DISPOSITIF FORMANT APPUI-TETE LATERAL POUR VEHICULE [1] L'invention se rapporte à un dispositif formant appui-tête latéral pour véhicule monté mobile sur une paroi intérieure latérale du véhicule. [2] Les véhicules automobiles sont généralement équipés d'appui-tête ménagé dans le prolongement du dossier du siège. Ce type d'appui-tête a une fonction liée à la sécurité du passager car il permet de retenir la tête de ce dernier lorsque le véhicule subit un choc lors d'un accident. Ce type d'appui-tête a également une fonction liée au confort du passager car il permet à ce dernier d'y reposer sa tête. Néanmoins, la position dans laquelle se trouve un passager qui souhaite reposer sa tête en arrière n'est pas des plus confortables. Une 1s position de repos plus naturelle et plus confortable est de reposer la tête sur le côté. Mais sur le côté d'un véhicule se trouve la vitre latérale qui offre une surface de repos froide et dure du fait du matériau. En outre, par rapport à la position du passager, cette surface est relativement éloignée du tronc du 20 passager et n'offre pas une position de repos ergonomique. [3] Selon un premier art antérieur, il existe des appuis-tête fixés sur le siège et mobiles entre une position dans le prolongement du dossier et une position sur le côté. Mais dans ce cas, lorsque l'appui-tête est disposé sur le côté, la fonction 25 liée à la sécurité du passager n'est plus assurée. Inversement, si on souhaite conserver l'appui-tête dans le prolongement du dossier du siège, la fonction liée au confort et au repos du passager ne peut plus être assurée. [4] Selon un deuxième art antérieur, il existe des appuis-tête 30 présentant une partie apte à s'étendre latéralement au-delà de l'appui-tête par coulissement de façon à permettre à un passager d'y reposer sa tête sur le côté. Ceci complexifie la réalisation de l'appui-tête en impliquant d'ajouter à l'appui-tête au moins une partie supplémentaire permettant un appui 35 latéral ainsi qu'un mécanisme d'escamotage et de déploiement par coulissement comprenant par exemple des glissières. En outre, la partie latérale, lorsqu'elle est étendue, n'est plus maintenue que par une de ses extrémités : elle est alors fragilisée et manque de stabilité. Par conséquent, lorsqu'il est étendu et que le passager appuie sa tête sur la partie latérale, celle-ci risque de bouger, voire de se désolidariser de l'appui-tête. [5] Enfin, selon un troisième art antérieur, il existe des appuis-tête latéraux, c'est-à-dire ménagés le long de la paroi latérale io du véhicule. Ces appuis-tête peuvent être mobiles entre une position escamotée contre la custode du véhicule et une position déployée en saillie de la custode. Néanmoins, en position déployée, ils restent au niveau de la paroi latérale arrière de l'habitacle du véhicule et ne viennent dons pas offrir is une surface de repos au niveau de la vitre latérale. Ces appuis-tête latéraux offrent un appui qui se trouve sur le côté et en arrière au niveau de la custode, ceci oblige le passager à avoir la tête en arrière offrant ainsi un confort moindre que lorsque la tête repose uniquement sur le côté. 20 [6] Le but de la présente invention est de proposer un dispositif formant appui-tête latéral simple et peu encombrant. [7] A cet effet, l'invention se rapporte à dispositif formant appui-tête latéral pour véhicule comprenant un corps d'appui-tête monté mobile sur une paroi intérieure latérale du véhicule 25 entre une position escamotée et une position déployée décalées le long de la paroi caractérisé en ce que le corps d'appui-tête peut pivoter autour d'un axe orthogonal à la paroi intérieure de telle sorte qu'un de ses bords décrit un arc de cercle sur la paroi du véhicule. 