FR2846244A1 - Dispositif de protection de l'aiguille d'un catheter - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de protection d'une aiguille (712) comportant une aiguille, un moyen d'isolation (721) pour isoler de l'extérieur l'extrémité distale de l'aiguille, ledit moyen présentant une ouverture (723) pour le passage de l'extrémité distale de l'aiguille entre une position protégée et une position de travail, un moyen élastique de rappel (796) apte à exercer une force de rappel de l'extrémité distale de l'aiguille vers sa position protégée, un cathlon (715) emmanché sur l'aiguille, l'ensemble de l'aiguille et du cathlon constituant un cathéter, et un moyen d'actionnement (780, 797, 790, 744, 745) apte à agir sur la portion proximale de l'aiguille ou du moyen d'isolation pour engendrer un déplacement relatif en translation du moyen d'isolation par rapport à ladite aiguille de sa position protégée vers sa position de travail sous l'effet d'une force extérieure, ledit moyen élastique de rappel coopérant avec ledit moyen d'actionnement.

Description

i La présente invention concerne un dispositif de protection

de l'aiguille d'un cathéter.

Le cathéter est un instrument utilisé pour effectuer des perfusions, la pose de voies veineuses pour les anesthésies... Tel 5 qu'illustré à la figure 22, un cathéter 1 est composé d'une aiguille d'insertion 2 comprenant une canule métallique 3 assemblée à une embase tubulaire rigide 4, et d'un manchon périphérique 5, appelé cathlon, formé d'un tube flexible sensiblement cylindrique comprenant une partie distale effilée 6 se prolongeant par une embase élargie 7. io L'aiguille est insérée dans le cathlon, son extrémité distale pointue 3a dépassant de l'extrémité distale tronconique 5a du cathlon et sert de vecteur à l'introduction du cathlon dans une cavité vasculaire. L'embase 4 de l'aiguille, en matière plastique rigide transparente, comprend une première partie 4a de faible diamètre extérieur, à petit alésage, se 15 prolongeant par une deuxième partie 4b de diamètre plus grand, à grand alésage, définissant une cavité 8. La canule métallique 3 est emmanchée en force dans le petit alésage de la première partie et son extrémité proximale 3b débouche dans la cavité 8. Un embout tubulaire 9 fermé par un corps poreux 10 vient s'insérer dans l'extrémité proximale de 20 l'embase 4 de l'aiguille. Pour garantir le maintien du cathlon sur l'aiguille, l'embase 7 du cathlon est retenue par friction sur la première partie 4a de l'embase de l'aiguille qui est munie de nervures

longitudinales s'étendant radialement vers l'extérieur (non représentées).

La pose du cathlon est effectuée en amenant l'extrémité 25 distale pointue 3a sur la peau en regard du vaisseau à pénétrer puis en l'introduisant dans la cavité du vaisseau. Dans cette phase, la canule métallique 3 sert de tuteur rigide à l'introduction puis au positionnement du cathlon dans la lumière du vaisseau. Le bon positionnement de l'aiguille dans le vaisseau est attesté par la montée d'une gouttelette de 3o sang dans la cavité 8. Dès lors, la partie distale du cathlon est introduite

dans la cavité du vaisseau. Cette opération est effectuée en poussant le cathlon par l'intermédiaire d'une ailette 7a présente sur son embase 7.

L'aiguille munie de l'embout 9 est ensuite extraite du cathlon en

maintenant le cathlon dans le vaisseau par l'intermédiaire de l'ailette.

L'extrémité saillante 3a de l'aiguille expose le personnel soignant à des risques de piqres avant ou après la pose du cathlon. En particulier, lorsque l'aiguille a été retirée du cathlon, son extrémité distale pointue présente des traces de sang et expose le médecin, le chirurgien ou le personnel soignant amené à manipuler l'aiguille à des risques potentiels de contamination. Pour protéger la pointe de l'aiguille 5 d'un cathéter, il est connu d'utiliser des capuchons protecteurs destinés à être fixés sur l'extrémité de l'aiguille. Toutefois, pour mettre en place le capuchon et le retirer le praticien doit effectuer une manipulation qui induit des risques de piqres. Il a également été proposé dans le document WO 01/68174, un manchon de protection associé à l'embase 10 du cathlon, dans lequel est logé un élément d'insertion apte à se déformer élastiquement pour permettre le passage dans un sens d'un anneau de blocage disposé sur la partie distale de l'aiguille. Le manchon de protection comprend une collerette annulaire apte à s'engager dans une gorge correspondante de l'embase du cathlon pour assurer le maintien du 15 manchon de protection dans le cathlon. Lors du retrait de l'aiguille à travers l'élément d'insertion, l'anneau de blocage vient se bloquer axialement entre l'élément d'insertion et l'extrémité proximale du manchon de protection. Le fait de tirer encore plus vers l'arrière permet de désengager le manchon de protection de l'embase du cathéter. 20 Toutefois, un tel dispositif de protection assure uniquement la protection de l'aiguille une fois celle-ci retirée du cathlon, mais pas avant la pose du cathlon. Par ailleurs, il nécessite la création d'un cathlon particulier apte

à recevoir ledit manchon de protection.

Il est également connu, par la demande WO 99/09898 25 déposée par le demandeur et conforme au préambule de la revendication 1, un dispositif de protection intégré d'aiguille comportant une aiguille pour seringue, un moyen d'isolation pour isoler de l'extérieur une pointe formant la partie distale perforante de l'aiguille, ledit moyen d'isolation étant constitué d'un tube transparent ouvert à ses deux extrémités à 30 travers lequel la partie distale de l'aiguille est apte à coulisser entre une position protégée, dans laquelle ledit tube entoure au moins partiellement ladite pointe, et une position de travail, dans laquelle ladite pointe est dégagée dudit tube, ledit tube de protection est relié à un embout de raccordement à une seringue formant la partie proximale de l'aiguille par 35 un moyen élastique pour rappeler la pointe dans sa position protégée, ladite pointe étant apte à se déplacer vers sa position de travail sous

l'effet d'une pression externe axiale s'opposant à la force de rappel élastique appliquée au niveau de l'embout par l'intermédiaire de la seringue, après avoir appliqué l'extrémité distale du tube contre la peau.

Un tel dispositif de protection, dans lequel le moyen élastique est disposé 5 entre l'embout de l'aiguille et le tube de protection, permet de protéger l'aiguille avant et après son utilisation. Un tel dispositif n'est cependant pas adapté pour un cathéter dont la mise en place du cathlon doit s'effectuer de manière précise. En effet, le tube de protection qui doit nécessairement être en appui contre la peau pour déplacer l'aiguille vers 1o sa position de travail, ne permet pas de déterminer avec précision l'endroit exact o l'aiguille va pénétrer. De plus, dans le cas d'une seringue, l'aiguille est amenée contre la peau selon un angle variant de 900 à 450 selon son utilisation. La pose d'un cathlon s'effectue généralement en positionnant l'index et le majeur côte à côte sur 15 l'embase de l'aiguille, et le pouce sur l'embase à l'opposé de l'index et du

majeur, de manière à pouvoir amener avec précision l'aiguille tangentiellement à la peau selon un angle nettement inférieur à 45 . Un tel angle d'approche est peu compatible avec ce dispositif de protection pour aiguille de seringue, dans lequel le tube de protection doit être en 2o appui contre la peau pour amener l'aiguille dans sa position de travail.

Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de protection pour un cathéter permettant de supprimer ou limiter les risques de piqres avec l'aiguille d'insertion avant et après la pose du cathlon. Dans ce but, la présente invention propose un dispositif de protection d'une aiguille, comportant une aiguille présentant une extrémité distale pointue, un moyen d'isolation pour isoler de l'extérieur l'extrémité distale de l'aiguille, ledit moyen présentant une ouverture pour le passage de l'extrémité distale de l'aiguille entre une position 30 protégée dans laquelle le moyen d'isolation entoure au moins partiellement l'extrémité distale de l'aiguille, et une position de travail dans laquelle l'extrémité distale de l'aiguille est dégagée du moyen d'isolation, et un moyen élastique de rappel apte à exercer une force de rappel de l'extrémité distale de l'aiguille vers sa position protégée, 35 caractérisé par le fait qu'il comprend un cathlon emmanché sur l'aiguille, l'ensemble de l'aiguille et du cathlon constituant un cathéter, et un moyen

d'actionnement apte à agir sur la portion proximale de l'aiguille ou du moyen d'isolation pour engendrer, sans contact dudit moyen d'isolation avec la peau, un déplacement relatif en translation du moyen d'isolation par rapport à ladite aiguille de sa position protégée vers sa position de 5 travail sous l'effet d'une force extérieure, ledit moyen élastique de rappel coopérant avec ledit moyen d'actionnement.

Selon une particularité, le moyen élastique de rappel et le moyen d'actionnement sont globalement disposés en amont de la partie

proximale de l'aiguille.

io Un tel positionnement desdits moyens, qui est incompatible avec une aiguille pour seringue, permet de proposer un dispositif de protection pour cathéter dans lequel le passage de l'aiguille de sa position protégée vers sa position de travail peut être obtenu en exerçant une pression transversalement à l'axe de l'aiguille, ce qui s'avère 15 particulièrement avantageux pour la pose d'un cathéter puisque le praticien pourra activer/désactiver la protection et effectuer la pose du

cathlon en le saisissant comme un cathéter classique.

