FR2941369A1 - Dispositif d'aide a la verticalisation d'une personne assise sur un siege - Google Patents

Abstract

Dispositif (50) d'aide à la verticalisation d'une personne assise sur un siège, comprenant : - une ceinture souple (1) apte à être disposée autour de la région lombaire de la personne, - des moyens de sangle (51) souple dont une première (52) extrémité est attachée à la ceinture (1) par une liaison complète, et dont la deuxième (53) extrémité, opposée à la première, est libre, les moyens de sangle possédant une pluralité de moyens d'accrochage (54a, 54b, 54c, 54d) distincts répartis entre les première (52) et deuxième (53) extrémités, pour accrocher les moyens de sangle (51) à un point fixe (55) par rapport au siège (91), selon une pluralité de distances différentes entre la ceinture (1) et le point fixe, définies par la position des moyens d'accrochage (54a, 54b, 54c, 54d) le long des moyens de sangle souple par rapport à la première (52) extrémité de ces derniers.

Description

Dispositif d'aide à la verticalisation d'une personne assise sur un siège

La présente invention se rapporte à un dispositif d'aide à la verticalisation d'une personne assise sur un siège, comprenant une ceinture souple apte à être disposée 5 autour de la région lombaire de la personne. L'art antérieur enseigne des dispositifs de verticalisation de personne, par exemple avec les documents FR 2 901 693 ou FR 2 773 989. Ces dispositifs offrent une assistance complète à une personne pour sa verticalisation, mais sont relativement complexes. Ils présentent en outre l'inconvénient 10 de ne pas permettre à la personne assistée de s'impliquer activement dans le processus de verticalisation, et ainsi entraînent les personnes assistées à une certaine passivité. La présente invention permet de pallier ces inconvénients et d'offrir d'autres avantages. Plus précisément, elle consiste en un dispositif d'aide à la verticalisation d'une personne assise sur un siège, comprenant une ceinture souple apte à être disposée 15 autour de la région lombaire de la personne, caractérisé en ce que le dispositif comprend en outre des moyens de sangle souple dont une première extrémité est attachée à la ceinture par une liaison complète, et dont la deuxième extrémité, opposée à la première, est libre, les moyens de sangle possédant une pluralité de moyens d'accrochage distincts répartis entre les première et deuxième extrémités, pour 20 accrocher les moyens de sangle à un point fixe par rapport au siège, selon une pluralité de distances différentes entre la ceinture et le point fixe, définies par la position des moyens d'accrochage le long des moyens de sangle souple par rapport à la première extrémité de ces derniers. La présente invention est essentiellement destinée à être utilisée par un 25 opérateur aide soignant, assistant, ou autre, comme toute personne proche qui doit en aider une autre à se relever ou s'asseoir. Les moyens de sangle souple comportant plusieurs longueurs d'accrochage par rapport à la ceinture permettent de bloquer la verticalisation d'une personne équipée de la ceinture et ses moyens de sangle souple associés, selon plusieurs positions de ces derniers comprises entre la position assise et 30 la position debout ou inversement. Chaque moyen d'accrochage des moyens de sangle souple correspond à une position déterminée de la personne, entre la position complètement assise et la position complètement debout, qui permet à celle-ci de s'impliquer dans les efforts qu'elle fournit dans l'opération consistant à se lever ou se relever à partir de la position assise. L'opérateur qui, généralement, suit et assiste la personne qui se relève, peut saisir les moyens de sangle souple et leur appliquer une traction en vue d'atteindre une position d'accrochage ou une autre au point fixe ; l'opérateur accroche la sangle souple au point fixe, dans la position désirée en fonction du travail qu'il désire faire avec la personne ; l'opérateur peut aussi relever la personne sans son aide, par une traction continue sur la sangle souple, de la position assise à la position droite de la personne, soit une position complètement relevée. Selon une caractéristique avantageuse, la première extrémité des moyens de sangle souple est attachée à la ceinture par une liaison complète libérable de type attache rapide. Cette caractéristique confère au dispositif un aspect modulaire, par exemple en permettant, pour une ceinture donnée, d'y attacher de manière alternative plusieurs moyens de sangle souple, de remplacement, ou d'usage spécifique en fonction des besoins. Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif selon l'invention comprend en outre : - un châssis rigide mobile apte à reposer en appui sur le sol, comportant un plateau pour servir d'appui aux pieds de ladite personne, surmonté d'un moyen de mât à la partie supérieure duquel sont disposés des moyens de maintien pour les mains de ladite personne, - le châssis rigide mobile étant muni dans sa partie supérieure d'un moyen de prise, définissant ledit point fixe par rapport au siège, pour un moyen d'accrochage choisi parmi la pluralité de moyens d'accrochage répartis le long des moyens de sangle souple. Cette caractéristique confère au dispositif selon l'invention la possibilité d'une installation de celui-ci en n'importe quel endroit, le point fixe étant alors conféré par le châssis rigide qui peut être facilement transporté, par exemple un châssis de verticalisateur de type potence, passif, monté sur un système de roue, afin d'être déplacé en roulant sur le sol et stationné devant la personne assise à assister ; le châssis rigide mobile peut ensuite être poussé par l'opérateur aide soignant ou analogue, en roulant sur le sol avec la personne en station debout sur celui-ci, cette personne étant reliée au point fixe du châssis par la sangle souple via la ceinture. Il est à noter que par point fixe par rapport au siège, on entend ici un point du châssis qui est fixe lorsque le châssis est lui-même fixe par rapport au siège, la notion de point fixe étant ici liée à la fonction d'assistance à la verticalisation du dispositif d'aide selon l'invention. Il est évident que lorsque la personne est verticalisée sur le châssis, ce dernier peut être déplacé avec la personne en station debout sur le châssis, et le point fixe du châssis n'est alors plus fixe par rapport au siège, mais nous ne sommes plus dans le cadre d'une utilisation à fonction de verticalisation. Selon une caractéristique avantageuse, les moyens de sangle souple 10 comprennent : - une première et une deuxième bandes parallèles ou sensiblement parallèles, réalisées respectivement dans un matériau souple et sensiblement non élastique, - une pluralité de liens s'étendant transversalement entre les première et deuxième bandes parallèles ou sensiblement parallèles, les deux extrémités d'un lien étant 15 respectivement associées aux première et deuxième bandes parallèles ou sensiblement parallèles par une liaison complète, lesdits liens étant répartis le long des première et deuxième bandes afin de former lesdits moyens d'accrochage, respectivement, - une première extrémité des première et deuxième bandes parallèles ou sensiblement parallèles formant la première extrémité des moyens de sangle souple, et la deuxième 20 extrémité des première et deuxième bandes parallèles ou sensiblement parallèles, opposée à la première, formant l'extrémité libre des moyens de sangle souple. Cette caractéristique confère aux moyens de sangle souple une structure particulièrement avantageuse pour son utilisation par l'opérateur et par la personne assistée comme cela sera expliqué plus loin avec la description d'un mode d'utilisation 25 du dispositif selon l'invention. Selon une caractéristique avantageuse, un lien comporte une sangle dédoublée sur sa longueur. Cette caractéristique permet de combiner l'accrochage des moyens de sangle souple sur le point fixe et une prise en main de la sangle par l'opérateur. 30 Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif selon l'invention comporte une pluralité de marquages différents pour chacun des liens. Cette caractéristique a une fonction toute particulière pédagogique pour la personne assistée en lui offrant des repères, de préférence facilement visibles et mémorisables, mais qui pourraient être de toutes autre nature, par exemple tactile, indiquant par exemple une position intermédiaire ou finale, entre la position assise et la position debout, ces dernières comprises, précise pour chaque lien, et qui correspond à un effort précis pour atteindre cette position intermédiaire ou finale. Selon une caractéristique avantageuse, le marquage d'un lien consiste à lui associer au moins une pastille de couleur déterminée et propre au dit lien. Selon une caractéristique avantageuse, la ceinture souple comprend : - une première bande, dite bande de sacrum, réalisée dans un matériau souple et sensiblement non élastique, - une deuxième bande, dite bande lombaire, réalisée dans un matériau souple et sensiblement non élastique, et reliée par ses deux extrémités aux deux extrémités de la première bande, respectivement, de telle sorte que la première bande confère à la ceinture, en coopération avec la seconde bande, une largeur maximale de ceinture dans une zone située sensiblement à égale distance des extrémités de chaque bande, pour couvrir la partie sacrum et la partie lombaire de la personne lorsque la ceinture est mise en place sur celle-ci, qui décroît sensiblement régulièrement lorsqu'on se rapproche des extrémités des première et deuxième bandes, respectivement, - des moyens de verrouillage, constitués de deux éléments disposés respectivement aux 20 deux extrémités des première et deuxième bandes, complémentaires l'un de l'autre pour fermer la ceinture en forme de boucle autour de la personne. Cette caractéristique offre une ceinture préférentielle qui permet deux bandes d'appui sur la personne, une autour de la partie lombaire, et une autour de la partie du corps où se situe le sacrum, ou sensiblement autour du fessier. Ces deux bandes liées 25 permettent en combinaison un bon maintien de la personne et forme une ceinture sacrolombaire qui est suffisamment bien fixée, grâce à sa conception en forme de ceinture à double appui, sur la personne qui la porte pour éviter de glisser vers son thorax lorsqu'une traction est exercée vers le haut sur celle-ci, par exemple en vue d'une assistance à la verticalisation de la personne qui la porte. 30 Selon une caractéristique avantageuse, la première bande, dite bande de sacrum, comporte, au moins dans deux zones respectivement proche de ses deux extrémités, deux cavités destinées à loger respectivement les deux mains d'un opérateur, dont les deux ouvertures sont tournées vers la deuxième bande, dite bande lombaire. Cette caractéristique permet une grande facilité dans la mise en place de la ceinture selon l'invention lorsque la personne assistée est assise. L'opérateur assistant cette personne place ainsi ses mains dans les cavités pour pousser la ceinture, et plus particulièrement la bande de sacrum de celle-ci, sous les fesses de la personne. Selon une caractéristique avantageuse, les moyens de verrouillage constitués de deux éléments disposés respectivement aux deux extrémités des première et deuxième bandes, définissent à chacune des deux extrémités un axe de verrouillage formant un angle non nul avec l'axe longitudinal de la deuxième bande, dite bande lombaire, ledit axe de verrouillage étant aligné avec l'axe longitudinal de la première bande dite bande de sacrum. Cette caractéristique permet d'accentuer le serrage de la bande de sacrum lors de la fermeture de la ceinture souple. Selon une caractéristique avantageuse, les deux premières extrémités des première et deuxième bandes parallèles ou sensiblement parallèles, constituant la première extrémité des moyens de sangle souple, sont associées à la ceinture par des moyens d'attaches disposés dans les zones d'extrémités de la deuxième bande ou bande lombaire. Cette caractéristique permet une bonne répartition des efforts transmis à la personne assistée par l'opérateur assistant, via le dispositif selon l'invention. En outre, elle permet un retournement de la bande de sacrum sur la bande lombaire restant en place sur la personne assistée, après débouclage de la ceinture souple via un déverrouillage des moyens de verrouillage, comme cela sera expliqué plus loin avec la description d'exemples de modes de fonctionnement ou d'utilisation du dispositif selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture qui suit d'exemples de modes de réalisation d'un dispositif d'aide à la verticalisation selon l'invention, accompagnée des dessins annexés, exemples donnés à titre illustratif non limitatif.