30 [8] De façon avantageuse, l'axe est en outre orthogonal au plan moyen de l'appui-tête. [9] De préférence, le corps d'appui-tête est mobile en translation sur l'axe de façon à pouvoir s'éloigner de la paroi intérieure pour se déployer et à pouvoir s'en rapprocher pour s'escamoter. [10] L'appui-tête en position déployée se trouve avantageusement en regard de la vitre latérale. [1 1 ] L'axe se trouve préférentiellement au niveau d'un bord de l'appui-tête. [12] De façon avantageuse, le dispositif comprend un bras fixé sur l'appui-tête et un tube fixé sur la paroi intérieure aptes à coopérer par emboîtement pour permettre le pivotement de io l'appui-tête autour de l'axe par rapport à la paroi intérieure. [13] De préférence, le tube est creux et comprend un chemin de guidage dans lequel peut transiter un ergot ménagé sur le bras de façon à guider l'appui-tête. [14] Le chemin de guidage comprend avantageusement à ses is extrémités des butées aptes à immobiliser l'appui-tête dans l'une ou l'autre de ses positions et entre ses extrémités une portion centrale apte à éloigner ou rapprocher l'appui-tête de la paroi intérieure. [15] La portion centrale est de préférence rectiligne. 20 [16] Le tube comprend avantageusement un ressort dont la force a une direction parallèle à l'axe. [17] D'autres particularités et avantages ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans 25 lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de l'habitacle d'un véhicule avec un siège arrière équipé d'un appui-tête latéral en position escamotée ; - la figure 2 est une vue en perspective de l'habitacle 30 d'un véhicule avec un siège arrière équipé d'un appui-tête latéral en position déployée ; - la figure 3 est une vue en coupe de dessus du support de l'appui-tête ; - la figure 4 est une vue en coupe de face du support d'appui-tête ; - La figure 5 est une vue en perspective du support de l'appui-tête ; - La figure 6 est une vue en coupe de dessus de l'appui-tête ; - La figure 7 est une vue en coupe de face du tube io de l'appui-tête. [18] La figure 1 montre une partie de l'habitacle 1 d'un véhicule automobile dans lequel se trouve un siège 3 arrière. [19] Ce siège 3 arrière comprend un dossier 5 et un premier appui-tête 7 dans le prolongement du dossier 5. 15 [20] L'habitacle 1 du véhicule comprend également une paroi 9 intérieure latérale située sur le côté du siège 3. Cette paroi 9 comprend notamment la custode 11, la porte arrière 13 munie d'une vitre 15 et le pied milieu 17. La custode 11 comporte un deuxième appui-tête 19 qui est placé latéralement par rapport 20 au premier appui-tête 7. [21] L'appui-tête latéral 19 est fixé sur le panneau de custode 11 et mobile en rotation par rapport à ce dernier entre deux positions. Une première position escamotée E contre le panneau de custode 11 est représentée sur la figure 1. Une 25 deuxième position déployée D dans laquelle l'appui-tête latéral 19 est en regard de la vitre 15 de la porte 13 est illustrée sur la figure 2. [22] L'ensemble constitué par ce deuxième appui-tête et les éléments reliant l'appui-tête latéral 19 à la paroi intérieure 9 30 du véhicule constitue un dispositif formant appui-tête latéral. [23] Le dispositif formant appui-tête latéral comprend, d'une part, le support 21 de l'appui-tête visible sur les figures 3, 4 et 5 et, d'autre part, le corps 23 de l'appui-tête visible sur la figure 6. Le support 21 est fixe sur la paroi 9. Le corps 23 de l'appui-tête peut pivoter et translater par rapport au support 21. [24] Selon la figure 3, le support 21 de l'appui-tête comporte une plaque 25 sur laquelle un tube 27 creux est fixé. [25] La plaque 25 a une forme sensiblement rectangulaire et io peut être réalisée en matériau métallique ou plastique. La plaque 25 est destinée à être fixée sur la carrosserie du véhicule par vissage par exemple. Conformément à la figure 4, la plaque 25 comprend deux trous 31. Sur la figure 3, deux vis 29 traversent la plaque pour coopérer avec les trous 31 de la is plaque 25 et avec un filetage non visible sur les figures réalisé dans la carrosserie du véhicule. [26] Selon les figures 4 et 5, le tube 27 a une section circulaire. Le matériau utilisé peut être le même que celui utilisé pour la plaque 25. Le tube 27 est solidarisé à une de 20 ses extrémités à la plaque 25. A son extrémité libre, le tube 27 comprend un rebord 33 plus large que l'épaisseur de sa paroi. La paroi 35 du tube 27 a une épaisseur suffisante pour permettre d'y creuser un chemin de guidage 37. [27] Le chemin de guidage 37 est creusé sur la surface 25 intérieure 39 du tube 27. Selon la figure 5, le chemin de guidage 37 