FR2837350A1 - Dispositif d'arrosage pour plantes - Google Patents

Abstract

Raccord destiné à relier ensemble un réservoir d'eau (1) et un cône creux (2) en matière poreuse de façon à constituer un dispositif d'arrosage automatique individuel de plantes, ledit raccord étant fixé par son côté A à demeure à la base du cône (2) et recevant, par son autre côté B de façon amovible, un réservoir (1), caractérisé par le fait que le côté A et le côté B du raccord sont reliés par une partie intermédiaire 20 circulaire ayant un trou en son centre et sur laquelle sont fixés, du côté A, des moyens de solidarisation du raccord avec le cône, côté B, un ou deux moyens de solidarisation dudit raccord avec un réservoir (1), lesdits moyens étant un ou deux anneaux concentriques (27) (28) et (29 portant sur leurs faces intérieures des filetages femelles correspondant à deux ou trois filetages mâles de goulots de bouteilles en plastique à jeter du commerce pouvant être utilisées pour former le réservoir (1),les anneaux étant suffisamment espacés pour laisser entre eux le passage pour le goulot de la bouteille à visser sur l'un des filetages.

Description

ensemble, un meuble par exemple.

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DISPOSITIF D'ARROSAGE INDIVIDUEL POUR PLANTES

La présente nvention concene ur raccord permetta:nt de relier ur réservor d'eau et une encente poreuse qui lasse passer lentement cette eau de façon à réaliser ur dspositif permettant de distribuer de façon coubnue et ndivduelle 0 de l'eau à des plantes, à proxmité de leurs racnes, et notamment à des plantes

en pot.

Le raccord selon l'invention pouvant s'adapter sur la plupart des bouteilles en

plastique du marché lesdites bouteilles étant utilisées comme réservoir.

On conna^'t plusieurs dispositifs cherchant à obtenir le même résultat mais qui

présentent des inconvénients qui rendent leur exploitation commerciale impossible.

Par exemple, le. brevet fran,cais N 2673356 décrit un bouchon dont la forme tronconique permet de l'adapter à plusieurs dimensions de goulots de bouteille à

I'intérieur desquels on l'enfonce.

L'inconvénient de ce dispositif est que pour obtenir une étanchéite, la partie tronconique doit être en plastique semi-souple, ce qui ne permet pas une bonne solidarisation entre le bouchon et la bouteille, et celleci, lorsqu'elle est pleine, peut être entrainée par son poids et se séparer du bouchon. La bouteille peut alors se 2s vider d'un seul coup provocant une inondation, ce qui rend le dispositif inutilisable en appartement, et dans tous les cas o l'utilisateur compte sur la réserve d'eau pour

maintenir sa plante en vie.

Le brevet suisse N 391368 décrit un autre exemple dans dans lequel de l'eau est emmagasinée dans un corps creux dont la base pointue est fichée dans la terre. Le corps creux formant réservoir et la partie fichée en terre forment un seul emsemble non dissociable, si bien qulil n'est pas prévu d'utiliser les bouteilles en plastique du commerce, ce qui rend le dispositif encombrant lorsqu'on veut le ranger, surtout si on

a beaucoup de plantes, car il faut un dispositif pour chaque plante.

Le brevet US N 4300309 décrit un système similaire au précèdent avec les mêmes inconvénients. Le brevet fran,cais N 2252806 décrit un système similaire au précèdent avec les mêmes inconvénients et avec en plus, des mèches qui doivent participer à la distribution de l'eau, ce qui rend l'utilisation peu pratique, car il est nécessaire de bêcher la terre pour y introduire les mèches, ce qui rend le dispositif inamovible, ce

qui est contraire au but recherché.

Le brevet US N 6128856 décrit un dispositif d'irrigation comportant un bouchon avec valve rotative associé d'un côté à un tube relié à un dispositif de dispersion et de l'autre côté à une bouteille qui s'y visse. Les inconvénients de ce dispositif sont sa complication, donc son coût; la difficulté pour obtenir le bon réglage, le manque de fiabilité probable pour un produit pouvant être souillé par de la terre; et enfin, un l seul type de bouteille peut s'y visser, obligeant l'utilisateur à conserver la bouteille

adaptée, donc à s'encombrer.