La figure 1 représente une vue en plan d'un exemple de mode de réalisation des moyens de sangle souple d'un dispositif d'aide à la verticalisation d'une personne selon l'invention.

La figure 2 représente une vue en plan, en position étendue, d'un exemple de mode de réalisation d'une ceinture souple apte à être disposée autour de la région lombaire d'une personne. La figure 3 représente une vue de côté de la ceinture selon l'exemple de la figure 2, en position bouclée et posée sur un plan. La figure 4 représente une vue de face de la ceinture selon l'exemple de la figure 2, en position bouclée et posée sur un plan. La figure 5 représente une vue de face de la ceinture selon l'exemple de la figure 2, bouclée autour d'une personne debout.

La figure 6 représente une vue de côté d'un premier exemple de mode de réalisation d'un dispositif d'aide à la verticalisation selon l'invention, comportant la ceinture selon l'exemple de la figure 2, représentée bouclée autour d'une personne debout, et les moyens de sangle souple selon la figure 1 associés à la ceinture. La figure 7 représente une vue en perspective d'un deuxième exemple de mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, comportant le dispositif représenté sur la figure 6 et un châssis rigide mobile, la personne portant la ceinture et les moyens de sangle souple associés, étant en position assise sur un siège. La figure 8 représente l'exemple de dispositif selon la figure 7, la personne portant la ceinture et les moyens de sangle associés étant en position debout.

La figure 9 représente une vue de dos de la personne portant la ceinture et les moyens de sangle associés selon l'exemple de la figure 8, en position debout ou relevée. La figure 10 représente une vue de dos selon l'exemple de la figure 9, dans une autre position de fonctionnement du dispositif selon l'invention.

