FR2949525A1 - Dispositif de butee de suspension notamment pour jambe de force de vehicule automobile - Google Patents

Abstract

Dispositif de butée de suspension comportant un roulement (1) formant butée axiale, un capot inférieur (2) supportant le roulement (1) et formant un moyen d'appui pour un ressort de suspension et un capot supérieur (3) enserrant le roulement, le roulement comprenant une bague supérieure (4) en contact avec le capot supérieur (3), une bague inférieure (5) en contact avec le capot inférieur (2) et une pluralité d'éléments roulants (6) disposés entre les bagues, le capot inférieur (2) présentant un corps (9) formé d'une partie (10) en matériau rigide et d'une partie (11) en matériau souple définissant au moins une lèvre d'étanchéité en contact avec le capot supérieur (3), des moyens d'accrochage étant prévus pour empêcher une désolidarisation axiale des capots inférieur et supérieur. La partie (11) en matériau souple dudit corps présente une nervure annulaire (14) en saillie radiale associée à une lèvre d'étanchéité (13), ladite nervure étant capable de coopérer avec au moins un crochet (3c) du capot supérieur pour empêcher une désolidarisation axiale des capots inférieur et supérieur.

Description

B09-2769FR û AxC/EVH SKF Ref : FR09040-FR

Société de droit suédois dite : Aktiebolaget SKF Dispositif de butée de suspension notamment pour jambe de force de véhicule automobile Invention de : Bruno MONTBOEUF Richard CORBETT Jérôme DUBUS Samuel VIAULT Christophe HOUDAYER

Dispositif de butée de suspension notamment pour jambe de force de véhicule automobile La présente invention concerne de manière générale les dispositifs de butée de suspension utilisés en particulier sur les véhicules automobiles dans les jambes de force de suspension des roues directrices. Un tel dispositif de butée de suspension comprend de manière générale un palier à roulement formant butée axiale et comportant une bague supérieure et une bague inférieure entre lesquelles sont disposés une pluralité d'éléments roulants, par exemple des billes ou des rouleaux. De préférence, on utilise un roulement à contact oblique permettant de reprendre à la fois les efforts radiaux et les efforts axiaux exercés sur la butée. Les bagues supérieure et inférieure du palier à roulement, qui peuvent par exemple être réalisées par emboutissage d'une tôle mince, sont généralement montées en contact avec des pièces d'appui ou de support inférieur et supérieur telles que des capots ou coupelles. Les capots supérieur et inférieur forment un logement pour les bagues du roulement et assurent l'interface entre lesdites bagues et les éléments avoisinants. Un tel dispositif de butée de suspension peut être monté à la partie supérieure d'une jambe de suspension entre la caisse d'un véhicule automobile et un ressort de suspension. Le ressort est généralement installé autour d'une tige de piston amortisseur dont l'extrémité est liée à la caisse du véhicule par l'intermédiaire d'un bloc élastique filtrant les vibrations. Le ressort de suspension, généralement un ressort hélicoïdal, vient axialement en appui directement ou indirectement sur le capot inférieur du dispositif de butée de suspension. Le capot supérieur est quant à lui fixé à la caisse du véhicule. Un tel dispositif de butée de suspension permet de transmettre des efforts axiaux entre le ressort de suspension et la caisse du véhicule tout en autorisant un mouvement de rotation entre le capot inférieur et le bloc élastique filtrant, mouvement qui intervient lors d'un braquage des roues directrices du véhicule et/ou lors de la compression du ressort de suspension. La demande de brevet français 1 901 737 (SKF) décrit un tel dispositif de butée de suspension comportant un capot de support inférieur et un roulement monté en appui sur celui-ci. Le capot inférieur est réalisé en matière synthétique et est associé à un élément filtrant les vibrations muni d'une armature de rigidification. De cette manière, on obtient une bonne répartition de la charge appliquée par le ressort de suspension et on réduit sensiblement les vibrations. En fonctionnement, un tel dispositif de butée de suspension est exposé à des projections d'eau. Les capots de support supérieur et inférieur sont, à cet effet, conformés de façon à réaliser une étanchéité sans contact par joint labyrinthe à la fois du côté intérieur et du côté extérieur qui est le plus exposé aux projections d'eau. Cette demande de brevet antérieure prévoit également des moyens d'accrochage entre le capot supérieur et le capot inférieur de façon à empêcher une séparation des deux capots avant montage de la butée de suspension. La demande de brevet français 2 928 187 (SKF) décrit un autre mode de réalisation d'une butée de suspension dans laquelle le capot inférieur présente un corps formé d'un matériau rigide en matériau synthétique pour la transmission des efforts axiaux entre le ressort et le roulement et un matériau souple également synthétique présentant des lèvres d'étanchéité qui peuvent venir en contact avec des jupes cylindriques axiales faisant partie du capot supérieur. Dans ce document, l'accrochage du capot supérieur sur le capot inférieur se fait par la coopération entre deux crochets pratiqués sur le capot supérieur et une lèvre d'étanchéité souple qui assure donc deux fonctions techniques différentes. Une telle double fonction peut entraîner des inconvénients. En effet, pour assurer une étanchéité convenable, la lèvre d'étanchéité doit être aussi flexible que possible. Or, cette flexibilité peut nuire à une bonne retenue axiale du capot supérieur par rapport au capot inférieur.