Le brevet US N 5896700 décrit un appareil d'irrigaffon comportant un réservoir d'eau vissé sur un dispositif oomportant une pointe destinée à s'enfoncer dans la terre pour y laisser s'écouler l'eau, un filtre étant interposé entre les deux pour contrôler le débit. L'inconvénient étant encore l'encombrement et l'impossibilité

d'uffliser un grand choix de bouteilles en plastique du commerce.

o Le dispositif selon l'invention permet de supprimer ces inconvénients.

Il propose en effet un disposifff permettant d'associer un moyen connu tel qu'un cône poreux utilisé couramment dans l'irrigation, avec une bouteille en plasffque à jeter. La plupart des bouteilles en plastique du marché pouvant convenir, ce qui permet d'obtenir un produit pratique à utiliser, d'un d'un coût très bas et d'un

encombrement trés réduit puisqu'on jette la bouteille avant de ranger le dispositif.

Ces avantages sont décisifs pour le succés commercial du produit.

En effet ce produit est destiné à arroser des plantes en pot de façon individuelles pendant les absences de leur propriétaire. Or il n'est pas rare de posséder de nombreuses plantes en pot (parfois une dizaine et plus) et puisqu"il est nécessaire d'avoir autant de dispositifs que de plantes, il faut que ce produit soit facile à mettre en place, très bon marché pour qu'on puisse en acheter beaucoup et facile à ranger

dès que le propriétaire revient pour s'occuper lui-même de ses plantes.

Pour parvenir à ces résultats, le dispositif conforme à l'invention est un raccord équipé sur l'un de ses côtés d'un moyen de solidarisaffon avec la base d'un cône poreux et sur l'autre côté de deux ou trois moyens de solidarisation avec le goulot d'une bouteille; chacun de ces deux ou trois moyens étant compatibles avec des

pas de vis de bouteilles standard.

L'invention sera bien comprise grâce à la description et aux ffgures.

La figure 1 represente une vue d'ensemble d'un dispositif d'arrosage, composé d'une bouteille en plastique standard (1) et d'un cone poreux (2) assemblés par un raccord (3) selon l'invention La figure 2 représente un mode de réalisation du raccord (3), vu de dessus et comportant deux dimensions de filetages compatibles avec deux dimensions de

filetages de bouteilles.

La figure 3 représente le même raccord vu de dessous.

La figure 4 représente le même raccord vu en coupe.

La figure 5 représente le même raccord associé avec la base d'un cône en matière poreuse.

La figure 6 représente une autre forme de raccord (3) associé à un cone.

La figure 7 représente une autre forme de raccord (3) associé à un cône.

La figure 8 représente un adaptateur.

Le dspositif automatique d'arrosage individuel de piantes comporte une bouteille (1) destinée à contenir de l'eau et une enceinte (2) solidarisés par un raccord (3) qui

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établit entre eux une liaison rigide permettant l'écoulement de l'eau de la bouteille (1) vers l'enceinte (2) dont les parois sont en tout ou en partie constituées d'une matière poreuse qui sous l'effet de la pression due à la gravité laisse l'eau s'écouler lentement. s Le raccord (3), objet de la pésente demande de brevet, est formé dans sa version de base, d'une seule pièce en plastique injecté, comportant trois parties coaxiales: -une partie intermédiaire (20) en forme de disque, ayant en son centre un trou (24), -une partie (A) formée de un ou deux parties constituées par de la martière comprise entre deux surfaces cylindriques; ces deux parties ci-après nommées cylindres, sont située d'un côté du disque (20) et destinée à être fixée à demeure à l'enceinte (2), -une partie (B) formée comme la partie A de un ou deux cylindres; ceux-ci étant filetés sur leurs faces intérieures, situés de l'autre côté du disque (20) et pouvant

recevoir par vissage, de façon amovible, une bouteille (1).

Dans les exemples de réalisation représentés sur les figures, I'enceinte est formée

par un cône (2) en matière poreuse telle que de la céramique.

La base du cône (2) est prolongée par une partie (6) cylindrique destinée à étre

reliée à la partie (A), par emmanchement de l'une dans l'autre.