Le dispositif 50 d'aide à la verticalisation d'une personne assise sur un siège, représenté sur les figures 1 à 4 désassemblé, comprend : - une ceinture souple 1 apte à être disposée autour de la région lombaire de la personne, et avantageusement autour de la région sacro-lombaire, comme cela sera expliqué plus loin avec la description d'un exemple de mode de réalisation de cette ceinture représenté sur les figures 2 à 4, - des moyens de sangle 51 souple, représentés isolés et séparés de la ceinture sur la figure 1, dont une première 52 extrémité est destinée à être attachée à la ceinture 1 par une liaison complète, et dont la deuxième 53 extrémité, opposée à la première 52, est libre. Comme représenté sur la figure 1, les moyens de sangle 51 souple possèdent une pluralité de moyens d'accrochage 54a, 54b, 54c, 54d distincts répartis entre les première 52 et deuxième 53 extrémités, pour accrocher les moyens de sangle 51 à un point fixe 55 par rapport au siège (non représenté sur la figure 1), selon une pluralité de distances L1, L2, L3, L4 différentes entre la ceinture 1 et le point fixe 55, définies par la position des moyens d'accrochage 54a, 54b, 54c, 54d le long des moyens de sangle souple 51 par rapport à la première 52 extrémité de ces derniers, comme montré sur la figure 1. Il est à noter que les figures 6 à 8 montrent la ceinture 1 et les moyens de sangles 51 assemblés et montés sur une personne. La figure 1 montre des moyens de sangle 51 souple qui comprennent : - une première 63 et une deuxième 64 bandes parallèles ou sensiblement parallèles, réalisées respectivement dans un matériau souple et sensiblement non élastique, - une pluralité de liens 65a, 65b, 65c, 65d s'étendant transversalement entre les première 63 et deuxième 64 bandes parallèles ou sensiblement parallèles, les deux extrémités d'un lien 65a, 65b, 65c, 65d étant respectivement associées aux première 63 et deuxième 64 bandes parallèles ou sensiblement parallèles par une liaison complète, lesdits liens 65a, 65b, 65c, 65d étant répartis le long des première et deuxième bandes afin de former lesdits moyens d'accrochage 54a, 54b, 54c, 54d, respectivement. Une première extrémité 66, 67 des première 63 et deuxième 64 bandes parallèles ou sensiblement parallèles forme la première extrémité 52 des moyens de sangle 51 souple, et la deuxième extrémité 68, 69 des première 63 et deuxième 64 bandes parallèles ou sensiblement parallèles forme l'extrémité 53 libre des moyens de sangle 51 souple. Comme représenté sur la figure 1, un lien 65a, 65b, 65c, 65d comporte avantageusement une sangle dédoublée sur sa longueur réalisée dans un matériau sensiblement non élastique. Les liens ou sangles seront de préférence fixés sur les bandes 63, 64 par des liaisons complètes de type coutures ou soudures. Le dédoublement de chaque lien permet d'utiliser le lien comme moyen d'accrochage via une 80 des sangles du lien, dite sangle inférieure, et comme moyen de préhension à destination de l'opérateur pour l'autre 81 des sangles du lien, dite sangle supérieure, ceci sans que l'opérateur ne risque de se pincer la main entre le point fixe d'accrochage et le lien lorsqu'il aide une personne à se relever en tirant sur ce lien et en tentant de l'accrocher au point fixe. Le dédoublement du lien peut être aisément obtenu par deux sangles, inférieure 80 et supérieure 81, superposées l'une sur l'autre comme représenté sur la figure 1 et cousues simultanément à leurs extrémités sur les bandes 63, 64, respectivement, elles-mêmes avantageusement réalisées au moyen d'une sangle ou de deux sangles aboutées l'une à l'autre. Lors de la confection d'un sangle dédoublée pour la réalisation d'un lien, la sangle supérieure 81 sera avantageusement plus longue que la sangle inférieure 80 afin que l'opérateur puisse saisir aisément la sangle 81 dans la paume de sa main en passant ses doigts entre les deux sangles 80 et 81. Les liens 65a, 65b, 65c, 65d peuvent être tous de même longueur et ainsi les bandes 63 et 64 seront exactement parallèles l'une à l'autre. Cependant, d'autres configurations peuvent être utilisées permettant toutefois un bon accrochage du lien au point fixe, dans lesquelles les liens sont de longueurs différentes entraînant des bandes 63 et 64 plus ou moins parallèles. Une largeur de lien de l'ordre de 15 centimètres environ convient. L'ouverture définie entre les deux sangles superposées d'un lien dédoublé devra être suffisamment large pour le passage d'une largeur de main. Les liens 65a, 65b, 65c, 65d dans l'exemple sont au nombre de quatre, mais peuvent être en nombre différent selon l'utilisation prévue du dispositif, notamment en fonction de la mobilité des personnes qui sont destinées à l'utiliser. La distance séparant deux liens successifs 65a, 65b, 65c, 65d le long des moyens de sangle souple 51, pourra également être adaptée selon les besoins de décomposition du mouvement consistant à se relever à partir de la position assise ou inversement, par exemple en fonction de la durée d'un effort continu qui peut être fourni par la personne assistée. Une distance entre deux liens successifs, définie par les différences L2 ù L1, ou L3 ù L2, ou L4 ù L3, sur la figure 1, de 9 centimètres environ, convient par exemple. La distance L1 entre les extrémités 66, 67 des bandes 63, 64 et le premier lien 65a peut, par exemple, être de l'ordre de 20 centimètres, mais cette distance sera avantageusement réglable comme expliqué plus loin. La distance séparant le lien 65d le plus éloigné de la ceinture 1 souple, de l'extrémité 53 des moyens de sangle peut, quant à elle, être de l'ordre de 30 à 40 centimètres par exemple ; cette distance permet d'approcher ou d'accrocher les moyens de sangle 51 du ou sur le point fixe, par la boucle d'extrémité 53 de ces derniers, comme expliqué ci-après, lorsque la personne est assise sur le siège, en vue d'une préparation à la verticalisation. De manière avantageuse, les moyens de sangle 51 souple comporteront une pluralité de marquages 70a, 70b, 70c, 70d différents pour chacun des liens 65a, 65b, 65c, 65d. Ce marquage 70a, 70b, 70c, 70d d'un lien pourra de préférence consister en une ou deux pastilles d'une couleur déterminée et propre à chacun des liens, par exemple deux pastilles d'une même couleur associée aux deux extrémités d'un même lien. Pour chaque lien, la couleur de la ou des pastilles change afin de créer un système de mémorisation, dans ce cas visuelle, pour la personne assistée, de chaque grade ou étage du moyen de sangle 51 correspondant à une position de relèvement de la personne à partir de la position assise. L'extrémité 53 libre des moyens de sangle 51 pourra être réalisée par la réunion des deux extrémités libres des deux bandes 63 et 64, formant ainsi une boucle d'extrémité, ou simplement par une boucle, comme représenté, dans le cas où les deux bandes 63, 64 sont réalisées avec une sangle unique pliée à l'extrémité libre 53. Comme représenté sur les figures 6, 7, ou 8, les deux premières extrémités 66, 67 des première 63 et deuxième 64 bandes parallèles ou sensiblement parallèles, constituant la première extrémité 52 des moyens 51 de sangle souple, sont associées à la ceinture 1 par des moyens d'attaches 23 disposés dans les zones d'extrémités 4, 5 de la deuxième 3 bande ou bande lombaire de la ceinture 1. Ainsi, la première extrémité 52 des moyens de sangle 51 souple est de préférence attachée à la ceinture 1 par une liaison complète libérable de type attache rapide, dans l'exemple deux attaches rapides, formées respectivement par les éléments 29 et 56 pour une attache, et 28 et 57 pour l'autre attache, par exemple des attaches plastiques à clip élastique de type connu. De manière avantageuse, la ceinture 1 comprend ainsi des moyens d'attaches 23 avantageusement libérables, de l'extrémité 52 des moyens de sangle 51 apte à être associée à la ceinture 1, ces moyens d'attaches 23 étant disposés dans les zones d'extrémités 4, 5 de la deuxième bande 3 ou bande lombaire de la ceinture 1, comme représenté sur les figures 2 ou 4 plus particulièrement, et comme décrit plus en détail plus loin. Ces moyens d'attaches 23 peuvent être constitués de deux éléments 28, 29 de deux systèmes de verrouillage (29 et 56 ; 28 et 57) des moyens de sangle 51, respectivement, constituant les deux attaches rapides, de type connu, par exemple des systèmes de verrouillage par clipage ou analogue de deux éléments complémentaires emboîtables entre eux.