Le moyen d'isolation peut être formé d'un tube de protection ouvert au moins à son extrémité distale, à travers lequel l'aiguille, avec 20 ou sans le cathlon, est apte à coulisser coaxialement entre sa position protégée, dans laquelle l'extrémité distale de l'aiguille est disposée dans le tube de protection, de préférence à distance de l'extrémité distale dudit tube de protection, et sa position de travail dans laquelle l'extrémité distale de l'aiguille émerge de l'extrémité distale dudit tube de protection. 25 Selon une particularité, le moyen d'actionnement est apte à transformer un déplacement transversal, sous l'effet d'une force extérieure appliquée transversalement à l'aiguille, en un déplacement

axial en translation du tube de protection par rapport à l'aiguille.

Dans un mode de réalisation, le moyen d'actionnement 30 comprend un boîtier apte à recevoir le tube de protection, présentant une ouverture pour le passage par coulissement dudit tube de protection entre une position bloquée, dans laquelle la partie distale du tube entoure partiellement au moins l'extrémité distale de l'aiguille et du cathlon, et est en saillie par rapport à l'ouverture du boîtier, et une position 35 débloquée dans laquelle ledit tube est inséré davantage, de préférence complètement, dans ledit boîtier; un moyen élastique d'entraînement, de raideur supérieure au moyen élastique de rappel, apte à exercer une force d'entraînement du tube de protection vers la position débloquée; un moyen de blocage libérable apte à bloquer en translation le tube de protection dans sa position bloquée, dans laquelle le moyen élastique 5 d'entraînement est précontraint, et à libérer ledit tube sous l'effet d'une force extérieure pour permettre sa translation vers sa position débloquée; et un moyen de retenue libérable apte à retenir l'aiguille dans sa position de travail à l'encontre de la force de rappel du moyen

élastique de rappel lorsque ledit tube est dans sa position débloquée.

Avantageusement, le moyen d'actionnement comporte en outre un moyen de commande apte à se déplacer sous l'effet d'une force extérieure d'une position de repos vers une position active, dans laquelle il coopère à la fois avec le moyen de blocage pour le libérer et avec le moyen de retenue pour retenir l'aiguille dans sa position de travail, le 15 relâchement de ladite force entraînant la libération du moyen de retenue, de sorte que l'aiguille se déplace vers sa position protégée sous l'effet du

moyen élastique de rappel.

Le moyen élastique de rappel peut être constitué d'un premier ressort hélicodal monté coaxialement dans le tube de protection, 20 l'une de ses extrémités étant fixée à l'extrémité proximale du tube de protection et son autre extrémité étant reliée à l'extrémité proximale de l'aiguille, ledit ressort étant au repos dans la position protégée de l'aiguille et sollicité en extension dans la position de travail de l'aiguille, et le moyen élastique d'entraînement est constitué par un deuxième 25 ressort hélicodal, disposé coaxialement autour du tube de protection dans le boîtier, ledit ressort étant relié d'une part au tube de protection et

d'autre part au boîtier.

Avantageusement, le moyen de blocage comprend au moins un ergot formé sur la paroi externe du tube de protection et destiné à 30 venir en butée contre une partie du corps du boîtier, ladite partie présentant au moins une rainure au moins complémentaire dudit ergot et angulairement décalée dans la position protégée initiale, une rotation du tube permettant d'amener l'ergot en face de ladite rainure pour dégager

ledit ergot de ladite partie.

Le moyen de commande peut comprendre une dent latérale orientée transversalement et apte à être déplacée par une force transversale vers la position active pour venir en appui par son extrémité libre contre l'ergot du tube de protection et entraîner en rotation le tube

de protection.

Avantageusement, le moyen de retenue comprend un tube 5 intermédiaire dans lequel est montée solidaire en translation l'aiguille par sa partie proximale, et une dent centrale portée par le moyen de commande et apte à être déplacée par une force extérieure vers la position active dans une position engagée dans laquelle l'extrémité libre de la dent centrale est engagée dans une ouverture transversale du tube 1o intermédiaire, en passant par une ouverture longitudinale du tube de protection, qui s'étend vers l'extrémité distale du tube et dans laquelle la dent centrale coulisse lors du déplacement du tube vers la position débloquée. Avantageusement le moyen de commande comprend une is languette flexible assemblée par l'une de ses extrémités sur la paroi externe du corps du boîtier et dont l'autre extrémité s'écarte de ladite paroi externe et porte ladite dent latérale et ladite dent centrale, lesdites dents pénétrant dans le boîtier par une ouverture transversale de la paroi

du boîtier.

Selon un autre mode de réalisation, le moyen d'actionnement comprend un élément support comprenant deux bras fixés par leurs extrémités distales à l'extrémité proximale ouverte du tube de protection, de part et d'autre de l'axe longitudinal du tube, et reliés entre eux par leurs extrémités proximales et un moyen de transformation 25 de mouvement monté entre lesdits bras et coopérant avec l'extrémité

proximale de l'élément support et avec l'extrémité proximale de l'aiguille, de sorte qu'une force extérieure exercée transversalement à l'axe longitudinal du tube sur des surfaces d'appui du moyen de transformation engendre un déplacement longitudinal de l'aiguille vers sa 30 position de travail.

Dans ce mode de réalisation, le moyen de transformation peut comprendre au moins une lamelle flexible courbée, avec sa concavité tournée vers l'axe du tube, chaque lamelle reliée par son extrémité proximale à une zone de liaison reliant les deux extrémités 35 proximales des bras et assemblée par son extrémité distale à l'extrémité proximale de l'aiguille, de sorte que chaque lamelle soit apte à se déformer sous l'effet d'une force transversale appliquée sur sa surface d'appui pour s'allonger dans la direction axiale du tube et amener

l'aiguille dans sa position de travail.

Dans une variante, le moyen de transformation comprend 5 deux pièces d'appui s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal du tube de protection et reliées entre elles par deux jeux de biellettes parallèles disposés entre les deux bras et formant un système du type parallélogrammes déformables, les biellettes d'un jeu étant inclinées dans le sens opposé à celui des biellettes de l'autre jeu, chaque biellette io courante d'un jeu étant reliée en son centre par un axe d'articulation central à une biellette d'un autre jeu et à ses extrémités par des axes d'articulation d'extrémité à deux autres biellettes de l'autre jeu, les pièces d'appui comprenant les surfaces d'appui sur leur face latérale externe et des rainures longitudinales dans lesquelles peuvent se déplacer les axes 15 d'extrémité, l'axe central proximal étant maintenu fixe par rapport aux bras et l'axe central distal, dont les extrémités sont guidées dans des ouvertures longitudinales des bras, étant relié à l'extrémité proximale de l'aiguille, ledit moyen élastique de rappel sollicitant élastiquement les

biellettes d'un même jeu les unes contre les autres.

Dans un autre mode de réalisation, le moyen d'actionnement est formé d'un vérin pneumatique, ledit vérin pneumatique comprenant un boîtier comportant une première chambre dans le prolongement coaxial de l'extrémité proximale ouverte du tube de protection, ce dernier étant solidaire du boîtier; une deuxième chambre dans laquelle est 25 disposé un piston apte à être déplacé transversalement de l'extérieur d'une position de repos vers une position active pour chasser le gaz présent dans cette deuxième chambre vers la première chambre par un passage reliant en permanence les deux chambres, ledit piston étant sollicité élastiquement vers sa position de repos par ledit moyen 30 élastique de rappel; et un coulisseau monté hermétiquement coulissant

dans ladite première chambre, ledit coulisseau étant assemblé à l'extrémité proximale de l'aiguille de sorte qu'une force transversale extérieure exercée sur le piston provoque la compression du gaz contenu dans les chambres pour engendrer un déplacement de l'aiguille vers sa 35 position de travail.

Dans un autre mode de réalisation le dispositif comprend un élément support assemblé coaxialement à l'extrémité proximale de l'aiguille et traversant l'extrémité proximale ouverte du tube de protection, ledit moyen élastique de rappel coopérant par son extrémité 5 proximale avec l'extrémité proximale de l'élément support et par son extrémité distale avec la partie proximale du tube de protection, la partie proximale du tube de protection présentant sur sa paroi externe un organe d'appui de sorte qu'une force extérieure appliquée simultanément sur l'organe d'appui et l'extrémité proximale de l'élément support pour les io rapprocher provoque un coulissement de l'aiguille et de l'élément support dans le tube de protection, l'élément support et l'organe d'appui constituant le moyen d'actionnement. Avantageusement, la portion proximale du tube de protection porte un plot faisant saillie vers l'intérieur du tube, ledit plot étant apte à coulisser dans au moins une 1 5 fente longitudinale de l'élément support pour servir de butée de fin de course en position de travail et en position protégée, ledit plot étant relié

au moyen élastique de rappel.

Dans les différents modes de réalisation, la paroi du tube de protection présente avantageusement une fente longitudinale se 2o prolongeant jusqu'à son extrémité distale dans laquelle est destinée à

coulisser une ailette solidaire de l'embase du cathlon.

La paroi interne du tube de protection peut comporter avantageusement un moyen de butée élastique apte à s'escamoter lors de son franchissement par le cathlon monté sur l'aiguille qui se déplace de 25 sa position protégée vers sa position de travail et à venir en butée contre l'extrémité proximale du cathlon en position de travail, de façon à maintenir en position le cathlon par rapport au tube lors du rappel de

l'aiguille vers sa position protégée.