La demande de brevet WO 2008/152 241 (SNR) décrit un dispositif de butée de suspension dans lequel le capot inférieur présente également un corps en matière relativement rigide et une portion en matière plus souple présentant une lèvre flexible d'étanchéité capable d'entrer en contact avec une jupe axiale du capot supérieur. Dans les modes de réalisation illustrés dans ce document antérieur, la fonction de retenue du capot supérieur par rapport au capot inférieur est assurée par la coopération de crochets prévus sur les parties en matériau relativement rigide des capots respectifs inférieur et supérieur. Une telle réalisation présente des difficultés pratiques du fait de la rigidité de ces pièces en forme de crochet ou du risque de casse lors du montage ou du démontage. La présente invention a pour objet d'éliminer les inconvénients de l'état de la technique qui viennent d'être mis en évidence. La présente invention a en effet pour objet un dispositif de butée de suspension dans lequel l'étanchéité est parfaitement assurée et où la solidarisation de capots inférieur et supérieur est obtenue de manière efficace et simple sans affecter la fonction d'étanchéité.

Dans un mode de réalisation, un dispositif de butée de suspension comporte un roulement formant butée axiale, un capot inférieur supportant le roulement et formant un moyen d'appui pour un ressort de suspension et un capot supérieur enserrant le roulement. Le roulement comprend une bague supérieure en contact avec le capot supérieur, une bague inférieure en contact avec le capot inférieur et une pluralité d'éléments roulants disposés entre les bagues. Le capot inférieur présente un corps formé d'une partie en matériau rigide et d'une partie en matériau souple définissant au moins une lèvre d'étanchéité en contact avec le capot supérieur. Des moyens d'accrochage sont prévus pour empêcher une désolidarisation axiale des capots inférieur et supérieur. La partie en matériau souple dudit corps présente une nervure annulaire en saillie radiale associée à une lèvre d'étanchéité, ladite nervure étant capable de coopérer avec au moins un crochet du capot supérieur pour empêcher une désolidarisation axiale des capots inférieur et supérieur. Ainsi, le maintien des capots inférieur et supérieur est assuré avant montage du dispositif dans la suspension du véhicule, par une partie en matériau souple dont la forme et l'épaisseur peuvent être choisies de façon à assurer un accrochage efficace. Indépendamment, l'étanchéité peut être assurée dans les meilleures conditions par une lèvre d'étanchéité souple. De préférence, la nervure annulaire avec la lèvre d'étanchéité associée sont disposées d'un côté par rapport au roulement, un moyen d'étanchéité supplémentaire étant disposé du côté opposé. Lorsque la nervure annulaire avec la lèvre d'étanchéité associée sont disposées du côté interne par rapport au roulement, la partie en matériau souple dudit corps peut présenter une lèvre d'étanchéité supplémentaire disposée du côté externe et en contact avec une paroi du capot supérieur. Lorsque la nervure annulaire avec la lèvre d'étanchéité associée sont disposées du côté externe par rapport au roulement, le corps du capot inférieur présente avantageusement, du côté interne, une forme de joint labyrinthe coopérant avec une forme complémentaire du capot supérieur. Les risques de pénétration d'eau étant moins importants du côté interne, il est ainsi possible de réduire le frottement tout en garantissant une étanchéité suffisante. Dans un mode de réalisation, la nervure annulaire et la lèvre d'étanchéité associée sont disposées d'un même côté par rapport aux crochets du capot supérieur, par exemple au dessus des crochets du capot supérieur. Dans un autre mode de réalisation, la nervure annulaire et la lèvre d'étanchéité associée sont disposées de part et d'autre des crochets du capot supérieur. Dans un mode de réalisation, la partie en matériau souple dudit corps présente une lèvre d'étanchéité supplémentaire également associée à la nervure annulaire, les deux lèvres d'étanchéité étant disposées de part et d'autre de ladite nervure.