Pour chaque attache rapide reliant chaque extrémité 66, 67 des bandes 63, 64 des moyens de sangle 51 à la ceinture 1, un élément 29, 28, de l'attache sera associé à la ceinture 1, l'autre élément 56, 57 de l'attache rapide étant associé aux moyens de sangle 51 souple. L'élément de chaque attache rapide associé aux moyens de sangle 51 souple pourra de préférence l'être grâce à une liaison réglable en longueur dans les objectifs suivants : - adapter chaque longueur L1 et L2 des bandes 63, 64 des moyens de sangle 51 pour définir la direction d'extension des moyens de sangle 51 par rapport à la personne lorsque la ceinture 1 et la sangle 51 sont montées sur cette personne ; en général, les moyens de sangle 51 souple devront pouvoir être étendus droit devant la personne qui porte la ceinture 1, comme représenté par exemple sur les figures 7 et 8, et - définir les longueurs L1 et L2 en vue de définir la distance séparant la ceinture 1 souple du premier moyen d'accrochage 54a, défini par le premier lien 65a. Toutes les sangles 63, 64, 80, 81, 65a, 65b, 65c, 65d décrites pour la constitution des moyens de sangle 51 souple sont de préférence constituées de sangles souples de type connu, en nylon ou analogue, sensiblement non élastiques, par exemple tressées, et résistantes à la traction. Comme représenté sur les figures 7 et 8, le dispositif d'aide à la verticalisation peut comprendre en outre, dans un mode de réalisation : - un châssis rigide 90 mobile apte à reposer en appui sur le sol, comportant un plateau 58 pour servir d'appui aux pieds de la personne qui porte la ceinture 1 et les moyens de sangle 51 associés, surmonté d'un moyen de mât 59 rigide à la partie supérieure 60 duquel sont disposés des moyens de maintien 61 pour les mains de ladite personne, - le châssis rigide 90 mobile étant muni dans sa partie supérieure 60 d'un moyen de prise 62, définissant le point fixe 55 par rapport au siège 91, lorsque le châssis rigide 90 est fixe par rapport au sol et par rapport au siège sur lequel ce dernier repose, pour un moyen d'accrochage 54a, 54b, 54c, 54d choisi parmi la pluralité de moyens d'accrochage 54a, 54b, 54c, 54d répartis le long des moyens de sangle 51 souple.

Ce châssis rigide 90 peut si nécessaire être constitué d'un appareil de verticalisation passif de type connu, par exemple monté sur roulettes, auquel on aura ajouté le moyen de prise 62, définissant le point fixe 55 par rapport au siège 91. Ce moyen de prise 62 peut par exemple être constitué d'une anse 62 ou analogue d'un côté de laquelle un lien 65a, 65b, 65c, ou 65d pourra être passé pour constituer un accrochage de la sangle 51 au point fixe 55, comme représenté sur la figure 8, par opposition à la force de gravité appliquée sur les moyens de sangle et engendrée par le poids de la personne assistée qui tend à entraîner cette personne en position assise sur le siège. Afin de faciliter l'accrochage de la sangle 51, l'anse 62 présentera avantageusement une extension verticale au-dessus de la partie supérieure du châssis 90 en sorte que rien ne s'étende au-dessus de cette anse 62 en vue de dégager l'espace autour de celle-ci pour la manoeuvre d'accrochage des moyens de sangle 51. Il est à noter que tout autre moyen de prise 62 permettant un simple accrochage de la sangle 51 en la posant par-dessus et autour de ces derniers, à la manière d'un amarrage, peut convenir. Il est à noter que le châssis rigide pourra comporter de manière connue tous moyens d'appui ou de blocage (non représentés) pour la partie inférieure des jambes de la personne assistée. Un procédé d'utilisation du dispositif d'aide à la verticalisation utilisant un châssis rigide 90 sera décrit plus loin. Un exemple de ceinture 1 apte à être associée aux moyens de sangle 51 souple comme expliqué plus haut et ci-dessous, va maintenant être décrit avec l'aide des figures 2 à 4. La ceinture 1 représentée sur les figures 2 à 4, est destinée à être disposée sur 25 une personne, par exemple comme représenté sur les figures 5 à 10, en vue d'une aide pour relever ou asseoir cette personne. La ceinture 1 comprend : - une première 2 bande, dite bande de sacrum, réalisée dans un matériau souple et sensiblement non élastique, par exemple un tissu souple en matière plastique du type nylon, ou analogue, 30 - une deuxième 3 bande, dite bande lombaire, réalisée dans un matériau souple et sensiblement non élastique, avantageusement similaire ou identique à celui de la première bande, et reliée par ses deux extrémités 4, 5 aux deux extrémités 6, 7 de la première 2 bande, respectivement, de telle sorte que la première 2 bande confère à la ceinture, en coopération avec la seconde 3 bande, une largeur maximale lmax de ceinture dans une zone 8 située sensiblement à égale distance des extrémités de chaque bande, pour couvrir la partie sacrum et la partie lombaire de la personne lorsque la ceinture est mise en place sur celle-ci, qui décroît sensiblement régulièrement lorsqu'on se rapproche des extrémités des première 2 et deuxième 3 bandes de ceinture, respectivement, - des moyens de verrouillage 9, constitués de deux éléments 10 et 11 disposés respectivement aux deux extrémités 4 et 6 d'une part, et 5 et 7 d'autre part, des première 2 et deuxième 3 bandes de ceinture, complémentaires l'un de l'autre pour fermer la ceinture en forme de boucle autour de la personne, - la première 2 bande ou bande de sacrum comportant avantageusement, au moins dans deux zones respectivement proche de ses deux extrémités 6, 7, deux cavités 12, 13 destinées à loger respectivement les deux mains d'un opérateur, dont les deux ouvertures 14, 15 sont tournées vers la deuxième 3 bande ou bande lombaire. En pratique, les deux bandes 2, 3 de ceinture peuvent être découpées dans une surface d'étoffe ou de tissu unique conformée avantageusement comme indiqué plus loin, ou découpées séparément et reliées par tous moyens de couture permettant d'obtenir avantageusement les conformations indiquées ci-après. Le tissu ou l'étoffe formant la première bande ou bande de sacrum, peut être doublé afin de former les cavités 12, 13 à la façon de poches, comme cela sera expliqué plus loin. La surface intérieure des bandes 2, 3 de ceinture destinées à entrer en contact avec la personne peut être recouverte d'une couche adhérente, par exemple en caoutchouc ou analogue. La surface extérieure des bandes 2, 3 de ceinture peut être en matière glissante à la paume des mains pour la bande de sacrum, par exemple en nylon ou analogue, et en matière résistante au frottement pour la surface extérieure de la bande lombaire, par exemple une couche rapportée de matière plastique souple de frottement. Les bandes 2, 3 de ceinture peuvent comprendre une matière souple, par exemple une mousse, afin d'amortir les efforts de l'opérateur.