Le dispositif selon l'invention assure une protection sre et 30 permanente du personnel soignant vis-à-vis de l'extrémité pointue de

l'aiguille, ainsi que de toutes substances sanguines éventuellement présentes sur l'aiguille, lorsque l'aiguille se situe à l'extérieur du corps humain, avant ou après la pose du cathlon. Le dispositif de protection est totalement intégré au cathéter, s'enclenche automatiquement, et protège 35 la partie distale de l'aiguille sans gêner l'opération de pose du cathlon.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails,

caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre de plusieurs modes de réalisation particuliers actuellement préférés de l'invention, en référence

au dessin schématique annexé. Sur ce dessin: - la figure 1 représente une vue schématique partiellement en perspective et en coupe axiale d'un dispositif de protection selon un premier mode de réalisation de l'invention, l'aiguille du cathéter étant i o dans sa position protégée; la figure 2 représente une vue en coupe axiale du dispositif de la figure 1, l'aiguille du cathéter étant dans sa position de travail; - la figure 3 est une vue en perspective et en coupe axiale 15 d'un dispositif de protection selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, l'aiguille du cathéter étant dans sa position protégée; - les figures 4 et 5 sont des vues en coupe partielle agrandie de la portion distale du tube de protection de la figure 3, illustrant le système de pose automatique du cathlon, l'aiguille du cathéter étant 20 respectivement en position de travail et en position protégée; - la figure 6 est une vue partielle en perspective d'un tube de protection selon une variante du deuxième mode de réalisation; - la figure 7 est une vue en perspective d'un système de protection à lamelles élastiques selon une première variante du premier 25 mode de réalisation; - la figure 8 est une vue en perspective d'un système de protection à lamelles élastiques selon une deuxième variante du premier mode de réalisation; - la figure 9 est une vue en perspective d'un système de 30 protection à biellettes selon une troisième variante du premier mode de réalisation, l'aiguille du cathéter étant dans sa position protégée; la figure 10 est une autre vue en perspective du système de protection de la figure 9, l'aiguille du cathéter étant dans sa position de travail; la figure 11 est une vue en perspective d'un dispositif de protection pneumatique selon un troisième mode de réalisation de l'invention, l'aiguille du cathéter étant dans sa position protégée; - la figure 12 est une vue en coupe axiale du dispositif de s protection de la figure 1 1, l'aiguille du cathéter étant dans sa position de travail; - la figure 13 est une vue en perspective et en coupe axiale d'un dispositif de protection selon un quatrième mode de réalisation de l'invention, l'aiguille étant dans sa position protégée, et le tube de 10 protection est dans sa position bloquée; - la figure 14 est une vue analogue à la figure 13, l'aiguille étant dans sa position de travail, et le tube de protection est dans sa position débloquée; - la figure 15 est une vue analogue à la figure 13, l'aiguille 15 étant dans sa position protégée, et le tube de protection dans sa position débloquée; - la figure 16 est une vue en coupe axiale dans les mêmes positions que sur la figure 13, mais sur laquelle le cathéter n'est pas représenté; - la figure 17 est une vue de dessus du tube de protection du dispositif de protection illustré aux figures 13-16; - la figure 18 est une vue en coupe axiale du boîtier du dispositif de protection illustré aux figures 13-16; - la figure 19 est une vue en coupe transversale selon le 25 plan de coupe XIX-XIX de la figure 16; - la figure 20 est une vue de dessus du tube intermédiaire du dispositif de protection illustré aux figures 13-16; - la figure 21 est une vue en perspective de la languette d'actionnement du dispositif de protection illustré aux figures 13-16; et, 30 - la figure 22 est une vue en coupe axiale d'un cathéter de

l'art antérieur.

Les figures 1 et 2 illustrent un dispositif de protection de l'aiguille d'un cathéter selon un premier mode de réalisation. Dans ce mode de réalisation le cathéter 1 1 est similaire à celui décrit 35 précédemment en référence à la figure 22. Il se compose d'une aiguille 12, d'un cathlon 15 et d'un embout 19 fermé par un corps poreux 20. Le dispositif de protection comprend un tube de protection 21, de section cylindrique, ouvert à ses deux extrémités, de longueur supérieure à celle du cathéter 11 et dans lequel le cathéter est logé coaxialement de manière coulissante. Les diamètres extérieurs de l'embase 17 du cathlon, 5 de la deuxième partie 14b de l'embase 14 de l'aiguille et de l'embout 20 étant sensiblement identiques. Le tube de protection 21 présente une fente ou ouverture longitudinale 22 s'étendant jusqu'à l'extrémité distale 23 dudit tube de protection. Un élément de support 30 est monté sur la paroi externe du tube de protection à son extrémité proximale 24 par io l'intermédiaire de deux pattes 31 disposées symétriquement par rapport à l'axe longitudinal A dudit tube. Cet élément de support 30 comporte deux bras 33 en forme générale de Y dont le pied central s'étend longitudinalement et dont les branches de la fourche sont fixées respectivement aux pattes 31, lesdits éléments 33 étant transversalement 15 espacés d'une largeur équivalente à celles desdites pattes 31 et étant

reliés à l'extrémité opposée à une palette d'appui transversale 32.

L'espace défini entre ladite palette 32, l'élément 30 et les pattes 31, est destiné à recevoir deux lamelles courbées rectangulaires 40, élastiquement déformables, qui sont disposées longitudinalement entre 20 les deux éléments en Y symétriquement par rapport à l'axe A-A, leurs faces concaves en vis-à-vis. Dans leur position dite de repos illustrée à la figure 1, les lamelles définissent un angle a entre l'horizontale et la tangente en leur centre. Les lamelles sont sollicitées dans cette position de repos par un moyen élastique 41 intercalé transversalement entre les 25 lamelles, tel qu'un ressort hélicodal, en appui par ses extrémités contre les faces concaves des lamelles et, reliées d'un part par leurs extrémités proximale 42 à la palette 32 et d'autre part par leurs extrémités distales 43 au corps poreux 20 du cathéter. Les extrémités 42 sont par exemple en appui contre des projections internes 32a de la palette 32 ou insérées 30 dans des encoches correspondantes de ladite palette. L'assemblage entre les extrémités 43 et le cathéter peut être réalisé par tout moyen approprié, tel que par collage, éventuellement au moyen d'une pièce intermédiaire d'assemblage. Le tube de protection et les éléments du bras de support 30 constitué par les pattes 31, les bras 33 en Y et la palette 32 peuvent être 35 formés d'une seule pièce. Les portions centrales des faces concaves 40a des lamelles constituent des surfaces d'appui pour actionner le dispositif

de protection selon l'invention tel que décrit ci-après.

Le fonctionnement du dispositif va à présent être décrit en

référence aux figures 1 et 2.

A la figure 1, l'aiguille est sollicitée dans une position de repos par la force de rappel élastique exercée par le ressort sur les lamelles auxquelles l'aiguille est reliée par le corps poreux 20. Dans cette position de repos, le cathéter est complètement escamoté dans le tube de protection, lequel tube présente une longueur supérieure à celle de io l'aiguille du cathéter 11. L'extrémité distale pointue 13a est disposée dans le tube de protection, de préférence à distance de l'extrémité distale 23 du tube, par exemple à 5 mm de ladite extrémité. Les lamelles forment un angle a avec l'horizontal, tel que défini précédemment. Pour utiliser le cathéter, l'utilisateur saisit l'instrument entre le pouce, au 15 contact avec la face concave 40a d'une première lamelle, et l'index en contact avec la face concave de la deuxième lamelle, le majeur venant en au contact avec la face arrière de la palette 32 pour stabiliser l'instrument. Une pression transversale entre le pouce et l'index exercée par l'utilisateur, à l'encontre de la force de rappel du ressort 41, engendre 20 une déformation élastique des deux lamelles dans le sens longitudinal, les lamelles subissant une diminution de leur rayon de courbure, ce qui a pour effet de faire coulisser le cathéter dans le tubede protection, jusqu'à ce que l'aiguille soit amenée dans une position de travail illustrée à la figure 2. Dans cette position de travail, l'extrémité distale 13a de 25 l'aiguille et l'extrémité distale i5a du cathlon sont en saillie par rapport à l'extrémité distale 23 du tube de protection. Les lamelles forment avec l'horizontal un angle a' inférieur à l'angle ac de la position de repos, et le ressort 41 est contraint en compression. Au cours du déplacement longitudinal du cathéter, l'ailette i7a de l'embase du cathlon coulisse 30 dans la fente 22 du tube de protection. Dans cette position de travail de l'aiguille, l'utilisateur peut insérer la partie distale de l'aiguille émergeant du tube dans un vaisseau, ainsi que l'extrémité distale du cathlon, exercer une poussée sur l'ailette i7a dans l'axe du vaisseau avec l'index de l'autre main pour retirer le cathlon du reste de l'instrument et faire pénétrer le 35 cathlon dans la cavité du vaisseau, l'ailette coulissant dans la fente jusqu'à,l'extrémité distale 23 du tube, l'aiguille restant dans sa position de

travail. En sortant la partie distale de l'aiguille du vaisseau, l'utilisateur relâche la pression exercée sur les lamelles. Les lamelles sont alors rappelées élastiquement dans leur position de repos par le ressort, ramenant ainsi l'aiguille dans sa position protégée illustrée à la figure 1. 5 Il peut être prévu un dispositif sans ressort, dans lequel l'élasticité même des lamelles assure le retour des lamelles dans leur position de repos.

Le tube de protection peut être réalisé en une matière plastique transparente pour permettre de visualiser la présence de sang

dans la cavité 18 de l'aiguille.