Dans un premier mode de réalisation représenté figures 2, 3, 4 et 5, la partie (A) se compose de deux cylindres (1 1) et (17), coaxiaux, solidaires du disque (20) par l'un de leurs côtés: - le cylindre (11) dont le diamètre extérieur est égal au diamètre intérieur de la partie cylindrique (6) du cône est destiné à être introduit à l'intérieur de ladite partie (6) du cône. -le cylindre (17) dont le diamètre intérieur est égal au diamètre extérieur de la partie

cylindrique (6) du cône, est destiné à s'emmancher sur la partie (6) du cône.

Le cylindre (11) qui a le plus petit diamètre ayant un diamètre intérieur égal ou

supérieur au diamètre du trou (24).

Lors du montage, la partie (6) du cône est enfoncée en force dans l'espace (23) compris entre les deux cylindres (11) et (17) jusqu'à ce que son bord (22) vienne en contact avec la partie (21) du disque (20) située entre les deux cylindres. On obtient ainsi une étanchéité suffisante pour que les fuites éventuelles soient négligeables

par rapport au débit fourni par le cône poreux.

Pour faciliter l'introduction du cône entre les deux cylindres, il est préférable que l'un des deux cylindres soit moins long que l'autre, et de préférence que le cylindre (11) soit plus court que le cylindre (17). Le cylindre (11) peut avoir par exemple une longueur du tiers du cylindre (17). Ainsi, au moment de l'assemblage des deux pièces (2) et (3), on positionne la partie (6) du cône pour qu'elle se place d'abord à l'intérieur du cylindre (17) qui sert de guide pour la conduire jusqu'à l'espace (23)

dans lequel elle s'enfonce jusqu'à atteindre le fond (21) de cet espace.

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Dans le mode préféré de réalisatio n de l' invention les parois des deux cylindres n'ont pas la même épaisseur, par exemple la paroi du cylindre (11) est moins épaisse que celle du cylindre (17), et est assez fine pour avoir une certaine souplesse, utile pour

faciliter l'introduction de la partie (6) du cône à l'lntérieur de l'espace (23).

A titre d'exemple non limitatif on va décnre ci-dessous un mode de réalisation de

l' invention.

On choisit la forme de cône représentée figure 5. Le cône lui-même a une longueur d'environ 70 mm avec un sommet légèrement arrondi. Le cône est prolongé à sa base par une partie cylindrique (6) d'environ 17 mm de long avec le bord arrondi à son extrêmité (22). Les parois de la partie (6) ont une épaisseur d'environ 5 mm, son diamètre extérieur est d'environ 33 mm, et son diamètre intérieur est d'environ 23 mm. On réalise par injection de PVC, un raccord (3) dont la partie A comporte un cylindre (17) dont le diamètre intérieur est de 32,5 mm, et un cylindre (11) dont le diamètre

extérieur est de 22 mm.

Le cylindre (17) a une longueur de 15 mm et le cylindre (11) a une longueur de 5 mm. La paroi du cylindre (17) a une épaisseur de 1,5 mm, ce qui lui confère une rigidité suffisante pour que la liaison entre le raccord (3) et le cône (2) ait une bonne tenue, tandis que la paroi du cylindre (11) n'a qu'une épaisseur de un millimètre, ce qui lui donne assez de souplesse pour permettre une certaine expansion de l'espace (23),

nécessaire pour accepter une tolérance sur l'épaisseur du cône.

L'assemblage du cône et du raccord (3) se fait à l'aide d'un dispositif spécial comportant un plan horizontal sur lequel on pose le raccord (3), le côté A étant dirigé vers le haut. Un outil portant en creux l'empreinte du cône est fixé sur un bâti de perceuse et un cône est placé à l'intérieur avec son ouverture dirigée vers le bas. En abaissant l'outil le bord (22) de la partie (6) se présente à 1'extrêmité du cylindre (17), dans lequel il amorce sa pénétration grace à son bord arrondi. Quand on continue l'enfoncement le bord (22) arrive au niveau du cylindre (11) qui se positionne bien à l'intérieur de la partie (6) grace à l'arrondi et continue à effectuer sa pénètration en

force à l'intérieur du raccord (3) jusqu'à occuper complètement l'espace (23).