Comme représenté sur la figure 2, la ceinture 1 déployée adopte une forme d'ensemble allongée vue en plan, approximativement et sensiblement en forme de ceinture élargie dans la zone centrale 8 située à égale distance des extrémités, dont la largeur est décroissante de manière régulière vers les extrémités de la ceinture. De manière avantageuse, la première bande 2 ou bande de sacrum adopte une forme longitudinale étendue courbe, et la deuxième bande 3 ou bande lombaire, adopte une forme longitudinale étendue rectiligne ou sensiblement rectiligne. Ces formes sont visibles sur la figure 1 en projection en plan de la ceinture déployée. De manière préférentielle la première bande 2 ou bande de sacrum, et la deuxième bande 3 ou bande lombaire, s'étendent sensiblement dans des plans P2, P3 différents lorsque la ceinture est non verrouillée et déployée ou étendue, de telle sorte que, lorsque la ceinture 1 est bouclée avec les moyens de verrouillage 9, la surface des bandes 2, 3 de ceinture tournée vers l'extérieur de la boucle formée par la ceinture adopte un profil convexe, la surface des bandes de ceinture tournée vers l'intérieur de la boucle formée par la ceinture adoptant un profil concave. Cette caractéristique doit être comprise dans son sens le plus général, et non au sens strict de sa définition, pour indiquer que lorsque la ceinture 1 est déployée, elle n'est de préférence pas plane ; ceci afin que la ceinture puisse se conformer à la partie du corps sur laquelle elle porte lorsqu'elle est bouclée autour de ce corps, comme représenté sur les figures 4 à 7. À cet effet, la ceinture 1 représentée, lorsqu'elle est déployée et posée sur un plan, forme préférentiellement une sorte de dôme dont la base, formée par le pourtour extérieur de la ceinture, repose sensiblement sur le plan d'appui de la ceinture dans cette position, et dont la surface intérieure s'étendant à partir de ce pourtour extérieur vers le centre de la ceinture, s'élève du plan d'appui à une hauteur d'autant plus grande que l'on se rapproche d'un point de la zone centrale 8 de la ceinture situé à égale distance des deux extrémités de la largeur de la ceinture prise dans cette zone centrale 8. Cette forme en dôme est prévue pour que la ceinture 1, une fois bouclée épouse une forme générale de fessier intégrant la partie sacrum, et la partie lombaire située au-dessus. Les plans P2 et P3 représentés sur la figure 3, dans le plan de celle-ci, sont illustrés par des segments de droite pris au niveau de la zone centrale 8 de la ceinture 1 dans la direction de la plus grande largeur de celle-ci. Ces segments de droite passent sensiblement par la largeur des deux bandes, respectivement, dans la zone considérée. On voit sur la figure 3 que ces segments de droite forment entre eux un angle non nul. Dans le cas avantageux d'une ceinture 1 conformée en dôme, comme expliqué ci- dessus, la largeur de chaque bande 2, 3 de ceinture prise dans la zone 8 considérée, ne définit pas une droite, mais une courbe légère participant à la forme de dôme et à la convexité de la ceinture 1 définie plus haut. Les segments de droite illustrant les plans P2 et P3, sont dans l'exemple représenté, des représentations virtuelles et théoriques de la forme de la section des bandes, pour indiquer des directions, et ne correspondent pas à la forme réelle de la section transversale des bandes 2, 3 de ceinture. De manière avantageuse, les première 2 et deuxième 3 bandes comportent respectivement un premier 16 et un deuxième 17 bords libres longitudinaux s'étendant, lorsque la ceinture 1 est bouclée avec les moyens de verrouillage 9, pour le premier 16 bord libre de la première 2 bande ou bande de sacrum, dans un premier plan Pb2, et pour le deuxième bord 17 libre de la deuxième 3 bande ou bande lombaire, dans un deuxième plan Pb3, les premier Pb2 et deuxième Pb3 plans formant un angle a non nul entre eux, et étant sécants sensiblement du côté des extrémités des bandes 2, 3 de ceinture dans laquelle sont disposés les moyens de verrouillage 9. Cette caractéristique est plus particulièrement illustrée sur la figure 3 en vue de côté de la ceinture 1 bouclée. Elle permet de conformer la ceinture 1 à la partie de corps sur laquelle elle est appliquée, soit comme représenté sur la figure 5, un plan Pb3 coupant transversalement le tronc de la personne au niveau lombaire, et un plan Pb2 transversal incliné coupant la personne en passant, à partir du dos de celle-ci, sensiblement au bas du fessier, et en remontant vers l'avant de la personne, sortant sensiblement dans la zone du pubis ou légèrement au-dessus ou au-dessous de cette zone. Comme représenté sur la figure 3, lorsque la ceinture 1 est bouclée, le bord longitudinal inférieur 16 de la ceinture 1, défini par la bande de sacrum 2, forme une boucle de diamètre supérieur à la boucle formée par le bord longitudinal supérieur 17 défini par la bande lombaire 3, ceci étant dû à une longueur déployée du bord longitudinal 16 lombaire sensiblement rectiligne, inférieure à la longueur du bord longitudinal 17 de fessier, courbe. De manière préférentielle, la ceinture 1 comporte, comme représenté sur les figures, au moins dans la zone 8 située sensiblement à égale distance des extrémités de chacune des première 2 et deuxième 3 bandes, une ouverture 19 séparative longitudinale de ces bandes. Cette ouverture 19 peut adopter par exemple une forme allongée dont le pourtour suit la forme du bord extérieur de la ceinture 1, conférant une forme d'ouverture 19 semblable à la forme extérieure de la ceinture 1 mais à échelle réduite, comme représenté sur la figure 1. Cette ouverture 19 peut, dans le cas d'une ceinture réalisée d'une pièce unique d'étoffe ou de tissu, être réalisée par une découpe appropriée dans la pièce unique d'étoffe ou de tissu.