Une description d'un deuxième mode de réalisation va à

présent être effectuée en référence aux figures 3 à 5.

Tel que visible sur les figures 4 et 5, le cathéter 111 se

compose d'un cathlon 115, comprenant une partie distale effilée 116 et une embase élargie 117 munie d'une collerette 117a, et d'une aiguille 15 comprenant une canule métallique 113 solidarisée à une embase 114.

L'embase de l'aiguille comprend une première partie 114a et une deuxième partie 114b. La première partie 114a présente extérieurement une forme tronconique sur laquelle vient s'emmancher l'embase du cathlon de sorte que le cathlon soit retenu par friction sur l'aiguille. Le 20 cathlon possède à l'intérieur de son embase et à la jonction avec sa partie distale 116 un septum 117b à obturation automatique qui se referme hermétiquement lorsque l'aiguille est retirée du cathlon. Pour des raisons de clarté, un embout destiné à fermer l'embase de l'aiguille n'a pas été représenté sur les figures. Le dispositif de protection comprend un tube 25 de protection 121 de section circulaire (ou autre) dans lequel est inséré le cathéter 111. Un élément support 130 formé d'un tube support est assemblé coaxialement à l'extrémité proximale de l'embase 114 de l'aiguille. Ce tube support 130 présente un diamètre extérieur sensiblement égal à celui de la deuxième partie de l'embase de l'aiguille 30 et peut être moulé en une seule pièce avec cette embase. Cet élément support définit une chambre cylindrique pour y loger un ressort hélicodal 140 tel que défini ci-après. L'élément support comprend une ouverture longitudinale 131 dans laquelle vient s'engager un plot 125 solidaire du tube de protection 121 et en saillie sur la surface interne de 35 la partie proximale de celui-ci. Le plot 125 positionné dans l'ouverture permet de réaliser l'assemblage du tube de protection 121 et du tube support 130 et de guider le coulissement du second dans le premier, tel que décrit ci- après. Le ressort hélicodal 140 est logé coaxialement dans le tube support et est fixé par l'une de ses extrémités à l'extrémité proximale 132 du tube support et vient en appui par son autre extrémité contre le plot. La paroi externe du tube de protection comprend deux pattes d'appui 126 diamétralement opposées s'étendant radialement vers l'extérieur et disposées à partir de la partie proximale du tube. Par ailleurs, la partie distale du tube de protection comprend des moyens de io butée élastique pour maintenir automatiquement en position le cathlon constitués par deux saillies 127 diamétralement opposées s'étendant radialement vers l'intérieur du tube de protection. Ces saillies 127 sont formées à l'extrémité libre de deux languettes 128 élastiquement déformables, formées dans la paroi annulaire du tube par des découpes 15 en U, lesdites extrémités libres étant orientées vers l'extrémité distale du tube. Bien que cela ne soit pas visible sur les figures, l'embase du cathlon comprend, comme précédemment, une ailette apte à coulisser dans une

fente longitudinale du tube de protection.

La description du fonctionnement du cathéter 111 muni du 20 dispositif de protection va à présent être effectuée.

Dans la position illustrée à la figure 3, l'aiguille 112 est sollicitée élastiquement par le ressort 140 dans sa position protégée dans laquelle l'extrémité distale de l'aiguille est en retrait par rapport à l'extrémité distale du tube de protection. Le ressort est dans une position 25 légèrement comprimée, proche de sa position de repos, le plot 125 en butée contre l'extrémité distale de l'ouverture 131. Pour utiliser le cathéter, l'utilisateur le saisit en positionnant l'index et le majeur sur les deux pattes d'appui 126 et le pouce sur l'extrémité proximale de l'élément support. L'utilisateur exerce une pression longitudinale à l'encontre du 30 ressort en rapprochant le pouce vers l'index et le majeur, ce qui a pour effet de comprimer le ressort et de faire coulisser le cathéter et l'élément support coulisse dans le tube de protection, le plot 125 coulissant dans l'ouverture. En fin de course, les languettes munies des saillies fléchissent légèrement vers l'extérieur lors du passage de la collerette 35 117a de l'embase, puis reviennent élastiquement vers l'intérieur. La figure 4 représente la position de travail de l'aiguille dans laquelle l'extrémité distale de l'aiguille et celle du cathlon émergent du tube sur une longueur déterminée et dans laquelle l'embase du cathlon est disposée au-delà desdites saillies, c'est-à-dire entre les saillies et l'extrémité distale du tube. L'utilisateur peut alors positionner la partie 5 distale du cathlon dans le vaisseau, puis relâcher la pression exercée sur l'extrémité proximale de l'élément support. La force de rappel élastique exercée par le ressort va alors ramener automatiquement l'aiguille vers sa position protégée. Le cathlon en butée par sa collerette contre les saillies est alors libéré automatiquement de l'aiguille lors de ce déplacement de io l'aiguille vers sa position protégée, tel qu'illustré à la figure 5. Ainsi, le

positionnement du cathlon peut être effectué sans l'aide de la main opposée. Pour ce faire, la force de rappel du ressort doit bien entendu être supérieure aux forces de friction qui maintiennent le cathéter sur l'aiguille. En cas de difficultés, le positionnement du cathlon pourra alors 15 être effectué avec l'ailette comme décrit précédemment.

Dans une variante de ce deuxième mode de réalisation illustrée à la figure 6, la paroi tubulaire du tube de protection comprend deux orifices 229 diamétralement opposés et disposés dans sa partie proximale, à proximité de son extrémité proximale 224. Une tige 225 20 pourvue à ses extrémités de deux protubérances 226 est alors montée sur le tube de protection en passant par ces deux orifices et deux ouvertures longitudinales opposées du tube support de ressort. Pour permettre ce montage, la tige est par exemple formée de deux parties 225a, 225b assemblées l'une à l'autre. La tige 225 remplace le plot d'assemblage et 25 de guidage 125 décrit précédemment et ses deux extrémités 226 servent de zone d'appui en remplacement des deux pattes latérales 126 décrites précédemment. La figure 7 représente une première variante du premier mode de réalisation. Deux bras de support 330 sont fixées 30 longitudinalement, parallèlement entre elles, par l'une de leurs extrémités à la portion proximale du tube de protection 321 sur la paroi externe du tube. Deux éléments flexibles constitués par des lamelles élastiques courbées 340, par exemple métalliques, sont assemblés par leurs extrémités à deux axes transversaux 351, 352, leurs surfaces concaves 35 étant orientées l'une vers l'autre. Les extrémités proximales des lamelles sont assemblées à un premier axe 351, dit proximal, monté

transversalement entre les deux extrémités proximales 332 des bras de support. Les extrémités de cet axe proximal 351 sont par exemple insérées dans des orifices transversaux des bras de support. Les portions distales des bras de support sont assemblées à un second axe 352, dit 5 distal, monté coulissant sur les deux bras 330, les extrémités de cet axe étant insérées dans des ouvertures longitudinales 331 des bras 330. Cet axe proximal 352 est solidaire d'une tige tubulaire longitudinale 334 dont l'extrémité libre est assemblée à l'embase 314 de l'aiguille 312.

L'extrémité libre de la tige 334 est par exemple emmanchée dans 10 l'embase pour permettre un assemblage par friction de l'aiguille au moyen d'actionnement. Cette extrémité de la tige remplit la fonction de l'embout d'obturation 19 du cathéter de la figure 2. La tige comprend également deux plots radiaux 335, chaque plot étant apte à coulisser dans

l'ouverture 331 d'une des bras 330.

1 5 L'aiguille comprend une embase 314 dont la seconde partie est munie d'une collerette 314c disposée à proximité de la première partie 314a de l'embase et venant en contact avec la paroi interne du tube pour assurer le guidage de l'aiguille lors de son coulissement dans le tube. La première partie 314a de l'embase présente des nervures 114d 20 longitudinales dont la largeur radiale diminue en direction de l'extrémité distale de l'embase pour permettre la retenue par friction du cathlon (non représenté). Le fonctionnement du dispositif illustré à la figure 7 va à présent être décrit. Sur cette figure 7, l'aiguille est dans sa position 25 protégée et les lames sont dans leur position de repos ou légèrement contraintes en flexion, proches de leur position de repos, les extrémités de l'axe distal 352 en butée contre les extrémités proximales des ouvertures 331. Dans cette position de repos, la deuxième partie distale de l'embase 314 de l'aiguille émerge au-delà de l'extrémité proximale du 30 tube, la collerette de l'aiguille étant disposée dans le tube. Une pression transversale exercée par l'utilisateur sur les portions centrales des faces concaves des lamelles 340, tel que décrit en référence aux figures 1 et 2, engendre une déformation élastique des lamelles avec une diminution de leur rayon de courbure. Cette déformation entraîne un déplacement 35 transversal de l'aiguille jusqu'à sa position de travail. Au cours de ce déplacement les extrémités de l'axe distal 352, ainsi que les plots 335, coulissent dans les ouvertures de guidage 331. Dans la position de travail de l'aiguille, les plots 335 de la tige sont en butée contre l'extrémité

proximale des ouvertures 331.

La figure 8 illustre une deuxième variante du premier mode 5 de réalisation. Cette deuxième variante se différencie de la première par le fait que les deux lamelles courbées sont remplacées par deux éléments 440 sensiblement en forme de U au repos, comprenant une base centrale 441 et deux branches latérales de même longueur 442 dont les extrémités sont assemblées entre les deux bras de support 430 par des axes 451, io 452, de sorte que les bases des deux éléments 440 soient sensiblement parallèles entre elles. La base 441 de chaque élément 440est reliée aux branches 442 par des zones de jonction 443 aptes à se déformer élastiquement sous la pression exercée par l'utilisateur sur les bases. Les faces latérales externes des bases 441 présentent une forme concave pour 15 servir de surface d'appui 445 pour les doigts de l'utilisateur. Les deux

éléments 440 forment un polygone articulé, élastiquement déformable.