La partie en matériau rigide et la partie en matériau souple dudit corps sont avantageusement moulées l'une sur l'autre en matières synthétiques de natures différentes. De préférence, la partie en matériau souple est disposée sur la surface inférieure dudit corps de façon à pouvoir amortir les vibrations transmises par le ressort de suspension. Selon un autre aspect, il est également proposé une jambe de force comprenant un amortisseur et un dispositif de butée de suspension tel que décrit ci-dessus.

La présente invention sera mieux comprise à l'étude de quelques modes de réalisation décrits à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de butée de suspension ; - la figure 2 est une vue agrandie d'une partie de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en coupe analogue à celle de la figure 1, d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de butée de suspension ; et - la figure 4 est une vue en coupe analogue aux précédentes, montrant un troisième mode de réalisation d'un dispositif de butée de suspension ; et 25 - la figure 5 est une vue en coupe analogue aux figures 3 et 4 montrant un dispositif de butée de suspension qui cumule les caractéristiques des dispositifs illustrés sur les figures 3 et 4. Tel qu'il est illustré sur la figure 1, un dispositif de butée de 30 suspension comprend, selon un premier mode de réalisation, un roulement 1 formant une butée axiale. Le roulement 1 est supporté par un capot inférieur 2 qui constitue en outre un moyen d'appui pour un ressort hélicoïdal de suspension non représenté sur les figures. Le roulement 1 est enserré entre le capot inférieur 2 et un capot 20 supérieur 3. Le roulement 1 comprend une bague supérieure 4 en contact avec le capot supérieur 3 et une bague inférieure 5 en contact avec le capot inférieur 2. Une pluralité d'éléments roulants 6, qui sont dans l'exemple illustré, des billes, sont disposés sur une rangée et maintenus par un écartement convenable entre les bagues 4 et 5 par une cage 7. Les billes 6 sont disposées entre des pistes de roulement formées par les bagues supérieure 4 et inférieure 5. Avantageusement, les bagues 4 et 5 peuvent être obtenues à partir d'un même flanc de tôle mince par découpe et emboutissage grâce au fait que le diamètre extérieur de la bague supérieure 4 est sensiblement égal au diamètre intérieur de la bague inférieure 5. Comme on peut le voir de manière plus précise sur la figure 2, la bague supérieure 4 présente une portion toroïdale 4a en contact avec une surface complémentaire du capot supérieur 3. Ladite portion toroïdale 4a est prolongée vers l'intérieur par une surface annulaire cylindrique 4b. La surface intérieure de la portion toroïdale 4a forme la piste de roulement pour les billes 6. La bague inférieure 5 présente également une portion toroïdale 5a dont la surface extérieure concave forme une piste de roulement pour les billes 6 et qui vient en contact contre une surface complémentaire du capot inférieur 2. La portion toroïdale 5a se prolonge en direction du capot supérieur 3 par une portion annulaire cylindrique 5b dont l'extrémité présente un bord radial 5c.