La largeur de la bande de sacrum 2 sera supérieure à la largeur d'une main de personne, de préférence la largeur moyenne d'une main de personne, afin que le personnel aidant ou soignant puisse introduire ses mains respectivement dans les ouvertures 14 et 15 des cavités 12 et 13 et puisse les enfoncer dans lesdites cavités le long de la bande 2, les extrémités des mains se rapprochant alors l'une de l'autre pour couvrir sensiblement toute la longueur de la bande de sacrum 2 entre les deux ouvertures 14 et 15. En outre, la distance séparant une extrémité longitudinale de l'ouverture 19 séparative de l'extrémité correspondante de la ceinture 1, sera supérieure à la largeur d'une main de personne. Les deux ouvertures 14, 15 des deux cavités 12, 13 destinées à loger respectivement les deux mains d'un opérateur aidant ou soignant, sont de préférence alignées avec les extrémités longitudinales de l'ouverture 19 séparative des bandes de ceinture, comme représenté sur les figures, ceci afin que les mains de l'opérateur prennent de préférence appui uniquement sur la bande de sacrum 2 qui est destinée très souvent à être placée sous le fessier d'une personne assise, et donc afin que l'opérateur puisse guider la mise en position de cette bande de sacrum 2 sous le fessier par un maintien de celle-ci avec ses mains. Les deux cavités 12 et 13 pourront donc de préférence être formées par un doublement de la couche de tissu formant la bande de sacrum 2, ou lorsque les bandes 2, 3 sont réalisées à partir d'une pièce unique d'étoffe ou de tissu, par une couche de tissu ou étoffe superposée longitudinalement à la bande de sacrum 2, liée à celle-ci longitudinalement par tous moyens appropriés de type couture soudure ou autre, et libre aux deux extrémités longitudinales en sorte de former les ouvertures 14 et 15 d'introduction des mains de l'opérateur aidant ou soignant. Les deux cavités 12, 13 pourront être jointes l'une à l'autre dans leurs fonds respectifs. La bande dédoublée pourra avantageusement présenter une surface intérieure tournée vers la bande de sacrum, glissante pour le dos des mains d'un opérateur, et une surface extérieure libre la plus glissante possible, par exemple un nylon ou analogue, pour les revêtements de siège les plus utilisés, afin de faciliter la mise en place de la ceinture sous le fessier d'une personne assise, comme cela sera expliqué plus loin. Chaque extrémité longitudinale de la bande dédoublée de sacrum formant les cavités 12, 13, définissant chaque bord d'ouverture de cavité, sera de préférence découpée en biais par rapport à la largeur de la bande de sacrum, comme représenté sur les figures 2 à 4 plus particulièrement, de telle sorte qu'une extrémité longitudinale de la bande dédoublée s'étendra d'une extrémité de l'ouverture 19 séparative au bord longitudinal 16 inférieur de la bande de sacrum 2, de façon que la ligne d'ouverture de la cavité soit sensiblement parallèle au bord supérieur de la bande lombaire 3, cette configuration apparaissant sensiblement et plus particulièrement sur la figure 2 ou 3. Une légère inclinaison de cette ligne d'ouverture peut être réalisée afin que, à partir de l'extrémité longitudinale de l'ouverture 19 séparative, la ligne d'ouverture de la cavité s'éloigne un peu du bord longitudinal supérieur 17 de la bande lombaire 3 au fur et à mesure qu'elle se rapproche du bord longitudinal inférieur 16 de la bande de sacrum 2 ; cette configuration apparaît exactement sur les figures 2 et 3 notamment. Cette extrémité en biais de la bande dédoublée formant l'ouverture d'une cavité permet d'allonger cette ouverture en vue de faciliter l'introduction des mains dans les cavités. La bande de sacrum 2 et la bande dédoublée de sacrum constitutive des cavités 12, 13 seront découpées et assemblées l'une à l'autre de telle sorte qu'un espace suffisant existera entre les deux pour loger l'épaisseur d'une main. Les moyens de verrouillage 9 constitués de deux éléments 10, 11 disposés respectivement aux deux extrémités 4 et 6 d'une part, et 5 et 7 d'autre part, des première 2 et deuxième 3 bandes de ceinture, définissent avantageusement à chacune des deux extrémités, comme représenté sur la figure 3, un axe de verrouillage formant un angle (3 non nul avec l'axe longitudinal 20 de la deuxième 3 bande ou bande lombaire, ledit axe de verrouillage étant aligné avec l'axe longitudinal de la première bande 2 ou bande de sacrum. Ces éléments 10, 11 de verrouillage sont de tout type connu, et notamment un couple de pièces plastiques qui s'associent par clipage et se dissocient par pression sur des clips flexibles 25 et écartement conjugué des deux pièces l'une de l'autre, par exemple similaire à une attache rapide entre les moyens de sangle 51 et la ceinture 1 comme décrit plus haut. Lorsque les bandes 2, 3 de ceinture sont formées dans un tissu ou une étoffe de faible épaisseur, ces deux pièces plastiques formant le système de verrouillage de la ceinture 1 sont de préférence associées à la bande de sacrum 2 par deux sangles 26, 27 sensiblement non élastiques. La liaison des sangles 26, 27 à la bande de sacrum se fait par tous moyens, par exemple par couture. Il est envisageable que les deux sangles 26, 27 soient formées par les deux extrémités d'une sangle unique fixée à la bande de sacrum 2 de façon à libérer la bande dédoublée de sacrum formant les cavités 12, 13. De manière avantageuse, comme représenté sur les figures 2 à 8, la ceinture 1 comprend deux anses 21, 22 respectivement située dans les deux zones d'extrémités des première 2 et deuxième 3 bandes de ceinture, chacune des anses 21, 22 étant rattachée en deux points localisés à deux extrémités reliées entre elles des première et deuxième bandes de ceinture, respectivement. De préférence, un premier point de rattachement d'une anse 21 ou 22 est fixé à une extrémité 6 ou 7 de la première bande 2 ou bande de sacrum, le deuxième point de rattachement de ladite anse 21 ou 22 étant fixé à l'extrémité 4 ou 5 de la deuxième bande 3 ou bande lombaire liée à ladite extrémité de la première bande à laquelle est fixé le premier point de rattachement, respectivement. Ainsi, un opérateur soignant ou aidant peut saisir, avec ses deux mains, les deux anses 21, 22, respectivement, qui se trouvent positionnées de chaque côté de la personne qui porte la ceinture 1 comme représenté sur les figures 5 à 8. Après avoir saisi les deux anses 21, 22, l'opérateur peut, en exerçant sur celles-ci une traction, assister la personne pour qu'elle s'assoie, se relève, ou change de position sur son siège. Les deux éléments 28, 29 des moyens d'attaches 23 des moyens de sangle 51 souple peuvent être liés respectivement aux deux extrémités 4, 5 de la bande lombaire 3, comme représenté sur la figure 2, par l'intermédiaire d'une sangle unique 30 sensiblement non élastique fixée par couture ou analogue sur la face externe de cette bande lombaire 3. Les moyens attaches 23 seront de préférence positionnées aux extrémités de la bande lombaire 3 légèrement en retrait des sangles 26, 27 d'attaches des moyens de verrouillage 9 de la ceinture 1, et par exemple sensiblement sous les anses 21, 22, notamment dans les zones de rattachement des deuxièmes points de ces anses, respectivement, comme représenté sur la figure 2 plus particulièrement.