Les figures 9 et 10 illustrent une troisième variante du premier mode de réalisation. Deux bras de support 530 sont assemblées longitudinalement à l'extrémité proximale d'un tube de protection 521, 20 symétriquement par rapport à l'axe longitudinal du tube, et définissent entre elles un passage P. Les extrémités proximales des bras 530 sont reliées entre elles par une portion de jonction 532. Chaque bras 530

présente une ouverture longitudinale 531.

Deux pièces d'appui 560 s'étendent parallèlement à l'axe du 25 tube et sont reliées entre elles par deux jeux 540a, 540b de biellettes parallèles disposés entre les deux bras 530, les biellettes d'un premier jeu étant inclinées dans un premier sens par rapport au sens longitudinal et les biellettes du second jeu étant inclinées dans l'autre sens. Les pièces d'appui 560 comprennent des rainures longitudinales 561 dans lesquelles 30 peuvent se déplacer les axes d'articulation d'extrémité des deux jeux qui

relient les extrémités de deux biellettes de jeux différents. Les biellettes des deux jeux sont également reliées par paire en leur milieu par des axes d'articulation centraux dont les extrémités sont guidées dans les ouvertures longitudinales 531 des bras de support 530. Cet ensemble à 35 biellettes forme un système du type parallélogrammes déformables.

A titre d'exemple, chaque jeu 540a, 540b comprend quatre

biellettes, une biellette distale 549, deux biellettes centrales ou courantes 547, 548 et une biellette proximale 546. Les biellettes proximales et distales sont environ deux fois moins longues que les biellettes courantes 5 et ne s'étendent que d'un côté des ouvertures longitudinales 531 des bras.

Les biellettes proximales 546 sont reliées entre elles par leurs premières extrémités par un axe central proximal 551 et chaque biellette proximale est reliée par sa deuxième extrémité à une première extrémité d'une première biellette centrale 547 de l'autre jeu par un axe d'articulation io d'extrémité 556; les premières biellettes centrales 547 sont reliées en leur centre par un axe central 553 et la deuxième extrémité de chaque première biellette centrale est reliée à une première extrémité d'une deuxième biellette centrale 548 de l'autre jeu par un axe d'articulation d'extrémité 557; les deuxièmes biellettes centrales sont reliées en leur is centre par un axe central 554 et la deuxième extrémité de chaque deuxième biellette centrale est reliée par un axe d'articulation d'extrémité 558 à une première extrémité d'une biellette distale 549 de l'autre jeu, les deuxièmes extrémités des deux biellettes distales étant assemblées l'une

à l'autre par un axe central distal 552.

Un ressort hélicodal 541 dont les spires sont enroulées sur l'axe central proximal 551 des biellettes proximales 546 et dont les branches d'extrémité s'étendent respectivement jusqu'à l'axe d'articulation d'extrémité 556 de chacune des biellettes proximales, exerce une force de rappel tendant à ramener les biellettes d'un même jeu 25 les unes contre les autres. Les extrémités des axes centraux sont insérées dans les ouvertures longitudinales. L'axe central des biellettes proximales est maintenu fixe en translation en butée contre l'extrémité proximale des ouvertures longitudinales. Ce maintien est assuré par exemple par une butée (non représentée) insérée à force dans au moins 30 une des ouvertures longitudinales 531 entre l'axe central proximal 551 et l'axe central 553 des premières biellettes centrales. L'axe central distal et les axes centraux des biellettes centrales sont quant à eux aptes à coulisser dans les ouvertures. Les axes d'extrémité sont montés coulissant dans les rainures des pièces d'appui. Les axes d'extrémité sont 35 formés de tiges montées libres en rotation sur les extrémités des biellettes. L'axe central 552 des biellettes distales est couplé à une tige longitudinale 534 dont l'extrémité libre est emboîtée à frottement dans l'embase d'une aiguille 312 de structure similaire à celle décrite en référence à la figure 7. La tige 534 comprend par ailleurs deux plots 5 saillants 535 diamétralement opposés aptes à coulisser dans les ouvertures longitudinales 531. Chaque pièce d'appui 560 présente sur sa face latérale externe une surface d'appui 545 incurvée pour faciliter le

positionnement des doigts lors de l'activation du dispositif.

Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 9 et 10, 10 les bras de support 530 font corps avec le tube de protection 521 pour former un tube unique, ledit tube unique comprenant deux ouvertures longitudinales diamétralement opposées pour former les ouvertures de guidage 531 et deux ouvertures P diamétralement opposées et disposées perpendiculairement aux précédentes pour le passage des biellettes. Les is ouvertures 531 et P s'étendent jusqu'au voisinage de l'extrémité proximale du tube unique, de sorte qu'une portion proximale du tube

forme la zone de jonction 532 définie précédemment.

Au repos, tel qu'illustré à la figure 9, les biellettes sont côte à côte et l'aiguille dans sa position protégée. L'embase 314 est disposée 20 entre les bras de support 530 et la canule métallique de l'aiguille est logée dans le tube protecteur. En utilisation, l'utilisateur saisit le cathéter en positionnant le pouce sur l'une des surfaces d'appui 545 et l'index et le majeur côte à côte sur l'autre surface d'appui, et exerce par le pouce d'une part et par l'index et le majeur d'autre part par une pression 25 transversale à l'encontre de la force de rappel du ressort 541, de manière à écarter les biellettes d'un même jeu pour déplacer l'aiguille vers sa position de travail. Lors de ce mouvement, les extrémités des axes centraux des biellettes centrales et distales ainsi que les plots coulissent dans les ouvertures de guidage 531, l'axe central des biellettes 30 proximales étant en butée contre les extrémités proximales desdites ouvertures 531 et les axes d'extrémité coulissent dans les rainures des pièces d'appui. Dès que la pression est relâchée, l'aiguille sera rappelée dans sa position protégée par la force de rappel élastique du ressort

s'exerçant sur le système à biellettes.

Un troisième mode de réalisation selon l'invention va à

présent être décrit en référence aux figures 1 1 et 12.

Le dispositif comprend un boîtier 670 comprenant une chambre inférieure cylindrique 671 et une chambre supérieure 672. La chambre cylindrique 671 est reliée coaxialement par une extrémité distale à l'extrémité proximale d'un tube de protection 621, le tube de 5 protection et la chambre cylindrique ayant sensiblement le même diamètre intérieur. La chambre cylindrique est reliée par son extrémité proximale à la chambre supérieure 672 par un passage 673. La chambre supérieure présente une section elliptique dans un plan horizontal sur la figure 12. Un piston 640, déplaçable perpendiculairement à l'axe io longitudinal du tube de protection et de la chambre cylindrique, est monté dans la chambre supérieure. Le piston comprend une tige 641 passant par un orifice 674a de la paroi supérieure 674 de la chambre et munie à son extrémité extérieure d'un plateau d'appui extérieur 645 et à son autre extrémité intérieure d'une plaque 646 de section identique à is celle de la chambre supérieure. Pour permettre l'entrée d'air lors du déplacement du piston dans la chambre, la tige du piston est montée dans l'orifice de la paroi supérieure de manière non étanche. La plaque présente sur sa face opposée au plateau un ergot cylindrique 647 s'étendant perpendiculairement jusqu'à une extrémité libre tronconique, 20 et apte à traverser un orifice 675 de la paroi inférieure 676 de la chambre supérieure pour déboucher dans la chambre cylindrique 671, à proximité de l'extrémité proximale du tube de protection 621. L'orifice 675 est muni d'un système de fermeture automatique anti-retour, tel qu'un clapet, qui ferme l'orifice hermétiquement lors du retrait de l'ergot et qui s'ouvre 25 sous la poussée de l'ergot. Ladite face munie de l'ergot comprend en outre un ensemble de picots de positionnement cylindriques 648, par exemple au nombre de quatre, régulièrement répartis, s'étendant

perpendiculairement sur une longueur inférieure à celle de l'ergot 647.

Le piston est déplaçable entre une position de repos, dans 30 laquelle la plaque est contre la face interne de la paroi supérieure 674 de la chambre supérieure, et une position active dans laquelle la plaque est en appui contre la paroi inférieure de la chambre supérieure par ses picots, l'ergot traversant l'orifice avec son extrémité en saillie dans la chambre cylindrique inférieure. Dans une variante, l'orifice 675 est 35 dépourvu d'un système de fermeture et l'ergot présente une longueur telle que, dans la position de repos du piston, son extrémité libre est insérée

dans l'orifice en obturant celui-ci hermétiquement.

Le passage 673 est formé par une partie tubulaire 677 fermée à une extrémité et assemblée par son autre extrémité à l'extrémité 5 proximale de la chambre cylindrique et à la partie proximale de la paroi latérale elliptique 679 de la chambre supérieure 672. L'extrémité proximale de la chambre cylindrique débouche sur la cavité de cette portion tubulaire 677 et la portion proximale de la paroi latérale elliptique présente un orifice 678 tangent à la paroi inférieure 676 et 1o débouchant dans la cavité de la portion tubulaire. L'ensemble des deux chambres 671, 672 et du piston forme un vérin pneumatique V

constituant le moyen d'actionnement du dispositif selon l'invention.