Le capot supérieur 3 peut consister en une pièce monobloc réalisée en matière synthétique par exemple en polyamide PA 6.6 renforcée ou non de fibres de verre. Le capot supérieur 3 comporte une surface supérieure 3a (figure 1) qui, dans l'exemple illustré, est orientée de manière orthogonale par rapport à un axe X-X qui fait un angle a avec l'axe Y-Y du ressort de la suspension non illustré sur la figure. L'axe X-X constitue l'axe d'appui sur la carrosserie du véhicule, appui qui peut comporter un bloc élastique non illustré, en contact avec la surface 3a du capot supérieur 3. Le capot supérieur 3 comporte également une jupe annulaire interne 3b d'épaisseur plus faible que le reste du capot supérieur 3 et présentant sur son bord périphérique inférieur une pluralité de crochets 3c également répartis sur sa circonférence et dirigés vers l'extérieur, c'est-à-dire vers le roulement 1. Les crochets 3c qui forment des protubérances radiales dirigées vers l'extérieur peuvent, en variante, être remplacés par une nervure continue pratiquée de manière circonférentielle sur le bord de la jupe axiale 3b. Le capot supérieur 3 présente en outre une portion de support 3h qui présente, du côté intérieur, une surface 3d (figure 2) globalement complémentaire de la surface toroïdale 4a de la bague supérieure 4 du roulement 1. Le capot supérieur 3 présente également une surface 3e de forme sensiblement tronconique disposée vers l'intérieur et capable de participer à l'étanchéité du dispositif comme on le verra plus loin. La surface 3e se poursuit par une jupe 3f axiale dirigée vers le capot inférieur 2 en laissant subsister par rapport à celui-ci un intervalle 8 de faible dimension capable d'empêcher la pénétration de gravillons ou de poussières à l'intérieur du dispositif et du roulement 1. Le capot inférieur 2 présente un corps 9 formé d'une partie 10 en un matériau rigide et d'une partie 11 en un matériau souple. Un insert de renfort 12 assure au capot inférieur 2 une rigidité satisfaisante et une bonne transmission des efforts axiaux et radiaux entre le ressort de suspension non représenté sur la figure et le roulement 1. La partie 10 du corps 9 peut par exemple être réalisée en matériau synthétique rigide tel qu'un polyamide PA 6.6 chargé ou non de fibres de verre. La partie rigide 10 présente une surface d'appui l0a pour la partie toroïdale 5a de la bague inférieure 5 du roulement 1. La partie rigide 10 représente par ailleurs une partie l0b (figure 1) en forme de plateau radial et une jupe annulaire cylindrique 10c disposée vers l'intérieur s'étendant axialement à l'opposé du capot supérieur 3. L'insert de renfort 12, avantageusement constitué en métal, est disposé dans la portion en forme de plateau radial l0b comme dans la jupe annulaire 10c. Le matériau synthétique constituant la partie rigide 10 a été avantageusement moulé sur l'insert de renfort 12. On notera que le bord périphérique du plateau lOb est situé à un faible écartement du bord inférieur 3f du capot supérieur 3 de façon à définir, comme cela a été indiqué précédemment, un écartement de faible dimension 8 formant un joint labyrinthe.

La partie en matériau souple 11 peut être constituée d'un élastomère, par exemple un caoutchouc synthétique tel que du polyuréthane. Ce matériau est surmoulé sur l'insert de renfort 12 et la partie rigide 10 en formant une surface l i a , continue ou discontinue, qui peut entrer en contact directement avec le ressort de suspension ou un élément de montage dudit ressort non représenté sur les figures afin d'amortir les vibrations grâce au caractère souple du matériau qui constitue cette partie 11.Le surmoulage de la partie 11 se fait grâce à l'existence de canaux laissés libres dans le corps 9 en matériau rigide ainsi que dans l'insert, le moulage de la partie 11 en matériau souple formant de ce fait des plots axiaux llb, llc qui s'étendent depuis la surface inférieure 1 la à travers le corps 9 jusqu'à la surface supérieure de celui-ci. La partie 11 présente, du côté radialement interne par rapport au roulement 1, une lèvre d'étanchéité 13 en contact avec le capot supérieur 3 et une nervure annulaire 14 en saillie radiale. La lèvre d'étanchéité 13 se présente sous la forme d'une excroissance annulaire disposée sur le bord supérieur extrême de la partie 11 en matériau souple. La lèvre d'étanchéité 13 est légèrement inclinée vers l'intérieur. Dans l'exemple illustré, elle présente une épaisseur allant en diminuant en direction de son extrémité afin d'augmenter sa souplesse à l'endroit du contact avec le capot supérieur 3. La lèvre d'étanchéité 13 entre en contact avec une surface plane radiale 3g du capot supérieur 3. Bien entendu, il serait également possible d'envisager un contact sur une surface inclinée.

La nervure 14 s'étend radialement en dessous de la lèvre d'étanchéité 13 et en direction de la jupe interne 3b du capot supérieur 3. La dimension radiale en saillie de la nervure annulaire 14 est telle que celle-ci peut coopérer avec les crochets 3c de façon à empêcher la désolidarisation du capot supérieur 3 par rapport au capot inférieur 2, avant montage du dispositif dans le suspension d'un véhicule automobile. En effet, la nervure annulaire 14 empêche le passage des crochets 3c dans un sens qui permettrait la désolidarisation du capot supérieur 3 par rapport au capot inférieur 2.

