancher PL. Par ailleurs, on entend ici par "position de rangement" (ou position escamotée) une position dans laquelle l'assise AS est logée au dessus du dossier DS (alors placé dans sa position rabattue) dans un renfoncement P2 du plancher PL qui est situé à côté de sa première partie P1, symétriquement par rapport à l'axe longitudinal X. On comprendra que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 à 4 le renfoncement P2 est défini à gauche de la première partie P1. Mais, lorsque l'assise AS est installée en position d'utilisation derrière le siège arrière gauche S21, le renfoncement est défini à droite de la première partie P1. En fait, la première partie P1 et le renfoncement P2 sont situés de part et d'autre d'un plan vertical parallèle à la direction longitudinale X (et donc symétriquement par rapport à l'axe de rotation longitudinal de l'assise AS).
La solidarisation à rotation de l'assise AS par rapport au plancher PL peut se faire via des moyens de rotation MR. Ces derniers peuvent être solidarisés à un côté longitudinal de l'assise AS (voisin du renfoncement P2) et au plancher PL (à l'interface entre la première partie P1 et le bord central du renfoncement P2). Un tel montage permet en effet l'entraînement en rotation de l'assise AS autour de l'axe longitudinal soit de sa position d'utilisation vers sa position de rangement, soit de sa position de rangement vers sa position d'utilisation. On notera que ces moyens de rotation MR peuvent faire éventuellement partie du dispositif D. A titre d'exemple non limitatif, les moyens de rotation MR peuvent être agencés sous la forme d'au moins une charnière solidarisée au plancher PL suivant un axe parallèle à la direction longitudinale X du véhicule V. On notera que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 à 4, le dispositif D comprend deux charnières MR sensiblement alignées suivant un axe parallèle à la direction longitudinale X du véhicule V. Mais, il pourrait ne comporter qu'une seule charnière MR ou bien plus de deux (par exemple trois). Il pourrait également comporter d'autres types de moyens de rotation MR que celui à charnière(s). Afin de permettre le verrouillage de l'assise AS dans la position d'utilisation, elle peut comprendre sur sa face inférieure (orientée vers le plancher PL) des premiers moyens de verrouillage MV1 propres à coopérer avec des seconds moyens de verrouillage (complémentaires) MV2, définis sur la première partie P1 du plancher PL. A titre d'exemple non limitatif, les moyens de verrouillage MV1 et MV2 peuvent être de type dit "bail fix" (comme par exemple ceux qui sont utilisés sur les sièges de rang 2 ou 3 des modèles 308 SW de la Société Peugeot). Bien entendu, d'autres types de moyens de verrouillage MV1 et MV2 peuvent être utilisés, et notamment de crochets destinés à venir s'ancrer sur des points d'ancrage. On notera, comme illustré non Iimitativement, que le renfoncement P2 peut être éventuellement (mais avantageusement) masqué par une paroi PA. Cette dernière (PA) est destinée à être placée à un niveau qui est sensiblement identique à celui de la première partie P1 du plancher PL afin de masquer le renfoncement P2, ainsi qu'éventuellement le dispositif D lorsqu'il est dans sa position de rangement. On notera que la paroi PA doit être réalisée dans un matériau très résistant afin de pouvoir supporter des charges importantes.
Par exemple, la paroi PA peut être montée à rotation sur la structure du véhicule V, à un niveau qui est sensiblement identique à celui de la première partie P1 du plancher PL et au voisinage du renfoncement P2. Ainsi, la paroi PA peut être soit redressée, pour permettre l'introduction dans le, et l'extraction hors du, renfoncement P2 du dossier DS (en position rabattue) et de l'assise AS, soit rabattue au niveau de la première partie P1 afin de la prolonger tout en masquant le renfoncement P2 ainsi qu'éventuellement le dispositif D en position de rangement.
Ce montage à rotation se fait préférentiellement suivant un axe parallèle à la direction longitudinale X, côté carrosserie. La paroi PA peut éventuellement comporter sur sa face supérieure (orientée vers l'habitacle) des moyens de préhension, comme par exemple une poignée ou un anneau escamotable. Par ailleurs, la face supérieure de la paroi PA présente de préférence le même aspect que celui de la première partie P1 du plancher PL, afin de constituer une prolongation de cette dernière (P1). Lorsque l'on veut faire passer le dispositif D de sa position d'utilisation à sa position de rangement, on doit rabattre le dossier DS contre l'assise AS, puis (ou juste avant) on doit déverrouiller les premiers moyens de verrouillage MV1 des seconds moyens de verrouillage MV2, puis on doit entraîner en rotation l'assise AS (avec le dossier DS rabattu) sur environ 180° (ici vers la gauche) suivant l'axe de rotation longitudinal jusqu'à ce que le dispositif D soit logé dans le renfoncement P2. On notera que lorsque le véhicule V est équipé de la paroi PA, on doit redresser cette dernière (PA) avant d'entraîner en rotation l'assise AS (avec le dossier DS rabattu), ou bien au début de cet entraînement en rotation, puis on doit rabattre la paroi PA une fois que le dispositif D est logé dans le renfoncement P2. A l'inverse, lorsque l'on veut faire passer le dispositif D de sa position de rangement à sa position d'utilisation, on doit entraîner en rotation l'assise AS (avec le dossier DS rabattu) sur environ 180° (ici vers la droite) suivant l'axe de rotation longitudinal jusqu'à ce que l'assise AS se retrouve placée sur la première partie P1 du plancher PL, puis on doit verrouiller les premiers moyens de verrouillage MV1 sur les seconds moyens de verrouillage MV2, puis (ou juste avant) on doit redresser le dossier DS. On notera que lorsque le véhicule V est équipé de la paroi PA, on doit commencer par redresser cette dernière (PA) avant d'entraîner en rotation l'assise AS (avec le dossier DS rabattu), et on doit rabattre la paroi PA une fois que l'assise AS est placée sur la première partie P1 du plancher PL (ou bien ultérieurement). L'invention est particulièrement avantageuse car elle permet non seulement un escamotage/désescamotage très simple et rapide, mais également une libération totale, en cas de besoin, de l'espace qui est occupé par le dispositif D lorsqu'il est en position d'utilisation, afin qu'il contribue à l'espace de rangement (modulable). L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de support et de véhicule décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le 1 o cadre des revendications ci-après.