Un moyen élastique sollicite élastiquement le piston vers sa position de repos. Ce moyen élastique comprend un ressort hélicodal de 15 compression, représenté schématiquement sur la figure 12 et référencé 649, disposé dans la chambre supérieure entre le plateau 646 et la paroi inférieure 676. En variante, ce moyen élastique peut comprendre un ressort de traction disposé dans la chambre supérieure entre le plateau

646 et la paroi supérieure 674.

Un coulisseau cylindrique 634 est monté coulissant dans la chambre cylindrique. Le coulisseau comprend une première portion 634a de diamètre externe sensiblement égale à celui du diamètre interne de la chambre cylindrique, et une deuxième portion 634b de diamètre inférieur. La première portion comprend une gorge annulaire 636 dans 95 laquelle est destiné à être disposé un joint annulaire (non représenté) pour permettre un coulissement étanche du coulisseau dans la chambre cylindrique. La deuxième portion du coulisseau comporte une gorge

annulaire 638 apte à recevoir l'extrémité de l'ergot 675 du piston.

Tel qu'illustré à la figure 12, l'embase de l'aiguille 612 30 comprend une portion tubulaire proximale 614b et une portion distale tronconique 614a sur laquelle est emmanchée l'embase 617 du cathlon 615. La portion tubulaire 614b présente une collerette 614c dont le diamètre correspond sensiblement au diamètre interne du tube de protection et de la chambre cylindrique. Le coulisseau est assemblé par 35 sa deuxième portion à l'embase de l'aiguille. Pour réaliser cet assemblage, la deuxième portion 634b se prolonge par une troisième portion (non visible) qui est inséré en force dans l'embase de l'aiguille. A titre d'exemple, comme visible sur la figure 1, le boîtier 670 comprenant la portion tubulaire 677 et le tube de protection 621 peuvent être formés d'un seul tenant, par moulage thermoplastique par exemple. Le boîtier 5 dans lequel sont formées les deux chambres, présente extérieurement une paroi latérale elliptique, une face supérieure plane constituée par la paroi supérieure 674 de la chambre supérieure et une face inférieure plane

parallèle à la face supérieure.

Dans la position de repos du piston, le coulisseau 634 est io disposé dans la chambre cylindrique, à proximité de son extrémité reliée à la chambre supérieure, dans une position de repos. L'embase de l'aiguille 612 est disposée au moins partiellement dans la chambre cylindrique et la portion distale de l'aiguille formée par la canule métallique 613 est dans sa position protégée, entièrement logée dans le i5 tube de protection. La pression dans les deux chambres est sensiblement égale à la pression atmosphérique. Lorsque l'utilisateur exerce une pression transversale P sur le piston, en positionnant le pouce sur la surface d'appui 645 du piston, et l'index et le majeur sur la face inférieure du boîtier à l'encontre du ressort 649, le piston se déplace vers sa 20 position active en chassant le volume d'air de la chambre supérieure vers la chambre cylindrique par le passage 673, ce qui a pour effet de déplacer longitudinalement le coulisseau en direction de l'extrémité distale de la chambre cylindrique vers une position active. Au cours du déplacement du piston, l'air extérieur passant par l'orifice 674a vient 25 remplir la chambre au-dessus de la plaque et l'ergot pénètre dans l'orifice

675. Lorsque le piston a atteint sa position active, l'aiguille solidaire du coulisseau est dans sa position de travail, tel qu'illustré à la figure 12.

L'ergot est positionné dans la gorge annulaire 638 de la deuxième portion du coulisseau et la collerette 614c de l'aiguille est en butée contre D0 une nervure annulaire 621a présente sur la surface interne du tube de protection dans sa portion distale. Le coulisseau ainsi bloqué par l'ergot et l'aiguille en butée contre la nervure permettent d'assurer la stabilité de l'aiguille lors de la pose du cathlon. Pour faciliter le passage de l'air de la chambre supérieure vers la chambre cylindrique, la surface de la paroi 35 inférieure 676 tournée vers la plaque 646 comporte une rainure

longitudinale 676a s'étendant depuis approximativement le centre de ladite paroi jusqu'à l'orifice 678, en se prolongeant dans ladite ouverture.

Lorsque l'utilisateur relâche la pression sur le piston, le piston 640 est repoussé dans sa position de repos par la détente du gaz 5 qui est comprimé dans la chambre cylindrique et par la force de rappel élastique du ressort 649, le coulisseau étant aspiré vers sa position de repos dans laquelle l'aiguille est dans sa position protégée ou tout au moins vers une position proche de sa position de repos dans laquelle

l'extrémité distale de l'aiguille est disposée dans le tube de protection.

o 0 Le volume des chambres est défini de sorte que le volume d'air correspondant au déplacement du piston soit sensiblement égal ou supérieur au volume d'air correspondant au déplacement du coulisseau dans la chambre cylindrique. L'utilisation d'un système à deux chambres permet un vérin actionnable par une force appliquée transversalement à 15 l'axe de l'aiguille et peut permettre de démultiplier la pression exercée

sur le coulisseau par rapport à celle exercée sur le piston.

Dans les différents modes de réalisation décrits précédemment, il peut être prévu un moyen de blocage anti-retour pour bloquer l'aiguille dans sa position protégée, afin de rendre le dispositif 20 inutilisable après la pose du cathlon. On utilise par exemple un moyen de blocage anti- retour du type patte, identique ou similaire à celui décrit dans la demande WO 99/09898 précitée. Ladite patte, solidaire de la paroi interne du tube de protection, vient par exemple en appui contre le cathlon avant utilisation, et est apte à venir obturer au moins 25 partiellement lepassage du tube pour interdire la sortie de l'aiguille lorsque cette dernière est reculée davantage dans le tube de protection, au-delà de sa position protégée définie précédemment. Dans un autre mode réalisation, la patte est disposée au voisinage de l'extrémité proximale du tube et est par exemple de structure similaire à celle des 30 moyens de butée 127, 128 décrits précédemment. La patte est en appui contre l'embase de l'aiguille avant utilisation et est apte à venir en butée contre un épaulement de l'aiguille ou à venir s'insérer dans une encoche de l'embase de l'aiguille pour bloquer l'aiguille lorsque cette dernière est reculée davantage dans le tube de protection. Pour permettre un tel recul 35 supérieur dans le tube de l'aiguille, il peut être prévu, par exemple, un élément de retenue amovible qui limite le recul de l'aiguille dans le tube de protection sous l'effet du moyen élastique de rappel, de sorte qu'en retirant cet élément de retenue, le moyen élastique de rappel permette un recul supplémentaire de l'aiguille dans le tube de protection et donc la venue en butée de la patte contre une partie de l'aiguille pour interdire le déplacement de l'aiguille vers sa position de travail. Un quatrième mode de réalisation va à présent être décrit en référence aux figures 13 à 21. Le dispositif de protection comprend un tube de protection tubulaire 721, d'axe longitudinal A monté coaxialement coulissant dans un boîtier tubulaire 780. L'aiguille 712 est io assemblée par son embase (714) dans un tube intermédiaire 790 monté

coaxialement coulissant dans le tube de protection.

En référence à la figure 18, le boîtier tubulaire 780, définissant une cavité cylindrique, est fermé à son extrémité proximale 781 et ouvert à son extrémité distale 782. Le boîtier présente une 15 première portion 780a de grand diamètre interne et une deuxième portion distale 780b de diamètre interne réduit correspondant au diamètre extérieur du tube de protection 721, ces deux portions définissant un épaulement 783. La première portion présente extérieurement une paroi cylindrique et la deuxième portion présente extérieurement une forme 20 tronconique avec un diamètre externe qui se réduit vers l'extrémité distale 782 du boîtier. La paroi interne de la première portion comporte un collet annulaire intérieur 784 de diamètre interne sensiblement égal à celui de la deuxième portion, définissant un premier épaulement 785 et un second épaulement 786. Le collet comporte deux rainures 25 longitudinales 787 diamétralement opposées. La paroi cylindrique du tube est munie d'une ouverture transversale 788 débouchant entre l'épaulement interne 783 de la première et la deuxième portion et le collet 784. L'ouverture 788 s'étend sur un secteur angulaire par exemple

de l'ordre de 450.

En référence à la figure 17, le tube de protection 721 comprend une première ouverture transversale 725 et une deuxième ouverture longitudinale 726 qui s'étend depuis la première ouverture en direction de l'extrémité distale 723 du tube, les deux ouvertures formant une ouverture en T. La paroi tubulaire du tube comprend deux ergots 35 saillants 727 s'étendant diamétralement vers l'extérieur, disposés sensiblement au niveau de l'ouverture transversale 725 dans la direction

axiale et de part et d'autre de celle-ci. L'extrémité proximale 724 est munie d'une collerette 728 et d'une patte de fixation s'étendant radialement vers l'intérieur munie d'une encoche 729a (voir figure 16).

Le tube de protection comprend une portion proximale élargie 721a, de s diamètre extérieur supérieur à celui du reste du tube, s'étendant jusqu'à

l'extrémité proximale du tube. Le coulissement du tube de protection dans le boîtier est guidé par la deuxième portion 780b du boîtier et le collet 784, ainsi que la collerette 728 en contact avec la paroi interne de la première portion 780a du boîtier. Les ergots ont une section io transversale au moins inférieure à celle des rainures 787.