Cet effet de retenue axiale des capots 2 et 3 l'un par rapport à l'autre est ainsi obtenu au moyen d'une nervure 14 qui fait partie intégrante de la portion en matériau souple 11. Le choix de l'épaisseur de la nervure radiale 14 peut être fait de façon à obtenir cet effet technique de retenue axiale sans qu'il soit nécessaire de modifier la structure de la lèvre d'étanchéité 13, qui peut au contraire être conçue de façon à optimiser l'étanchéité par contact avec la surface 3g. On notera que dans l'exemple illustré, la nervure annulaire 14 présente une surface inférieure radiale 14a qui est capable de coopérer avec une surface radiale correspondante des crochets 3c. La nervure 14 présente en outre une surface radiale supérieure 14b qui fait face à la lèvre d'étanchéité 13. La nervure 14 présente ainsi une forme en section sensiblement rectangulaire, tout en étant reliée à la partie en matériau souple 11 par des arrondis 14c et 14d. La lèvre d'étanchéité 13 est solidaire d'une portion annulaire axiale 13a de la partie 11, de sorte que la lèvre 13 peut fléchir par rapport à ladite portion annulaire 13a reliée à la nervure 14 par l'arrondi 14d sans que la présence de la nervure 14 puisse diminuer les capacités de flexion de la lèvre d'étanchéité 13. En associant ainsi une lèvre d'étanchéité telle que la lèvre 13 en matériau souple avec une nervure annulaire en saillie telle que la nervure 14, faisant partie intégrante de la même pièce 11 en matériau souple, il est possible d'optimiser chacune des fonctions techniques respectives de la lèvre d'étanchéité 13 et de la nervure 14, tout en simplifiant la fabrication, puisque ces deux éléments associés font partie intégrante de la même pièce.

Bien que dans l'exemple illustré, le capot supérieur 3 comporte une pluralité de crochets individuels 3c, associés à une nervure annulaire continue 14, on comprendra qu'il soit également possible de remplacer les crochets multiples 3c par une portion annulaire en saillie vers l'extérieur capable de coopérer avec la nervure annulaire 14. I1 serait également possible que la nervure annulaire 14 soit remplacée par plusieurs segments de retenue axiale. Du côté extérieur par rapport au roulement 1, la partie 11 en matériau souple présente en outre, dans l'exemple illustré, une lèvre d'étanchéité supplémentaire 15 faisant saillie vers l'extérieur, légèrement inclinée vers le haut, et entrant en contact de frottement avec la surface 3e du capot supérieur 3. L'étanchéité du côté extérieur est ainsi assurée par la combinaison d'un joint labyrinthe formé par le passage étroit 8 et de la lèvre d'étanchéité 15.

La figure 3 illustre un deuxième mode de réalisation dans lequel les éléments similaires portent les mêmes références. Dans ce mode de réalisation, la structure des capots inférieur 2 et supérieur 3 est légèrement différente. On retrouve néanmoins, pour le capot inférieur 2, un corps 10 en matériau rigide, sur lequel est surmoulée une partie 11 en matériau souple. La lèvre d'étanchéité 13, associée à la nervure radiale 14 sont, dans ce mode de réalisation, disposées du côté externe par rapport au roulement 1. La lèvre d'étanchéité 13, en saillie vers l'extérieur et inclinée vers le haut, entre en contact de frottement avec une surface 3f d'une partie 15 en forme de cloche dirigée vers le bas, faisant partie intégrante du capot supérieur 3. Cette partie en forme de cloche 15 présente en outre une extrémité en forme de jupe axiale 16 avec des crochets 17 en saillie radiale vers l'intérieur, capables de coopérer avec la nervure 14 pour empêcher un démontage intempestif du capot supérieur 3 par rapport au capot inférieur 2. Là encore, les crochets 17 peuvent être conçus sous la forme d crochets individuels ou d'une nervure radiale continue. Un léger écartement 8 est maintenu entre la surface inférieure des crochets 17 et la surface supérieure de la partie lOb en forme de plateau du corps 9, de façon à réaliser une étanchéité statique sous la forme d'un joint labyrinthe. De cette manière, l'étanchéité du côté extérieur peut être assurée par la combinaison de ce joint labyrinthe et de la lèvre d'étanchéité 13. On notera que, dans ce mode de réalisation, les crochets de retenue axiale 17 sont disposés en face d'une portion de la partie 11 en matériau souple de sorte, qu'en cas de désalignement radial du capot 3 par rapport au capot 2, on évite la génération de bruit. Le jeu radial existant entre les crochets 17 et la pièce en matériau souple 11 peut donc être réduit sans inconvénient, ce qui améliore l'étanchéité statique par formation d'un joint labyrinthe en complément de celui déjà formé par le faible écartement 8. Du côté interne par rapport au roulement 1, l'étanchéité est assurée, dans ce mode de réalisation, par un joint labyrinthe 18 constitué par une collerette axiale 19 faisant partie de la partie rigide 10 du corps 9, et d'autre part, une gorge 20 pratiquée sur une paroi inférieure du capot 3. Le passage sinueux ainsi réalisé par la collerette 19 et la gorge 20 sans contact entre ces différentes pièces, permet d'assurer une étanchéité statique suffisante du côté interne du dispositif.