Dans un deuxième mode de réalisation représenté figures 6 et 7, la partie (A) se compose d'un seul cylindre: -soit un cylindre (11) destiné à être introduit à l'intérieur de la partie (6) du cône (figure 6),

-soit un cylindre (17) à l'intérieur duquel la partie (6) du cône est introduite (figure 7).

Dans tous les cas ci-dessus, les diamètres des cylindres (11) et (17) sont réalisés de telle sorte qu'il n'existe pas d'espace entre la ou les parois de la partie (6) du cône et

la ou les parois du ou des cylindres (11) et/ou (17).

La partie B du raccord (3) se compose de un ou deux cyiindres, de préférence coaxiaux avec toutes les autre parties du raccord, solidaires par l'une de leurs

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extrêmités avec le disque intermédiaire (20), et ayant la face intérieure filetée. Ce ou ces filetages femelles étant destinés à coopérer avec des hietages mâles de

récipients utilisés à titre de réservoir (1).

La piè!ce (3) représentée sur les figures comporte deux filetages différents, un

filetage (27) et un filetage (28).

Le filetage (27), de grand diamètre permettant l'utilisation de grandes bouteilles, par

exemple de cinq litres; dans ce cas le filetage (28) n'est pas utilisé.

Le filetage (28), plus petit permettant l'utilisation de bouteille de 1, I; dans ce cas le

filetage (27) n'est pas utilisé.

Il peut être prévu à la fin de chaque filetage un épaulement sur lequel vient s'appuyer

I'extrémité du goulot de la bouteille (1).

Mais un meilleure étanchéité est obtenue par un moyen classique queiconque utilisé habituellement pour les bouchons de bouteilles en plastique, par exemple une lèvre

circulaire cônique sur laquelle le goulot vient s'appuyer.

Pour augmenter le nombre de types de filetages utilisables avec le raccord (3) on prévoit d'y adioindre un adaptateur comportant un embout fileté mâlec'ompatible avec l'un des deux filetages du raccord (3), comme le serait le goulot d'une bouteille,

et ayant de son autre côté un filetage femelle différentc3)-

L'utilisation du dispositif selon l'invention décrit dans les exemples précédents est particulièrement simple: 30. L'utilisateur récupére une bouteille en plastique à jeter et la remplit d'eau; À Il la coiffe avec la pièce intermédiaire (3) équipée de cône (2); Il retourne l'ensemble et enfonce le cône dans la terre, au pied de la plante à irriguer. À Le dispositif étant ainsi maintenu en position sensiblement verticale, il pratique un petit trou avec une épingle à sa partie supérieure qui est le fond de la bouteille

pour permettre l'entrée de l'air.

Un des grands intérêts de l'invention est que l'utilisateur n'a aucun calcul à faire pour

I'utiliser correctement.

Il lui suffit de se reporter à la notice pour choisir, dans la gamme proposée, la

céramique donnant le débit nécessaire pour sa plante.

11 choisit ensuite une bouteille d'une contenance correspondant à la quantité deau

nécessaire pour la durée d'arrosage désirée (par exemple la durée des vacances).

L'invention peut proposer, par exemple, trois types de cône (2) en céramique donnant trois débits moyens différents: 7 cl par 24 H. 20 cl par 24 h et 30 cl par 24 h.

Claims (1)

1. REVENDICATION

   Raccord destiné à relier ensemble un réservoir d'eau (1) et un cône creux (2) en matière poreuse de facon à constituer un dispositif d'arrosage automatique individuel de plantes, ledit raccord étant fixé par son côté A à demeure à la base du cône (2) et recevant, par son autre côté B de façon amovible, un réservoir (1), caractérisé par le fait que le côté A et le côté B du raccord sont reliés par une partie intermédiaire 20 ciculaire ayant un trou en son centre et sur laquelle sont fixés, du côté A, des moyens de solidarisation du raccord avec le cône, côté B. un ou deux moyens de solidarisation dudit raccord avec un réservoir (1), lesdits moyens étant un ou deux anneaux concentriques (27) (28) et (29 portant sur leurs faces intérieures des filetages femelles correspondant à deux ou trois filetages mâles de goulots de bouteilles en plastique à jeter du commerce pouvant être utilisées pour former le réservoir (1), le s anneaux étant suffisamment espacés pour lai sser entre eux le pas sage pour le goulot de la bouteille à