Il est à noter que le deuxième point de rattachement de chaque anse 21, 22 peut avantageusement être fixé à cette sangle unique 30, comme représenté, afin de renvoyer les efforts exercés sur la ceinture 1 via ces anses 21, 22 à une ou des sangles de résistance. Toutes les sangles 26, 27, 30 décrites pour la ceinture 1, y compris les anses 21, 22, sont de préférence des sangles souples de type connu, en nylon ou analogue, tressées, et résistantes à la traction. Les figures 6 à 10 montrent sous diverses vues, le dispositif d'aide à la verticalisation décrit à l'aide des figures 1 à 4, une fois assemblé et monté sur une personne. La figure 5 montre la mise en place de la ceinture 1 sur une personne avant l'attachement des moyens de sangle 51. Les figures 5 à 9 montrent sous plusieurs vues différentes, une première position de fonctionnement de la ceinture 1, mise en place et bouclée autour du corps de la personne ; la ceinture 1 recouvre la partie lombaire et le fessier de la personne, grâce à ses bandes lombaire 3 et de sacrum 2, et vient se boucler devant, les anses 21, 22 se trouvant positionnées plutôt de préférence sur les côtés avants de la personne, comme montré sur la figure 5, et en direction de l'avant de celle-ci afin d'être saisies par un opérateur placé devant la personne et face à elle, le cas échéant. Les extrémités des bandes 2, 3 de la ceinture 1 peuvent être jointives ou non lorsque la ceinture 1 est bouclée, selon la taille de la personne, une au moins des sangles 26, 27 portant un des éléments des moyens de verrouillage 9 étant de préférence de longueur réglable pour adapter la ceinture 1 à une plage de tailles différentes de personne. Cette position ù figures 5 à 9 - est la position d'usage de la ceinture 1 pour l'aide en vue de relever et asseoir une personne, que cela soit avec - figures 7 et 8 - ou sans - figure 5 - l'aide des moyens de sangle 51 souple. Lorsque la personne est assise sur un siège 91, quand on veut lui passer la ceinture 1, l'opérateur aidant ou soignant prend la ceinture 1 au bout de ses bras en enfilant ses deux mains dans les deux cavités 12, 13, la paume des mains étant tournées vers, et en contact sur, la bande de sacrum 2 destinée à être elle-même en contact avec les fesses de la personne, et le dos des mains étant tournés vers, et en contact sur, la face intérieure de la bande dédoublée extérieure de sacrum. Ainsi équipé, l'opérateur prend appui avec la paume de ses mains sensiblement sur la surface totale de la bande de sacrum et insère par glissement celle-ci sous les fesses de la personne assise en poussant ses mains sous les fesses entraînant la ceinture 1 avec elles. L'opérateur retire ensuite ses mains des cavités 12, 13 en laissant la ceinture 1 en place sous les fesses, cette opération étant rendue plus facile par exemple en recouvrant la surface intérieure des bandes 2 et le cas échéant 3, en partie ou en totalité, avec une couche de matière adhérente, par exemple du caoutchouc ou analogue, et en utilisant une matière glissante, par exemple du nylon ou analogue, pour l'intérieur des cavités 12, 13 ; cette matière glissante ne gêne pas la mise en place de la ceinture 1 sous les fesses de la personne car, pour cette opération, les mains de l'opérateur se bloquent avantageusement dans les cavités 12, 13 contre le bord longitudinal inférieur 16 de la ceinture. L'opérateur, ou la personne assistée, boucle ensuite la ceinture 1 avec les moyens de verrouillage 9 sur le devant, éventuellement après avoir réglé la longueur de la sangle 26, 27.

L'opérateur ou la personne aidée, relie ensuite les moyens de sangle 51 souple à la ceinture 1 en connectant entre eux les éléments respectifs des attaches rapides de la sangle 51 et de la ceinture 1, soit les éléments 29 et 56 d'un côté, et les éléments 28 et 57 de l'autre côté. Dans l'exemple représenté sur les figures 7, 8, l'opérateur place ensuite le châssis rigide 90 de type verticalisateur comme indiqué plus haut devant la personne assise ainsi équipée de la ceinture 1 et de la sangle 51, cette personne posant alors ses pieds sur le plateau 58 du châssis 90 devant elle, comme représenté sur la figure 7. Les moyens de prise 62 se présentent alors face à elle, sensiblement au niveau du thorax. L'opérateur (non représenté sur les figures), positionné face à la personne assise autour du châssis rigide 90, saisit ensuite d'une main le lien 65a, 65b, 65c, 65d des moyens de sangle 51 qu'il a l'intention d'accrocher aux moyens de prise 62 du châssis rigide 90, par exemple le lien 65d de plus éloigné de la ceinture 1, et plus précisément la sangle supérieure 81 dudit lien, et tire en avant pour relever ou aider à relever la personne, jusqu'à ce que le lien choisi et saisi soit au-dessus des moyens de prise 62 et qu'il puisse être abaissé derrière eux afin d'être accroché à celui-ci, sensiblement à la façon d'une amarre. La personne se trouve alors immobilisée dans une première position intermédiaire entre la position assise et la position debout sous l'effet de son propre poids, position choisie par elle ou l'opérateur selon tout programme d'aide à définir selon les besoins. Après une pose sur ce lien 65d, la personne assistée étant suspendue à celui-ci, l'opérateur saisit par exemple la sangle supérieure 81 du lien suivant 65c en se rapprochant de la ceinture 1, tire dessus et accroche ce lien 65c autour des moyens de prise 62, réalisant ainsi un relèvement de la personne par étape ; ce faisant, en saisissant le lien 65c et en tirant dessus vers lui, le lien 65d est facilement extrait des moyens de prise 62. Il peut être procédé ainsi de suite de lien en lien jusqu'au lien 65a le plus proche de la ceinture 1, indiquant que la personne assistée est totalement relevée.

Pour rasseoir la personne, ou aider à la rasseoir, l'opérateur tire sur le lien 65a accroché lorsque la personne se tient debout, afin de le décrocher des moyens de prise 62, et peut retenir cette personne par ce lien en faisant un mouvement inverse, direct ou par étape, en vue de l'assister dans le mouvement consistant à se rasseoir. Dans ce mouvement inverse, les moyens de sangle 51 souple agissent en toute sécurité de manière automatique comme suit : lorsqu'un lien 65a, 65b, 65c, 65d est extrait des moyens de prise 62 en tirant celui-ci vers le haut, si l'opérateur relâche accidentellement la traction, la personne peut chuter vers le siège 91 et restera bloquée par le prochain lien, ou l'extrémité 53 en boucle des moyens de sangle 51, si les moyens de sangle 51 souple sont passés au-dessus de la partie supérieure 61 du châssis 90. En effet, lorsqu'un lien 65a, 65b, 65c, 65d est retiré des moyens de prise 62, et alors que l'opérateur maintient ce lien juste au-dessus de ces derniers, l'opérateur peut veiller, par un simple maintien en position des bandes 63, 64 en appui au-dessus de la partie supérieure du châssis 90, à ce que la boucle suivante desdits moyens de sangle 51 souple, définie par le lien suivant ou l'extrémité 53 et par les deux parties de bandes 63, 64 auxquelles il ou elle est relié, soit prête à s'accrocher automatiquement sur les moyens de prise 62 si la sangle 51 est relâchée brusquement, sous l'effet de la gravité tirant la personne vers le siège et en faisant défiler la sangle 51 au-dessus de et sur la partie supérieure 61 du châssis 90, jusqu'au blocage automatique par le lien suivant, évitant ainsi une chute trop brutale de la personne assistée.