On notera que dans ce mode de réalisation, le capot inférieur 2 présente une jupe axiale 10 d'axe Y-Y qui fait un angle a par rapport à l'axe X-X qui est l'axe de symétrie du capot supérieur 3. Cette disposition permet de réduire les efforts radiaux exercés par le ressort de suspension non représenté sur la figure, tout en conservant une bonne répartition des efforts axiaux exercés par ce ressort sur la butée axiale que constitue le roulement 1. La surface extérieure de la jupe 10c en matériau rigide présente par ailleurs des nervures annulaires 21, favorisant l'accroche de la matière synthétique souple de la partie 11 lors de son surmoulage sur la partie 10 en matériau rigide. Dans ce mode de réalisation en effet, la surface 1 la de la partie souple 11 se poursuit par une portion annulaire axiale lld qui vient recouvrir la surface externe de la jupe 10c en matériau rigide, en pénétrant dans les nervures 21 mentionnées ci-dessus. La jupe 10c en matériau rigide présente à son extrémité inférieure un bourrelet radial 22 dirigé vers l'extérieur, définissant une gorge 23 qui permet la retenue d'un soufflet de protection non illustré sur la figure pour la tige de l'amortisseur. La figure 4 illustre un troisième mode de réalisation similaire à celui illustré sur la figure 3. Les références des pièces identiques ont été reprises. La seule différence par rapport au deuxième mode de réalisation illustré sur la figure 3 porte sur la disposition de la lèvre d'étanchéité 13 et de la nervure de retenue axiale 14. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 4 en effet, la lèvre d'étanchéité 13 vient en contact avec une surface radiale plane 24 d'une partie 25 en forme de plateau faisant partie intégrante du capot supérieur 3. Le plateau 25 est disposé à l'extrémité inférieure de la jupe 16 et présente une portion externe 25a coopérant comme il vient d'être expliqué avec la lèvre d'étanchéité 13 et une portion interne 25b qui forme un élément de retenue capable de coopérer avec la nervure annulaire 14 en saillie radiale disposée au dessus de la portion 25b du plateau 25. La lèvre d'étanchéité 13 et la nervure 14 se trouvent donc disposées de part et d'autre de la portion 25b. Ladite portion 25b peut être continue ou se présenter sous la forme d'une pluralité de crochets individuels. On notera que, dans ce mode de réalisation, la partie 25b ou les crochets individuels qui la remplacent, sont en regard du matériau souple 1l, de sorte qu'il est possible de réduire le jeu radial existant sans risque de générer du bruit, comme dans le mode de réalisation de la figure 3. L'étanchéité du côté interne est assurée par un joint labyrinthe 18 comme dans le mode de réalisation de la figure 3. Le mode de réalisation de la figure 5 combine les modes de réalisation illustrés sur les figures 3 et 4. En effet, la nervure annulaire de retenue 14 en saillie radiale est, dans ce mode de réalisation, associée à une lèvre d'étanchéité 13 disposée de la même manière que dans le mode de réalisation de la figure 3, c'est-à-dire dirigée vers le haut et en contact avec la surface 3f du capot supérieur 3. De plus, une deuxième lèvre d'étanchéité 26 est identique à la lèvre d'étanchéité 13 illustrée sur la figure 4, et entre en contact comme celle-ci avec la partie 25a du plateau 25. Dans ce mode de réalisation, l'étanchéité du côté extérieur est donc améliorée puisqu'elle est obtenue par les deux lèvres d'étanchéité 13 et 26. La retenue axiale du capot supérieur 3 par rapport au capot inférieur 2 est toujours assurée par la nervure 14, dans les mêmes conditions que dans les modes de réalisation illustrés sur les figures 3 et 4. A part ces différences, on retrouve les caractéristiques des modes de réalisation illustrés sur les figures précédentes. Les différents modes de réalisation qui viennent d'être décrits permettent d'obtenir un dispositif de butée de suspension dont l'étanchéité est assurée par une ou plusieurs lèvres d'étanchéité souples, tandis que la retenue axiale du capot supérieur par rapport au capot inférieur est obtenue par un élément indépendant mais faisant néanmoins partie intégrante de la pièce en matériau souple qu définit la lèvre d'étanchéité. En séparant ainsi les deux fonctions techniques d'étanchéité d'une part, et de retenue axiale d'autre part, il est possible d'améliorer considérablement la qualité de l'étanchéité et de la retenue axiale.