En référence à la figure 20, le tube intermédiaire 790 comprend une extrémité proximale 794 fermée par une paroi transversale 793 munie d'un crochet 792 et sa paroi tubulaire comprend une ouverture transversale 791. L'aiguille est de structure similaire à celle décrite 15 précédemment en référence à la figure 7. Son embase 714, dont l'extrémité proximale est fermée par un embout 719 est emmanchée dans le tube intermédiaire par l'extrémité distale 795 de celui-ci, l'aiguille étant maintenue dans le tube par friction entre la collerette 714c de

l'embase et la paroi interne du tube intermédiaire.

Un premier ressort hélicodal 796 est logé coaxialement dans le tube de protection et est fixé par l'une de ses extrémités à l'extrémité proximale 793 du tube intermédiaire par l'intermédiaire du crochet 792 et par son autre extrémité à l'extrémité proximale 724 du tube de protection par l'intermédiaire de la patte 729 munie de l'encoche 25 729a. Ce premier ressort 796 sollicite élastiquement le tube intermédiaire

dans une position dans laquelle l'aiguille est dans sa position protégée.

La longueur du tube de protection 721 est supérieure à la longueur de l'aiguille insérée dans le tube intermédiaire 790 additionnée de la

longueur du premier ressort au repos.

Un deuxième ressort hélicodal 797, de raideur supérieure au premier ressort 796, est positionné coaxialement sur le tube de protection 790, l'une de ses extrémités étant en appui contre la collerette 728 du tube de protection et en appui par son autre extrémité contre le premier épaulement 785 du collet 784. Ce deuxième ressort présente un 35 diamètre intérieur correspondant au diamètre extérieur de la portion élargie 721a du tube de protection. Le boîtier comprend une paroi épaissie au niveau du premier épaulement 785 pour définir une portée de centrage 700 du ressort. Ce deuxième ressort sollicite élastiquement le tube de protection dans une position dite débloquée dans laquelle le tube de protection est sensiblement entièrement escamoté dans le boîtier, 5 l'extrémité distale du tube de protection étant disposée sensiblement au niveau de l'extrémité distale du boîtier (voir figures 14 et 15). Dans ce mode de réalisation représenté sur les figures, le deuxième ressort est un ressort de compression, disposé entre le collet du boîtier et la collerette du tube de protection. Dans une variante de réalisation, ce deuxième io ressort peut être constitué d'un ressort de traction disposé entre l'extrémité proximale 724 du tube de protection et l'extrémité proximale 781 du boîtier, ledit ressort étant dans ce cas fixé par ses extrémités

auxdites extrémités proximales du tube de protection et du boîtier.

Suivant les figures 16 et 21 en particulier, un pressoir ou 1 5 languette de commande 740 est assemblé par une de ses extrémités 742 sur la paroi externe du boîtier, de sorte que son extrémité libre 741 soit espacée de la paroi du boîtier, en vis-à-vis de l'ouverture 788. Cet assemblage est réalisé par exemple par l'insertion à force de plots 743 formés sur la face intérieure de la languette, dans des orifices de la paroi 20 du boîtier. La languette présente une forme transversale incurvée correspondant au rayon de courbure du boîtier. L'extrémité libre de la languette porte deux dents 744, 745 s'étendant perpendiculairement à l'axe A dans l'ouverture 788 du boîtier, une première dent centrale 744, passant au centre du secteur angulaire de l'ouverture 788 et s'étendant 25 radialement par rapport à l'axe A et une deuxième dent latérale 745, parallèle à la dent 744. La languette comporte sur sa face extérieure des nervures transversales 746 formant une zone d'appui pour les doigts de l'utilisateur. Le boîtier présente des nervures transversales 789 sur une

portion de paroi opposée aux nervures 746 de la languette.

Le fonctionnement du dispositif va à présent être décrit.

Dans la position initiale du dispositif illustrée à la figure 13, le premier ressort 796 est au repos (ou à l'équilibre), l'aiguille assemblée au tube intermédiaire est dans sa position protégée dans le tube de protection 721. Le tube de protection est dans une position bloquée, dans laquelle 35 les ergots 727 sont en butée contre le deuxième épaulement 786 du collet 784, tel qu'illustré à la figure 19, le second ressort 797 étant contraint en compression. La portion distale du tube de protection, dans laquelle est logée la portion distale de l'aiguille, est disposée à l'extérieur du boîtier, au-delà de l'extrémité distale 782 du boîtier. L'extrémité de la dent latérale 745 est en contact ou au voisinage de l'un des ergots 727 du tube 5 de protection et la dent centrale 744 est disposée en vis-à-vis des ouvertures transversales 725, 791 du tube intermédiaire et du tube de protection. Pour actionner le dispositif, l'utilisateur exerce une pression sur la languette, en positionnant le pouce sur les nervures 746 de la io languette et l'index et le majeur côte à côte en contre-appui sur les nervures 789 opposées du boîtier de manière à déformer élastiquement la languette jusqu'à amener la face intérieure de la languette contre la paroi du boîtier pour engendrer un déplacement transversal des deux dents vers l'intérieur du boîtier. Lors de ce déplacement, la dent latérale 745 1 5 exerce une force non radiale sur l'un des ergots 727 ce qui engendre une rotation du tube de protection, par exemple de l'ordre d'un huitième de tour, jusqu'à ce que les ergots viennent se positionner en vis-à-vis des rainures 787, et la dent latérale 745 pénètre dans l'ouverture transversale 725 du tube de protection et l'ouverture transversale 791 du tube 20 intermédiaire. Le tube de protection, dont les ergots ne sont plus en butée contre l'épaulement 786, se déplace vers l'intérieur du boîtier dans sa positon débloquée sous l'effet de la force de rappel élastique du deuxième ressort, tel qu'illustré à la figure 14. Dans cette position, le deuxième ressort 797 est au repos ou dans une position proche de sa 25 position de repos, l'extrémité distale 724 du tube de protection étant dans ce dernier cas en butée contre l'extrémité proximale fermée 781 du boîtier. Le tube intermédiaire étant retenu par la dent centrale 744 insérée dans l'ouverture 791, le déplacement du tube de protection 721 vers sa position bloquée provoque un étirement du premier ressort 796, 30 de raideur inférieure à celle du deuxième ressort. Dans la position débloquée du tube de protection, l'aiguille est retenue dans sa position de travail par la dent centrale. Dans cette position, l'utilisateur peut effectuer la pose du cathlon 715 tel que décrit précédemment. Pour ce faire, il peut être prévu que l'ouverture longitudinale 726 du tube de protection se 35 prolonge jusqu'à l'extrémité distale 723 pour permettre le coulissement d'une ailette radiale du cathlon 715 et/ou des moyens élastiques de retenue coopérant avec une collerette de l'embase du cathlon, tel que

décrit dans le deuxième mode de réalisation.

Une fois la pose du cathlon effectuée, l'utilisateur relâche la pression sur la languette 740 qui revient alors élastiquement dans sa 5 position initiale de repos. Lors du déplacement de la languette de sa position active vers sa position de repos, la dent centrale 744 se retire de l'ouverture transversale 791 du tube intermédiaire. Le tube intermédiaire 790 est alors ramené par la force de rappel élastique du premier ressort 796 dans une position de repos dans laquelle l'aiguille est en position 1o protégée, tel qu'illustré à la figure 15. Dans la position illustrée à la figure 15, le dispositif ne peut être réutilisé, l'aiguille étant condamnée

dans sa position protégée.

Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec plusieurs modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est 1 5 nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans

le cadre de l'invention.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de protection d'une aiguille (712), comportant: - une aiguille présentant une extrémité distale pointue (13a), -un moyen d'isolation (21, 121, 221, 321, 521, 621, 721) 5 pour isoler de l'extérieur l'extrémité distale de l'aiguille, ledit moyen présentant une ouverture (23, 123, 723) pour le passage de l'extrémité distale de l'aiguille entre une position protégée dans laquelle le moyen d'isolation entoure au moins partiellement l'extrémité distale de l'aiguille, et une position de travail dans laquelle l'extrémité distale de l'aiguille est 10 dégagée du moyen d'isolation, et - un moyen élastique de rappel (40, 41; 140; 340; 443; 540a, 540b, 560, 541; 649; 796) apte à exercer une force de rappel de l'extrémité distale de l'aiguille vers sa position protégée, caractérisé par le fait qu'il comprend un cathlon (15, 115, 15 615, 715) emmanché sur l'aiguille, l'ensemble de l'aiguille et du cathlon constituant un cathéter (11, 111), et un moyen d'actionnement (30, 40a; 130, 126; 226; 330, 340a; 430, 445; 530, 545; V; 780, 797, 790, 744, 745) apte à agir sur la portion proximale de l'aiguille ou du moyen d'isolation pour engendrer, sans contact dudit moyen d'isolation avec la 20 peau, un déplacement relatif en translation du moyen d'isolation par rapport à ladite aiguille de sa position protégée vers sa position de travail sous l'effet d'une force extérieure, ledit moyen élastique de rappel

coopérant avec ledit moyen d'actionnement.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait 25 que le moyen élastique de rappel (40, 41; 140; 340; 443; 540a, 540b, 560, 541; 649; 796) et le moyen d'actionnement (30, 40a; 130, 126; 226; 330, 340a; 430, 445; 530, 545; V; 780, 797, 790, 744, 745) sont

globalement disposés en amont de la partie proximale de l'aiguille.