comprend deux butées 41 et 43 à ses extrémités et une portion centrale 45. [28] La trajectoire formée aux extrémités du chemin de guidage 37 est sensiblement orthogonale à la trajectoire 30 formée au niveau de la portion centrale 45. Cette trajectoire est notamment visible sur la figure 4. [29] La portion centrale 45 est représentée sur les figures 3 et 5 comme étant rectiligne. Cette portion pourrait également être curviligne sur la hauteur du tube 27 et être hélicoïdale. [30] La solidarisation du tube 27 sur la plaque peut être réalisée par soudage par exemple. Le tube 27 peut également avoir été moulé en même temps que la plaque 25 et être ainsi monobloc avec cette dernière. [31] Conformément à la figure 3, le support 21 de l'appui-tête comprend en outre un ressort 47. Le ressort 47 est fixé sur la plaque 25 et disposé à l'intérieur du tube 27. La force de rappel s'exerce perpendiculairement au plan de la plaque 25. Le ressort 47 est de préférence un ressort de compression. io [32] Selon la figure 6, le corps 23 de l'appui-tête comporte un bras 49 et un coussin 51. Le bras 49 est fixé perpendiculairement au plan moyen du coussin 51. Il peut être solidarisé de façon inamovible par exemple par collage ou soudage ou de façon amovible par exemple par clippage. is Selon les figures 1 et 2, le bras 49 est fixé près d'un des bords du coussin 51 d'appui-tête. Le coussin 51 ayant une forme rectangulaire, le bras 49 est fixé près d'un petit côté du coussin. Ceci permet de passer d'une position escamotée E reculée au niveau du panneau de custode 11 à une position 20 déployée D avancée en regard de la vitre 15 de la porte du véhicule. De cette façon, l'appui-tête latéral ne gêne aucunement le passager lorsqu'il est en position escamotée E et se trouve en revanche au niveau de la tête du passager en position déployée D. Le passager n'a plus alors qu'à incliner 25 sa tête sur le côté lorsqu'il souhaite se reposer. [33] Le coussin 51 d'appui-tête représenté sur les figures a une forme de parallélogramme, de préférence rectangulaire. Le coussin pourrait également avoir d'autres formes appropriées telle qu'une forme ovale par exemple. 30 [34] Le coussin 51 d'appui-tête comprend une base rigide 53 qui peut être réalisée en métal ou en plastique. La base 53 est recouverte d'une couche souple 55 en mousse pour un meilleur confort. La couche de mousse est recouverte d'un revêtement 57 tel que le tissu ou le cuir selon le revêtement de 35 finition choisi dans le véhicule. [35] Selon la figure 7, le bras 49 a une section circulaire. Le diamètre du bras est sensiblement inférieur au diamètre intérieur du tube 27 pour pouvoir être inséré dans ce dernier. Le bras 49 est fixé à une de ses extrémités à la base de l'appui-tête, son autre extrémité étant libre et destinée à être introduite dans le tube 27 creux du support 21 de façon à permettre la coopération par pivotement et par translation du corps d'appui-tête et du support d'appui-tête. [36] Le bras 49 comprend un ergot 59 ménagé sur sa surface. io Selon la figure 7, cet ergot 59 est immobile sur le bras 49 et il est situé du côté de l'extrémité libre du bras. [37] Lorsque le bras 49 est engagé dans le tube 27, l'ergot 59 se trouve dans le chemin de guidage 37. L'ergot 59 a une longueur appropriée qui permet au bras 49 de ne pas se is désolidariser du tube 27 lorsque le bras coulisse dans le tube. Le bras 49 peut pivoter selon la flèche F1 dans le tube autour de son axe AA' (figure 6). Le bras peut également translater selon la flèche F2 dans le tube 27 le long de son axe AA'. [38] Selon un mode de réalisation non représenté, l'ergot 20 pourrait également être rétractable. Dans ce cas, on pourrait éventuellement se passer de la portion centrale du chemin de guidage, l'ergot étant rétracté lorsque le bras est en translation. L'ergot ne serait alors en saillie qu'au niveau des butées aux extrémités du chemin de guidage. 