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif de butée de suspension comportant un roulement (1) formant butée axiale, un capot inférieur (2) supportant le roulement (1) et formant un moyen d'appui pour un ressort de suspension et un capot supérieur (3) enserrant le roulement, le roulement comprenant une bague supérieure (4) en contact avec le capot supérieur (3), une bague inférieure (5) en contact avec le capot inférieur (2) et une pluralité d'éléments roulants (6) disposés entre les bagues, le capot inférieur (2) présentant un corps (9) formé d'une partie (10) en matériau rigide et d'une partie (11) en matériau souple définissant au moins une lèvre d'étanchéité en contact avec le capot supérieur (3), des moyens d'accrochage étant prévus pour empêcher une désolidarisation axiale des capots inférieur et supérieur, caractérisé par le fait que la partie (11) en matériau souple dudit corps présente une nervure annulaire (14) en saillie radiale associée à une lèvre d'étanchéité (13), ladite nervure étant capable de coopérer avec au moins un crochet (3c) du capot supérieur pour empêcher une désolidarisation axiale des capots inférieur et supérieur.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1 dans lequel la nervure annulaire avec la lèvre d'étanchéité associée sont disposées d'un côté par rapport au roulement, un moyen d'étanchéité supplémentaire étant disposé du côté opposé.
3. 3. Dispositif selon les revendications 1 ou 2 dans lequel la nervure (14) annulaire avec la lèvre d'étanchéité associée (13) sont disposées du côté interne par rapport au roulement (1), la partie en matériau souple dudit corps présentant une lèvre d'étanchéité supplémentaire (15) disposée du côté externe et en contact avec une paroi (3e) du capot supérieur (3).
4. 4. Dispositif selon les revendications 1 ou 2 dans lequel la nervure annulaire (14) avec la lèvre d'étanchéité associée (13) sont disposées du côté externe par rapport au roulement (1), le corps du capot inférieur (2) présentant, du côté interne, une forme (19) de jointlabyrinthe (18) coopérant avec une forme complémentaire (20) du capot supérieur (3).
5. 5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes dans lequel la nervure annulaire et la lèvre d'étanchéité associée sont disposées d'un même côté par rapport aux crochets du capot supérieur.
6. 6. Dispositif selon la revendication 5 dans lequel la nervure annulaire et la lèvre d'étanchéité associée sont disposées au dessus des crochets du capot supérieur.
7. 7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4 dans lequel la nervure annulaire et la lèvre d'étanchéité associée sont disposées de part et d'autre des crochets du capot supérieur.
8. 8. Dispositif selon la revendication 7 dans lequel la partie en matériau souple (11) dudit corps présente une lèvre d'étanchéité supplémentaire (26) également associée à la nervure annulaire (14), les deux lèvres d'étanchéité (13, 26) étant disposées de part et d'autre de ladite nervure.
9. 9. Dispositif selon l'une des revendications précédentes dans lequel la partie en matériau rigide et la partie en matériau souple dudit corps ont été moulées l'une sur l'autre en matières synthétiques de natures différentes.
10. 10. Dispositif selon l'une des revendications précédentes dans lequel la partie en matériau souple est disposée sur la surface inférieure dudit corps de façon à pouvoir amortir les vibrations transmises par le ressort de suspension.
11. 11. Jambe de force comprenant un amortisseur et un dispositif de butée de suspension selon l'une des revendications précédentes.