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le 30 fait que le moyen d'isolation est formé d'un tube de protection (21, 121, 221, 321, 521, 621, 721) ouvert au moins à son extrémité distale, à travers lequel l'aiguille, avec ou sans le cathlon, est apte à coulisser coaxialement entre sa position protégée, dans laquelle l'extrémité distale de l'aiguille est disposée dans le tube de protection, de préférence à 35 distance de l'extrémité distale (23, 123, 723) dudit tube de protection, et sa position de travail dans laquelle l'extrémité distale de l'aiguille émerge

de l'extrémité distale dudit tube de protection.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que le moyen d'actionnement (30, 40a; 330, 340a; 430, 445; 530, 545; 5 V; 780, 797, 790, 744, 745) est apte à transformer un déplacement transversal, sous l'effet d'une force extérieure appliquée transversalement à l'aiguille, en un déplacement axial en translation du tube de protection

par rapport à l'aiguille.

5. Dispositif selon la revendication 3 ou 4, caractérisé par le io fait que le moyen d'actionnement comprend: - un boîtier (780) apte à recevoir le tube de protection (721), présentant une ouverture (782) pour le passage par coulissement dudit tube de protection entre une position bloquée, dans laquelle la partie distale du tube entoure partiellement au moins l'extrémité distale de is l'aiguille et du cathlon, et est en saillie par rapport à l'ouverture du boîtier, et une position débloquée dans laquelle ledit tube est inséré davantage, de préférence complètement, dans ledit boîtier, - un moyen élastique d'entraînement (797), de raideur supérieure au moyen élastique de rappel (796), apte à exercer une force 20 d'entraînement du tube de protection vers la position débloquée, - un moyen de blocage libérable (727) apte à bloquer en translation le tube de protection dans sa position bloquée, dans laquelle le moyen élastique d'entraînement est précontraint, et à libérer ledit tube sous l'effet d'une force extérieure pour permettre sa translation vers sa 25 position débloquée, et - un moyen de retenue libérable (744) apte à retenir l'aiguille dans sa position de travail à l'encontre de la force de rappel du moyen

élastique de rappel lorsque ledit tube est dans sa position débloquée.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait 30 que le moyen d'actionnement comporte en outre un moyen de commande (740) apte à se déplacer sous l'effet d'une force extérieure d'une position de repos vers une position active, dans laquelle il coopère à la fois avec le moyen de blocage (727) pour le libérer et avec le moyen de retenue (744) pour retenir l'aiguille dans sa position de travail, le relâchement de 35 ladite force entraînant la libération du moyen de retenue, de sorte que l'aiguille se déplace vers sa position protégée sous l'effet du moyen

élastique de rappel.

7. Dispositif selon la revendication 5 ou 6, caractérisé par le fait que le moyen élastique de rappel est constitué d'un premier ressort 5 hélicodal (796) monté coaxialement dans le tube de protection (721), l'une de ses extrémités étant fixée à l'extrémité proximale du tube de protection et son autre extrémité étant reliée à l'extrémité proximale de l'aiguille, ledit ressort étant au repos dans la position protégée de l'aiguille et sollicité en extension dans la position de travail de l'aiguille, io et en ce que le moyen élastique d'entraînement est constitué par un deuxième ressort hélicodal (797), disposé coaxialement autour du tube de protection dans le boîtier, ledit ressort étant relié d'une part au tube de

protection et d'autre part au boîtier.

8. Dispositif selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé 15 par le fait que le moyen de blocage comprend au moins un ergot (727)

formé sur la paroi externe du tube de protection et destiné à venir en butée contre une partie (786) du corps du boîtier, ladite partie présentant au moins une rainure (787) au moins complémentaire dudit ergot et angulairement décalée dans la position protégée initiale, une rotation du 20 tube permettant d'amener l'ergot en face de ladite rainure pour dégager

ledit ergot de ladite partie (786).

9. Dispositif selon les revendications 6 et 8 en combinaison,

caractérisé par le fait que le moyen de commande comprend une dent latérale (745) orientée transversalement et apte à être déplacée par une 25 force transversale vers la position active pour venir en appui par son extrémité libre contre l'ergot (727) du tube de protection et entraîner en

rotation le tube de protection.

10. Dispositif selon la revendication 6 ou 9, caractérisé par le fait que le moyen de retenue comprend un tube intermédiaire (790) 30 dans lequel est montée solidaire en translation l'aiguille par sa partie proximale, et une dent centrale (744) portée par le moyen de commande et apte à être déplacée par une force extérieure vers la position active dans laquelle l'extrémité libre de la dent centrale est engagée dans une ouverture transversale (791) du tube intermédiaire, en passant par une 35 ouverture longitudinale (725, 726) du tube de protection, qui s'étend vers l'extrémité distale (723) du tube et dans laquelle la dent centrale coulisse

lors du déplacement du tube vers la position débloquée.

11. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé par le fait que le moyen d'actionnement comprend: - un élément support comprenant deux bras (30, 330, 430, 530) fixés par leurs extrémités distales (31) à l'extrémité proximale ouverte du tube de protection, de part et d'autre de l'axe longitudinal du tube, et reliés entre eux par leurs extrémités proximales (32, 332, 532), - un moyen de transformation de mouvement (40, 340, 440, io 560, 540a, 540b) monté entre lesdits bras et coopérant avec l'extrémité

proximale de l'élément support et avec l'extrémité proximale de l'aiguille, de sorte qu'une force extérieure exercée transversalement à l'axe longitudinal du tube sur des surfaces d'appui (40a, 340a, 445, 545) du moyen de transformation engendre un déplacement longitudinal de 15 l'aiguille vers sa position de travail.

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé par le fait que le moyen de transformation comprend au moins une lamelle flexible courbée (40, 340, 440), avec sa concavité tournée vers l'axe du tube, chaque lamelle étant reliée par son extrémité proximale (42) à une 20 zone de liaison (32, 351, 451) reliant les deux extrémités proximales des

bras et assemblée par son extrémité distale (43, 352, 452) à l'extrémité proximale de l'aiguille, de sorte que chaque lamelle soit apte à se déformer sous l'effet d'une force transversale appliquée sur sa surface d'appui (40a, 445) pour s'allonger dans la direction axiale du tube et 25 amener l'aiguille dans sa position de travail.

13. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé par le fait que le moyen de transformation comprend deux pièces d'appui (560) s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal du tube de protection et reliées entre elles par deux jeux (540a, 540b) de biellettes parallèles 30 disposés entre les deux bras (530) et formant un système du type parallélogrammes déformables, les biellettes d'un jeu étant inclinées dans le sens opposé à celui des biellettes de l'autre jeu, chaque biellette courante (547, 548) d'un jeu étant reliée en son centre par un axe d'articulation central (553-554) à une biellette d'un autre jeu et à ses 35 extrémités par des axes d'articulation d'extrémité (556-558) à deux autres biellettes de l'autre jeu, les pièces d'appui comprenant les surfaces d'appui (545) sur leur face latérale externe et des rainures longitudinales (561) dans lesquelles peuvent se déplacer les axes d'extrémité, l'axe central proximal (551) étant maintenu fixe par rapport aux bras et l'axe central distal (552), dont les extrémités sont guidées dans des ouvertures 5 longitudinales (531) des bras, étant relié à l'extrémité proximale de l'aiguille, ledit moyen élastique de rappel sollicitant élastiquement les

biellettes d'un même jeu les unes contre les autres.

14. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé par le fait que le moyen d'actionnement est formé d'un vérin pneumatique, ledit 1o vérin pneumatique comprenant un boîtier (670) comportant: - une première chambre (671) dans le prolongement coaxial de l'extrémité proximale ouverte du tube de protection, ce dernier étant solidaire du boîtier, - une deuxième chambre (672) dans laquelle est disposé un 15 piston (640) apte à être déplacé transversalement de l'extérieur d'une position de repos vers une position active pour chasser le gaz présent dans cette deuxième chambre vers la première chambre par un passage (673) reliant en permanence les deux chambres, ledit piston étant sollicité élastiquement vers sa position de repos par ledit moyen 20 élastique de rappel (649), et - un coulisseau (634) monté hermétiquement coulissant dans ladite première chambre, ledit coulisseau étant assemblé à l'extrémité proximale de l'aiguille, de sorte qu'une force transversale extérieure exercée sur le 25 piston provoque la compression du gaz contenu dans les chambres pour

engendrer un déplacement de l'aiguille vers sa position de travail.

15. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait qu'il comprend un élément support (130) assemblé coaxialement à l'extrémité proximale de l'aiguille et traversant l'extrémité proximale 30 ouverte du tube de protection, ledit moyen élastique de rappel (140) coopérant par son extrémité proximale avec l'extrémité proximale de l'élément support et par son extrémité distale avec la partie proximale du tube de protection, la partie proximale du tube de protection présentant sur sa paroi externe un organe d'appui (126, 226) de sorte qu'une force 35 extérieure appliquée simultanément sur l'organe d'appui et l'extrémité proximale de l'élément support pour les rapprocher provoque un coulissement de l'aiguille et de l'élément support dans le tube de protection, l'élément support et l'organe d'appui constituant le moyen d'actionnement.

16. Dispositif selon l'une des revendications 3 à 15, O caractérisé par le fait que la paroi interne du tube de protection (121)

comporte un moyen de butée élastique apte à s'escamoter lors de son franchissement par le cathlon monté sur l'aiguille qui se déplace de sa position protégée vers sa position de travail et à venir en butée contre l'extrémité proximale du cathlon en position de travail, de façon à 1o maintenir en position le cathlon par rapport au tube lors du rappel de

l'aiguille vers sa position protégée.