25 [39] Le corps 23 de l'appui-tête comprend également une rondelle 61 souple de compensation réalisée en caoutchouc par exemple. Cette rondelle sert à compenser les jeux et à favoriser une meilleure surface d'appui entre la rondelle 61 du bras 49 et le rebord 33 du tube 27, c'est-à-dire plus 30 généralement entre le corps 23 et le support 21 d'appui-tête. [40] Nous allons à présent décrire le procédé d'escamotage de l'appui-tête latéral selon le mode de réalisation représenté sur les figures. [41] L'appui-tête latéral peut passer d'une position escamotée E à une position déployée D et inversement. [42] En position escamotée E, le coussin 51 d'appui-tête se trouve contre la surface de la paroi 9 intérieure du panneau de custode 11 (figure 1). Le bras 49 du corps 23 d'appui-tête est enfoncé au maximum dans le tube 27 du support 21 d'appui-tête. A cet effet, l'ergot 59 du bras 49 se trouve à l'extrémité 41 du chemin de guidage 37, en butée. [43] Quand l'utilisateur souhaite déployer son appui-tête io latéral, il tire le bord du coussin 51 d'appui-tête le plus éloigné de lui en direction de la vitre 15 de la porte de façon à le faire tourner autour de l'axe AA' du bras 49 dans le sens des aiguilles d'une montre. Le coussin 51 d'appui-tête balaie alors la surface de la paroi 9 intérieure du véhicule et effectue is environ un quart de tour. L'ergot 59 transite dans une première butée 41 puis arrive dans la portion centrale 45 du chemin de guidage 37. Le bras 49 a effectué un quart de tour dans le tube autour de son axe dans le sens des aiguilles d'une montre. L'appui-tête se trouve alors environ dans une position 20 intermédiaire à 90 degrés par rapport à la position escamotée E. [44] Le coussin 51 d'appui-tête s'écarte ensuite automatiquement de la paroi 9 intérieure d'une distance égale à la longueur de la portion centrale 45 du chemin de guidage 25 37. Le bras 49 de l'appui-tête coulisse le long du tube 27 du support 23. Sous l'impulsion du ressort 47, l'ergot 59 transite de façon rectiligne le long de la portion centrale 45 jusqu'au début de la deuxième butée 43. [45] Enfin, l'utilisateur tourne à nouveau le coussin d'appui- 30 tête d'un quart de tour dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce qu'il se trouve dans le prolongement de l'appui-tête en position escamotée E. L'appui-tête se trouve alors dans sa position déployée D (figure 2). Le bras 49 de l'appui-tête pivote d'un quart de tour dans le tube 27 du support 23 autour 35 de l'axe AA'. L'ergot 59 transite dans la deuxième extrémité 43 du chemin de guidage 37 jusqu'au bout de ce dernier. L'appui-tête est alors bloqué en position déployée D. [46] Pour ramener l'appui-tête dans sa position escamotée E, l'utilisateur effectue les mêmes étapes que précédemment dans un ordre inverse. Ainsi, il tourne le coussin 51 d'appui-tête d'un quart de tour dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. L'utilisateur appuie ensuite sur l'appui-tête de façon à exercer une pression dans le sens inverse de la force exercée par le ressort 47 et en direction de la paroi intérieure 9. Le io bras 49 coulisse alors dans le tube 27 et l'ergot 59 transite dans la portion centrale 45 du chemin de guidage 37. Enfin, l'utilisateur tourne à nouveau l'appui-tête d'un quart de tour dans la sens inverse des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que les bords longs du coussin d'appui-tête se retrouvent à is l'horizontale et que l'appui-tête soit dans sa position escamotée E. [47] Selon un mode de réalisation non représenté, l'appui-tête pourrait également se trouver dans une autre position lorsqu'il est escamoté que la position dans laquelle ses bords longs se 20 trouvent à l'horizontale. L'appui-tête pourrait par exemple se trouver dans une position dans laquelle ses bords longs sont à la verticale. Dans ce cas, il est préférable que l'appui-tête soit fixé sur la paroi au plus proche de la vitre de telle sorte qu'en position déployée, l'appui-tête soit en regard de la vitre. Il faut 25 alors adapter le tracé du chemin de guidage à cette nouvelle cinématique. [48] Selon un autre mode de réalisation non représenté, le chemin de guidage peut présenter d'autres formes. Par exemple, dans le cas précédemment cité dans lequel l'ergot 30 est rétractable, le chemin de guidage n'est pas continu : en effet, dans ce cas, la portion centrale n'est pas creusée, le chemin de guidage ne comporte que les butées à ses extrémités.