La figure 8 montre la personne debout avec le lien 65a le plus proche d'elle, soit le plus proche de la ceinture 1, accroché aux moyens de prise 62 définissant le point fixe 55 par rapport au siège 91. La personne aidée peut participer à l'effort à fournir pour se relever, dans un but de rééducation, d'entretien de sa mobilité, ou tout autre but, en dosant cet effort en fonction d'un objectif déterminé par avance, à atteindre, cet objectif pouvant être représenté par la couleur du lien choisi. Un programme s'étalant dans le temps peut être défini jusqu'au relèvement complet de la personne par ses propres moyens, l'opérateur pouvant se contenter de maintenir et accompagner les moyens de sangle 51 souple sans traction sur ces derniers, ou en dosant lui-même cette traction en fonction du programme d'assistance défini. Il est à noter que la personne peut utiliser le dispositif d'aide toute seule en cramponnant successivement les liens sur les moyens de prises 62, et en s'octroyant ainsi des poses dans l'opération consistant à se relever. Il est avantageusement possible pour l'opérateur, lorsque la personne est debout, comme représenté sur les figures 8 à 10, de retourner la bande de sacrum 2 vers le haut û figure 10 - , sur la bande lombaire 3, afin de dégager son fessier, la ceinture 1 couvrant alors seulement la partie lombaire de la personne. Cette opération est rendue plus facile en débouclant les moyens de verrouillage 9, ceci étant rendu possible sans que la ceinture 1 ne tombe à terre, grâce aux moyens de sangle 51 reliés à la ceinture 1 et au point fixe 55, maintenant ainsi la bande lombaire en prise sur la personne.15

Claims (11)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif (50) d'aide à la verticalisation d'une personne assise sur un siège (91), comprenant une ceinture souple apte à être disposée autour de la région lombaire de la personne, caractérisé en ce que le dispositif comprend en outre des moyens de sangle (51) souple dont une première (52) extrémité est attachée à la ceinture (1) souple par une liaison complète, et dont la deuxième (53) extrémité, opposée à la première, est libre, les moyens de sangle possédant une pluralité de moyens d'accrochage (54a, 54b, 54c, ...) distincts répartis entre les première (52) et deuxième (53) extrémités, pour accrocher les moyens de sangle (51) à un point fixe (55) par rapport au siège, selon une pluralité de distances (L1, L2, L3, ...) différentes entre la ceinture (1) et le point fixe, définies par la position des moyens d'accrochage (54a, 54b, 54c, ...) le long des moyens de sangle souple par rapport à la première (52) extrémité de ces derniers.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première extrémité (52) des moyens de sangle (51) souple est attachée à la ceinture (1) par une liaison complète libérable de type attache rapide (29, 56 ; 28, 57).
3. 3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en 20 outre : - un châssis rigide (90) mobile apte à reposer en appui sur le sol, comportant un plateau (58) pour servir d'appui aux pieds de ladite personne, surmonté d'un moyen de mât (59) à la partie supérieure (60) duquel sont disposés des moyens de maintien (61) pour les mains de ladite personne, 25 - le châssis rigide (90) mobile étant muni dans sa partie supérieure (60) d'un moyen de prise (62), définissant ledit point fixe (55) par rapport au siège, pour un moyen d'accrochage (54a, 54b, 54c, ...) choisi parmi la pluralité de moyens d'accrochage (54a, 54b, 54c, ...) répartis le long des moyens de sangle (51) souple. 30
4. 4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de sangle (51) souple comprennent : - une première (63) et une deuxième (64) bandes parallèles ou sensiblement parallèles,réalisées respectivement dans un matériau souple et sensiblement non élastique, - une pluralité de liens (65a, 65b, 65c, ...) s'étendant transversalement entre les première (63) et deuxième (64) bandes parallèles ou sensiblement parallèles, les deux extrémités d'un lien (65a, 65b, 65c, ...) étant respectivement associées aux première et deuxième bandes parallèles ou sensiblement parallèles par une liaison complète, lesdits liens (65a, 65b, 65c, ...) étant répartis le long des première et deuxième bandes afin de former lesdits moyens d'accrochage (54a, 54b, 54c, ...), respectivement, - une première extrémité (66, 67) des première (63) et deuxième (64) bandes parallèles ou sensiblement parallèles formant la première extrémité (52) des moyens de sangle (51) souple, et la deuxième extrémité (68, 69) des première et deuxième bandes parallèles ou sensiblement parallèles formant l'extrémité (53) libre des moyens de sangle (51) souple.
5. 5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'un lien (65a, 65b, 65c, ...) comporte une sangle dédoublée sur sa longueur.
6. 6. Dispositif selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité de marquages (70a, 70b, 70c, ...) différents pour chacun des liens (65a, 65b, 65c, ...).
7. 7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le marquage (70a, 70b, 70c, ...) d'un lien consiste à lui associer au moins une pastille de couleur déterminée et propre au dit lien. 25
8. 8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la ceinture (1) souple comprend : - une première (2) bande, dite bande de sacrum, réalisée dans un matériau souple et sensiblement non élastique, - une deuxième (3) bande, dite bande lombaire, réalisée dans un matériau souple et 30 sensiblement non élastique, et reliée par ses deux extrémités (4, 5) aux deux extrémités (6, 7) de la première (2) bande, respectivement, de telle sorte que la première (2) bande confère à la ceinture, en coopération avec la seconde (3) bande, une largeur maximale20(lmax) de ceinture dans une zone (8) située sensiblement à égale distance des extrémités de chaque bande, pour couvrir la partie sacrum et la partie lombaire de la personne lorsque la ceinture est mise en place sur celle-ci, qui décroît sensiblement régulièrement lorsqu'on se rapproche des extrémités des première (2) et deuxième (3) bandes, respectivement, - des moyens de verrouillage (9), constitués de deux (10, 11) éléments disposés respectivement aux deux extrémités (4 et 6 ; 5 et 7) des première (2) et deuxième (3) bandes, complémentaires l'un de l'autre pour fermer la ceinture en forme de boucle autour de la personne.
9. 9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que la première (2) bande, dite bande de sacrum, comporte, au moins dans deux zones respectivement proche de ses deux extrémités (6, 7), deux cavités (12, 13) destinées à loger respectivement les deux mains d'un opérateur, dont les deux ouvertures (14, 15) sont tournées vers la deuxième (3) bande, dite bande lombaire.
10. 10. Dispositif selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage (9) constitués de deux éléments (10,
11. 11) disposés respectivement aux deux extrémités (4 et 6 ; 5 et 7) des première (2) et deuxième (3) bandes, définissent à chacune des deux extrémités un axe de verrouillage formant un angle ((3) non nul avec l'axe longitudinal (20) de la deuxième (3) bande, dite bande lombaire, ledit axe de verrouillage étant aligné avec l'axe longitudinal de la première (2) bande dite bande de sacrum. 11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, prise en combinaison avec la revendication 4, caractérisé en ce que les deux premières extrémités (66, 67) des première (63) et deuxième (64) bandes parallèles ou sensiblement parallèles, constituant la première extrémité (52) des moyens de sangle souple (51), sont associées à la ceinture (1) par des moyens d'attaches (28, 29) disposés dans les zones d'extrémités (4, 5) de la deuxième (3) bande ou bande lombaire.